Nous avions déjà consacré en janvier 2010 un dossier à cette pharmacovigilance non fiable.
Un autre dossier (concernant notamment le vaccin anti-hépatite B) nous donne à présent l'occasion d'y revenir et démontre de façon tristement éclatante de quelle façon les informations sont filtrées, étiquetées et finalement dénaturées par une fausse pharmacovigilance, au détriment de la SANTE et de la sécurité des citoyens.
Vu sur le site du Dr Marc Girard (17/02/2012) :
Le 22/12/95, le jeune R., âgé de 6 mois et ayant jusqu’alors présenté un développement qualifié d’absolument normal, reçoit une première injection de vaccin contre l’hépatite B. Son comportement change immédiatement et, dans les semaines qui suivent, il présente des spasmes très violents.
Un tableau clinique aussi effrayant n’étant évidemment rien chez un bébé de 6 mois appelé à toutes les turpitudes sexuelles plus tard, l’intéressé reçoit sa deuxième injection : son état s’aggrave immédiatement ("enfant sans réaction, voire totalement amorphe avec perte de ses acquisitions et sans tonicité"). Il est depuis lourdement infirme moteur cérébral, avec notamment une épilepsie grave.
En pharmacovigilance normalement "transparente", la chronologie d’apparition des troubles et, plus encore, l’aggravation lors de la deuxième injection suffisent, habituellement, pour considérer le médicament administré comme - de très loin - la plus probable des causes : selon la fiche de pharmacovigilance de R., le niveau de causalité (I1) attribué par l’AFFSAPS à ce cas sera au contraire le plus faible. En passant, on qualifiera d’évidemment "excellent" l’expert du ministère qui, balayant d’un revers de la main une séquence chronologique aussi évocatrice, rapporte la survenue brutale d’un handicap aussi lourd au fait que dans les jours précédant la vaccination, le gamin avait... "un tympan grisâtre"...
Mais ce n’est pas tout...
Il n’est nullement contesté que l’IRM rapidement pratiquée chez le petit R. fait apparaître une "démyélinisation du système nerveux central". Le diagnostic posé par les médecins traitants sera celui de "leucodystrophie", c’est-à-dire (d’après le Dictionnaire de médecine Flammarion, 8e édition) une "affection caractérisée par un processus de démyélinisation du système nerveux central et périphérique"
Dès lors, comme ils en ont légalement le devoir depuis 1985, les médecins en charge de l’enfant se seront attachés à signaler le cas aux autorités sanitaires. L’échange de courrier ci-joint permet de reconstituer que via des arguties autour des termes "leucoencéphalite" et "leucodystrophie" (dont la responsable de l’AFSSAPS finit par admettre elle-même qu’elles n’avaient aucune raison d’être), ce cas de démyélinisation patente - initialement enregistré comme "épilepsie" - sera finalement rebaptisé avec la mention strictement mensongère "il ne s’agit pas d’une démyélinisation".
Et c’est avec ce genre de falsification que l’administration, d’abord prise au dépourvu par la multiplication des démyélinisations centrales survenues chez l’enfant (cf.CRII-GEN : risques des vaccins issus du génie génétique), va accréditer le mythe qu’aucune ne s’est produite "avant l’âge de deux ans". Les arguments débiles ayant structuré la campagne de vaccination s’étant tous écroulés dans l’entre temps, c’est cette mystification sur la bonne sécurité du vaccin "avant l’âge de deux ans" qui résume l’essentiel de la justification donnée depuis lors par les autorités pour inciter les parents à faire vacciner leurs bébés (comme s’il existait une fenêtre chronologique idéale garantissant l’innocuité neurologique de ce vaccin au demeurant providentiel !)
Pour conclure - la remarque n’est pas sans rapport avec l’actuel - un grand coup de chapeau aux innombrables pédiatres qui ont repris (et reprennent quotidiennement) l’argument débile tiré d’une mystification aussi grossière pour pousser les parents à la vaccination de leur bébé contre l’hépatite B.
Tout ce sérieux - et toute cette transparence - ne peuvent que contribuer à la confiance des Français dans la crédibilité de leur administration sanitaire...
Commentaires d'Initiative Citoyenne: Ces façons scandaleuses de procéder sont à mettre en parallèle avec l'interdiction de conférence de presse infligée au Professeur Tardieu, neuropédiatre français qui avait mis en évidence un sur-risque significatif de sclérose en plaques chez l'enfant pendant les 3 années qui suivent une vaccination anti-hépatite B avec Engerix (de GSK-), tel que révélé par Libération du 14 novembre 2008.
Ainsi donc, on réétiquette les cas, on joue sur les mots, on empêche les médecins et chercheurs qui ont mis des risques vaccinaux en évidence de les exposer, on terrorise les médecins au point qu'ils vaccinent tous ou presque comme si de rien était alors que dans des enquêtes officielles mais anonymes, ils sont 58% à se poser des questions sur l'utilité des vaccins pédiatriques et 31% sur leur sécurité. Des résultats que les officiels se gardent bien entendu là aussi de publier... C'est VRAIMENT ce qui s'appelle un TABOU absolu!