Un article, posté le 8 avril dernier sur le site du Dr Marc Girard, mérite d'être commenté.
Car il concerne l'étrange proximité de magistrats français avec une association vaccinaliste à savoir l'association Clara Belliveau.
Cet article a tout particulièrement attiré notre attention parce qu'il nous a tout de suite permis de faire le lien entre cette Association et un précédent mail d'un certain Vincent Belliveau que nous avions reçu et qui nous avait demandé, si pas sommés, de retirer du site un article publié sur la coqueluche.
L'analyse de Marc Girard nous semble ici opportune quant au(x):
- rôle démissionnaire des médias (qui n'investiguent plus sur les financements et les objectifs de ce genre d'associations); apparemment encore plus grave que ce qu'on pouvait imaginer puisque ça touche ici un journal satyrique/ prétendument contestataire...
- recours possible de l'industrie pharmaceutique à cette nouvelle forme de promotion (destinée à présenter les vaccins comme "réclamés par le public lui-même" là où tout démontre au contraire dans les faits qu'il s'agit, comme l'OMS le recommande d'ailleurs, de "créer une demande" donc de faux besoins en d'autres mots)
- conflits d'intérêts posés par l'attitude de magistrats s'associant à des évènements pareils et ce d'autant plus qu'ils ont lieu au sein même de bâtiments judiciaires avec le risque consécutif que cela fait peser sur la démocratie, à fortiori en ces temps de menace de vaccination obligatoire et de défiance vaccinale croissante.
Extraits:
Vive les circuits opaques de la promotion pharmaceutique !
Une page plus loin, Le Canard rend compte, avec une connivence non dissimulée, d’un concert organisé par l’Association Clara Belliveau, "un bébé mort de la coqueluche, contaminé par des adultes non vaccinés".
On aurait aimé que Le Canard fasse preuve d’une suspicion journalistique un rien plus déchaînée quant : 1/ à l’origine de cette association ; 2/ à ses objectifs assumés ; 3/ aux principes mêmes du concert dont le journal rend compte avec une complaisance assez gênante venant d’un organe supposé "satirique"...
1. Quelque compassion que l’on puisse entretenir à l’endroit de quelque décès d’enfant que ce soit, on rappelle qu’extrapoler une politique générale à partir d’un malheur individuel relève d’une stratégie assez louche de "dramatisation de l’anecdotique" - qu’on a largement vue à l’oeuvre dans l’essai raté des autorités françaises pour paniquer les foules à propos d’une "pandémie" qui n’a jamais existé que dans les plans financiers de l’industrie pharmaceutique. Quitte à se prévaloir de son moi-je et de ses expériences personnelles si dramatiques fussent-elles pour promouvoir une épidémiologie de combat, on rappelle aussi que s’abstenir de visiter un bébé lorsqu’on est enrhumé - a fortiori lorsqu’on a la coqueluche - relève effectivement d’une élémentaire décence individuelle et qu’il n’est pas certain que la société dans son ensemble ("beaucoup d’adultes") mérite d’être prise en otage quand de tels principes de comportement ont été violés par un individu : il faudrait peut-être considérer de façon critique le comportement de ses proches avant de d’imputer à l’humanité dans son ensemble un crime de "négligence" et d’"inconscience". On rappelle également qu’il ne suffit pas de mourir après avoir contracté une coqueluche pour être décédé à cause de cette coqueluche - notamment chez des "tout-petits lorsqu’ils sont hospitalisés en réanimation pédiatrique" : il y a d’autres raisons que la coqueluche à la surmortalité infectieuse en milieu hospitalier... On rappelle enfin que (exactement comme avec la grippe) il existe des formes symptomatiquement superposables à la coqueluche, mais qui ne sont pas causées par le microbe (Bordetella pertussis) censément neutralisé par le vaccin anticoquelucheux.
