Je suis une survivante du Gardasil
Jenny Keats, 30 avril 2014
J’ai lutté pendant des années pour finalement atteindre le point où je pensais que ma vie était aussi proche de la perfection que possible et… que ça allait finalement arriver. Tout cela c’était avant le Gardasil. Maintenant tout est différent.
Je commençais à vivre pleinement ma vie. Je suivais les cours à l’université pour pouvoir devenir technicienne vétérinaire et je n’avais plus que deux cours à suivre.
J’adorais les randonnées, les animaux, le kayak et les activités de plein air. Avec mon chien qui vient d’avoir 5 ans, j’adorais faire de longues randonnées dans les bois et la campagne. J’aimais passer beaucoup de temps avec ma sœur et mes meilleurs amis. J’adorais le shopping, la cuisine, le jardinage, me rendre dans le centre commercial ou à la bibliothèque.
J’étais supposée reprendre les cours en septembre de cette année 2014. Le Gardasil a rendu tout cela impossible.
La première fois que l’on m’a proposé le Gardasil, mon médecin de famille m’a fait subir plusieurs tests pour vérifier si je ne souffrais pas de tel ou tel problème. Comme tout s’était avéré parfait, ce médecin me proposa de faire le Gardasil. Je ne pensais pas que c’était important, je ne voyais personne et n’avais pas l’intention de rencontrer quiconque avant d’avoir terminé mes études. J’ai donc refusé. Quand j’ai parlé de mon ami, le médecin m’a à nouveau recommandé le vaccin. Comme le médecin insistait, j’ai pensé que ce serait peut-être une bonne idée. Après tout, je savais que la plupart des gens étaient porteurs d’une forme ou d’une autre de HPV. Le médecin m’a ensuite fait comprendre que personne ne devait prendre le risque de faire un cancer du col de l’utérus. Elle m’a expliqué qu’il s’agissait bien de ma propre protection. Comme j’essayais déjà de tout faire pour être en bonne santé et protégée, j’ai fini par accepter.
C’est ainsi que j’ai reçu ma première injection de Gardasil en juin 2013. Juste avant que l’on ne m’injecte le vaccin, j’ai demandé au médecin si ce vaccin produisait des effets secondaires. Elle a alors répondu :
« Non, Il n’y a aucun effet secondaire à part peut-être une douleur au site d’injection. »
J’ai fait confiance à l’information que ce médecin, qui a 30 ans de pratique, me donnait. Je ne savais pas que l’on n’avait pas encore pu prouver que le Gardasil prévenait le cancer du col. Des frottis réguliers auraient pu faire bien mieux pour moi et avec moins de dégâts à ma vie et à ma santé. Malheureusement, à l’époque, je n’avais jamais consulté des sites comme Sanevax ou entendu parler de risques sanitaires graves à la suite des vaccins contre le HPV. J’aurais tout donné pour savoir à l’époque ce que je sais aujourd’hui. Je voudrais tellement pouvoir revenir en arrière et n’avoir jamais reçu ce vaccin. Malheureusement il m’est impossible de défaire ce que j’ai fait.
Deux semaines après ma première vaccination, alors que j’étais à Toronto chez mon ami, j’ai commencé à souffrir de terribles migraines et de nausées qui n’arrêtaient pas. J’ai, un moment, pensé que je commençais une grippe ou que j’avais attrapé un virus ou un microbe qui traînait. Après quelques jours, j’ai finalement dû rentrer à la maison parce que je me sentais trop mal. J’ai été malade pendant trois ou quatre semaines.
Finalement, la situation a commencé à s’améliorer. Je souffrais cependant encore de légère migraine et de trouble à l’estomac. Je n’ai fait aucun rapprochement avec le vaccin malgré le fait que j’attrapais rarement un rhume, la grippe ou un virus.
Je retournai voir mon médecin qui m’assura que ça ne devait être qu’un virus ou l’autre. Comme ma santé s’était quelque peu améliorée, je l’ai crue. Tout le mois suivant j’ai souffert de migraines et de légères nausées.
