Ce que ce reportage ne dit cependant pas c'est que:
- Le Pr Patrick Goubeau, qui s'exprime dans le reportage a cosigné, en 2008, avec le Pr Van Ranst, un article cofinancé par GSK (ndlr: un des plus grands fabricants de vaccins au monde qui produit bien sûr aussi son vaccin "ROR"). [1]
En outre, "l'unité du Pr Goubeau a par ailleurs bénéficié d'une bourse de GSK pour une étude publiée en avril 2004." [2]
Ne pas signaler ces conflits d'intérêts, n'est-ce pas plutôt là que se situe le plus grand manque de civisme?
[1] http://www.kuleuven.be/rega/mvr/pdf/18327983.pdf
[2] Le lien n'est actuellement plus actif mais il l'a été et cela ressort de l'enquête publiée par le journaliste David Leloup, pour la revue Politique de Novembre-Décembre 2010. http://politique.eu.org/spip.php?article1266
- Même le fabricant de vaccin Smith Kline Beecham a dû faire, en 1995, un constat d'inefficacité de cette vaccination dans la revue Vaccine Action n°1 (p.995) en ces termes:
« Les rougeoles ont été dix-huit fois plus nombreuses aux USA en 1990 qu’en 1983, malgré une vaccination systématique contre la maladie depuis 1978. Ainsi, 18 épidémies ont été recensées parmi les populations scolaires très immunisées (71% à 99,8%) et pas moins de 77% des rougeoles déclarées sont apparues chez des élèves vaccinés. L’échec d’une vaccination préscolaire se traduit donc par une transformation paradoxale de la rougeole en maladie des vaccinés.»
- Quant à la "gravité" de la maladie en termes statistiques, il y a eu lieu de rappeler ceci:
"On pouvait lire dans Le Concours Médical en 1976, les propos du Pr Bastin, loin d'être un opposant aux vaccins en général : "La rougeole, une des maladies dites BENIGNES de l’enfance mérite pleinement cette appellation en France."
Il complétait en outre son propos en disant : "Il serait difficile de vacciner systématiquement chez nous où la maladie est bénigne puisque, sur 100 rougeoleux hospitalisés [donc des cas choisis pour leur sévérité] la mortalité est de 0,17."
En 1983, année du lancement de la campagne vaccinale en France, le Pr Roux, Directeur général de la Santé de l’époque, disait que "des moyens seraient mis en oeuvre pour sensibiliser les médecins et le grand public à la gravité de ces maladies aux lourdes conséquences.". Ainsi, en l’espace de 6 ans, la rougeole était passée du statut de maladie majoritairement bénigne au statut de maladie majoritairement grave et ce, pour des raisons purement commerciales.
Rappelons du resteau passage qu'entre 1906 et 1983 (année du lancement de la campagne de vaccination), la mortalité par rougeole avait baissé toute seule, sans vaccin, de 99,5% en France !
- Le vaccin peut, lui aussi, engendrer des complications neurologiques:
"L'argument vaccinaliste pour se vacciner contre la Rougeole, est de prévenir l'apparition d'une complication redoutable, l'encéphalite. Outre le caractère exceptionnel de cette complication, il convient de préciser que cette complication survient en dépit de la vaccination, comme en témoigne un article paru dans la Revue Médicale de Tours, concernant 2 cas d'encéphalite, survenus chez deux enfants vaccinés contre la Rougeole. "Revue Médicale de Tours" -1995- T.29. - N9/10."
Plus d'informations sur les effets secondaires graves possibles du ROR: ICI
L'avis du groupe médical suisse de réflexion sur les vaccins:
"Rougeole, comment survivre à la panique? " & la fiche d'information sur la maladie et le vaccin.
Bien s'informer, c'est essentiel pour préserver sa santé!
Et c'est votre droit (droit à un consentement libre et éclairé, loi de 2002 sur le droit du patient)