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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 23:22

Un lecteur a eu le bon réflexe de nous communiquer le récent article d'un bloggeur, enseignant à l'Université de Poitiers. Cet article est vraiment instructif en ce sens qu'il réunit tous les lieux communs et les raccourcis les plus grossiers en matière d'appréhension de la problématique vaccinale. Analyse...

 

Le blog de Nima Yeganefar, enseignant à l'Université de Poitiers, mentionne fièrement le logo de l'Université (en haut à droite), et en haut à gauche de l'article, on peut lire la mention "Cogito blogs; parole d'experts".

 

nima-yeganefar-copie-1.JPG

 

L'article s'intitule "Vaccinations: conséquences funestes des peurs irrationnelles". Après une introduction sous forme d'attaque inconsistante envers Andrew Wakefield, l'article continue en martelant que "les vaccins ne sont en rien corrélés à l'autisme!". Bien sûr, l'auteur passe complètement sous silence toutes les autres études qui ont confirmé les travaux de Wakefield (logique, il ne les connaît même pas et cela transparaît d'ailleurs de son affirmation péremptoire selon laquelle "toutes sont unanimes : il n'y a aucun lien entre les vaccins et l'autisme.")

 

Nima Yeganefar aborde ensuite les composants des vaccins, il qualifie le mercure d'adjuvant, confondant ainsi additifs et adjuvants (ces derniers étant censés booster l'immunogénicité des vaccins, alors qu'un additif comme le mercure a un rôle de conservant, ce qui est très différent).

 

Il minimise complètement la toxicité du thiomersal en tentant de brouiller les pistes avec la distinction entre méthylmercure et éthylmercure, alors que le Pr Boyd Haley et les chercheurs Geier & Geier ont très bien démontré la toxicité évidente du thiomersal (éthylmercure). Il montre en écrivant cela qu'il ignore complètement l'existence en 2000 de la fameuse réunion secrète de Simpsonwood aux USA qui a réuni à huit clos les industriels des vaccins, les officiels de santé américains et ceux de l'OMS pour discuter de la meilleure façon de camoufler les véritables risques du mercure vaccinal au public. Le parlementaire américain Robert Kennedy Jr a fort bien écrit à ce sujet, c'est vraiment on ne peut plus limpide et on comprend ainsi mieux l'angélisme décalé de Mr Yeganefar.

 

En outre, confondre manque de données (sur le thiomersal) avec preuves de son innocuité, constitue une faute logique grave pour tout universitaire qui se respecte. Pour Mr Yeganefar, l'éthylmercure (thiomersal) serait sûr, par rapport au méthylmercure. Voici pourtant ce que déclarait encore en 2007 l'Agence de Santé publique du Canada au sujet du thiomersal:

 

"Par contraste (avec le méthylmercure), on connaît peu de chose du métabolisme de l'éthylmercure chez les humains. A-t-il le même potentiel neurotoxique? La même concentration sanguine significative ? Et franchit-il la barrière hémato-encéphalique? On présume que la majeure partie de l'éthylmercure du thiomersal est rapidement excrétée par voie fécale.[...] Le risque, au mieux, peut-être décrit comme théorique."

 

Voilà donc des gens qui présument (comme on a aussi présumé avec l'aluminium qu'il était rapidement éliminé, alors que ce n'est absolument pas le cas!!) et comme ils présument, il n'y a donc aucun besoin d'évaluation DANS LES FAITS. Comme il n'y a aucune évaluation dans les faits, ils peuvent donc présumer que ce ne sont que des "risques théoriques". Forcément! On est bien là dans un raisonnement circulaire qui repose en réalité uniquement sur une mauvaise foi d'autant plus dramatique qu'il s'agit de santé publique. Mais tout ceci démontre aussi que les "experts" qui sont soi-disant dans la science et "le rationnel" sont surtout complices de vaccinations clairement expérimentales, et illicites de surcroït, puisque les vaccinés ne sont jamais avertis en temps réel des carences existantes dans l'évaluation des cocktails chimiques avec lesquels on les vaccine.

