jeudi 10 mai 2012
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (Ardennes). Le témoignage de Catherine Demarez, atteinte de myofasciite à macrophages, suite à l'injection d'un vaccin, fait réagir Joan Malicet, 26 ans, aussi malade. Il met en cause l'armée.
Les yeux creusés, le pas lent, à 26 ans, Malicet est un garçon épuisé. Devant lui, une dizaine de boîtes de médicaments, et pourtant à peine de quoi se soigner quelques jours.
La myofasciite à macrophages a officiellement fait son apparition dans sa vie en 2009, une maladie encore méconnue, qui se déclenche chez certaines personnes sensibles, quelques mois à quelques années après l'injection d'un vaccin contenant de l'aluminium.
C'est ce qui est arrivé à Catherine Demarez dont nous avons recueilli le témoignage dans notre édition du 4 avril dernier.
Les symptômes de cette maladie, Joan Malicet les ressent depuis ses 19 ans, depuis qu'un week-end de juillet 2005, le jeune engagé, rentré en permission à Nouzonville, est pris d'un malaise et s'effondre d'épuisement.
Il n'a pas encore 20 ans et pourtant la fatigue ne le quitte plus. Celui qui avait été déclaré apte à son incorporation en février « n'(a soudain) plus aucune aptitude et se retrouve hospitalisé sur son lieu d'incorporation à Bordeaux. Le 16 décembre 2005, il est rayé des effectifs », explique son avocate, Marie Lardaux.
« Accident du travail »
Cette dernière accompagne ce jeune père de famille de trois enfants dans son nouveau combat devant le tribunal des pensions militaires à Charleville-Mézières : « Faire valoir (ses) droits. » en faisant reconnaître sa maladie comme un « accident du travail » ou plutôt « un fait de service » en langage militaire.
Une démarche rendue légitime car le jeune homme a contracté la myofasciite à macrophages après avoir « subi un vaccin obligatoire dans le cadre de son travail » (Le Revaxis, qui contient de l'aluminium et remplace depuis 2008 le DTpolio qui n'en contenait pas).
Mais l'avocate se dit « pessimiste » car la difficulté est de parvenir à faire reconnaître le lien entre la maladie et le vaccin. Or l'expert retenu « ne veut pas être catégorique ».
Une réticence que l'avocate met sur le compte du « cadre judiciaire. Ça ouvrirait des droits à M. Malicet et cela créerait un précédent jurisprudentiel ».
Dans tous les cas, l'avocate n'est pas prête à baisser les bras et envisage de « monter au moins jusqu'à la cour nationale » si nécessaire avec une contre-expertise et un « diagnostic le plus fin possible. Il faut des médecins qui se mouillent ».
L'heure n'est pas à « se retourner contre le laboratoire », « procédure dont l'objet est complètement différent ».
Difficile combat pour Joan Malicet car « la maladie est pesante : maux de tête, tension dans le cou, malaise, troubles cognitifs, pertes de mémoire… » Mais un combat qui lui tient à cœur, lui qui a toujours rêvé de s'engager : « Ceux à qui ça arrive, on n'a pas de chance je suis d'accord. Mais quand on cherche à faire valoir nos droits, il ne faut pas bloquer les choses. C'est pour nos familles qu'on fait ces démarches-là. Ce serait un tel réconfort. C'était un désir d'enfant de m'engager dans l'armée et j'ai été obligé de la quitter. C'est pour ma famille, ma femme qui se sacrifie. Que l'armée assume son rôle que je puisse faire vivre ma famille comme tout père de famille ».
Nathalie DIOT
Source: L'Union
Voir aussi cet autre article sur cette autre victime de vaccins aluminiques:
L'aluminium l'empoisonne (4 avril 2012)
CHARLEVILLE-MEZIERES (Ardennes) A 42 ans, Catherine Demarez est atteinte de myofasciite à macrophages. Une maladie rare liée aux adjuvants aluminiques des vaccins. Elle tire la sonnette d'alarme.
