Reçu par Initiative Citoyenne, le 9 mai 2012
"J'ai écouté l'interview suivante et je dois dire que je sais trop bien de quoi il s'agit.
Dans ma pratique quotidienne, ce sont surtout les minéraux – qui ont été interdits par des imbéciles de la “Sécurité des compléments alimentaires" de l'Union Européenne, qui aident le plus spectaculairement mes patients.
Avant les nouvelles réglementations européennes, mon pharmacien au coin de la rue vendait pour des milliers d’euros de ces suppléments directement à mes patients. Maintenant, le pharmacien recevra une amende de plusieurs dizaines de milliers d’euros s’il vend à mes patients ce qui faisait tellement de bien, selon ce qu'ils avaient eux-mêmes remarqué.
Maintenant j’ai deux types de patients : ceux que je peux bien soigner, car ils savent se procurer via une carte de crédit et internet ce qui leur fait du bien, et les « analphabètes d’internet », qui sont voués à recevoir les substances médiocres que leur pharmacien belge est autorisé à leur fournir, suite aux nouvelles réglementations européennes.
J’espère que nous pourrons bientôt de nouveau vendre les minéraux chélatés en acides aminés dans les pharmacies, mais il faudra d’abord que les pharmaciens eux-mêmes se mobilisent. S’ils ne se mobilisent pas, ils ne peuvent pas être considérés comme des partenaires crédibles pour garantir la bonne santé, mais comme de simples vendeurs de produits commerciaux de qualité inférieure, selon ce que les bureaucrates européens les auront autorisé à faire. (Liste « Positive » des suppléments alimentaires autorisés par les bureaucrates européens).
D’ici la, il faut soit être un Globe Trotter, soit avoir une connaissance de l'anglais, d’internet et posséder une carte de crédit, afin de se procurer les compléments alimentaires qui sont les plus puissants pour nous sortir de nos états de maladie.
Un mouvement est nécessaire pour garantir le droit aux bons soins SAINS, pour les citoyens qui n’ont pas ces connaissances ou ressources."
Dr B., médecin généraliste à Bruxelles