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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 14:00

26 juin 2012.

 

Par Leslie Carol Botha (1) et Janny Stokvis (2)

 

(1) Coordinatrice de la Coalition Féminine pour la Liberté et la Santé.

(2) Chercheuse indépendante et analyste des données du VAERS.

 

Hausse importante des frottis de col anormaux, dysplasies cervicales et cancers du col de l'utérus après vaccination anti-HPV.

 

En 2006, le vaccin anti-HPV Gardasil, censé prévenir le cancer du col de l'utérus, était introduit auprès d'un public généralement inconscient de ce qu'est le papillomavirus ou de la menace que cela peut représenter pour les adolescentes et les femmes. Cependant, le public fut rapidement informé des dangers du virus quand Merck lança une campagne publicitaire agressive, destinée à capter l'attention des filles/femmes de 9 à 26 ans grâce à un refrain accrocheur à présent devenu célèbre: "Une fille de moins à avoir le cancer du col de l'utérus." Des adolescentes étaient en train de danser et de chanter à l'unisson dans cette publicité qu'elles seraient "une fille en moins" ("One less") et cette publicité décrocha le Prix de la meilleure publicité commerciale télévisée.

 

Selon Neon Tommy, la publication en ligne de l'Ecole de Communication et de Journalisme Annenberg, la publicité fut un succès. En 2008, les techniques marketing de Merck ont même été récompensées lorsque le Gardasil a reçu le prix  du "produit pharmaceutique de l'année", décerné par le magazine Pharmaceutical Executive pour "son éducation astucieuse sur la maladie", et pour avoir réussi à bâtir "un marché à partir de rien".

 

Six ans plus tard, il apparaît que le slogan "Une de moins" est en train de se transformer en "Une de plus" au vu des rapports de frottis du col anormaux, de dysplasies cervicales et de cancers du col qui émanent des jeunes filles vaccinées.

 

En date du 12 mai 2012, le système américain de report d'effets secondaires de vaccins (le VAERS) démontrait qu'il y avait déjà eu (officiellement) 26 050 rapports d'effets secondaires, incluant 849 rapports de garçons/hommes âgés de 9 à 26 ans, après vaccination anti-HPV. Le Centre National d'Information sur les Vaccins (le NVIC) estime que seuls 1 à 10% de tous les effets secondaires sont effectivement recensés.

 

VAERS-frottis-anormaux.jpg 

Ce qui est préoccupant notamment, c'est la hausse significative d'anormalités du col rapportées chaque mois au VAERS. Ce qui est encore plus préoccupant, c'est que le Collège Américain des Gynécologues-Obstétriciens a relevé ses recommandations d'âge pour le premier frottis du col, le portant à 21 ans, mais laissant ainsi beaucoup d'adolescentes sans outils adéquats de dépistage des pathologies du col en post-vaccination. Un nombre significatif d'évènements ont déjà été rapportés dans un groupe d'âge qui ne développe typiquement pas de cancers du col avant l'âge de 50 ans ou plus. Selon Stokvis, certains rapports d'anormalités du col surviennent quatre à cinq ans après la vaccination.

 

Frottis de col anormaux: 490 (+ grande proportion: chez les 14-26 ans)

Dysplasies cervicales: 195 (+ grande proportion: chez les 14-26 ans)

Cancers du col: 56 (+ grande proportion: chez les 16-26 ans)

 

En Janvier 2012, le Journal Américain de Gynécologie-Obstétrique a publié l'étude Athena sur le HPV, annonçant ainsi les résultats d'un large essai sur le dépistage du cancer du col de l'utérus, qui avait enrôlé 47 208 femmes de 21 ans ou plus, réparties dans 61 cliniques des Etats-Unis. Les auteurs ont rapporté que dans un sous-groupe de 12 852 jeunes femmes, le vaccin anti-HPV a réduit les infections de seulement 0,6% chez les femmes vaccinées par rapport à celles qui ne l'ont pas été. Plus déreangeant encore sont les données qui ont montré que les infections par d'autres types de HPV à haut risque (que ceux inclus dans le vaccin) étaient diagnostiquées 2,6 à 6,2% plus chez les femmes vaccinées que chez les autres. En réalité, l'étude a rapporté un taux accru d'infections par des sérotypes cancérigènes de HPV non vaccinaux chez les femmes vaccinées et cette hausse est de 4 à 10 fois supérieure à la baisse des infections par HPV 16 et 18 permise par le vaccin.

 

Pourquoi ces chiffres soulèvent-ils de grosses inquiétudes? Selon les données de 2005-2009 rapportées par l'Institut National du Cancer:

 

"L'âge moyen du diagnostic du cancer du col de l'utérus était de 48 ans. Approximativement 0,2% furent diagnostiqués avant l'âge de 20 ans; 14% entre 20 et 34 ans; 29,5% entre 35 et 44 ans; 23,9% entre 45 et 54 ans; 16,7% entre 55 et 64 ans; 10,7% entre 65 et 74 ans; 6,1% entre 75 et 84 ans; et 2,6% chez les 85 ans et plus."

 

Le problème, c'est que l'agence américaine du médicament (FDA) n'a pas recommandé une analyse fiable de détection du HPV préalablement au programme vaccinal de masse. En outre, le Centre de Contrôle des Maladies estime que 25 millions de gens ont été préalablement exposés aux HPV.