«Je me suis fait empoisonner ». Derrière la douceur et le sourire de Catherine Demarez, la colère. À 42 ans, cette maman de deux enfants (de 21 et 12 ans), employée à l'Adapah, vient de découvrir qu'elle est atteinte d'une maladie rare, la myofasciite à macrophages, déclenchée à cause de l'aluminium contenu dans les vaccins…
Pendant des années, alors qu'elle pensait agir pour sa santé et celle d'autrui en se vaccinant, Catherine Demarez se faisait en fait injecter la dose du poison qui aujourd'hui lui pourrit la vie et pourrait bien l'empêcher à terme de travailler. « L'adjuvant aluminique provoque un effet inflammatoire. Il met le feu aux poudres », explique la présidente de l'association d'entraide aux malades de la myofasciite à macrophages (E3M basée à Niort), Sophie Chevry, 42 ans, elle-même diagnostiquée en 2002.
Douleurs persistantes, épuisement, problèmes neurocognitifs… Les symptômes ressemblent au premier abord à ceux de la fibromyalgie, maladie dont Catherine Demarez se croyait atteinte depuis des années… à tort.
Une confusion entretenue par la méconnaissance des médecins face à cette nouvelle pathologie qui plus est invisible. IRM et prises de sang ne révèlent aucune anomalie. Seule une biopsie du deltoïde (l'endroit où sont pratiqués généralement les vaccins) peut révéler l'affection.
Une démarche qu'a entreprise Catherine Demarez avec l'accord de son médecin. Il y a quelques mois, elle s'est donc rendue à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil où se trouvent plusieurs spécialistes de la maladie.
C'est notamment là que s'est tenue, en 2011, la première journée consacrée à cette maladie. Et le verdict est finalement tombé : elle est la première Ardennaise à être diagnostiquée. Aujourd'hui Catherine Demarez tire la sonnette d'alarme : «Peut-être d'autres personnes comme moi ont-elles été mal diagnostiquées ».
Certes connaître le problème suffisamment tôt ne permet pas d'en guérir mais cela permet au moins d'espérer stabiliser la maladie en limitant au maximum l'apport d'aluminium. Ce qui n'est pas si facile car l'aluminium est présent au quotidien. Ainsi Catherine Demarez regarde les étiquettes à la loupe : déodorant, produits cosmétiques, écran total, alimentation…
Et elle tremble aussi pour ses enfants, notamment pour Johanna encore scolarisée et pour qui la vaccination devrait être obligatoire d'ici peu. Car si la maladie est encore méconnue, de fortes suspicions pèsent sur son caractère génétique.
Ainsi cette maman explique : « J'attends pour ma fille qu'il y ait des vaccins sans aluminium ». Une des demandes répétées de l'association : « Nous ne sommes pas contre la vaccination. Nous voulons vacciner en toute sécurité », précise Sophie Chevry. Mais le sujet reste « tabou […] car il remet en cause l'organisation de l'industrie pharmaceutique. Il y a eu une problématique économique, que va-t-on faire des stocks ? Les autorités sanitaires françaises sont mises en cause et les industriels qui n'ont pas fait d'étude correcte à long terme. »
« C'est comme l'amiante et le sang contaminé ou le Mediator », estime Catherine Demarez, « on va vers un scandale sanitaire ».
Nathalie DIOT
Source: L'Union
Ce qu’on peut constater ici c’est surtout la grande méconnaissance du public du lien possible entre ce genre de symptômes et de pathologie et LES VACCINS. D’ailleurs, on le voit, c’est suite au témoignage de Catherine Demarez que Joan Malicet a pu faire le lien lui aussi. C’est donc bien parce que le sujet est tabou, que la presse a trop peu pu en parler jusqu’à présent que trop peu de victimes ont pu établir la connexion et se manifester. Or la révolution et le changement ne tiennent qu’à ça : à la dynamique citoyenne destinée à faire (enfin) toute la lumière sur l’ampleur des dégâts et à pouvoir enfin valablement tous les comparer aux supposés bienfaits des vaccins. On aurait sans doute de belles surprises, commercialement peu avantageuses, c’est sûr…