La revue Medi-Sphere du 31 mars 2011 titre, sous la plume de Johan de Neve :
"9° Symposium de la Saint-Valentin d'Anvers
Vacciner en toute sécurité en 2011"
Dans cet article, sous la rubrique "Interactivité", on peut notamment lire "Le thème central- à savoir la sécurité de la vaccination- a été déterminé, entre autres, sur la base de formulaires d'évaluations collectés à la fin de l'édition précédente en 2009. Ce choix a été renforcé par les discussions sur les données de sécurité menées à l'occasion de différents forums dans le sillage de la pandémie H1N1. A l'occasion des séances de questions/réponses, un panel d'experts (le Dr Pieter Neels, le Pr Karel Hoppenbrouwers, le Dr Heidi Theeten, le Dr Geert Top, le Dr Iris Deschutter et le Pr Pierre Van Damme, qui était également modérateur) a répondu, sur la base des données scientifiques actuelles, à des questions envoyées au préalable ou posées "spontanément" par le public. Enfin, le symposium représentait aussi l'occasion idéale d'annoncer le thème de la semaine européenne de la vaccination."
http://www.mediattitudes.info/2010_11_01_archive.html
En première page de cet article, on trouve des aveux extrêmement importants, de la part de ceux-là même qui défendent toujours plus de vaccins pour toujours plus de monde à tout prix.
Là où un caractère scientifique élémentaire aurait imposé avant toute vaccination massive de réelles études long terme entre des gens vaccinés et des gens jamais vaccinés (au risque de créer un biais), cela n'a jamais été fait en plus de 200 ans d'histoire des vaccinations, et ceci, au nom d'un prétexte "éthique" fumeux qui ne fait que démontrer le postulat intouchable "les vaccins sont bons, en priver quiconque est donc non éthique"! On touche là non plus à la science mais à la croyance et au domaine de l'idéologie qui sont particulièrement dangereux quand il s'agit de santé publique.
Cette comparaison, sans cesse biaisée, est la raison principale expliquant le fossé entre le discours officiel théorique et dogmatique (rassurant) et la dure réalité du terrain, constatée voire vécue par nombre de gens et de praticiens, même quand ceux-ci n'établissent pas le lien. Cette comparaison, sans cesse biaisée, est ce qui permet aux producteurs de vacciner sans cesse plus et d'affirmer constamment que leur nouveau vaccin "présente un profil de tolérance acceptable par rapport au (faux) groupe contrôle," ayant reçu un autre vaccin.
Tant que ce postulat idéologique des vaccins "bénéfiques à priori" demeurera ainsi intouchable, le public se verra constamment opposer un discours faussement rassurant et potentiellement dangereux pour sa santé individuelle mais aussi pour l'état global de santé de la collectivité avec les conséquences financières que l'on sait.
Mais continuons à lire dans cette revue médicale les illogismes et autres prévisions d'apprentis-sorciers:
C'est l'arroseur arrosé. Comment peut-on prétendre déplorer l'absence de données sur l'incidence "normale" de certaines maladies alors que précisément, dans le même temps, on organise et on soutient cette absence permanente de comparaison fiable entre vacciné et gens (absolument) non vaccinés? On a donc tout biaisé, dès le départ. Et ce genre d'incohérences venant de soit-disant "experts" donne véritablement froid dans le dos quand on sait que ce sont ce type de personnalités qui "conseillent" nos dirigeants et sont censées le faire "pour le bien du public"!
Poursuivons donc car nous ne sommes pas au bout de nos (désagréables) surprises...
Sous la rubrique "Vaccins sûrs", on peut lire que "Il est notamment stipulé (dans les documents de l'Agence Européenne du Médicament en ce qui concerne les étapes requises pour l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché) "qu'un vaccin doit avoir été administré au minimum à 3000 reprises dûment documentées avant d'être mis sur le marché."
Non seulement c'est un chiffre insignifiant et hautement insuffisant (destiné à préparer le public à d'autres vaccins "pandémiques" expérimentaux à venir) mais en plus, même quand il se produit un nombre effrayant de décès au cours des essais cliniques comme les 7 décès sur les 2000 patients ayant reçu le Pandemrix, les autorités européennes agissent comme si de cela ne s'était jamais passé, les fabricants de vaccins et les officiels belges de la santé le nient à la télé (avant de revenir lamentablement sur leur déni pour essayer de sauver la face!)
