Nous savions déjà que la Justice était loin d'être parfaite. En voici une (sinistre) preuve de plus, révélée par le journal La Croix du 28 avril 2011.
Victime du vaccin hépatite B, promu tous azimuts par les autorités françaises dans les années 90', un homme atteint d'une sclérose en plaques depuis 1992 et en fauteuil roulant pour le restant de ses jours, a été condamné par la Cour d'Appel administrative de Marseille à rembouser plus d'1 million d'euros à l'Etat!!!
L'Etat avait été condamné en 2008 à verser plus d'un million d'euros à cet homme pour une "responsabilité sans faute". L’expert médical avait alors conclu à « une forte présomption d’imputabilité » entre la sclérose en plaques diagnostiquée en novembre 1992 et le vaccin obligatoire contre l’hépatite B que l’éducateur, employé dans un foyer pour enfants handicapés, avait reçu en mars, avril et mai 1992.
Reconnaissant également un lien de cause à effet entre le vaccin et ces troubles, le tribunal des affaires de Sécurité sociale a reconnu fin 2006 la maladie comme accident du travail. Pas l’État, qui a fait appel.
« En matière scientifique, on ne peut pas apporter la preuve certaine d’un lien exclusif. Il faut se baser sur les concordances. Or cet homme qui n’était jamais malade a contracté une sclérose en plaques dans les suites immédiates du vaccin », rétorque son avocate, Me Gisèle Raynaud-Brémond, qui entend à présent saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
A présent, Jean-François Seulin, ce quadragénaire en fauteuil électrique depuis une dizaine d'années, envisage d'entamer une grève de la faim. Il attend les huissiers de pied ferme en sachant que son logement actuel, en partie payé grâce à cette indemnisation est le seul lieu possible compte tenu de son lourd handicap. S'il doit rembourser à l'Etat une somme aussi considérable, il sera obligé de vendre la maison sans savoir où aller. Il pose alors la question légitime: "L'Etat osera-t-il mettre un handicapé dehors?"
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La morale de cette histoire est exactement la même que celle de la fable de Lafontaine « Le Corbeau et le Renard ». Le Corbeau a cru le renard à son détriment, exactement comme le public a cru à la grande sûreté d’une telle vaccination promue par l’Etat. Une fois la maladie déclarée (le fromage tombé), le public doit tirer son plan et même pire, il doit rembourser des sommes qui ne suffiront de toute façon jamais à rendre la santé qu’il a perdue.
Si l’Etat voulait vraiment, par les vaccinations, promouvoir la santé publique, il n’agirait pas ainsi envers les personnes sacrifiées au nom de ses recommandations « scientifiques ». D’ailleurs, l’Etat a déjà indemnisé en douce plus de 100 victimes du vaccin anti-hépatite B et le Réseau des Victimes du vaccin hépatite B (Revahb) dénombre déjà plus de 3000 victimes d’effets graves du vaccin HB en France.