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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 21:18

Kinrix-GSK.jpg

Un lecteur a attiré il y a peu l'attention d'Initiative Citoyenne sur un vaccin de GSK appelé "Kinrix" et destiné au marché américain. Après recherche pour voir de quel vaccin exactement il s'agissait, nous découvrons qu'il s'agit d'un vaccin dirigé contre:

 

- le tétanos

- la diphtérie

- la coqueluche (acellulaire)

- la polio (types 1, 2 et 3)

 

En bref, un vaccin contre 4 maladies, utilisé pour les rappels chez les enfants de 4 à 6 ans. Comme c'est souvent le cas, les fabricants de vaccins modifient les noms de leurs vaccins de part et d'autre de l'Atlantique, de façon à éviter une prise de conscience généralisée des graves dégâts qu'ils occasionnent (en modifiant les noms, les Européens ou les Américains sont moins susceptibles de s'alarmer et de faire chuter les ventes en cas de sinistres nouvelles selon qu'elles se produisent aux USA ou en Europe...) Ainsi, le Pandemrix européen s'appelait "Arepanrix" au cours de la fausse pandémie de H1N1. En Europe, les vaccins correspondants du même fabricant s'appellent "Infanrix-IPV" et "Boostrix Polio". Il s'agit donc surtout de brouiller les pistes, à moins que la composition ne diffère vraiment de part et d'autre de l'Atlantique et pour un même groupe d'âge d'enfants, ce qui poserait là encore d'autres questions....

 

Selon une page promotionnelle, le Kinrix ne contiendrait pas de mercure (thiomersal) mais il contient de l'aluminium (0,6 mg tout de même soit, par dose, plus de 8 fois la dose journalière maximale d'aluminium pour un enfant de cet âge!).

 

La page renseigne aussi ceci:

 

"Contrairement à d'autres vaccins, Kinrix n'est pas fabriqué à partir de composants issus de foetus avortés. Bien qu'on utilise pour fabriquer ce vaccin des matériaux d'origine bovine, ces matériaux proviennent de pays qui n'ont pas sur leurs sols (ou qui ne sont pas à risque) d'encéphalopathie spongiforme bovine (maladie de la vache folle). En outre, une partie des composants de ce vaccin sont cultivés sur une lignée cellulaire de reins de singe."

 

Waoow, super rassurant et ragoûtant. Certains pourraient toutefois se dire que malgré ces apparences, certaines instances "veillent", n'est-ce pas?

 

Hélas non, détrompez-vous et voici pourquoi...

 

Le 6 avril 2007, GSK introduisait une demande d'autorisation de mise sur le marché américain de son vaccin Kinrix auprès de l'Agence Américaine du Médicament (FDA).

 

Ce vaccin décrochait son autorisation de mise sur le marché en 2008.

 

kinrix.jpg

 

Entre-temps toutefois, des informations plus qu'inquiétantes sont parvenues aux autorités qui ne semblent pas s'en êtres émues et qui ont, au contraire, continué à travailler dans la triste opacité habituelle.

 

Dans la notice du vaccin Kinrix, il est fait état des données issues des essais cliniques, données que sont donc normalement chargées d'évaluer les autorités sanitaires avant toute approbation.

 

A la rubrique qui concerne les effets secondaires graves (et donc estimés comme tels par le fabricant lui-même, nous soulignons), on peut lire:

 

"Endéans la période de 31 jours suivant la vaccination dans les trois études (Etude 046, 047 et 048) dans lesquelles tous les sujets ont reçu concomitamment le vaccin ROR (de Merck dans les études 047 et 048 et un ROR n'ayant pas d'autorisation de mise sur le marché aux USA dans l'étude 046). 3 sujets  (0,1% [3/3537]) qui ont reçu le vaccin Kinrix ont rapporté des effets secondaires graves (déshydratation et hypernatrémie; accident vasculaire cérébral, déshydratation et gastroentérite) et 4 sujets (0,3% [4/1434]) qui ont reçu Infanrix et IPV (de Sanofi Pasteur) ont rapporté des effets secondaires graves (cellulite, constipation; traumatismes par des corps étrangers, fièvre d'origine non identifiée)."

 

Décryptage:

 

- Les études cliniques étaient donc biaisées dès le départ puisque TOUS les sujets des études ont reçu le vaccin ROR (loin d'être exempt de risques!) ET en plus, le vaccin évalué ou bien DEUX AUTRES VACCINS, l'Infanrix et le vaccin IPV de Sanofi Pasteur. On n'a donc pas voulu ou osé évaluer le vaccin Kinrix lui-même et sans a priori idéologique mais au lieu de cela, on a comparé deux types de groupes, le groupe ayant reçu le vaccin Kinrix ET le vaccin ROR et, d'autre part, des gens ayant reçu 3 vaccins différents, le ROR, l'Infanrix ET le vaccin polio IPV de Sanofi, ce qui signifie donc possiblement  que ces sujets du faux groupe témoin ont reçu deux vaccins anti-polio en même temps (le vaccin Infanrix comportant normalement AUSSI la valence polio, celle-ci s'ajoutant dans ce cas à l'autre vaccin polio IPV de Sanofi!)