2. Avec ce manque de toute distance critique qui caractérise aujourd’hui l’esprit de victimisation, l’association porte bien haut l’étendard de ses objectifs : "Informer et sensibiliser le public sur l’utilité de la vaccination" (c’est moi qui souligne dixit Girard). Mais les lecteurs du présent site ont été suffisamment informés de la mystification grossière qui consiste à plaider globalement pour "la" vaccination sans s’interroger rationnellement sur le rapport bénéfices/risques de chaque vaccination. Il est facilement documentable que de tous les vaccins disponibles et quoi qu’en dise la propagande officielle, celui contre la coqueluche reste l’un des plus toxiques, sur le plan neurologique notamment : les données du CDC américain comparées à celles du VAERS (la base de données américaine sur les effets indésirables des vaccins) permettent de vérifier que, compte tenu notamment de la sous-notification, le nombre de décès rapportés après vaccination contre la coqueluche est nettement supérieur à celui des décès attribués à la coqueluche [6]. D’autre part, il faut sans doute un peu plus que l’expérience tragique d’un décès dans sa famille pour s’autoriser à clamer urbi et orbi que LA vaccination reste le meilleur moyen d’éradiquer les complications infectieuses - et l’évolution de plus en plus préoccupante de la rougeole est l’illustration actuelle la plus saisissante des graves problèmes posés par une promotion vaccinale irresponsable. De plus, il est ennuyeux de voir une association prétendument dévolue à "l’information" des foules rester si obstinément opaque quant à ses sources de financement et se complaire dans la diffusion de messages militants dépourvus de la moindre référence, dont l’excès saute aux yeux du moins informé : n’en déplaise aux responsables de cette association qui soutiennent sans la moindre preuve que "C’est grâce au maintien d’une bonne couverture vaccinale que la morbidité et la mortalité coquelucheuse ainsi que d’autres maladies infantiles avaient reculé", le Précis de médecine infantile [7] déjà cité sur le présent site spécifiait dès 1975 : "Il ne faut pas cependant attribuer à la vaccination la baisse considérable de la mortalité [coquelucheuse] observée depuis quelques dizaines d’années. Un taux très bas était déjà obtenu avant la généralisation de la vaccination" (p. 185 : c’est moi qui souligne). On veut bien, également, que de nos jours, "La coqueluche représente 1/3 des décès en réa pédiatrique" dixit l’association promue par Le Canard, mais comme l’ouvrage sus-cité estimait à 25 seulement le nombre annuel de décès dus à la coqueluche chez les enfants de moins d’un an au début des années 1970 (p.180), on peine à croire les chiffres de Clara Belliveau. Merci au Canard d’avoir procédé à une élémentaire vérification de ses sources...
3. Le concert si complaisamment relaté par Le Canard avait cette particularité qu’il se déroulait - on se demande bien pourquoi - à la première chambre de la Cour d’appel de Paris, et qu’il réunissait "trois magistrats" (dont le juge Renaud Van Ruymbeke) censés interpréter Liszt, Chopin, Rachmaninov, Fauré... Ce n’est certainement pas le responsable du présent site qui dénigrera de principe toute activité interdisciplinaire, mais n’en déplaise à la complaisance béate du Palmipède qu’on a connu plus inspiré dans le déchaînement, encore conviendrait-il de pratiquer ladite interdisciplinarité "à la loyale". Personne n’empêche quiconque - magistrats inclus - de rivaliser avec les musiciens de métier, mais la pratique d’un instrument tel que le piano requiert l’acquisition et l’entretien d’une technicité qu’on imagine difficilement compatibles avec la charge de travail d’un juge d’instruction ou d’un procureur : il y a suffisamment de bons musiciens, jeunes ou vieux, qui peinent à remplir les salles de concert pour qu’on s’étonne de la sélectivité incongrue consistant à laisser le monopole d’une représentation publique à des