 

Avec l'aluminium aussi, l'homme tente de dédramatiser en arguant que l'aluminium est aussi ingéré et soi-disant en plus grande quantité (sauf que le filtre digestif sert évidemment à quelque chose et qu'il préserve nettement plus l'intégrité du sang et des organes que lorsque le produit est injecté profondément dans les muscles où il n'a rien à y faire!). Il passe sous silence le fait qu'il est particulièrement neurotoxique, qu'il affecte le développement neurologique normal des enfants, qu'il est associé à l'autisme (étude récente de chercheurs du MIT) et aussi qu'une fraction de l'aluminium injecté finit au cerveau où il va s'accumuler,  sans plus jamais pouvoir en ressortir! En cela, ce Nima Yeganefar est un peu un enseignant hors du temps, qui aurait pu écrire ce genre d'article en toute bonne foi s'il avait passé 30 ans sur Mars ou sur la Lune et qu'il était soudain revenu sur terre!

 

Car il faut dire que cet auteur en est encore quasiment au temps des chandelles, en témoigne sa croyance, hissée en certitude, en la validité de la théorie toxicologique périmée que "c'est la dose qui fait le poison", alors que cette théorie n'est absolument plus valide pour un grand nombre de substances chimiques. En effet, il s'avère au contraire qu'on sous-estime la toxicité de substances chimiques à faibles doses, selon des chercheurs qui s'étaient exprimés il n'y a pas si longtemps dans Le Monde. Pour eux, les évaluations devraient donc être revues.

 

En juin 2011, André Cicolella, Président du Réseau Santé Environnement, chercheur en santé environnementale et spécialiste de l'évaluation des risques sanitaires, était interviewé par le Point. Le titre de l'interview était précisément: "Ce n'est PAS la dose qui fait le poison."

 

LE-POINT-CICOLELLA.JPG

 

 

Récemment, dans le Monde, le toxicologue Claude Reiss expliquait même:

 

"Des substances réputées sans effet pour la reproduction humaine, non neurotoxiques et non cancérigènes ont, en combinaison, des effets insoupçonnés."

 

Comme rappelé par André Cicolella, "les perturbateurs endocriniens agissent à des doses si faibles que l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a pu conclure, dans un rapport de 2011, que les effets de l'un d'eux, le bisphénol A, étaient avérés à "des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires".

 

Il est certain que ce seul propos marque un tournant. Car du même coup, la dose journalière admissible (DJA) du bisphénol A - sa limite légale - pourrait être divisée par... 2 millions, selon le toxicologue André Cicolella.

 

Le bisphénol A pourrait même "avoir des effets plus importants à très faible niveau d'exposition qu'à haut niveau", ce qui mettrait à bas tout l'édifice."

 

En outre, il s'avère aussi que l'exposition précoce (foetus et jeune enfant) à divers produits chimiques puisse induire des modifications de l'expression de certains gènes, pouvant se solder par l'apparition de maladies graves à l'âge adulte. Or, qui peut valablement jurer que les produits chimiques des vaccins n'en font pas partie puisque les études officielles ne comparent JAMAIS des enfants vaccinés à des enfants vierges de tout vaccin?

 

Et alors que cet enseignant de l'Université de Poitiers fait tout son possible pour banaliser l'usage d'aluminium, il semble que même chez GSK, on doive trouver une telle ignorance franchement bidonnante. Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler les aveux on ne peut plus clairs de LA spécialiste mondiale de GSK, le Dr Nathalie Garçon, responsable du Centre mondial des adjuvants de la multinationale britannique, lors d'un symposium de 2002 aux USA sur la sécurité des vaccins:



"En réalité, le seul adjuvant [aluminique] autorisé pour la consommation humaine, est le plus empirique. Personne ne sait comment il fonctionne, personne ne connaît sa biodistribution. [...] En fait, je crois que si l'alun arrivait maintenant, il ne serait pas accepté." (cfr p. 220)



Hier soir encore, ARTE diffusait son documentaire "Planète Alu" qui abordait entre autre les effets délétères de l'aluminium d'où qu'il vienne (cosmétiques, alimentation, vaccins, etc...). Voici une image parmi tant d'autres, issue de ce documentaire, et qui est celle d'un patient détruit par l'aluminium des vaccins, atteint d'une maladie invalidante appelée myofasciite à macrophages et obligé de subir une biopsie du deltoïde dans le but d'être diagnostiqué:

 

biopsie-du-deltoide.JPG

 

Faut-il alors, au vu du contenu affligeant exhibé par Mr Yeganefar sur son blog, finir par en déduire que pour lui, ces patients subiraient ce type d'examen invasif pour passer le temps? Mais dans le domaine des vaccins, on n'est de toute façon pas à ce déni et à ce manque de respect près, les victimes le savent bien.