Quand j’ai dû me rendre chez le médecin pour ma seconde injection de Gardasil en août 2013, je me sentais méfiante. Je ne saurais dire pourquoi, mais je n’avais pas vraiment envie de m’y rendre. Quelque chose en moi, une espèce d’ intuition me disait de ne pas aller faire ce vaccin.
J’ai quand même été parler avec le médecin et lui ai à nouveau demandé si ce vaccin ne présentait pas d’effets secondaires. Je lui ai expliqué que je m’étais sentie un peu bizarre, que je ne m’étais pas sentie bien pendant un mois ou deux après avoir reçu le vaccin.
Le médecin me rassura à nouveau en me disant que c’était un virus ou un microbe et que la vaccination ne causait ni migraines ni nausées.
Malgré tout, j’étais réticente à me faire injecter le vaccin. Je me souviens avoir demandé à l’infirmière si elle n’avait jamais entendu parler d’effets secondaires après ce vaccin. Elle reprit le même discours que celui du médecin : ça n’avait rien à voir avec le vaccin. Il ne fallait pas que je m’inquiète.
J’ai, à nouveau, fait confiance à ce médecin qui pratique depuis une trentaine d'années. Elle ne m’avait jamais menti ou mal conseillée. C’est ainsi que je reçus ma seconde dose de Gardasil.
A nouveau, j’aurais souhaité pouvoir revenir en arrière et n’avoir pas pris cette décision. J’aurais tant voulu avoir écouté mon intuition. Jamais plus je ne ferai davantage confiance à un médecin plutôt qu’à ma propre intuition, qu’à mon propre corps.
J’étais sous antibiotiques pour une soi-disant infection du sinus quand j’ai été vaccinée pour la deuxième fois. Mon médecin ne m’a rien dit à ce sujet bien qu’elle savait, puisque c’était elle qui m’avait prescrit ces antibiotiques. Pourtant on n’est pas censé vacciner quand on est sous antibiotiques étant donné que le système immunitaire est déjà affaibli.
Je suis, à nouveau, allée rendre visite à mon ami environ deux semaines après la deuxième injection. J’étais à peine arrivée que je suis à nouveau retombée malade. Les migraines étaient si terribles que je ne supportais plus les lumières et les nausées. Ces dernières étaient si fortes que j’ai vomi plusieurs fois. Nous sommes sortis et j’ai passé la plupart du temps dans les toilettes publiques à vomir.
Mon ami m’a ensuite emmenée aux urgences de l’hôpital. On a fait une prise de sang et j’ai subi un scanner. Mais ils n’ont rien trouvé. Ils m’ont dit qu’il s’agissait d’une migraine et m’ont administré des médicaments anti-nausées par perfusion, puis m’ont renvoyé à la maison.
J’ai de nouveau été malade pendant un mois. Mon médecin m’a prescrit des médicaments contre la migraine, mais n’a rien fait d’autre.
Je craignais que ces problèmes soient dus au vaccin, mais mon médecin m’a prétendu que ce n’était pas le cas. Mais je voulais toujours lui faire confiance.
Dans la suite, mes problèmes ont semblé s’apaiser un peu, bien que j’avais encore des nausées et des migraines tous les jours. J’ai aussi connu des problèmes de sommeil ; je devais me réveiller presque toutes les heures pour uriner. Je me sentais constamment fatiguée comme si j’avais la grippe.
J’éprouvais maintenant des crises d’anxiété alors que je n’avais jamais connu ce genre de réactions même dans les situations les plus difficiles que j’avais eu à traverser.
J’avais épargné pour faire un voyage à Mexico. C’étaient mon premier vol et mes toutes premières vacances. Ce fut une catastrophe. Chaque matin quand je me réveillais, j’étais pleine de nausées. Je devais prendre du Gravol et des pilules de gingembre pour tenir le coup la journée. Je grignotais à gauche et à droite, mais en général, j’étais trop malade pour pouvoir manger…
Quand je suis rentrée de voyage, j’ai passé le plus clair de mon temps entre les urgences et les visites médicales. Comme je faisais des reflux acides, mon médecin me prescrivit des médicaments anti-acide. Ces médicaments ont paru m’aider un peu, mais n’ont pas pu régler le problème ;
J’ai subi scanner, ECG, rayons X, IRM, échographie, prises de sang… comme si j’étais un cobaye. Les résultats de ces examens se sont avérés négatifs, tout paraissait normal. L’endoscopie que j’avais subie pour mon estomac n’a rien montré non plus. Comme il ne trouvait rien, le médecin m’a dit que j’étais probablement trop anxieuse. Il m’a alors recommandé de consulter un thérapeute spécialisé dans les problèmes comportementaux.
