Le 14 juin dernier, RTBF radio la Première organisait un forum de Midi sur la vaccination.
Parmi les invités, aucune personne critique ou contestataire de la situation vaccinale actuelle (bien que cela ne soit pourtant pas cela qui manque) mais "trois bons petits soldats" à savoir:
- Le Dr Christine Janne d'Othée, pédiatre à Bruxelles.
- Le Dr Kinda Schepers, infectiologue au CHU Erasme à Bruxelles.
- Le Dr Michel Van Erp, médecin épidémiologiste pour MSF Belgique.
Au cours de cette émission, le Dr Kinda Schepers a notamment recommandé la vaccination anti-coquelucheuse des adultes (principe dit de la vaccination cocoon), semblant ainsi ne même pas être au courant d'une publication canadienne antérieure à cette émission et qui a pourtant très clairement démontré l'inefficacité totale de cette approche.
Le Dr Kinda Schepers a aussi évoqué ce qu'elle a appelé "le lobby anti-vaccin". Etrange lobby puisqu'on se demande par qui il est financé et quels intérêts mercantiles il sert, d'autant plus que les seules ressources de collectifs comme le nôtre proviennent des citoyens et des consommateurs eux-mêmes.
Interpellée par téléphone par Benjamin Labrique (le papa du petit Raoul qui a été scandaleusement exclu d'une crèche ONE de la ville de Bruxelles), cette infectiologue d'un hôpital pourtant renommé, ne semblait pas au courant des résultats troublants de l'étude Kiggs menée par l'Institut allemand Robert Koch, pas plus d'ailleurs que d'autres données convergentes démontrant que la santé des enfants non vaccinés est en réalité globalement bien meilleure et nettement plus robuste que celle des enfants vaccinés.
S'étant dit prête à l'antenne à recevoir par mail ces informations dont elle ne disposait pas, nous avons alors envoyé le 15 juin par mail au Dr Schepers -avec copie à Mme Fabienne Vande Meerssche- ces données comparatives sur la santé des enfants vaccinés VS non vaccinés, de même que la référence de cette étude canadienne sur l'inutilité de la vaccination "cocoon" des adultes contre la coqueluche.
Bien entendu, il était assez prévisible dans ces conditions que l'égo de Mme Schepers en prenne un coup et qu'elle cherche alors à faire passer notre démarche informative et interpellative comme agressive, intrusive ou revendicative.
Mais cela n'est pas tout, car nous avions aussi interrogé Kinda Schepers sur 4 grandes questions fondamentales au sujet de l'évaluation de la sécurité des vaccins. Après tout, si elle s'était permise d'assimiler très péjorativement tous ceux qui doutent et qui se posent des questions légitimes sur le sujet de "lobbies anti-vaccin", il était logique que nous la croyions alors apte à répondre à ce genre de questions fondamentales. Voici ces questions telles qu'on les lui a posées:
- Comment se fait-il qu'il n'y ait jamais eu, en 200 ans de pratique vaccinale, d'essais cliniques de vaccins qui comparent des vaccinés avec des gens absolument non vaccinés de façon à ne pas gonfler artificiellement le nombre d'effets secondaires dans le (faux) groupe témoin/placebo, ce qui constitue un énorme biais potentiel?
Bien sûr la raison évoquée bien commode est "l'éthique" (ne pas priver de grands groupes des "bienfaits décrétés plus que testés des vaccins) mais cela ne revient-il pas alors à adopter une démarche non scientifique où on part donc d'un postulat indémontrable que les vaccins font une fois pour toutes plus de bien que de tort mais sans vouloir le découvrir réellement??
- Comment justifiez-vous l'absence de toute analyse pharmacocinétique requise pour les vaccins (contrairement aux autres médicaments) et ce alors qu'une telle analyse aurait pu permettre de découvrir bien plus tôt ce que l'équipe de chercheurs du CHU Henri Mondor de Créteil a découvert, à savoir par exemple que l'aluminium vaccinal migre entre autres dans le cerveau sans jamais plus pouvoir en ressortir et de façon à pouvoir occasionner des séquelles d'ordre neurologique?
- Comment justifiez-vous aussi l'absence de toute analyse requise de cancérogénicité, mutagénicité et tératogénicité pour les vaccins (contrairement là encore à d'autres médicaments, décidément, les passe-droits des vaccins n'en finissent pas!) et ce alors même que les vaccins contiennent plusieurs produits cancérogènes mutagènes et tératogènes (ex: formaldéhyde qui est un cancérigène certain selon le CICR, le thiomersal qui est mutagène selon la notice de son fabricant Eli Lilly, le polysorbate qui a des effets stérilisants chez les souris etc) et d'autre part que la théorie selon laquelle "la dose fait le poison" est fausse et périmée, des chercheurs ayant récemment expliqué les dangers minimisés des faibles doses et le fait que ces seuils toxiques sont uniquement extrapolés de façon théorique et jamais testés?
