Dans un précédent article, nous vous signalions que nous avions soumis une plainte transfrontalière auprès de l'Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP), au sujet de la publicité trompeuse de Pfizer pour son vaccin contre le méningocoque C (Meningitec).
Nous venons, ce jour, de recevoir la réponse du Jury de Déontologie publicitaire (JDP), l'équivalent français du J.E.P belge: celui-ci se déclare étrangement incompétent et nous signale avoir transmis notre plainte à l'Afssaps.
Cette instance se disait pourtant compétente en matière de contenu et d'adéquation de celui-ci aux dispositions déontologiques en vigueur. Son équivalent belge ayant les mêmes attributions, avait pourtant précédemment jugé que taire les risques des vaccins était de nature à tromper et induire le consommateur en erreur et était donc, par définition, contraire à la déontologie...
Pouvons-nous croire que l'Afssaps aura l'indépendance de reconnaître ce croc-en- jambe aux exigences déontologiques de loyauté et de véracité (articles 3 & 5 du Code de la Chambre de Commerce Internationale)?
Une instance de "validation scientifique" sera-t-elle in fine plus laxiste et moins exigeante qu'une instance de Commerce? La question est posée.
En date du 20 janvier 2012, nous avons reçu par la poste une réponse provisoire de l'Afssaps.
Lire aussi l'issue de ce dossier: ICI.