En septembre 2012, nous publiions déjà un article sur le futur vaccin contre la dengue de Sanofi.
La dengue est une maladie qui se transmet par les moustiques et qui guérit spontanément dans la majorité des cas après une semaine. Il existe cependant des formes hémorragiques rares avec syndrome de choc sévère pouvant entraîner la mort.
A l'époque, en 2012, les articles de presse insistaient notamment sur le fait que ce futur vaccin n'avait pas d'efficacité sur une des 4 variantes existantes du virus de la dengue et que cela risquait d'amener des problèmes, des résistances futures.
Même le site Global Vaccines qui est pourtant un site à la gloire des vaccins, faisait alors cet avertissement limpide: « Il y a une compréhension limitée de la façon dont le virus interagit avec le système immunitaire et du fait qu’une immunité préexistante pourrait exacerber la maladie. Par conséquent, un vaccin sûr et efficace contre la Dengue devra être tétravalent et induire une solide protection à vie contre les 4 souches simultanément, de façon à ne pas sensibiliser les vaccinés à une maladie encore plus sévère. »
Nous nous doutions déjà à l'époque, au sein d'Initiative Citoyenne, qu'il ne serait tenu aucun compte de ce type de risque car la firme et les actionnaires seraient fort pressés de rentabiliser au plus tôt les investissements déjà réalisés pour le développement de ce vaccin. Et il semble hélas que vous avions vu juste en découvrant ce que des médias comme BFM TV ou Lyonmag viennent de publier à ce sujet...
Sanofi va créer le premier vaccin contre la dengue
28-04-2014
Sanofi Pasteur, la division vaccins basée à Lyon du groupe pharmaceutique Sanofi, a annoncé ce lundi les résultats positifs de sa série de tests d'efficacité d'un vaccin contre la dengue.
C'est au terme d'une étude menée auprès de plus de 10 000 volontaires en Asie que le laboratoire a obtenu une réduction significative de 56% des cas de cette fièvre. Une autre étude va bientôt être menée auprès de 20 000 volontaires d'Amérique du Sud.
Le laboratoire Sanofi Pasteur mène des recherches pour guérir la dengue depuis vingt ans "Notre objectif est de faire de la dengue la prochaine maladie évitable grâce à la vaccination, a déclaré Olivier Charmeil, PDG de Sanofi Pasteur, dans un communiqué, et ainsi de soutenir l'ambition de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de réduire de 50% la mortalité de la dengue et de 25% sa morbidité d'ici 2020." Le docteur Capeding, investigateur principal de l'étude clinique, Institut de recherche de médecine tropicale des Philippines, ajoute :"C'est la première fois qu'un vaccin contre la dengue franchit avec succès le cap d'une étude d'efficacité de phase III. Ces résultats cliniques significatifs, associés au bon profil de sécurité du vaccin, apportent un réel espoir à plus de 100 millions de personnes affectées chaque année par la dengue."
La commercialisation du vaccin pourrait être lancée dès 2015. Actuellement, la dengue représente une menace pour près de la moitié de la population mondiale. Il n'existe aucun traitement spécifique pour la soigner. 500 000 personnes (dont des enfants), sont atteintes chaque année de fièvre hémorragique, qui est la forme la plus sévère de la dengue. La maladie est souvent identifiée trop tard en raison de trop nombreux symptômes : fièvre hémorragiques, vomissements, etc.
