Un article paru le 20 septembre dernier sur le site Romandie mérite le détour parce qu'il démontre à quel point la Suisse est un état plus démocratique que des pays comme la Belgique, la France ou encore les USA.
Petits extraits tout à fait rafraîchissants:
« Le National a mis sous toit jeudi la révision de la loi sur les épidémies en éliminant la dernière divergence. Le peuple devra peut-être se prononcer, car un référendum est annoncé pour s'opposer à la possibilité de déclarer les vaccinations obligatoires.
En cas de situation particulière, la Confédération et les cantons pourront en effet déclarer obligatoire la vaccination de certaines personnes. Cette mesure, qui constitue l'"ultima ratio", concerne les groupes de population en danger, les personnes particulièrement exposées et celles exerçant certaines activités.
Pour que les cantons puissent y recourir, il faut en outre qu'un "danger sérieux" soit établi, précise la loi. La vaccination obligatoire a été un des points sensibles des débats, une partie des élus estimant qu'elle contrevient à la liberté individuelle et à l'intégrité corporelle.
Personne ne sera pourtant contraint d'être vacciné contre son gré, car en Suisse, il est interdit d'administrer des médicaments sous la contrainte, a fait valoir la majorité. Un membre du personnel médical qui refuserait de se faire vacciner ne pourrait par exemple plus travailler avec des nouveau-nés. »
Que diraient les Suisses alors des obligations systématiques de l’ONE de 8 vaccins minimum pour TOUS les nourrissons devant être admis en crèche? Nul doute que cela aurait suscité depuis fort longtemps un référendum et même, que cela n’aura jamais pu être institué dans ce pays. Mais quand on habitue les populations à la docilité et à la fausse fatalité qu’ils ne pourront jamais donner leur avis sur ce qu’ils ont de plus cher (leur santé), on constate que les gens acceptent en majorité ce triste sort de mouton avec une résignation désespérante.
Quand on repense à un sondage réalisé parmi les Français en 2004 et qui montrait que seuls 55% seraient prêts à se faire vacciner contre la variole en cas de menace bioterroriste et malgré cela, à la demande en 2009 par le Ministère français de la Santé au Conseil Constitutionnel de vérifier la légalité d’une éventuelle obligation de vaccination H1N1, on ne peut que souhaiter que Roselyne refasse ses classes en Suisse où elle finirait peut-être par apprendre les bons réflexes…
Voir aussi à ce sujet:
- l'article "La grande peur des vaccinations obligatoires"
- l'article "Suisse: texte de loi totalitaire, prévoyant le fichage des malades et la vaccination obligatoire."