 

Chris-Shaw.JPG

 

Mais voici aussi l'avis du chercheur en neurosciences canadien, le Dr Chris Shaw, qui assistait au 8° Congrès international sur l'auto-immunité, en mai dernier à Grenade. Pas un informaticien, ni un mathématicien, mais quelqu'un qui a une compétence particulière en neurologie et qui ne s'est pas contenté de relayer des théories ou des idéologies mais bien des constatations basées sur des faits avérés:

 

« On a injecté à des souris le vaccin contre l'anthrax (à base d'aluminium) utilisé lors de la première Guerre du Golfe. Après vingt semaines d’études sur les souris, mon équipe a mis en évidence des augmentations importantes de l’anxiété (28%), de déficits de mémoire (41 fois plus d’erreurs que dans le groupe témoin) et d’allergies de la peau (20%). Des prélèvements de tissus effectués sur les souris « sacrifiées » ont montré des cellules nerveuses nécrosées. Dans la zone contrôlant le mouvement, 35% des cellules étaient détruites.

 

« C’est suspect, déclare Chris Shaw. Soit ce lien est connu de l’industrie et n’a jamais été rendu public, soit l’industrie n’a jamais été obligée par le ministère de la Santé canadien de mener ces recherches. Je ne sais pas quelle hypothèse est la plus effrayante. »

 

 « Aucun membre de mon équipe ne veut plus se faire vacciner, commente Shaw. Ces résultats nous ont donné la chair de poule. »

 

Selon le neurologue, il existe environ 10 000 études démontrant l’innocuité de l’hydroxyde d’aluminium dans les injections (d’où évidemment les propos faussement rassurants de Mr Yeganefar qui n’a sans doute pas réfléchi plus loin que le bout de son nez). Mais il n’a pu en trouver une seule qui ait été conduite au-delà des premières semaines suivant l’injection. Il invite ceux qui détiendraient une étude aux résultats différents de la présenter. « Ça, c’est une démarche scientifique », conclut-il.

 

Puis que dire aussi des aveux d'un autre médecin d'une pharma, de Sanofi cette fois, le Dr Saluzzo, qui avoue, lui, qu'ils ne savent pas du tout comment marchent les vaccins qu'ils produisent mais qui sont pourtant imposés à des millions de gens dans le monde!!!!! Encore un autre indice accablant donc que les vaccinations sont toutes expérimentales.

 

Pour le formaldéhyde, c'est le même genre de raisonnement absurde que nous offre cet universitaire Yeganefar, avec comparaison au formaldéhyde alimentaire, comme si les modes d'administration n'avaient aucune importance (on a bien vu par exemple avec le squalène qu'il n'en est rien, le filtre digestif le rendant sûr là où l'injection de squalène expose au contraire à un sérieux risque de maladies auto-immunes!). Que le formaldéhyde vaccinal soit un cancérigène certain (de classe 1 donc) et qu'en plus, il n'est cependant jamais requis la moindre analyse du potentiel cancérogène pour les vaccins, ne semble pas du tout interpeller ce brillant enseignant. Pour autant, ce monsieur échoue totalement à vous démontrer qu'il est irrationnel de penser que chez X % des vaccinés, cette petite dose de formaldéhyde, cumulée à toutes les autres, puisse déboucher sur un cancer, qui eût été jusque là évitable.

 

Après tant d'âneries, aussi lourdes de conséquences pour les crédules qu'il aurait pu persuader, on est tenté de cliquer sur l'incontournable rubrique "Qui suis-je?":

 

« Je suis enseignant à l‘IUT de Poitiers et chercheur au LIAS en automatique. Passionné depuis quelques années par les sujets tournant autour des sciences et pseudo-sciences, je me décide à ouvrir ce blog en cherchant à défendre un point de vue rationnel (sceptique). On parlera donc notamment des médecines alternatives (homéopathie, acupuncture, naturopathie, ostéopathie, etc.), des débats controversés comme les OGMs, les vaccins, le nucléaire, les ondes, etc., et de tout ce qui tourne autour du paranormal comme les ovnis, les « mentalistes », les sourciers, etc.