Non seulement cette vaccination va donc plus que probablement s’avérer DANGEREUSE à court, moyen ou long terme en risquant d’augmenter considérablement le risque de complication GRAVE de la dengue par un phénomène de résistance et de compensation de la souche sur laquelle ce vaccin n’a AUCUNE efficacité mais en plus, il y a un risque absolument non négligeable et bien connu des « experts » de l’OMS de recombinaison explosive de plusieurs virus vaccinaux entre eux sur lesquels on n’aura alors plus aucun contrôle. Car il se trouve en effet qu’un nouveau vaccin contre l’encéphalite japonaise a récemment émergé (le vaccin Imojev). Il s’agit d’un vaccin-chimère fabriqué en mélangeant le virus vivant atténué de la fièvre jaune avec le virus vivant atténué de l’encéphalite japonaise, deux virus qui se transmettent par les moustiques bien que la zone géographique naturelle de la fièvre jaune dans le monde ne corresponde pas à celle où sévit l’encéphalite japonaise (l’encéphalite japonaise concerne l’Asie alors que la fièvre jaune concerne surtout l’Afrique et dans une moindre mesure l’Amérique du Sud). Les experts de l’OMS prédisent eux-mêmes que cette vaccination-chimère pourrait donner lieu à des surprises en termes d’évolution du virus vaccinal « mixé » et cela d’autant plus si le vaccin contre la dengue de Sanofi venait à être largement utilisé car il s’agit aussi d’un vaccin à virus vivant, pouvant donc donner lieu à une recombinaison explosive de 3 virus qui ont tous les trois le moustique comme vecteur commun.
Reprenons, car c’est extrêmement important, les propos des experts de l’OMS sur ce risque concret mais honteusement négligé ce qui est littéralement criminel et irresponsable pour l’ENTIERETE des citoyens du monde (et pas uniquement pour les 500 000 personnes touchées par des formes graves dans le monde, auxquelles la société devrait proposer d’autres approches innovantes et surtout moins dangereuses en développant toutes les méthodes prophylactiques et thérapeutiques possibles en lieu et place de monopoles pharmaceutiques dominants comme le dogme du vaccin) :
Vaccin chimère contre l'encéphalite japonaise
Il s'agit d'un vaccin vivant, produit par recombinaison ciblée de virus de la fièvre jaune atténué (virus 17D utilisé comme vaccin anti-amaril) et de virus de l'encéphalite japonaise également atténué (souche SA-14-14-2). Au cours des essais pré-homologation, le vaccin s'est montré immunogène, y compris lorsqu'il a été administré en même temps que le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR), et bien toléré, particulièrement chez l'adulte (les effets indésirables ont été moins fréquents qu'avec un vaccin plus ancien préparé sur cerveau de souriceau). Depuis, ce nouveau vaccin a été homologué en Australie, en Malaisie, aux Philippines et en Thaïlande, où il est disponible sous le nom d'Imojev®. Environ 49.000 doses ont à présent été utilisées, mais ce nombre est encore insuffisant pour permettre d'identifier les événements indésirables rares dont le vaccin pourrait être responsable. Il est également trop tôt pour savoir si un vaccin de ce type ne présentera pas un risque dans l'environnement, et le GACVS a exprimé son souhait d'être informé sur ce sujet. En effet, le virus artificiel qui a été créé pourrait évoluer de façon inattendue s'il trouvait à infecter des hôtes nombreux et variés, par exemple en se recombinant.
La probabilité d'un tel événement est considérée comme faible, puisque le virus provoque une virémie très brève chez l'homme et qu'il n'est pas capable d'infecter efficacement les moustiques. Son utilisation à grande échelle pourrait toutefois créer des opportunités, et la surveillance des événements indésirables post-vaccinaux est donc nécessaire. Ce risque de voir émerger des virus pathogènes à partir de vaccins se trouverait toutefois accru si d'autres vaccins à très large diffusion conçus sur le modèle de l'Imojev®, tel le candidat vaccin contre la dengue de Sanofi, venaient également à être utilisés (NDR).