 

- Malgré ces études biaisées, et tendant à faire passer le vaccin Kinrix "plus sûr" ou "aussi sûr" que les autres vaccins (sic!), les chiffres font frémir car il est tantôt question de 1 effet secondaire GRAVE sur 1000 vaccinations d'enfants, tantôt de 1 effet GRAVE sur 333 vaccinations, soit des chiffres énormes et de loin supérieurs à la probabilité que les enfants puissent jamais avoir de contracter un tétanos, une diphtérie ou une complication fâcheuse de la coqueluche à cet âge (de 4 à 6 ans)!!

 

Rendez-vous compte: vous avez hélas nettement plus de "chances" d'avoir un enfant GRAVEMENT victime d'un vaccin que de gagner à l'Euromillions ou à votre lotterie nationale! Dans un pays comme la Belgique, plusieurs centaines d'enfants sont donc concernés chaque année au minimum par ces effets secondaires GRAVES.

 

Mais, malgré cela, malgré ce genre de chiffres, les autorités ont approuvé ce vaccin....

 

On notera également que le Kinrix contient du formaldéhyde, que le formaldéhyde est cancérigène mais que la notice de ce vaccin stipule explicitement qu'aucun test de cancérogénicité n'a été effectué pas plus d'ailleurs que d'autres tests destinés à évaluer le potentiel mutagène (c'est à dire la capacité à induire une mutation de l'ADN) ou tératogène (problèmes sur la descendance), alors que certains prônent à présent l'injection de vaccins anti-coquelucheux (qui sont toujours des vaccins combinés avec DTC au minimum!) chez... les femmes enceintes!!

 

Mais venons-en à présent au deuxième volet de ce dossier. Avant l'approbation de ce vaccin, un document officiel de l'Agence Américaine du Médicament (FDA) daté du 21 décembre 2007 disait notamment ceci:

 

"La production des toxines diphtérique et tétanique est effectuée par le groupe Novartis Vaccins et Diagnostics basé à Marburg en Allemagne via un accord de fabrication partagée avec GSK. Novartis produit un concentré diphtérie-tétanos qui sera ensuite intégré dans la fabrication de plusieurs vaccins destinés au marché américain, parmi lesquels Infanrix, Pediarix, Boostrix et le candidat vaccin DTCa-IPV (Kinrix)."

 

Il s'ensuit un tableau avec les composants du vaccin et un caviardage en regard de la quantité exacte d'aluminium contenue dans le Kinrix.

 

Ce document est émaillé de très nombreux caviardages, ce qui pose bien sûr la question du contrôle citoyen des décisions partisanes de ce genre d'agence officielle, travaillant bien davantage à l'intérêt des fabricants qu'à celui des consommateurs.

 

Mais le pire est le passage suivant:

 

"Bien que le concentré diphtérie-tétanos adsorbé soit testé par Novartis avant envoi à GSK, ces données de Novartis n'ont pas été communiquées (par GSK) lors de la demande d'autorisation de mise sur le marché. Une téléconférence fut tenue avec GSK le 13 juin 2007 au cours de laquelle il a été demandé à GSK de fournir ces donnée ainsi que les données relatives à la stabilité des concentrés diphtérie-tétanos. GSK fut capable de fournir les Certificats d'Analyse pour les lots pertinents de DT (diphtérie-tétanos) mais ne fut pas capable de fournir les autres informations additionnelles requises. GSK a effectué le test suivant (cfr tableau ci-dessous) sur les lots de concentrés DT envoyés par Novartis."

 

S'ensuit le caviardage se présentant ainsi:

 

Caviardage-GSK-FDA-1.JPG

 

Un peu plus loin, il est écrit "la méthode utilisée pour fabriquer le vaccin Kinrix est indiquée ci-dessous" et puis là, de nouveau voici le cache qu'on peut voir:

Caviardage-GSK-FDA-2.JPG

 

Est-il donc admissible que le public de divers états américain soit soumis à des obligations vaccinales avec des vaccins sur lesquels les citoyens ont si peu de transparence?!

 

En fait, il apparaît que les fabricants décrochent sans difficulté toutes les autorisations de mise sur le marché qu'ils veulent, peu importe les données qu'ils sont en mesure de fournir ou non.... et bien sûr, ce sont donc toujours les mêmes qui paient, qu'il s'agisse des financements (qui proviennent des impôts des gens et avec lequels les vaccins sont achetés) ou des dégâts subis par les patients vaccinés!

 

A noter également que le vaccin Infanrix Hexa (6 en un donc avec diphtérie, tétanos, coqueluche, polio, haemophilius influenzae de type B et hépatite B) n'est étrangement PAS disponible sur le marché américain. Ils ont bien un vaccin pentavalent de Sanofi contenant diphtérie, tétanos, coqueluche, polio et haemophilius influenzae ainsi qu'un vaccin Pediarix aussi pentavalent mais avec diphtérie, tétanos, coqueluche, polio et hépatite B MAIS pas le cocktail "6 en un" tel qu'infligé quotidiennement à la majorité des enfants belges et qui commence petit à petit à devenir aussi "le gold standard" en France. On pourrait se demander pourquoi... que de questions en tout cas avec ces vaccins opaques qu'on ne cesse de nous impose financièrement et idéologiquement comme étant "pour notre plus Grand Bien à tous"...

 

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