Ce n'est pas pour rien si nous avons rangé cet article dans la rubrique de "L'idéologie de la vaccination à tout prix".
Car il est en effet très préoccupant qu'une majorité de médecins semblent suivre aveuglément les conseils déraisonnables des firmes pharmaceutiques qui se confondent avec ceux des experts officiels dont on ne sait plus bien au nom de qui ils parlent...
Ainsi, la revue Impact Santé, relayant en réalité un communiqué de Novartis Vaccins (un des producteurs du vaccin contre le méningocoque C), donne en effet dans la dramatisation et le déraisonnable puisqu'on peut par exemple y lire:
"Cette maladie, soudaine et imprévisible, affecte des personnes en parfaite santé et s'avère fatale dans près de 10% des cas, 10 à 20% des survivants souffrant de séquelles permanentes, telles que des lésions cérébrales, une perte de l'audition ou des difficultés d'apprentissage. "
ou encore:
" L'amélioration de la couverture vaccinale passe, insiste le Pr Gaudelus, par le médecin traitant qui est l'acteur incontournable et indispensable pour faire appliquer correctement la politique vaccinale ainsi que par l'information des pharmaciens et des familles."
"Chez l'adolescent, il faut saisir toutes les occasions (consultation pour un certificat médical, traumatologie d'urgence, problème médical, contraception...) de vérifier si les vaccinations sont à jour, rattraper les injections manquantes et inciter à effectuer les éventuels vaccins propres à cet âge. Avoir à disposition dans son cabinet des vaccins faciliterait grandement l'amélioration de la couverture vaccinale en évitant à l'adolescent de devoir "revenir" pour se faire vacciner" ajoute le professeur. "
Le Pr Joël Gaudelus, qui est chef de service de pédiatrie à l'hôpital Jean Verdier de Bondy, fait partie de ce petit cénacle d'experts qui prennent régulièrement la parole pour promouvoir la vaccination dans divers médias.
En tant qu'expert -mais pas expert en bon sens visiblement-, le Pr Gaudelus ne semble pas voir l'énorme problème éthique qu'il y a à utiliser la détresse et la souffrance des patients pour mieux infléchir leur volonté et arriver à tout prix à leur fourguer des vaccins, dans une certaine précipitation qui plus est (puisqu'il est même question de "vaccins à disposition sous la main pour ne pas que les ados aient à revenir"!). Par ailleurs, on devine les risques supplémentaires que des médecins suiveurs feront courir à leurs patients en suivant de tels conseils irresponsables puisqu'ils risquent ainsi de vacciner à tout prix et dans la précipitation des ados venus consulter pour un problème médical X ou Y. Mais il est vrai que vacciner des malades ne pose aussi aucun problème de santé particulier selon les officiels, "tant les contre-indications vraies sont rarissimes" disent-ils souvent!
En outre, Novartis Vaccins autant que le Pr Gaudelus se gardent bien d'évoquer le moindre risque d'effets secondaires graves que peuvent faire courir de tels vaccins.
Des chiffres qui ne sont pourtant pas sans intérêt puisqu'un vaccin comme le Meningitec de Pfizer comporte, selon son fabricant lui-même, un risque d'effets secondaires graves (neurologiques) de 4 sur 100 000 vaccinations, ce qui, selon les médecins du groupe médical suisse de réflexion sur les vaccins, est déjà supérieur au risque absolu de faire un jour ce type de maladie. Une évaluation indépendante de ces effets secondaires a, semble-t-il, démontré un risque plus de 100 fois supérieur (de 459 pour 100 000 vaccinations) ce qui rend donc le rapport bénéfices/risques encore plus défavorable, bien évidemment, avec un risque du vaccin très nettement supérieur à celui d'être jamais en contact avec le microbe!
La publicité tapageuse de Pfizer en faveur de son vaccin contre le Meningocoque (le Meningitec) avait d'ailleurs justifié que nous déposions plainte auprès du Jury de Déontologie Publicitaire qui l'avait transmise à l'Afssaps, cette dernière ayant fini par nous donner raison.
Il nous semble par conséquent capital qu'une communication partiale et racoleuse ne finisse pas sans cesse par être remplacée par une autre. C'est du devoir de tout médecin lucide et consciencieux d'y veiller plutôt que d'appliquer aveuglément, tel un robot, les lignes directrices d'une "politique vaccinale" dont il n'a jamais vraiment connu les dessous ni la façon exacte dont elle a été élaborée et influencée.