Dans un Folia Pharmaceutica de septembre 2012, le Centre belge d'Information Pharmacothérapeutique recommande le maintien d'une haute couverture vaccinale contre les oreillons pour "garantir l'immunité de groupe nécessaire".
Cependant, cette instance qui n'est pas à une incohérence près, déclare également que "La "variante de Groningue" correspond moins bien au génotype du virus utilisé pour le vaccin contre les oreillons, et l'immunité induite par le vaccin ne sera dès lors suffisante que chez un plus faible nombre d'individus. Un niveau de vaccination très élevé avec deux injections s'avère nécessaire dans ce cas pour pouvoir quand même garantir l'immunité de groupe nécessaire."
C'est une façon élégante de sauver l'image du vaccin (tout comme Merck avait prétendu de façon mensongère, selon deux de ses ex employés, que le vaccin contre les oreillons a une efficacité de 95%). En réalité, ni les fabricants ni les instances d'évaluation n'ont une idée précise de l'efficacité exacte de tels vaccins et ne maîtrisent tout simplement pas l'adéquation avec divers variants possibles du virus. Si l'adéquation est mauvaise, comme semble le dire le CBIP, une deuxième vaccination et des taux de couverture vaccinale élevés n'y changeront rien mais tout vaut mieux que d'admettre l'inefficacité d'un vaccin, cela sapperait la confiance du public...
L'idéologie vaccinaliste suinte vraiment de partout quand on lit le texte du CBIP car après avoir admis que "la plupart de ces étudiants (ayant fait les oreillons à Gand) ont déclaré avoir reçu une vaccination complète, c'est à dire les deux doses.", le CBIP se perd en suppositions scabreuses:
"On suppose que la génération d'étudiants récemment touchée avait une couverture vaccinale par deux injections plus faible que dans la génération plus jeune. Ils ont été les premiers en Belgique à avoir été vaccinés à plus large échelle contre les oreillons mais au début de cette période, un certain nombre de médecins et de parents étaient réticents à cette vaccination."
Une fois encore donc, les tenants de toutes ces suppositions n'en savent rien.
Ils ont quand même le bon goût (stratégique) de déclarer qu'"il n'y a pas assez d'arguments pour recommander une troisième dose." Le faire, dans le contexte actuel de défiance accrue du public vis-à-vis des vaccins eût constitué un aveu implicite d'échec du vaccin.
Les officiels ayant déjà mis en place ce genre de stratégie avec la coqueluche (inefficacité accrue du vaccin puis recommandation de vacciner les adultes avec un rappel), refaire le coup au public d'un Xième rappel des oreillons eût trop risqué d'éveiller des soupçons dans la population.
Un point à relever également c'est que des cas graves ont été recensés tels qu'orchite (= inflammation testiculaire) et méningite dues aux oreillons. Ces cas sont donc plus que probablement survenus chez des jeunes vaccinés qui n'ont donc pas eu la chance de contracter naturellement cette maladie dans la seconde enfance, âge auquel elle ne donne pas ces complications. C'est prouvé: plus on contracte ces maladies d'enfance dans une autre période de la vie et plus le risque de complications est grand. La Nature ayant bien fait les choses, avant la vaccination, l'immense majorité des enfants contractaient ces maladies dans cette période, cela arrangeait tout le monde, leur donnait une immunité à vie et cela ne faisait nullement les gros titres des journaux. Il y avait donc d'excellentes raisons à ce qu' "un certain nombre de médecins et de parents étaient réticents à cette vaccination" lorsqu'on commença à la préconiser et même encore aujourd'hui ou, à fortiori, les conséquences de ces politiques anti-sanitaires apparaissent comme de plus en plus désagréables et contreproductives.
Enfin, dernier élément, le CBIP précise que "la vaccination après le contact avec une personne infectée n'offre pas de protection." C'est amusant car les officiels nous ont toujours seriné l'inverse au sujet d'une maladie comme la rougeole pour laquelle ils préconisent de vacciner très rapidement les personnes de contact (dans le Tiers Monde, des équipes comme celles de MSF n'hésitent pas à vacciner contre la rougeole en pleine flambée épidémique, ce qui ne peut qu'exacerber le nombre de cas et accroître les complications: la maladie comme le vaccin induisant une immunodépression, la vaccination de gens possiblement en incubation de la maladie trinqueront donc deux fois plus avec un risque accru d'effets secondaires parfois mortels).
Avec la coqueluche, on voit bien qu'une couverture vaccinale "sub-optimale" d'une majorité d'enfants ne suffit absolument PAS, mais les officiels continuent cependant de recommander la poursuite de la vaccination (comme si de rien n'était).
Avec la grippe saisonnière, c'est pareil, en dépit d'aveux accablants envoyés aux médecins par le CBIP via les Folia Pharmaceutica et selon lesquels il n'existe pas de preuves valables d'efficacité de la vaccination annuelle contre la grippe chez les personnes âgées et les patients à risque, le CBIP a pris la précaution de rajouter que cela n'était pas une raison de ne pas vacciner ces gens-là!!
Le cas des oreillons révèle donc là aussi la même chose: ça marche mal voire pas du tout mais surtout, surtout, continuez à vous faire vacciner braves gens et en bonus, vous aurez aussi gratuitement droit aux risques d'effets secondaires... qui dit mieux?!