 

Vaste programme donc, et vous l’aurez bien compris, je ne suis expert dans aucun de ces domaines. Il faut considérer ce blog donc pour ce qu’il est, un point de vue de type journalistique sur des questions de sociétés liées à la science. »



C’est vraiment à se demander si ce bloggeur n’est pas gêné que la page de son article appose malgré tout la mention « Parole d’Experts ». Mais il faut dire que lorsqu’il dit que son approche est de type journalistique, on ne peut pas vraiment lui donner tort, les médias s’illustrant régulièrement de façon aussi médiocre, avec ce genre de raccourcis grossiers et anti-scientifiques.

 

Mais voilà ce qui arrive donc finalement, quand on s’attelle à trop de domaines si différents : les mathématiques, l’informatique, les OVNIS, les OGM, les vaccins, le nucléaire, sans oublier aussi les sourciers… tout finit sans doute par se mélanger dans la tête faisant un grand glubi-bulga indigeste et si peu rationnel.

 

Cet enseignant aura-t-il fait honneur à son Université avec ce genre de tribune vaccinale ?

 

On reste sceptique !!

 

PS: Au lien suivant, vous pourrez-lire plusieurs échanges entre Initiative Citoyenne & l'auteur de ce blog ainsi qu'un autre fidèle lecteur de son site. La réponse d'Initiative Citoyenne est chaque fois clairement indiquée. Il nous semble que nous avons dit l'essentiel, le gros des arguments de ces gens étant soit des affirmations subjectives ("je suis pour le rationnel, pas pour l'émotionnel" etc, très bien mais nous aussi, enfin bref) ou alors, pour ce qui est de l'autre bloggeur, des attaques personnelles, tentant de nous mêler à telle ou telle mouvance, tant cela vole bas et tant il n'a aucun argument de fond. Très décevant donc pour un blog issu d'une Université!

 

Pour suivre le fil des commentaires auquel a participé Initiative Citoyenne, voir ICI et ICI.

 

Utile aussi & lié à ce topic: l'interview du pédiatre américain Dr L. Palevsky, qui déplore ce manque de bons standards scientifiques dans l'évaluation de la sécurité des vaccins.

 

Voir aussi la seconde réponse d'IC à Sham & Science intitulée:

 

"Ethique vaccinale & prostitution de la Science"

 