Personnellement, je ne pensais pas que mes problèmes étaient dus à de l’anxiété. Et pourquoi maintenant alors que jusqu’alors tout allait bien dans ma vie. J’avais un homme que j’aimais. Notre relation était excellente, j’allais à l’université et brusquement je serais devenue anxieuse avec des reflux d’estomac ? Je ne pouvais y croire.
Mon médecin a continué à me prescrire des médicaments contre l’anxiété. Frustrée, j’ai pris le Prozac qu’elle me prescrivait bien que je n’y croyais pas trop. J’ai pris ce médicament pendant sept jours. Dès le troisième jour, j’ai commencé à vomir et j’ai perdu plus de 4 kilos en une semaine. Le quatrième jour, j’ai commencé à faire des crises d’anxiété qui duraient de trois à quatre heures. J’ai alors arrêté de prendre ces médicaments mais les crises matinales d’anxiété ont encore continué pendant plus de 3 semaines. Elles ont fini pas diminuer avec le temps jusqu’à ce qu’elles deviennent gérables.
J’ai eu un rendez-vous pour une échographie afin de vérifier si je ne faisais pas une pancréatite. Ce jour-là je me suis sentie vraiment très malade. J’ai été transportée aux urgences, bien que je n’en comprenais pas l’utilité. Quand j’ai commencé à penser que tous mes problèmes devaient être dus au Gardasil, j’ai éprouvé le besoin de pouvoir vraiment me confier à un médecin. Quand on me donna les résultats de l’échographie qui étaient normaux, j’ai éclaté en sanglots parce que je ne savais plus quoi faire. Tous les tests étaient normaux et moi j’étais vraiment malade. Je n’avais jamais été malade avant ces vaccins. J’ai refusé de faire la troisième injection.
Le médecin urgentiste se pencha alors vers moi et m’a dit calmement :
« Les médecins ne sont pas censés vous le dire, mais personnellement je crois que tous vos problèmes sont dus au vaccin. Vous avez effectué tous les tests possibles et imaginables sans aucun résultat et vous n’êtes vraiment pas bien. Avez-vous essayé des alternatives à la médecine occidentale ? Je crois que vous devriez chercher une alternative et consulter un docteur en naturopathie. »
Je ne pouvais pas croire ce que j’entendais. Mon médecin de famille avait pourtant rejeté le fait que la vaccination soit la source de mes problèmes., bien que je lui avais précisé que j’étais en parfaite santé avant la vaccination et plus bien du tout quelques semaines après…
Mais les médecins ne sont pas vraiment censés dire pareilles choses. - Alors que ce médecin m’avait prescrit le Gardasil, si jamais elle admettait que les problèmes pouvaient venir du Gardasil, elle aurait vraisemblablement connu des problèmes. D’abord pour m’avoir menti alors qu’il y avait bel et bien des effets secondaires, pour ne pas m’avoir dit, - alors qu’elle y était légalement obligée - qu’il y avait des effets secondaires pour avoir ignoré mes préoccupations alors que je lui avais manifesté mes inquiétudes dès la première injection.
J’ai finalement pu trouver quelqu’un de Sanevax sur Facebook et me suis jointe à un groupe de jeunes-filles, de femmes et de familles qui ont eu à souffrir après avoir reçu le Gardasil. Ce fut une fameuse aubaine pour moi car jusqu’alors je m’étais sentie si seule. Maintenant je sais que je ne suis plus seule. Ce sont des centaines de filles, de femmes et de familles qui ont à passer par cette épreuve grâce au Gardasil de Merck et au Cervarix de GlaxoSmithKline.
Quand j’avais abordé ces questions avec mon médecin, elle n’a même plus pu me regarder en face. Elle s’est contentée de me prescrire des médicaments contre l’anxiété et m’a dit qu’elle ne pourrait pas m’aider si je ne faisais pas ce qu’elle m’ordonnait et si je ne prenais pas les médicaments qu’elle me prescrivait.
