Sanofi a annoncé le 18 octobre dernier l'arrivée sur le marché d'un nouveau vaccin hexavalent (6 en 1)... c'est donc bien qu'ils se doutent de l'approbation décidée d'avance de ce vaccin.
Voici ce que disait ce communiqué:
« Le vaccin pédiatrique novateur 6-en-1 développé par Sanofi Pasteur a été soumis par Sanofi Pasteur MSD à l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour enregistrement dans l'Union Européenne.
Sanofi Pasteur MSD (co-entreprise en Europe entre Sanofi Pasteur et Merck, laboratoire pharmaceutique basé aux Etats-Unis), prévoit de commercialiser le vaccin dans les pays européens sous sa propre marque.
Le nouveau vaccin hexavalent est le seul vaccin sous forme liquide 6-en-1 prêt à l’emploi (sans reconstitution) pour la protection des nourrissons contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b. »
Ou l'art de faire passer du vieux pour du nouveau car pour les enfants, que ce vaccin soit à reconstituer ou pas ne change hélas rien, ça reste une véritable bombe à retardement pour leur système immunitaire et leur équilibre futur tout entier...
"Grâce à ce nouveau vaccin hexavalent, Sanofi Pasteur possède maintenant un large portefeuille de vaccins pédiatriques, qui représentent autant de solutions pour les médecins et les enfants." a déclaré dans ce communiqué le Dr Jean-Paul Kress, président de Sanofi.
En fait, leur précédent vaccin hexavalent, l'Hexavac, loin d'être "une solution pour les enfants" fut bien davantage une tragédie, puisqu'il fut impliqué dans plusieurs décès par oedèmes cérébraux mortels du nourrisson, une pathologie dans laquelle le sang des vaisseaux sanguins du cerveau sort de son lit et "innonde" en quelque sorte tout le reste du cerveau avec des modifications de taille et de texture qui s'ensuivent et qui sont reconnaissables à l'autopsie.
Comme le détaille très bien l'auteure Virginie Belle dans son récent livre "Faut-il faire vacciner son enfant?", il semble bien que les véritables raisons du retrait du marché de ce vaccin Hexavac furent maquillées avec la complicité de l'Agence Européenne du Médicament en fausses raison d'inefficacité, les gens préférant savoir qu'ils ont reçu un vaccin inefficace plutôt qu'un vaccin dangereux. Alors que l'efficacité (on parle en jargon d'"immunogénicité") des différentes valences de ce vaccin 6-en-1, dont celle de l'hépatite B, avait été validée plus d'une fois par l'Agence Européenne du Médicament, c'est sous ce fallacieux prétexte que le vaccin a été retiré précipitemment du marché en septembre 2005, très peu de temps après que les autorités allemandes aient annoncé le lancement de l'étude "Token", destinée à enquêter sur tous les décès d'enfants inexpliqués et le lien possible avec cette vaccination.
Dans un document du Comité des Médicaments à Usage Humain (CHMP) de l'Agence Européenne du Médicament daté du 21 juin 2012, on pouvait notamment lire que "Le produit médicamenteux Hexaxim en suspension pour injection de 0,5 ml est exclusivement prévu pour les marchés en dehors de l'Union européenne."
En à peine 4 mois, Sanofi aura fait volte-face à ce sujet et destine donc aussi ce Xième vaccin au marché européen.
Quoi qu'il en soit, GSK ne sera qu'un "demi concurrent" en la matière puisque cette firme touchera bien entendu des royalties sur les ventes d'Hexaxim de Sanofi étant donné la stratégie des brevets déployée par l'ex PDG de GSK, Jean Stéphenne, et merveilleusement expliquée dans cette courte vidéo:
Tout vaccin anti-hépatite B rapporte donc des royalties à GSK et donc, si la valence anti-hépatite B est incluse dans des vaccins combinés (plus chers que le vaccin monovalent anti-hépatite B), le brevet portera sur toute la seringue et GSK percevra aussi des royalties sur le vaccin hexavalent Hexaxim de Sanofi...