gens dont on voudrait croire qu’ils sont justement privés du pouvoir de rivaliser par l’éminence des responsabilités pesant sur leurs épaules - sachant de toute façon que s’il s’agissait d’organiser une manifestation ouverte aux amateurs (ils ne sont pas tous nuls), on ne peut que s’interroger sur les présupposés pervers conduisant à circonscrire ledit amateurisme musical à la magistrature - de même qu’on peut s’interroger sur les critères esthétiques qui ont conduit un journal assumant hautement et traditionnellement ses prétentions culturelles à avoir signalé comme "magistrale" cette manifestation ("Il joue sans partition ! Ça aide à comprendre comment il mène ses dossiers" [8]). On croit reconnaître la justification dramatisante du n’importe quoi mis à l’honneur par le Téléthon et qui consiste mettre hors jeu tout respect humain et tout esprit critique en regard d’exigences "humanitaires" ainsi posées comme incontournables : depuis le temps, on a d’ailleurs bien vu les résultats sur "la recherche" - de même que le sinistre palmarès du Pôle santé et de la Cour de cassation nous aident aussi à apprécier sur pièces les résultats d’une telle sensibilisation des magistrats aux drames actuels de la santé publique. On n’ose imaginer l’implacable efficacité de Van Ruymbeke s’il se trouvait saisi d’affaires pénales impliquant la tromperie des gens relativement aux bénéfices supposés de "la" vaccination - à la promotion de laquelle il aura ainsi publiquement offert le meilleur de son âme artiste [9]...
Conclusion : ça fait très peur...
Trop occupé à glousser comme une vieille fille pieuse adressant des signes d’amitié à ses chanteurs préférés de la chorale paroissiale, Le Canard ne s’est même pas rendu compte que - au moment même où les politiques, de leur côté, s’avisent qu’il va falloir élargir les obligations vaccinales après avoir focalisé leur souci des sectes sur les 60 millions de Français qui ont rigolé au spectre de la dernière "pandémie" - ça fait très peur de voir des magistrats présentés comme parmi les plus coriaces du pays venir manger dans la main d’un groupuscule vaccinaliste sorti d’on ne sait où et financé par on ne sait qui, à côté duquel les plus virulents activistes de l’Eglise de Scientologie passeraient pour de doux sceptiques cultivant le doute systématique...
Big Pharma, c’est ça....
[6] Il y a bien sûr, dans chaque décès après vaccination, une certaine marge d’incertitude sur la causalité : mais comme on n’a cessé de le rappeler sur le présent site, la même question exactement se pose pour les décès imputés, parfois très précipitamment, aux maladies infectieuses.
[7] P. Grenet et F. Verliac, Paris, Masson, 1975.
[8] Il est vrai qu’on est là pas très loin du sentimentalisme gluant qui inspire, non moins traditionnellement, la critique cinématographique du Canard.
[9] Les trois magistrats pianistes invités par l’association Clara Belliveau auraient-ils répondu avec la même générosité s’ils avaient été invités par une association de victimes ? Après tout, des parents de bébés ayant fait une mort subite dans les suites immédiates d’une vaccination, ce n’est pas bien difficile à trouver : et ils ont le droit d’aimer le piano eux aussi...
Et rappelons en outre, pour compléter les propos du Dr Girard que :
- L’équipe du Pr De Serres (Université de Laval, Québec) a récemment démontré l’inopérance totale de la vaccination cocoon et donc l’inefficacité de la vaccination des adultes dans l’espoir de protéger les jeunes nourrissons.
- Comme diverses autres publications l’ont aussi indiqué, la vaccination n’empêche pas le portage mais ne fait, dans le meilleur des cas, que rendre la maladie cliniquement inapparente. Ce faisant, les enfants et adultes vaccinés restent des vecteurs de la maladie à même de la diffuser et ce d’une façon d’autant plus insidieuse que leur absence de symptômes ne les incitera pas à la prudence et à l’isolement par rapport aux sujets les plus vulnérables !