Après le Pr Brotchi qui appelait à la vaccination ROR obligatoire, voilà maintenant l'Académie française de Pharmacie qui s'y met.
Dans un article du Journal International de Médecine (JIM) du 12/07, on peut notamment lire les propos surréalistes de cette Académie qui semble donc donner, à présent, dans le registre des affirmations scientifiques péremptoires puisque celle-ci rappelle que:
«toutes les études ont réfuté la responsabilité du ROR dans la survenue d’effets secondaires graves»
Dans ces conditions, il est absolument étrange que l'équipe d'Initiative Citoyenne ait pu trouver et citer, de façon non exhaustive qui plus est, les références d'une série de publications scientifiques attestant d'un lien entre la vaccination ROR ou la vaccination anti-rougeoleuse et la survenue d'effets secondaires extrêmement graves, d'ordre neurologique notamment.
A la lueur de telles publications et si on veut bien substituer la lucidité au déni de l'Académie, on a alors une chance de comprendre que l'alarmisme ambiant au sujet des complications attribuées à la rougeole pourrait alors bientôt se muer en un alarmisme au sujet des complications GRAVES d'une vaccination imposée. Car plus on vaccinera, plus le nombre d'effets secondaires s'élèvera. Et ces effets secondaires peuvent aussi se solder par la mort, des séquelles neurologiques et des hospitalisations.
Serait-ce donc vraiment mieux? La population y gagnera-t-elle au change? Pas sûr du tout.... même s'il est vrai que "tomber malade dans les règles" est toujours socialement beaucoup mieux accepté que "tomber malade hors des règles".
En date du 16 juillet 2011, Initiative Citoyenne a également écrit à la rédaction scientifique du Journal International de Médecine (JIM) pour lui faire parvenir la réaction suivante.
La rédaction du JIM nous a répondu en date du 19 juillet et sa réponse atterrante peut être lue ICI.
Cette réponse est en effet tout à fait atterrante de la part d'un tel journal parce que là où nous étions en droit de nous attendre à un échange d'arguments SCIENTIFIQUES véritables, on remarque d'emblée que cette réponse se contente d'affirmations et d'arguments d'autorité.
Pour autant, le fait de déclarer que la sécurité du ROR est "un fait avéré" ne transforme pas une telle assertion en démonstration scientifique.
Bien au contraire, cela démontre encore et toujours tout le profond malaise que suscite le fait de soulever cette question de la sécurité vaccinale. Il est vrai que c'était assez difficile de défendre la qualité des avis d'une Académie qui est prise en défaut de façon aussi grossière puisque celle-ci avait osé affirmer que toutes les études ont réfuté la responsabilité du ROR dans la survenue d'effets secondaires graves et que nous avions pourtant apporté la preuve rigoureuse du contraire.
L'affirmation du JIM sur la sécurité du ROR ne tient pas la route et c'est si vrai que les exemples ne manquent pas pour la prendre en défaut:
- ainsi, si la sécurité du vaccin ROR est un fait avéré, comment donc se fait-il que ce vaccin soit également couvert par le programme québéquois d'indemnisation des victimes de vaccinations qui couvre différentes indemnités dont des indemnités pour dommages corporels et des indemnités de décès y compris les frais funéraires???
- si la sécurité du ROR est un fait tellement avéré, comment aussi se fait-il qu'un document officiel du Center for Disease Control (CDC) stipule au sujet de ce même vaccin que " le risque pour le vaccin ROR d'entraîner des problèmes graves ou la mort est extrêmement faible"??
- et surtout comment se fait-il que la justice britannique ait donné raison à une famille dont le fils souffre de graves lésions cérébrales depuis sa vaccination ROR il y a 18 ans et ait concédé à une indemnisation de 90 000 £?
Voilà donc, ci-dessous les effets d'un vaccin ROR dont la sécurité est "avérée": Robert Fletcher, 18 ans, incapable de marcher, de parler, incontinent et souffrant de multiples crises épileptiques depuis ses 13 mois, âge auquel il a été vacciné.
Le JIM se réfère aussi béatement à la "validité" de ce qu'aurait pu affirmer la Food and Drug Administration (FDA) alors que cette agence n'est autre que le pendant américain de la très opaque EMEA (agence européenne du médicament), largement financée par les industriels du secteur. Et bien entendu, c'est aussi le cas pour cette agence américaine où le système des portes tournantes ("revolving doors") est fréquent et consiste à faire passer des gens de l'industrie aux postes de règlementation/évaluation et vice-versa. C'est ainsi que divers scandales alimentaires et médicamenteux ont pu éclater comme celui de l'Aspartame, du Vioxx etc.
Il est évident que quand de telles agences ne sont pas indépendantes, comme c'est hélas le cas, c'est la porte ouverte à toutes les dérives et avec le scandale du Vioxx, divers scientifiques de l'agence ont bien dû avouer que malgré les alertes internes qu'ils avaient tirées au sein de l'agence, cela restait lettre morte. C'est qui est bien la preuve que les enjeux financiers passent bien avant la santé des consommateurs.
Du reste, le CDC est une source tout aussi officielle aux USA et on comprend alors assez mal comment cet organisme peut évoquer "des problèmes graves et des décès après ROR" si la FDA a décrété que la sécurité du ROR était démontrée et que c'était un fait avéré!
Concernant les travaux du Dr Wakefield, il est relevant que l'establishment tente toujours de s'agripper à Wakefield comme s'il était le seul à avoir établi de solides relations entre l'autisme et les vaccinations alors que d'autres études ont convergé dans le même sens, sans pour autant être retirées. En effet, comme rappelé dans The Daily Mail, le Pr John O'Leary avait déjà reproduit les résultats du Dr Wakefield en 2001 et l'équipe de la Wake Forest University School of Medicine de Caroline du Nord a fait publier la deuxième étude indépendante qui est venue confirmer le bienfondé des travaux de Wakefield.
Du reste, si la presse s'est focalisée sur la personne du Dr Wakefield, il ne faut pas oublier que ses travaux étaient cosignés à l'époque par une dizaine d'autres scientifiques dont on n'ose jamais affirmer qu'ils se sont eux aussi tous trompés. Sans parler du temps illogiquement long qu'il a fallu pour "déjà" retirer cette étude en 2010 comme dit le JIM! Etrange...
Et autre chose d'étrange dont le JIM a aussi oublié de parler c'est que le British Medical Journal tout comme le Lancet ont tous les deux, depuis 2008 et 2009 un partenariat d'éducation permanente avec Merck, grand fabricant mondial de vaccins, qui produit notamment des vaccins ROR. Tout cela pose question. Tout comme on peut aussi se poser la question des conflits d'intérêts de cette Académie française de Pharmacie car on remarque toujours, dans le chef de ceux qui affirment de façon aussi outrancière "il n'y a aucun danger, aucun risque" de très lourds conflits d'intérêts (comme par hasard!).
En conclusion, nous ne pouvons que renvoyer la rédaction du JIM ainsi que tout lecteur soucieux de prendre soin de sa santé, à notre article sur l'arrogance des experts qui conseillent souvent sans savoir, se contentant d'affirmations jamais démontrées mais ô combien irresponsables en terme de véritable de santé publique.