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commentaires

M
Bonjour,<br /> <br /> Votre rhétorique souffre de plusieurs problèmes. Le premier est le ton insultant que vous utilisez. Personne n'est détenteur d'une vérité absolue, ni les pontes en médecine, ni des blogueurs<br /> scientifiques, ni vous. (Au fait, qui êtes-vous pour parler de "pseudo-scientifique" à l'égard de l'auteur de l'article que vous critiquez ?)<br /> Ce qui me gêne aussi, c'est votre capacité à citer des interviews de scientifiques, ou des reportages, comme s'il s'agissait par là de preuves, soit de la dangerosité des vaccins, soit de<br /> l'incompétence ou de l'ignorance des chercheurs. Certains biologistes, brillants dans leurs domaines, tiennent des propos créationnistes. J'ai même entendu un ex-directeur du CNRS, pourtant<br /> chimiste, parler de l'hexane comme un composé sans danger pour la santé...<br /> Vous citez, heureusement, quelques publications pour étayer vos propos. Je peux donc supposer que vous croyez à la recherche scientifique et à son mode d'auto-régulation par le "peer-review" ?<br /> Si c'est le cas, on va pouvoir discuter.<br /> Docteur en chimie, j'ai pas mal cherché d'infos sur l'aluminium et ses dangers. Il s'avère que l'aluminium a été mise en cause pour sa neuro-toxicité à juste titre, dans le cadre de la 'démence des<br /> dialysés'. Heureusement, et je dois rajouter "à ma connaissance", cela était dû à une exposition chronique, et il n'y a pas eu d'autres cas de maladies neuro-dégénératives liées à l'aluminium. On<br /> pourrait continuer longtemps sur ce sujet, mais je préfère vous renvoyer sur mon blog :<br /> http://pourquoilecielestbleu.cafe-sciences.org/articles/faut-il-avoir-peur-des-sels-daluminium-dans-les-deodorants/ et sur les rapports de l'INVS et de l'AFSSAPS que je cite sur le sujet.<br /> Pour le thiomersal, et le méthylmercure, je souhaitais faire une mise au point : les composés qui contiennent du mercure sont hautement toxiques. Le méthylmercure bien plus que les autres,<br /> puisqu'il relargue des agents alkylants qui vont se lier à l'ADN, causant sa destruction, ou diverses mutations. Le thiomersal a sans doute un effet alkylant, mais sans aucune commune mesure. Mais<br /> dans ce cas encore, l'approche épidémiologique est fondamentale : depuis 2000, ce composé est interdit en France dans la plupart des vaccins, malgré un article de 2007 rassurant<br /> ((http://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMoa071434) pas totalement, puisque l'autisme n'est pas considéré, vous me direz...). Avez vous un début de commencement d'exemple de diminution réelle du<br /> nombre d'affection neurologique depuis la fin de son utilisation ? Ou d'une différence statistiquement réelle entre les pays l'ayant interdit et ceux qui continuent à l'utiliser ?<br /> <br /> Les vaccins sont des produits biologiquement actifs. Ils ont donc des effets secondaires. Et c'est la raison pour laquelle, comme pour tout médicament, la vigilance doit être grande, face à<br /> l'industrie pharmaceutique dont l'objectif est avant tout de gagner de l'argent. Mais s'il vous plaît, pour rester crédible, pour avancer de réels arguments sur les vrais doutes qui peuvent exister<br /> (efficacité réelle du vaccin contre la grippe saisonnière, rapport cout/bénéfice/risque du vaccin contre les HPV...) arrêtez de balancer que nous sommes tous empoisonnés. C'est manifestement faux,<br /> et cela ne vous attirera que rires aux nez (justifiés) de la part de ceux avec qui vous aimeriez débattre.
Répondre
I
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> De quel ton insultant parlez-vous? Vous pouvez tout inverser, peu importe à nos yeux, mais ce serait en toute logique à ceux qui raillent les contestataires en les faisant passer pour des drôles<br /> ou des irrationnels qu'il faudrait peut-être reprocher en premier lieu un ton insultant, soit.<br /> <br /> <br /> Que vous soyez ami ou sympathisant avec l'auteur de Sham & Science semble assez évident. Nous sommes des citoyens qui utilisons notre liberté de recherche, de parole et d'information pour<br /> alerter sur un problème grave de santé publique que de pseudo experts s'entêtent à nier.