Incroyable mais vrai: on pouvait lire dans un article du Soir du mardi 18 septembre dernier, signé Frédéric Soumois, les propos extrêmement téméraires de généralistes de la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG) au sujet de la vaccination antigrippale des femmes enceintes....
Petit extrait pour mieux se rendre compte:
«La protection de la vaccination est trop souvent écartée par excès inapproprié de prudence, expliquent les généralistes. La grippe leur fait courir des risques accrus de complications. » On proposera donc aux femmes enceintes d’être vaccinées dès le deuxième trimestre de leur grossesse.
Pourquoi le journaliste Frédéric Soumois n'a-t-il pas cité le nom des généralistes qui ont tenu ce discours? Peut-être parce qu'en habitué du genre, il ne réchigne jamais à aller interviewer des experts en conflits d'intérêts?
Pour mieux aussi se rendre compte là aussi, voyons à présent une présentation powerpoint de cette même "Société Scientifique de Médecine Générale" en faveur de la vaccination antigrippale. On remarquera qu'elle est signée par les Drs André Dufour, Vincent Momin et Patrick Tréfois (ce dernier étant secrétaire de rédaction et éditeur responsable de la revue Vax Info, entièrement financée par GSK...) mais surtout qu'elle est émaillée de pubs en faveur de Sanofi Pasteur et de son vaccin Vaxigrip. [cfr p.2 et 23/24] or tout conflit d'intérêt quel qu'il soit, souvenez-vous, "interfère avec le jugement clinique et nuit à l'intérêt des patients" selon la revue belge d'Evidence Based Medicine Minerva!!
Bien entendu, ce genre d'articles partiaux auxquels Mr Soumois nous a déjà habitués de longue date, tend à faire croire à la fausse unanimité médicale derrière la vaccination des femmes enceintes. Il eût cependant été plus honnête de rappeler que c'est loin d'être le cas.
Dans l'émission Question à la Une du 17 février 2010 sur la grippe H1N1 ,on pouvait notamment entendre le Dr Luc Erpicum dire ceci concernant la vaccination des femmes enceintes: " Ils (le fabricant) marquent qu'ils n'ont pas fait d'études cliniques sur un nombre suffisant de femmes enceintes pour avoir des données statistiques suffisantes. L'Etat qui le reçoit, et les scientifiques puis les gynécologues disent, tardivement, alors qu'il n'y a pas eu d'études en plus, "faites-le!" Il y a eu suffisamment que pour ne pas le faire. Donc le fabricant dit non. Eux, ils disent "ben si, on va l'autoriser." Je ne comprends pas. Je ne comprends pas, honnêtement." A la question de la journaliste qui lui demande si l'adjuvant du vaccin était dangereux, il répond "Il y a un principe de précaution pour les femmes enceintes. Nous ne mettons pas de médicaments aux femmes enceintes. Quand il faut un antiémétique ou quoi, on va regarder dans nos livres. Et si il y a quelques trucs animaux tératogènes, on ne le met pas." (voir à partir du temps 25' 35'' environ).
Le Dr Philippe Vandermeeren, alors président du groupement belge des omnipraticiens, avait lui aussi courageusement exprimé ses doutes sur l'opportunité de vacciner des femmes enceintes avec le vaccin pandémique expérimental de 2009, ne craignant pas ainsi "le porte à faux avec les (folles) recommandations de la cellule Influenza". (cfr JT spécial sur le H1N1 de la RTBF à l'automne 2009).
Il est évident que les femmes enceintes constituent un juteux business à l'échelle du monde et qu'il est sans doute commercialement très avantageux de pouvoir jouer sur la corde sensible des mères, toutes désireuses de protéger leur enfant à naître...
Dans de précédents articles du 26 mai et 17 juillet derniers, Mr Soumois diffusait déjà des informations partiales et scientifiquement contestables selon lesquelles le vaccin antigrippal de 2009 n'aurait pas provoqué de fausse couche et que la vaccination saisonnière de la femme enceinte ne poserait pas de problème de sécurité selon la très peu crédible OMS.
Pourtant, des informations contraires ont filtré des USA notamment où la vaccination antigrippale de 2009 (pourtant sans adjuvant dans ce pays) avait provoqué des milliers de cas de fausses couches excédentaires.
