Beaucaire : il veut supprimer l'aluminium des vaccins
Arles / Publié le vendredi 12 juillet 2013 à 17H55
Atteint d'une maladie très rare (note d’IC : pas si rare que cela…), Frédéric Graindorge se bat pour que les sels d'aluminium soient interdits dans les vaccins
Photo E.C.
Frédéric alerte sur les dangers des vaccins aux sels d'aluminium.
"Je n'ai plus d'énergie... pourtant, je vais puiser dans mes réserves. Car ce n'est pas pour moi, mais pour mes enfants, pour nos enfants à tous que je me bats." La maladie dont est atteint Frédéric Graindorge est très rare mais son combat et ses propos sont universels : la maladie qui le tourmente, décelée en 1993 seulement, pourrait bien toucher de nombreuses personnes encore ans les années à venir. "Un scandale pire que le Mediator" prédit Frédéric Graindorge, atteint d'une myofasciite à macrophages, c'est-à-dire une maladie dégénérative liée à la présence de sels d'aluminium dans le cerveau. Sels d'aluminium qui lui auraient été injectés lors de vaccins.
"Je ne sais pas si c'est celui de 1992 que l'on m'a fait à l'armée, ou si c'est celui de 1998 quand la médecine du travail m'a imposé de me faire vacciner contre l'hépatite B... Je suis resté des années sans savoir ce que j'avais, je suis tombé sur de nombreux médecins qui n'étaient pas informés et voulaient juste me gaver de médicaments...jusqu'à ce que l'un d'entre eux me fasse, enfin, faire une biposie musculaire." Car c'est seulement en pratiquant cet examen, à l'endroit précis où le vaccin a été effectué, que le diagnostic peut être posé.
"Personne ne pouvait mettre de nom sur ma maladie"
À partir de ce moment, Frédéric a pu connaître ce mal qui a fait d'un coiffeur travailleur et plein d'ambitions, un handicapé qui souffre et vit continuellement épuisé. "J'ai mal de partout, tout le temps, sans pause la nuit ou pour les vacances. J'ai mal jusqu'à épuisement parfois car je suis toujours fatigué, comme une pile déchargée" raconte celui qui a dû dire adieu à sa carrière et à son goût pour le rugby. "Je me suis séparé également...c'est dur pour les proches de me voir sans énergie, ils ne comprenaient pas ce qui m'arrivait, personne ne pouvait mettre de nom sur ma maladie."
Depuis, il a découvert l'Association entraide aux malades de myofasciite à macrophages (AE3M), qui milite pour que les vaccins ne contiennent plus de sels d'aluminium. "Le plus incompréhensible, c'est qu'avant 2008, il existait un vaccin contre le DTPolio qui ne contenait pas de sels d'aluminium ! Mais il a disparu sans raison et aujourd'hui, nous n'avons plus que le droit d'empoisonner nos enfants ! J'en ai la boule au ventre tous les jours d'avoir fait vacciner mes deux filles..."
Et le père de famille de s'inquiéter du manque d'information flagrant des parents mais surtout des professionnels de santé. "Pour moi, il est trop tard, je suis foutu... Mais quand je pense que chaque jour, des centaines d'enfants sont vaccinés, je ne peux le supporter !"
Aveline Lucas
Source: La Provence