Quand on sait que le "suivi" de ces patients vaccinés se borne à quelques jours, quelques semaines ou tout au plus quelques mois, on ne peut que s'étonner du contraste effarant avec les précautions beaucoup plus draconiennes de l'Europe des lobbies envers les plantes traditionnelles.
Là où on peut lire dans Medi-Sphere qu' "afin que les vaccins soient disponibles plus rapidement pour la protection de la population en cas de grippe pandémique, un certain nombre de procédures spécifiques ont été introduites par l'Union européenne. Ces procédures (gérées par l'EMA) assurent l'approbation plus rapide d'un vaccin antigrippe, par comparaison à la période de 18 à 24 mois généralement requise pour approuver un médicament dans l'Union Européenne. La procédure dite "mock-up" permet de mettre au point et d'approuver un vaccin préalablement à toute pandémie sur la base de données indiquant qu'une souche virale pourrait être à l'origine d'une pandémie. En ce qui concerne ces vaccins, des dispositions prévoient par ailleurs une surveillance étroite consécutivement à la mise sur le marché. La procédure d'urgence assure l'approbation accélérée d'un nouveau vaccin lorsqu'une pandémie a d'ores et déjà été annoncée."
Voyons maintenant, par contraste, ce que prévoit la Directive 2004/24/CE du Parlement et du Conseil au sujet des médicaments traditionnels à base de plantes:
"(5)L'ancienneté du médicament permet de réduire la nécessitéde réaliser des essais cliniques puisque son efficacitéest plausible du fait de l'ancienneté de l'usage et del'expérience. Les essais précliniques ne semblent pasnécessaires dès lors que le médicament, sur la base desinformations relatives à son usage traditionnel,démontre son innocuité dans les conditions d'emploi spécifiées. Cependant, même l'ancienneté n'écarte pastoute préoccupation liée à la sécurité du produit, de sorte que les autorités compétentes devraient être habilitéesà demander toutes les données nécessaires pour évaluer la sécurité. L'aspect qualitatif du médicament estindépendant de son usage traditionnel, ce qui explique qu' aucune dérogation ne devrait être prévue en ce quiconcerne les essais physicochimiques, biologiques et microbiologiques requis."
(7)"L'enregistrement simplifié ne devrait être acceptable que si le médicament à base de plantes peut se prévaloird'un usage médical d'une durée suffisamment longuedans la Communauté. L'usage médical à l'extérieur dela Communauté ne devrait être pris en considérationque si le médicament a été utilisé dans la Communauté pendant une période déterminée."
La même Directive précise que les produits traditionnels à base de plantes doivent être utilisés depuis au moins 30 ans dont 15 au sein de la Communauté européenne!!
C'est là où on se rend compte que l'accélération privilégiée de la mise sur le marché des vaccins est bien plus une affaire de pouvoir et d'argent qu'une affaire de santé...
Dans la suite de cet article de Medi-Sphere, ils poursuivent à la rubrique "Rapport temporel versus causal":
" La vaccinovigilance est difficile à mettre en oeuvre. Il existe en effet une différence entre un évènement médicamenteux indésirable (adverse drug event) et une réaction médicamenteuse indésirable (adverse drug reaction), de même qu'une différence entre un lien temporel et causal. Nous n'avons pas non plus naturellement tendance à rapporter spontanément des effets indésirables. De plus, la sécurité ne peut être évaluée en tant que telle, chaque évènement de vaccinovigilance nécessitant une analyse complète des risques et des avantages. Pour de nombreuses maladies, nous ne disposons pas d'une quantité de données suffisante en ce qui concerne l'incidence "normale". Tout lien temporel avec la vaccination est considéré comme "un signal" mais il manque une définition claire du terme "signal". S'il existe des risques partout, nous avons cependant besoin de données nous permettant de vivre avec ces risques..."