<br /> <br /> <br /> Nous pensons, selon ce que nous avons pu constater, que vous ne pouvez pas dresser un rideau de fer entre les publications et les interviews de différents chercheurs, précisément parce qu'il<br /> existe une certaine forme indéniable de prostitution de la Science dont nous venons de parler plus en détail dans un récent article sur notre site, voir ici:<br /> <br /> <br /> http://www.initiativecitoyenne.be/article-ethique-vaccinale-prostitution-de-la-science-reponse-a-sham-science-116291888.html<br /> <br /> <br /> La méthodologie et donc la qualité et la force des études n'est pas sans lien avec ceux qui les financent. Voir ici cette analyse par deux profs d'université:<br /> <br /> <br /> http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201210/01/01-4579239-des-auteurs-fantomes-discreditent-la-recherche-medicale.php<br /> <br /> <br /> Donc votre approche des "peer review" est possiblement aussi théorique que celle de Sham & Science. Les interviews de chercheurs permettent de montrer les carences graves dans l'évaluation<br /> des vaccins pourtant généralisés et même imposés à des millions de personnes. Non seulement aucun officiel n'est capable de répondre aux questions limpides que nous avons listé sur l'évaluation<br /> des vaccins mais en outre, des médecins issus de grosses firmes productrices comme GSK ou Sanofi reconnaissent eux-mêmes dans leurs propos le caractère franchement expérimental des vaccins. Donc<br /> si vous êtes en faveur de l'usage généralisé ou imposé de produits expérimentaux, c'est votre droit mais ce n'est ni la conception de l'éthique ni de la science que nous défendons en tout cas!<br /> <br /> <br /> Sur l'aluminium, avez-vous déjà seulement lu le travail assez conséquent du Dr Jean Pilette, cfr ici:<br /> <br /> <br /> http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/27/09/71/Aluminium-des-vaccins--Dr-Jean-Pilette-.pdf<br /> <br /> <br /> Sur le mercure, avez-vous lu les livres de Françoise Cambayrac "Vérités sur les maladies émergentes" qui renvoie à de nombreuses études. Pensez-vous vraiment quand on a ce niveau de preuve de la<br /> toxicité d'une substance qu'il faut encore après ça jouer avec le feu et laisser tout un pays s'intoxiquer encore plus afin de voir le différentiel de troubles avec un autre pays où cette<br /> pollution est interdite ou moins présente? Que faites-vous alors du principe de précaution qui visiblement fache quasi tous les chercheurs parce que ça bride sans doute certains de leurs projets<br /> les plus fous.<br /> <br /> <br /> Avez-vous vu la safety data sheet de Eli Lilly sur le mercure: une substance mutagène chez les mammifères, ça ne vous gêne pas dans ce cas qu'AUCUNE analyse de mutagénicité de soit requise pour<br /> les vaccins? Ca vvous paraît éthique et scientifique?<br /> <br /> <br /> Vous affirmez qu'il n'y a plus de mercure dans les vaccins depuis 2000... FAUX, là encore!<br /> <br /> <br /> Si vous aviez lu le livre "Faut-il faire vacciner son enfant?" de Virginie Belle, vous auriez vu que des analyses indépendantes ont été faites sur l'Infanrix hexa et qu'il en contient encore.<br /> <br /> <br /> Vous n'avez pas l'air au courant non plus qu'avec les métaux, deux processus toxiques peuvent être à l'oeuvre, soit séparément soit en synergie selon le terrain des individus concernés: la<br /> toxicité quantitative, au plus les gens accumulent, au plus grand va devenir leur risque de réaction et l'autre mécanisme, celui de l'hypersensibilité, certaines personnes pouvant manifester de<br /> graves effets même avec des doses soit disant infime. Pour objetiver aussi valablement que possible le premier type d'intoxication, il faut un test de mobilisation aux chélateurs (DMSA),<br /> pour objectiver le second type d'intox, il faut un test MELISA qui teste l'hyper-réactivité des lymphocytes à divers métaux dont le mercure (méthylmercure ou thiomersal selon ce qu'on peut<br /> cocher comme analyse). Ces substances qui n'ont rien à faire dans le corps sont de toute façon une insulte certaine et ne feront jamais de bien à quiconque même si certaines personnes sont plus<br /> toxiques que d'autres. Il faut donc arrêter de banaliser des intoxications multiples dans un univers de plus ne plus toxique. En outre, une exposition précoce à divers produits<br /> chimiques induit un risque de modifications épigénétiques pouvant se solder par l'apparition de maladies graves à l'âge adulte... qui fera le lien alors après autant de temps?! N'est-ce pas une<br /> double bonne raison pour éviter d'empoisonner les bébés à peine nés (dès 2 mois et même dès le lendemain ou le jour de la naissance aux USA?) sans parler des femmes enceintes incluses sans<br /> l'ombre d'une analyse bénéfices/risques véritable (puisque les femmes enceintes sont excluses des essais "pour des raisons éthiques")?!<br /> <br /> <br />  Il est donc drôle ou triste, c'est selon que des biologistes ou médecins qui n'ont lu ou vu que ce qu'ils se sont autorisés à voir, donner des leçons à ceux qui cherchent sans relâche.<br /> Soit, qu'il en soit ainsi!<br /> <br /> <br /> <br />
S
J'ai fourni une réponse à vos pseudo arguments sur mon blog.<br /> <br /> http://blogs.univ-poitiers.fr/n-yeganefar/2013/03/18/lassociation-initiative-citoyenne-est-fachee-avec-lethique-et-la-vaccination/
Répondre
I