La plupart des vaccins antigrippaux saisonniers et pandémiques contiennent du mercure qui est toxique pour le foetus, de l'aveux même de la firme Eli Lilly qui le fabrique! Selon cette firme, et sa "Safety Data Sheet", le thiomersal amenuise les chances de survie de la descendance et peut avoir des effets secondaires neurologiques incluant un retard mental modéré à sévère ainsi que des troubles de la coordination motrice."
Même à un dosage de 1 part par million, le thiomersal ajouté à quelques cellules contenues dans une boite de pétri les fait toutes mourir déplore le Pr Boyd Haley, un des experts mondiaux en matière de toxicologie mercurielle et professeur honoraire de chimie à l'Université américaine du Kentucky. Pourtant, il faut savoir que les concentrations de mercure dans la plupart des vaccins antigrippaux sont 100 fois supérieures à ce ratio déjà mortel pour ces cellules in vitro...
En ce qui concerne le risque de malformation congénitale en cas de vaccination de la mère, il faut tout de même rappeler qu'au moment de la fausse pandémie de 2009 (qui aura servi de prétexte en or pour inclure les femmes enceintes dans les groupes-cibles), il n'y avait toujours pas d'étude portant sur le caractère éventuellement tératogène de ces vaccins et que tout reposait donc de façon unilatérale sur le fait que les femmes enceintes étaient soi-disant tellement plus à risques. Cette vision biaisée trahit finalement un raisonnement de nature idéologique et non scientifique puisque tout était donc axé sur les bénéfices hypothétiques et attendus (espérés en somme) d'une vaccination antigippale chez ce public et pas du tout sur les risques graves possibles, ce qui démontre donc aussi toute la fausseté et l'hypocrisie du discours expertal officiel consistant à dire qu'il faut toujours "évaluer le rapport bénéfices/RISQUES"!
Le champ des effets secondaires à long terme est constamment évacué. Pourtant, des chercheurs de l'INSERM avaient tiré la sonnette d'alarme dans le Monde il y a quelques mois sur la toxicité sous-évaluée de l'exposition précoce au cours de la vie foetale et peu après la naissance à divers substances chimiques qui peuvent selon eux induire des modifications épigénétiques, c'est à dire des modifications dans l'expression des gènes, ce qui peut hélas parfois se solder par l'apparition de maladies graves à l'âge adulte. Or, à ce que nous sachons, la vaccination antigrippale expose inévitablement le foetus et même le jeune enfant si la mère est vaccinée en cours d'allaitement, à un flux certain de substances chimiques dont la soi-disant faible quantité n'est pas pour autant synonyme d'innocuité totale. Bien qu'ayant fait part notamment de ces éléments accablants, le Conseil de Déontologie Journalistique, n'a pas jugé bon de nous accorder un droit de réplique à l'article de Mr Soumois du 26 mai dernier qui osait pourtant titrer "Vaccination: la femme enceinte d'abord", estimant que nous n'apportions pas les preuves que les sources citées étaient "crédibles". Ainsi, pour cette instance, une instance comme l'INSERM ne semble pas crédible là où la très corrompue OMS doit inévitablement rester à l'abri de la moindre contradiction... quelle belle déontologie au service des futurs enfants à naître et hélas soumis malgré eux à ce flux chimique et quelle responsabilité aussi, vis-à-vis de la société dans son ensemble, il n'y a vraiment pas à dire!!
Alors au final, la vaccination est-elle vraiment trop souvent écartée "par excès inapproprié de prudence" chez les femmes enceintes?
Cet "excès inapproprié de prudence" chez les femmes enceintes semble en tout cas pouvoir éviter un certain nombre de cas de malformations congénitales graves qui peuvent se compter en dizaines de milliers si on vaccine des millions de femmes dans le monde, à en croire une publication scientifique commentée sur Medisphere et dont un médecin généraliste belge nous a fait part, choqué de voir que l'establishment considérait comme équivalent un risque de 5,5% d'anomalies congénitales chez les femmes vaccinées contre le H1N1 versus 4,5% chez les non vaccinées! Il est hélas bien évident, idéologie oblige que si ces chiffres non surprenants avaient été inversés, les hystériques de la seringue se seraient empressés d’ajouter « cet atout supplémentaire » à la vaccination antigrippale des (pauvres) femmes enceintes.