Il est clair qu'avec tous les liens (plus que) temporels qui se sont déjà manifestés en + de 200 ans de pratique de vaccinations, il leur manque la définition de "signal" et ceci d'autant plus que l'industrie qui influence ces "experts" a un intérêt certain à ce que tout signal de ce type soit ignoré ou minimisé. En outre, comme rappelé par le Pr George Dick dans le British Medical Journal en juillet 1971: "Peu de médecins sont disposés à attribuer un décès ou une complication à une méthode qu'ils ont eux-mêmes recommandée et en laquelle ils croient."
Sur la troisième et dernière page de cet article réservé à ce symposium, on peut lire sous la rubrique "Vaccinations de rattrapage: recommandations versus casuistique" qu'il est question des enfants "insuffisamment vaccinés". Surréaliste à un moment où de plus en plus de parents se rendent compte qu'une survaccination notoire est à l'oeuvre et est de plus en plus incriminée par les rares scientifiques indépendants qu'il reste, aux quatre coins du monde...
Dans cet article, relatant le déroulement de ce symposium, on peut lire qu'ils persistent et signent(!): "Dans la pratique quotidienne, nous devons toutefois (trop) souvent faire face à un schéma de vaccination non conforme ou insuffisant chez certains enfants. [...] Par ailleurs, nous ne disposons pas toujours de données probantes claires sur l'immunologie de base (comment le système immunitaire peut-il agir à tout moment?), les schémas alternatifs ou les autres schémas appliqués à l'étranger, et leur contrôle."
Incroyable! Alors qu'il s'agit d'un symposium sur la sécurité de la vaccination, que les principaux intervenants reconnaissent ne pas disposer de véritables comparaisons entre vaccinés et non vaccinés, ne pas savoir comment le système immunitaire peut réagir à tout moment, ils supportent encore l'idée que certains enfants ne sont malgré tout jamais assez vaccinés!
Ces "experts" semblent vraiment se moquer du monde. Et comme si ça ne suffisait pas ils rappellent la prochaine "Semaine européenne de la vaccination" qui se tiendra du 23 au 30 avril prochain. (Toutes les "grandes causes" ont une journée mondiale mais, pour la vaccination, un jour ne suffisait pas, il fallait le "tapis rouge" de la semaine entière)
Cette année disent-ils (en 2011), le thème sera identique à celui de 2010 à savoir "la vaccination et la grossesse". "Le groupe cible se compose de femmes manifestant un désir de grossesse, de femmes enceintes et de jeunes mères. Le point de départ de la campagne est lié au fait que les futures mères peuvent idéalement se faire vacciner avant la grossesse, mais la vaccination est également recommandée pendant la grossesse dans un certain nombre de cas."
Et de préciser que "la date du vendredi 10 février 2012 est d'ores et déjà réservée dans notre agenda. Ce jour-là, le dixième Symposium de la Saint-Valentin sur la vaccination est organisé à Anvers, sur le thème de la vaccination "à vie". Nous escomptons, à l'occasion du dixième anniversaire de cet évènement et dans le droit fil des éditions précédentes, un programme exceptionnel ainsi que, peut-être, quelques surprises..."
Les mauvaises surprises (pour les citoyens) ne dureront que le temps que nous croirons ces "experts" qui agissent à l'encontre même du principe de prudence et de précaution mais sur une base purement idéologique, le plus souvent sous-tendue par une logique commerciale forte. Ainsi, savez-vous que l'industrie pharmaceutique a 450 nouveaux vaccins en développement? 450, oui. Vous avez bien lu. Il va donc falloir créer de toutes pièces de faux besoins pour "ouvrir des marchés". Et cela consistera à vous faire peur, à appeler à "votre civisme pour vous faire vacciner", "votre responsabilité de parent" ou "votre éthique de professionnel de santé". Autant d'arguments "bon marché" qui ne devront pas émousser votre sens critique, plus que jamais nécessaire!
Il faudra aussi "s'informer pour deux" car votre ou vos enfant(s) sera/seront de plus en plus ciblés, y compris les adolescents dans le cadre de la médecine scolaire. Les adolescents constituant un public vulnérable et facilement manipulable, certains "experts" se montrent de plus en plus favorables à l'abaissement de l'âge auquel le consentement des parents ne sera plus indispensable pour pouvoir vacciner l'enfant. On devine alors toutes les manipulations dont pourront faire l'objet les jeunes, souvent bien plus préoccupés par leurs séries télé ou leur nouveau lecteur mp3.