Le site Global Vaccines, déjà mentionné plus haut, indiquait que le vaccin devrait être efficace contre 4 souches et être efficace à vie. Une fois encore, rien ne dit que ce vaccin-ci de Sanofi sera efficace à vie et on voit mal comment il pourrait l'être quand on sait qu'AUCUN vaccin n'est démontré efficace "à vie". D'ailleurs, c'est bien simple, même les fabricants de vaccins avouent que la production d'anticorps est le paramètre évalué dans les essais cliniques pour être ensuite extrapolé à une efficacité en situation réelle, alors qu'ils avouent cependant qu'il n'y a PAS de corrélation entre le taux d'anticorps et le degré de protection effective dans la réalité! On nage vraiment en plein délire parce que comme le site de Global Vaccines le rappelait, il n'y a même pas une connaissance suffisante des mécanismes immunitaires exacts en cas d'infection naturelle par le virus de la dengue! Par conséquent, aller jouer aux apprentis-sorciers en concevant des vaccins déclarés après coup "bien tolérés" ne peut que constituer une blague tragique. Le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de la Production des Vaccins Viraux chez Sanofi et également consultant pour l'OMS l'a avoué: ils ne comprennent pas comment marchent les vaccins et si on veut à l'avenir développer de nouveaux vaccins, il faudra D'ABORD commencer par étudier le système immunitaire! Mais à part ça, on va encore rajouter un vaccin de plus dans un système immunitaire ultra-complexe dont on ne connaît pas les rouages exacts. Qui donc irait jeter des cailloux ou du sucre dans le réservoir à essence d'une auto sans en connaître les effets? Avec les vaccins, on fait bien pire, sauf que le prix à payer est nettement plus élevé et irréversible car l'on ne pourrait se racheter un nouveau système immunitaire si on a bousillé le sien avec des vaccins hasardeux.
Un mot enfin sur la méthodologie des essais cliniques: outre qu'on peut s'interroger sur la nature exacte du consentement informé des "volontaires" ayant participé aux essais cliniques, une publication médicale attire fortement l'attention sur les dessous des évaluations de sécurité d'un tel vaccin. Il y a dans cette publication plusieurs données accablantes:
- Evaluation des effets sur 28 jours seulement.
- Seulement 66 personnes incluses réparties en 2 groupes dont le groupe 1 qui a reçu 3 doses de ce vaccin et le groupe 2 dans lequel les participants reçoivent 2 doses de vaccin et une injection de solution saline au temps T0. Et comme par hasard, c'est dans le groupe 1 (dont les participants ont donc reçu le plus grand nombre de doses) qu'on retrouve tous les effets graves: 5 tout de même mais tous sont, là aussi, comme par hasard, estimés sans aucun lien avec le vaccin alors qu'il y a tout de même eu 2 attaques ischémiques FATALES (ce qui rejoint pourtant ce que des chercheurs avaient déjà soupçonné en 2012, à savoir un lien entre accident vasculaire cérébral et vaccins.)
- Il y a aussi eu 3 interruptions de participants dans le groupe 1 après la première dose et 14 autres interruptions (7 dans chacun des deux groupes) entre la deuxième et la troisième dose soit 17 abandons sur 66 personnes, ce qui équivaut à un taux d'abandon de plus de 25% ! Autant de signaux qui montrent que ces vaccins sont loin de pouvoir être déclarés sûrs ou « bien tolérés » !! Il risque donc d'y avoir de sales surprises à court, moyen ou long terme pour ces 20 000 cobayes humains et même pour tous les dizaines de milliers d'autres qui recevront ce produit une fois officiellement mis sur le marché. Des essais effectués sur 66 personnes peuvent indiquer des dangers (et ils l'ont fait ici mais Sanofi a, à chaque fois, déclaré qu'aucun des effets graves n'était lié à son candidat vaccin!) mais à contrario, des essais qui n'indiqueraient rien de préjudiciable ne seraient pas pour autant une preuve de sécurité ni une permission d'extrapoler d'une façon scientifiquement valide ce genre de conclusion hâtive à toute une population générale, où des effets très graves mais statistiquement plus rares peuvent se manifester.
Voir aussi: Futur vaccin contre la Dengue: grand espoir ou grosse désillusion en perspective?
Vaccins: l'OMS avoue qu'elle met la santé du monde en danger
Dr Jean-François Saluzzo (de Sanofi): "On ne comprend pas comment marchent les vaccins"