<br /> <br /> Et nous aux vôtres ici:<br /> <br /> <br /> http://www.initiativecitoyenne.be/article-ethique-vaccinale-prostitution-de-la-science-reponse-a-sham-science-116291888.html<br /> <br /> <br /> <br />
D
L'article http://fr.wikipedia.org/wiki/Andrew_Wakefield est édifiant :vous citez comme référence et base de votre article une des plus importantes fraudes scientifiques clairement établie. S'il y<br /> avait une bonne question sur ce sujet, c'était : "comment la communauté scientifique en général et the Lancet en particulier ont pu se faire rouler à ce point?"<br /> <br /> A part ça, si, la dose fait le poison. Preuve : nous visons désormais plus de 80 ans alors que nous sommes confrontés à une multitude de produits et molécules qui n'existaient pas il y a un siècle,<br /> quand nous vivions moins de 50 ans.<br /> <br /> Mais à l'époque il y avait la variole qui a été éradiquée grâce à la vaccination, et plein d'autres saloperies comme la lèpre, la polyomyélite et la tuberculose qui auraient pu l'être si la<br /> vaccination avait été généralisée.<br /> <br /> La vaccination n'est peut-être pas sans risque (aucun acte médical ne l'est), mais accepter de prendre un minuscule risque personnel pour diminuer largement un risque personnel et collectif<br /> nettement plus élevé, n'est-ce pas une "initiative citoyenne" ?
Répondre
I
<br /> <br /> http://www.initiativecitoyenne.be/article-ethique-vaccinale-prostitution-de-la-science-reponse-a-sham-science-116291888.html<br /> <br /> <br /> Ca apporte déjà des éléments de réponse intéressants par rapport au début de votre message.<br /> <br /> <br /> La soi-disant "preuve" que vous donnez que la dose ferait le poison est assez pitoyable. Si on prend les statistiques de malades chroniques en Belgique données par les Mutualités Libres à<br /> savoir 80% des 65 ans et + qui ont au moins 1 maladie chronique et 85% des 75 ans et + qui en ont au moins 3 (!) et si on prend aussi le fait que les effets secondaires des médicaments font un<br /> minimum de 100 000 décès annuels dans un pays comme les USA, se classant ainsi comme 3° cause de mortalité derrière les maladies cardio-vasculaires et le cancer, on voit que la chimie n'a pas<br /> autant réussi à la qualité et à la durée de vie EN BONNE SANTE qu'on veut bien le dire en tout cas...<br /> <br /> <br /> Vous évoquez un "minuscule risque" mais ce risque n'a pas été scientifiquement évalué donc votre phrase traduit une croyance, une idéologie mais pas une vérité scientifique en tout<br /> cas. Puisqu'il n'y a déjà pas consensus sur les critères chronologiques et sémiologiques permettant de relier un effet secondaire à un vaccin, que seuls 1 à 10% des effets secondaires graves<br /> de vaccins (dans le meilleur des cas) sont recensés, et que 60% de ceux qui administrent les vaccins sont incapables de déceler un effet secondaire de vaccins, on voit assez mal comment votre<br /> affirmation aurait en tout cas la moindre pertinence.<br /> <br /> <br /> La tentative de culpabilisation échoue donc. Compte tenu du caractère franchement expérimental des vaccins, il est vraiment peu éthique et encore moins légitime d'imposer ces produits à quiconque<br /> et encore davantage à de malheureux nourrissons dont la vie entière peut être négativement affectée et qui n'ont hélas pas leur mot à dire dans cette affaire!<br /> <br /> <br /> Enfin, vos affirmations selon lesquelles la variole a été éradiquée par les vaccins est historiquement fausse, tout comme l'est celle sur la tuberculose (aucun vaccin n'a réussi à faire baisser<br /> la tuberculose, ni en France ni dans le Tiers-Monde, depuis la fin des années 60, l'OMS et la communauté scientifique sait que le BCG est inefficace. En Inde, les évaluations ont porté sur 300<br /> 000 personnes, c'est dire!) Des pays qui n'ont pas implémenté une vaccination par BCG généralisée ont proportionnellement moins de cas que ceux qui y ont eu recours comme en France. Des<br /> spécialistes ont même avoué que le BCG avait freiné la lutte contre la tuberculose en France!<br /> <br /> <br /> Le rapport final d'éradication de la variole de l'OMS concède que "si les campagnes de vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays, elles échouèrent dans la plupart des<br /> cas". Il faut savoir lire aussi!<br /> <br /> <br /> Dernier point, la lèpre, aucun vaccin contre la lèpre, vous êtes vraiment fortiche vous en histoire des sciences et de la médecine... un grand recyclage s'impose ;-) a moins que vous ne parliez<br /> du BCG inefficace qu'on prétend quand même un peu efficace contre une certaine forme de lèpre? Mais comment la lèpre a-t-elle alors disparu de nos contrées sans BCG?<br /> <br /> <br /> <br />

                    

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