Malgré que le gouvernement américain ait déjà gaspillé plus d'1 MILLIARD de dollars pour l'achat et le stockage de vaccins contre la variole (au prétexte de risque d'attaques bioterroristes!), il dépense à présent 433 MILLIONS de $ pour l'achat de 1,7 million de doses de ST-246, un médicament expérimental de la firme Siga Technologies, prétendûment contre la variole, une maladie qui n'existe plus.
Et comme par hasard, ce médicament expérimental a bénéficié d'une procédure d'approbation accélérée par l'Agence américaine du Médicament (FDA).
A quoi cela rime-t-il? Nous sommes en temps de crise financière, faut-il le rappeler, et malgré tout, les autorités se croient autorisées à dilapider l'argent des citoyens pour des médicaments douteux et coûteux contre une maladie inexistante.
Rien qu'une telle information devrait éveiller le citoyen et le faire se poser quelques questions de bon sens.
D'abord pourquoi un tel médicament bénéficierait d'une procédure d'approbation urgente? D'autant que la durée de vie de ce médicament expérimental est de seulement 38 mois, ce qui signifie que passé ce délai, cet argent aura donc été jeté en pure perte...
Les officiels répondront " il y a un risque d'attaques bioterroristes".
Mais voici ce que répond à cela Le Los Angeles Times du 13 novembre dernier:
"On craint la variole avec ses pustules grossières et son taux de mortalité de 30%, la variole est éradiquée depuis 1978 et n'est plus détenue que dans les frigos verrouillés d'un institut scientifique russe et par le gouvernement américain. Il n'y a pas de preuve crédible qu'aucun autre pays ou qu'un groupe terroriste possèdent le virus de la variole."
Pourquoi aussi avoir acheté sans l'accord du contribuable tous ces vaccins contre la variole (reconnus comme pouvant engendrer des effets mortels) alors qu'en cas d'épidémies, seuls 55% des citoyens, selon une enquête française, accepteraient de se faire vacciner (cfr p.27/40)??
Sources: NaturalNews & Los Angeles Times
Infos complémentaires de la plus haute importance trouvées sur Wikipedia:
« En 1986, l'OMS recommanda finalement la destruction totale de ces virus pour la date du 30 décembre 1993. Mais après un premier ajournement au 30 juin 1995, cette décision fut reportée puis annulée en 2002. En effet, même si la destruction totale des stocks diminuait le risque d'un accident menant à une nouvelle éruption de la maladie, ces virus peuvent s'avérer utiles pour la recherche biomédicale comme pour le développement de nouveaux vaccins, de médicaments antiviraux, etc.
En mars 2004, des échantillons de virus variolique furent découverts à Santa Fe dans une enveloppe insérée entre les pages d'un livre de médecine datant de la Guerre de Sécession ; ces échantillons font l'objet d'analyse par le CDC pour comprendre l'histoire de la variole au cours des siècles.
Officiellement, deux souches sont conservées à des fins de recherche au Center for Disease Control (CDC) à Atlanta (États-Unis) et à l'Institut d'État de virologie et de biotechnologie à Koltsovo (Russie). Ces deux laboratoires ont été initialement créés à des fins de guerre bactériologique lors de la guerre froide.
Récemment, et en particulier suite aux attaques aux bacilles du charbon aux États-Unis en 2001, certaines institutions ont mis en avant l'usage possible de la variole en tant qu'arme biologique. La probabilité d'une action bioterroriste utilisant le virus de la variole est toutefois qualifiée de mineure par le Pr François Bricaire.
En 1999, un comité de l'OMS annonce que les réserves de vaccins disponibles sont trop limitées et qu'il faut relancer la production de vaccins. Un sondage de l'OMS de 1998 évaluait le nombre de doses disponibles au niveau mondial à 90 millions.
Dès lors, les États-Unis, la France et d'autres pays ont relancé la production de vaccin contre la variole, en particulier après les attentats du 11 septembre 2001 et les attaques aux bacilles du charbon. En France, le plan national de réponse à une menace de variole, institué par le décret n° 2003-313 du 3 avril 2003, prévoit diverses mesures à prendre en cas d'attaque bioterroriste. Ces mesures sont centrées sur un dispositif de vaccination de l'ensemble de la population en 14 jours au sein d'unités de vaccination de base (UVB) réparties sur le territoire. Un stock de vaccins est d'ores et déjà constitué.
Recherches actuelles
Ainsi, pour faire face à une éventuelle attaque terroriste, la recherche de moyens thérapeutiques continue. La mise au point d'un nouveau vaccin est la principale voie empruntée. Les antiviraux font également l'objet de recherche. Un laboratoire a récemment redécouvert une plante carnivore, la Sarracena Purpurea Linné/oreille de cochon, ayant une activité anti-orthopoxvirus. »
NB: Cet article aurait tout aussi bien pu figurer dans la rubrique "Pandémies à gogo" tant il est suspect de relancer la production de vaccins, d'investir aussi massivement dans de nouveaux vaccins ainsi que dans l'achat de médicaments expérimentaux ultra-coûteux contre une maladie pourtant disparue et donc inexistante à ce jour....