Un article publié le 2 août dernier sur Sante Log s'intitulait "Vaccination anti-grippe: les adjuvants réhabilités?" Cet article appelle évidemment plusieurs commentaires, que nous indiquons à la fin de cet article. Certains passages "humoristiques" étaient soulignés au fluo.
"Ces études internationales publiées successivement en ligne dans les éditions de juin et de juillet de la revue Science Transational Medicine et co-menées avec des centres de recherche sur les vaccins de Novartis, reviennent sur la crainte des effets secondaires négatifs liée aux adjuvants présents dans les vaccins, qui décourage parfois de la vaccination et entraîne la réémergence de maladies comme la rougeole, la coqueluche ou encore la diphtérie. 2 articles qui veulent rassurer et sur la sécurité et sur l’efficacité des adjuvants de type “huile dans l’eau”, comme le fameux MF59.
Une partie de cette crainte, expliquent les chercheurs du centre de recherche de Novartis, de l’Université de Pennsylvanie et du Centre pour la santé mondiale et la Division des maladies infectieuses, Hôpital pour enfants de Cincinnati, provient du manque de sensibilisation et d’information du public sur les nombreuses évaluations de sécurité précliniques et cliniques que les vaccins doivent “passer” avant d'être mis sur le marché, ainsi qu’à la perception erronée des adjuvants et de leur rôle dans la composition du vaccin. Il en résulte ce que les auteurs appellent “la boîte noire” qui renfermerait des effets secondaires rares spéculatifs et non prouvés, tels que les maladies auto-immunes liés à certains vaccins.
Objectif 1: Sécuriser le public sur la sécurité des adjuvants: L'objectif de cet article est de présenter le cahier des charges dans lequel la sécurité des vaccins est traditionnellement évaluée. Les auteurs mettent en regard les forces et les faiblesses des outils d’évaluation précliniques (études chez l'animal), translationnels (à l’aide de biomarqueurs sur des cellules ou des sérums humains), statistiques ou épidémiologiques et clinique (essais sur l’Homme).
Objectif 2 : Confirmer l’efficacité et l’utilité des adjuvants: Dans un second article, paru quelques semaines plus tôt dans la même revue scientifique, l’adjuvant de type huile dans l'eau à base de squalène, le MF59 fait ses preuves d’efficacité. Cette nouvelle génération d’adjuvants sous forme d'émulsion attire les cellules immunitaires au site d'injection et crée un environnement local qui facilite la réponse immunitaire de telle sorte que l'antigène fonctionne mieux. Les auteurs de cette étude issus de la Food and drug Administration (FDA) et des National Institutes of Health, (NIH), toujours en collaboration avec 2 centres de recherche de Novartis, ont mené des études sur l'efficacité de l’émulsion huile dans l’eau lorsqu’elle est combinée à un adjuvant des vaccins contre la grippe pandémique, le MF59. En comparant des données de cohortes de différents groupes d'âge (enfants en bas âge, enfants et adultes) vaccinés contre le virus H1N1 ou encore contre le virus H5N1, les chercheurs montrent que l'adjuvant augmente l'ampleur, la diversité, et surtout, l'avidité de liaison de l'anticorps, un facteur crucial lorsque des anticorps en quantités limitées rencontrent un virus. Plus précisément, les anticorps, avec l'aide de l'adjuvant MF59 s’avèrent capables de vérouiller les domaines de liaison du récepteur de la protéine de surface du virus, hémagglutinine, et de prévenir l'infection. Ces résultats démontrent pour la première fois que ce type d’adjuvants peut améliorer la qualité des anticorps et donc améliorer la protection contre les souches pathogènes de la grippe.
Novartis rappelle que le constituant principal de MF59 est le squalène, une huile présente naturellement dans les plantes et dans le foie de différents espèces animales, dont l’être humain. Le squalène, un produit intermédiaire du métabolisme du cholestérol et de la vitamine D, est de ce fait un constituant physiologique de l’organisme humain qui est intégralement métabolisé."
Source: Transl. Med. 3, 93rv2 (2011) DOI: 10.1126/scitranslmed.3002302 “Assessing the Safety of Adjuvanted Vaccines”, Transl. Med. 3, 85ra48 (2011) 1 June 2011: DOI: 10.1126/scitranslmed.3002336 "MF Adjuvant Enhances Diversity and Affinity of Antibody-Mediated Immune Response to Pandemic Influenza Vaccines", FDA “Adjuvant Ramps Up Pandemic Flu Vaccines”
Sans adjuvant, la majorité des vaccins ne sont rien, rien que du vent, un leurre du système immunitaire qui ne prend pas, tout simplement. L'adjuvant c'est donc un peu ce "fou du roi" qui garantit la "grande fête" des scientifiques (qui ne jurent que par la hausse du taux d'anticorps ainsi artificiellement produits) mais qui peut aussi, dans bien des cas, faire que la fête immunitaire tourne au vinaigre et que le spectateur (le patient) finisse par en rire jaune.
La saga du H1N1 a merveilleusement bien illustré la mauvaise foi et l’incompétence des officiels à ce sujet qui ont ainsi prétendu à foison que ces adjuvants huileux massivement utilisés dans les vaccins pandémiques étaient "très sûrs", que c'était "exactement la même substance produite par notre propre corps" etc. Souvenons-nous, à cet égard des propos de Mme Onkelinx sur la RTBF qui disait, le coeur sur la main "Il (le vaccin Pandemrix) a probablement été testé sur 2000 personnes et il n'y a PAS eu de problème" (!) En réalité, les essais cliniques du Pandemrix sur 2000 personnes avaient donné lieu à 7 décès mais bien sûr, pourquoi cela serait-il un problème?
Emmanuel Hanon de GSK essayait lui aussi de donner un visage d'ami au squalène le 1er novembre 2009 sur la RTBF (Mise au Point) en rappelant que chacun produisait une quantité X de squalène par jour. Peu avant, c'était Mme Onkelinx qui n'avait pas hésité à s'amener sur le plateau de Controverse avec un pot de squalène (de la marque Biolife) qu'un habile conseiller en communication lui avait sans doute déniché dans une boutique bio.
Mais comme rappelé alors à la Ministre par le Dr Eric Beeth de notre collectif, les effets d'une substance ingérée (prise par voie orale) et ceux de la même substance injectée ne sont pas les mêmes! Le fait de recourir qui plus est à l'injection de substances huileuses aussi produites par notre propre corps expose au risque inévitable de maladies auto-immunes graves. Et ceci n’est hélas pas qu’un risque théorique et non prouvé comme en témoignent les nombreuses références les plus officielles qui soient, figurant notamment dans nos deux courriers de 2009 à La Ministre et aux parlementaires (1 et 2)
Lire aussi les articles sur un autre adjuvant vaccinal très utilisé à savoir l'aluminium:
"Fausses réjouissances au sujet des dernières découvertes sur l'aluminium vaccinal"
"Aluminium vaccinal: Vers l'Avenir publie un rectificatif"
"Combien de cas d'Alzheimer dus aux vaccins?"
La publication scientifique (2011) du chercheur canadien Chris Shaw sur l'aluminium vaccinal