 

En septembre 2011, l'immunologiste norvégienne Dr Charlotte Haug (M.D), a soulevé la question du remplacement potentiel des souches de HPV dans l'article d'opinion qui fut publié par the New Scientist et qui était intitulé "Nous avons sérieusement besoin de reparler de la vaccination anti-HPV."

 

"Il y a une autre question grave qui pourrait bientôt trouver réponse: quel effet aura le vaccin sur les autres souches oncogènes de HPV? La Nature ne laisse jamais aucune place vide, et donc si les sérotypes 16 et 18 de HPV sont supprimés par un vaccin efficace, d'autres souches du virus prendront leur place. La question est de savoir si ces souches causeront le cancer du col de l'utérus?"

 

Le Dr Haug a noté que les femmes vaccinées ont montré un nombre accru de lésions précancéreuses causées par des souches autres que celles 16 et 18 de HPV. Elle a aussi écrit: "... les résultats ne sont pas statistiquement significatifs, mais si la tendance est réelle - et de prochains essais cliniques devraient nous le dire d'ici quelques années- il s'agit ici de sérieux motifs d'inquiétude."

 

Même en 2009, des voix inquiètes s'élevaient parmi les chercheurs au sujet de ce changement des souches du virus:

 

".. Cependant, les mécanismes biologiques des différents types de HPV ne sont pas encore complètement compris, et la signification d'une protection croisée est limitée à un petit nombre de lésions sur une courte période d'étude et avec un manque de données sur les cancers du col de l'utérus invasifs. Cela vaut la peine de noter qu'après l'introduction de la vaccination anti-HPV, d'autres types de HPV à haut risque, autres que les types 16 et 18, pourraient remplacer cette niche-là et donc causer une relativement grande proportion de cancers du col et de cas précurseurs au cancer du col de l'utérus. [9,10]. Si cela se produit, il y a le risque potentiel de réduire à néant le bénéfice de la vaccination. Les programmes d'évaluation de la vaccination anti-HPV devraient envisager cette possibilité et évaluer au fil du temps les changements dans la répartition des différents types de HPV impliqués dans les lésions de haut grade et dans les cancers du col invasifs dans la population générale, suivant qu'il y a eu ou non une vaccination anti-HPV préalable. Un suivi à long terme dans le cadre d'une prochaine évaluation du vaccin est nécessaire pour pouvoir juger de ces deux questions."

 

En dépit de la publication de ces propos ci-dessus qui soulèvent d'importantes questions, cette étude anglaise, publiée le 14 mai 2012 et titrant "Sur-estimation potentielle de l'impact des vaccins anti-HPV due à la mise en évidence d'autres sérotypes non vaccinaux: quantification des différents sérotypes à l'aide d'un modèle mathématique.", disait "Il pourrait y avoir, suite à la vaccination, une hausse apparente maximale de 3 à 10% à long terme de l'incidence des cancers du col dus aux sérotypes non vaccinaux." Les auteurs, de l'Agence de Protection sanitaire, de Londres, ont conclu que "La mise en lumière (d'autres souches, autres que vaccinales) peut être un phénomène important dans l'épidémiologie post-vaccinale, de la même façon que ce qui a été observé après l'introduction du vaccin conjugué contre les pneumocoques." 

 

Les données dans le groupe d'âge des jeunes filles victimes ayant rapporté des frottis du col anormaux, des dysplasies cervicales et des cancers du col de l'utérus, indiquent que le remplacement des souches virales de HPV ( ou "unmasking", littéralement "démasquage" de ces souches) est une question qui nécessite d'être examinée sans délai. Une campagne publicitaire télévisée récompensée pour avoir réussi à "créer un marché à partir de rien" et permettre ainsi l'usage du Gardasil chez des populations désinformées n'est pas une excuse à la distribution d'un prétendu vaccin "contre le cancer du col" qui n'a en fait jamais "été évalué quant à son potentiel cancérogène et mutagène" (c'est à dire qu'on n'a jamais analysé si le Gardasil et/ou ses composants peuvent à court, moyen ou long terme causer des cancers ou des mutations de notre ADN). Il est évident que ce slogan "Une fille de moins qui aura le cancer du col" est en train de devenir "une fille de plus" à souffrir d'une myriade d'effets secondaires, en ce compris le cancer du col de l'utérus.

 

Source: Holyhormones.com

 

 

Comme d'habitude, il est bien entendu à prévoir que l'échec non surprenant de ces vaccins ultra-coûteux et particulièrement réactogènes, sera habilement passé sous silence grâce à un changement astucieux de vaccin à un moment où à un autre: comme pour le vaccin anti-pneumococcique Prevenar qui a littéralement fait pire que bien, on changera de version de vaccins anti-HPV, pour ne surtout pas déranger le mercantilisme des fabricants et tout cela, avec la bénédiction plus que probable de l'INAMI (Assurance Maladie belge), de l'Agence fédérale du médicament, du KCE (Centre fédéral belge d'expertise des soins de santé), du Conseil Supérieur de la Santé et des différents Ministères... sans parler de l'Agence européenne du Médicament!

 

Articles connexes:

 

"Vaccins HPV, fausse protection et vrais risques: démêler le vrai du faux?"  

 

"Gardasil & Cervarix: le compteur morbide continue de tourner ".

 

 

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