C'est un euphémisme de rappeler que les vaccins sont en perte de vitesse et suscitent de plus en plus la défiance... tous les moyens sont donc bons pour essayer d'arrêter l'hémorragie.
Masquer les problèmes en se contentant d'un vernis de scientificité, voilà en une seule phrase résumées toutes les méthodes de cette pseudo-science qu'on appelle "la vaccinologie".
Quoi de mieux qu'un vaccin primé pour assurer de meilleures chances qu'il soit lui aussi inclus au calendrier vaccinal? Et pour "tranquiliser" les plus crédules?
Le vaccin Bexsero de Novartis, dirigé contre le méningocoque de type B, a en effet reçu le Prix Galien 2013.
Mais au fait, en quoi cela peut-il être vraiment indicatif ou rassurant puisque le vaccin Gardasil, dangereux s'il en est (plus de 130 décès aux USA depuis 2006 et 30 000 effets secondaires, avec son collègue le "Cervarix"), avait lui aussi reçu ce fameux Prix Galien, de même que le Vioxx (en 2000), le célèbre anti-inflammatoire vedette de Merck. Concernant le Vioxx, il est tout de même fort intéressant là aussi de rappeler le bilan morbide de ce médicament: 138 000 crises cardiaques et 55 000 décès si on se borne aux seuls USA. Sept ans seulement après que son produit-phare ait reçu le Prix Galien, Merck devait débourser 4,85 milliards de dollars pour contenir les actions en justice qui pesaient contre elle! Mais selon des spécialistes du secteur, Merck aurait au moins dû payer 10 milliards de dollars car le médicament rapportait à la firme 2,5 milliards de dollars par an, ce qui fait de l'amende finalement payée une somme ridicule, compte tenu des préjudices subis!
Merck avait en fait minimisé les risques de son médicament, notamment d'ordre cardio-vasculaires. Une fois encore donc, toute la propagande commerciale s'était attachée à n'en présenter que les prétendus bénéfices aux patients et aux médecins...
Voyons à présent le communiqué que Novartis sort pour lancer un "Cocorico" sur son nouveau vaccin Bexsero contre le méningocoque de type B, qui est certes une bactérie pouvant s'avérer lourde de conséquences (et dont la proportion est majoritaire au sein des infections à méningocoques) mais qui, à l'échelle de tout un pays, ne touche qu'un nombre infime d'enfants. Il va donc être question de dramatiser, de faire en sorte que chacun se sente concerné, mais sans jamais aborder les risques graves du vaccin, ses ingrédients, leurs effets toxicologiques etc. Exactement en somme comme les autorités ont fait pour inclure le vaccin contre le méningocoque de type C dans le calendrier vaccinal, alors que le risque d'effets secondaires graves liés à ce vaccin est clairement supérieur au risque statistique de contracter une telle infection aussi spécifique!
Novartis a reçu le Prix Galien 2013 de la recherche pharmaceutique pour Bexsero son nouveau vaccin contre le méningocoque B. Le méningocoque B est la cause la plus fréquente de méningite bactérienne chez l’enfant et l’adolescent. Il est responsable de plus de 80% des cas d’infections invasives à méningocoque chez le nourrisson en France.
La méningite à méningocoque est une maladie qui peut être foudroyante, qui touche le plus souvent des enfants sans facteur de risque particulier et peut parfois être fatale en 24 heures. Elle est difficile à diagnostiquer dans les premières heures du fait de symptômes non spécifiques, qui peuvent être confondus avec ceux de la grippe. La mortalité est de 10% et 1 survivant sur 5 souffrira de séquelles invalidantes à vie. C’est pourquoi, la prévention contre le méningocoque B reste un important défi de santé publique à relever. Aucun vaccin capable de protéger contre la plupart des cas de méningites à méningocoques B n’était disponible, du fait de la variabilité des souches de méningocoque B.
Au premier trimestre 2013 (le 22 janvier), Novartis a obtenu l’autorisation Européenne de mise sur le marché pour Bexsero®, permettant la commercialisation en France. C’est le premier vaccin visant à protéger contre la majorité des souches de méningocoque B, permettant de lutter ainsi contre une cause majeure de méningite en Europe, et ses conséquences potentiellement fatales. Bexsero® est le résultat de plus de 20 années de recherche de pointe dans le développement de vaccins, et sa tolérance et son immunogénicité ont été établies par un programme clinique international ayant inclus des nourrissons, des enfants, des adolescents et des adultes.
En France, Bexsero® est désormais en attente des recommandations du Haut Conseil de la santé publique sur son introduction au calendrier des vaccinations et son utilisation dans le programme de vaccination français. Bexsero® a été conçu selon une approche scientifique innovante avant-gardiste « la vaccinologie inverse » basée sur l’analyse du génome de la bactérie pour y identifier les cibles vaccinales. Cette approche innovante, récompensée par de nombreux prix, constitue un nouveau paradigme, qui pourrait servir de point de départ au développement d’une nouvelle génération de vaccins visant à prévenir d’autres pathogènes présentant une importante diversité de souches.
Source : Novartis (lu sur Mypharma-editions.com)
On l'aura donc compris, l'attribution de ce prix n'est ni un gage d'efficacité, ni un gage de sécurité, ni un gage de fiabilité pour le médicament ou le vaccin primé!
.... Mme Tarsell a dû fêter le 23° anniversaire de sa fille sans elle car Christina a été retrouvée morte dans son lit seulement 12 jours après la troisième dose de Gardasil, un vaccin qui avait pourtant reçu ce merveilleux prix Galien!
Le Gardasil est un vaccin dont l'approbation ministérielle a été plus que précipitée en France, le Ministre Xavier Bertrand n'ayant jamais accepté de s'en expliquer. La Ministre Roselyne Bachelot faisait une allocution pour la Remise du Prix Galien au Gardasil en 2008, la même Ministre qui pressa les Français de se faire vacciner "au nom de la solidarité" un an plus tard, à l'occasion de la fausse pandémie de H1N1...
Un lieu où souffle l'esprit? Notre site pourrait alors se définir comme un lieu où souffle l'esprit de recherche et d'investigation! Ne manquez pas, pour "boucler la boucle", suite à ces informations sur Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot, le récent article de Challenges, également repris sur ce site, et qui concerne les relations entre les pharmas et le monde politique.