Il est possible qu’honnêtement, à l’époque, elle ne savait pas. Mais aujourd’hui, je crois qu’elle soupçonne ou même qu’elle est peut-être convaincue que c’est le Gardasil qui m’a causé tous ces problèmes. Comment, alors qu’elle me connaissait depuis ma naissance, qu’elle était au courant de toute l’histoire de ma vie, qu’elle savait les épreuves par lesquelles j’étais passée, comment pouvait-elle mettre tout cela sur le compte de l’anxiété ? Comment tout cela était-il possible alors que j’aurais dû être la plus heureuse des filles et que j’étais maintenant contrainte de vivre tous ces problèmes de santé ? La réponse est qu’elle ne pouvait pas ignorer tout cela, à moins de se mentir à elle-même.
Ma vie de chaque jour continue à être un véritable combat. Quand je parviens à accomplir une petite chose, c’est toute une victoire. Mon compagnon m’a merveilleusement aidée. Nous allons déménager dans trois semaines. Malheureusement je ne suis plus ce que j’étais. C’est par exemple pour moi tout une lutte pour me rendre chez l’épicier et revenir. Tous les jours, je continue à souffrir de migraines et de nausées et je suis tout le temps épuisée. Je dois vraiment me faire violence pour sortir du lit ou pour manger. Je ne puis plus me promener avec mon chien comme auparavant ou faire quelque activité physique. Je suis remplie de gratitude quand parfois je puis manger un peu correctement. Depuis le début de ces problèmes, j’ai perdu environ 7 kilos. J’ai été classée dans les handicapés et ai dû renoncer au moins temporairement à mes cours à l’université. Bien que je le déteste, je suis obligée de m’occuper sans arrêt de ma santé. Pourquoi tous ceux qui m’entourent et moi-même sommes-nous contraints de souffrir parce que j’ai voulu faire confiance à mon médecin ?
J’ai commencé à consulter une naturopathe de Toronto, Ananda More. Elle travaille en collaboration avec le Dr Isaac Gordon d’Australie. Ce médecin est un spécialiste bien connu des dommages causés par les vaccins. Je vais entamer la thérapie CEASE. Pour le moment, je prends les compléments alimentaires qu’elle m’a proposés et je fais les bains de détoxification pour me préparer à la cure.
J’espère que cette thérapie pourra fonctionner, car tout ce que j’ai tenté précédemment a échoué. Il faut à tout prix que je garde l’espoir d’en sortir un jour pour pouvoir revivre comme avant et pour pouvoir aussi en aider d’autres.
Le Gardasil m’a volé ma santé, ma joie de vivre, ma vie et tous les buts que je poursuivais… mais je vais me battre et sortirai plus forte de la lutte. Les vaccins contre le HPV ont atteint tellement de personnes. J’espère que nous allons trouver les moyens de nous en sortir. C’est le fait de savoir que d’autres que moi sont passés par les mêmes souffrances et sont restés forts et battants, le fait de savoir aussi que certains en sont sortis qui me permettent de vivre jour après jour.
Nous n’abandonnerons pas, nous ne lâcherons pas – Nous sommes les survivants des vaccins contre le HPV !
Source : SaneVax
USA
Rapports d’effets secondaires des vaccins contre le HPV
Mise à jour des chiffres au mois de MARS 2014
VAERS : Organisme officiel américain de vaccinovigilance qui recueille les rapports d’effets secondaires possibles des vaccins aux Etats-Unis. Il est contrôlé par le CDC et la FDA
Description | Total |
Infirmes | 1.093 |
Décès | 162 |
N’ont pas récupéré | 6.858 |
Frottis du col anormaux | 562 |
Dysplasies du col de l’utérus | 239 |
Cancers du col de l’utérus | 77 |
Cas où le pronostic vital a été engagé | 622 |
Visites aux urgences | 11.428 |
Hospitalisations | 3.544 |
Séjours hospitaliers prolongés | 246 |
Effets secondaires graves | 4.732 |
Effets secondaires | 34.240 |
P.S. Seuls 1 à 10% des effets secondaires seraient généralement rapportés