- Comment pouvez-vous être sûre (ainsi que la communauté médicale mondiale) d'un bon rapport bénéfices/risques pour les vaccins étant donné que seuls 1 à 10% des effets secondaires des vaccins sont effectivement recensés (sources: publication du Dr Kessler dans Jama en 1993, Prescrire, Afssaps en page 5 etc) et qu'il n'est jamais tenu compte de cette inquiètante sous-notification dans les évaluations bénéfices/risques, ni de l'incapacité d'une majeure partie du corps médical à ne serait-ce que déceler et reconnaître des effets secondaires de vaccins?
Et on aurait encore tout aussi bien pu rajouter la question d'absence d'évaluation des effets secondaires des vaccins à moyen et long terme, comme l'avait déjà déploré d'ailleurs le Dr J. B. Classen dans le British Medical Journal, en 1999.
Suite à ces questions on ne peut plus embarrassantes et sans doute plus parce que nous avions pris le soin de mettre Mme Vande Meerssche en copie conforme du mail, le Dr Schepers nous a alors répondu quelle prendrait « le temps de répondre à toutes nos questions après ses vacances.»
Le temps ayant alors passé sans nouvelles de sa part (plus de 3 mois tout de même!), nous nous sommes alors demandé si la promesse du Dr Schepers était réellement sincère et nous l'avons donc relancée.
Probablement très énervée que nous nous rappelions à son bon souvenir, elle en a apparemment perdu son latin, puisqu'elle nous a répondu textuellement:
Très chères dames,
Pour être sincère, vous n’étiez pas vraiment une priorité dans mon planning surchargé.
Néanmoins, je suis une femme de parole et répondre à vos questions reste toujours d’actualité.
Je n’ai pas le temps d’échanger des milliards de mails, je vous propose donc de fixer un rendez vous, se rencontrer et discuter de cela.
Bien à vous,
Dr Kinda Schepers
Son excuse de ne pas avoir le temps d'échanger "des milliards de mails" traduit un malaise évident par rapport à nos questions, compte tenu que si cette SPECIALISTE des maladies infectieuses avait réellement les réponses à ces questions, un seul mail lui aurait suffi (et cela lui aurait d'ailleurs pris nettement moins de temps qu'une entrevue dans "son planning surchargé", nous soulignons!)
Il apparaît évident que ces réponses ne vont pas de soi et n'ont pas l'air de faire partie des sujets de discussions classiques de ces spécialistes qui vaccinent pourtant à tour de bras dans les Travel Clinics. Mais il apparaît aussi non souhaitable à ces mêmes spécialistes de "laisser des écrits" sur ces questions sensibles qui pourraient leur valoir la désapprobation de l'establishment pour s'être perdu en confusions et autres réponses surréalistes.
Scripta manent, verba volant dit-on... (les écrits restent, les paroles s'envolent).
C'est donc probablement dans ce sens que le Dr Schepers nous a répondu, espérant sans doute qu'on n'irait pas jusqu'à vouloir la rencontrer. Ce n'est toutefois pas ce que nous lui avons répondu, tout en lui faisant tout de même savoir qu'elle était loin d'être la seule personne occupée et que par conséquent, nous étions prêtes à la rencontrer à condition bien sûr que ce genre d'entretien d'intérêt général puisse être enregistré et/ou faire l'objet d'une émission radio ou autre (le tout toujours avec mise en copie de Mme Vande Meerssche qui est donc au courant de tous ces échanges). Bien entendu, aucune autre réponse à ce stade du Dr Schepers qui voit plus que probablement d'énormes objections à l'enregistrement de ce type de discussion épineuse mais préfère sûrement s'abstenir de le signaler. Il fallait sauver la face devant la journaliste, faire semblant qu'il n'y avait pas de malaise et donner l'impression que c'était nous qui refusions sa proposition de discussion.
Ce cas du Dr Schepers est éminemment emblématique, parce qu'il démontre que ce genre d'experts accourent pour des interviews aseptisées et bien balisées par des médias vraiment très accomodants mais qu'ils appliquent en quelque sorte la très confortable "politique de la chaise vide" dès que des questions trop incommodantes leur sont directement adressées. C'est là un peu facile: recommander et pratiquer largement des vaccins sans être visiblement en mesure de répondre à des questions pourtant sine qua non sur leur sécurité d'emploi. Recommander sans rien assumer. Les conseilleurs ne sont donc jamais les payeurs.
Et les experts du sujet ne sont donc peut-être pas là où on croit.
Il reste à souligner que des infectiologues comme des pédiatres ne sont professionnellement presque pas capables de critiquer les vaccins avec objectivité sans scier quelque part la branche sur laquelle ils sont assis puisque sans les vaccins, ces spécialités (telles qu'officiellement et actuellement organisées) perdraient une majorité d'"actes techniques" réalisés au quotidien, les vaccinations constituant le gros de la pratique quotidienne, tant en pédiatrie générale qu'en Travel Clinics.
Lire l’échange mail d’Initiative Citoyenne avec le Dr K. Schepers (bien sûr, il va sans dire que si celle-ci souhaitait encore ajouter quelque chose à ce qu’elle a déjà dit, nous le publierions intégralement et il lui reste donc toujours loisible de nous adresser une réponse complémentaire.)