On n'en fait donc jamais assez selon le site professionnel Impact-Santé qui titrait un article le 12 mars dernier -comme par hasard réservé aux seuls professionnels- "Vaccins: pensez ados!".
Dans cet article en effet, on peut lire des propos sans ambiguïté sur l'acharnement et l'obsession vaccinale qui sont ici à l'oeuvre:
"Face à un adolescent, pas question d’oublier rappels et rattrapages vaccinaux. Toutes les occasions sont bonnes car elles sont rares : l’ado consulte peu. Or il est – tout comme le corps médical – insuffisamment vacciné. La couverture vaccinale en France est mauvaise, rappelait le Leem dans un atelier presse le 7 mars – peu avant la publication du prochain calendrier vaccinal lors de la semaine européenne de la vaccination, du 21 au 27 avril. Enfants, adolescents, adultes, professionnels de santé : aucun groupe n’est à l’objectif. Il faut relancer la dynamique avec des campagnes ciblées, les seules qui semblent fonctionner. Aujourd’hui, la cible à privilégier semble être les ados."
ou encore:
"Aujourd’hui, la cible à privilégier semble être les ados. De 11 à 18 ans, c’est l’âge pour de nombreux rappels […] Mais les ados passent manifestement entre les mailles du filet.
« Il faut profiter des certificats médicaux, des voyages, de la mise en route de la contraception,…», suggère le Pr François Denis, du CHU de Limoges. Son conseil : disposer « sous la main » de doses de vaccins. « On ne sait pas si le patient va revenir ni quand », soulignait-il pour justifier cette stratégie.
Le Pr Denis milite aussi pour la création d’un "Point Santé ados" et pour un dossier médical informatisé ou une Carte Vitale améliorée, qui donne le statut vaccinal du patient. Cela permettrait d’assurer un meilleur suivi et un partage des informations entre le pédiatre, le généraliste, le gynécologue… et de pallier les problèmes de perte ou non-présentation du carnet de vaccination… »
Lorsqu'on lit ce genre d'aveux de la part du monde médical, cela appelle une série de constats incontournables:
- La vaccination est bien davantage affaire de consummérisme médical que de santé publique.
- La vaccination constitue dans cette optique le "cheval de troie" des consultations médicales.
- Si les jeunes et leurs parents, pourtant assomés à longueur de journées de publicités à la gloire des vaccins, ne font pas spontanément la demande d'être vaccinés, c'est qu'ils ont fait un CHOIX et que ce choix, conformément aux lois sur les droits du patient et le droit au consentement libre et éclairé, doit être respecté et non baffoué par le chantage et le racket vaccinal en vigueur actuellement.
- Si les experts estiment que la couverture vaccinale est encore "trop faible" après tant d'efforts déployés en termes de communication communiste oppressante et culpabilisante, c'est bien la preuve que dans leur arrogance et leur paternalisme habituels, ils entendent infléchir le libre arbitre individuel sans jamais se remettre en question et qu'ils ne reculeront sans doute pas devant la tentation de la vaccination obligatoire.
- Si le corps médical est jugé "insuffisamment vacciné" c'est peut-être surtout parce qu'il répugne à courir des risques qu'il sait sous-estimés et nettement plus fréquents que cela, dans la pratique. Les chiffres de l'enquête révélatrice de l'INPES parmi les médecins en 2005 corroborent d'ailleurs tout à fait cette analyse.
- Leur dynamique est cassée parce qu'après le scandale de la vaccination hépatite B, celui des vaccins HPV et celui aussi de la vaccination H1N1, le public n'est tout simplement plus dupe. Les adolescents qui bénéficient d'internet sont aujourd'hui nettement plus en mesure de s'informer de façon objective sur le rapport bénéfices/risques des vaccins qu'ils ne l'étaient il y a 10 ou 15 ans. Nombreux sont en effet les adolescents et les parents qui ont dû ouvrir des loupes suite aux récits terrifiants de victimes du Gardasil et du Cervarix, se rendant compte que ces drames auraient pu toucher leurs filles, leurs petites copines ou elles-mêmes.
En désespoir de cause, les officiels et les industriels qui ont toujours bien davantage joué sur l'émotionnel plutôt que sur le rationnel, espèrent contrebalancer les innombrables témoignages révoltants de victimes des vaccins en relayant dieu sait quels contre-témoignages de gens qui regretteraient soi-disant de ne pas avoir été vaccinés.
- Le ciblage des adolescents rappelle une note interne de Sanofi au cours de la campagne de vaccination anti-hépatite B en France, dans les années 90' puisque cette note disait alors déjà: "Sur le marché des vaccinations, les adolescents sont un segment très porteur, il faut dramatiser... faire peur avec la maladie." Ceci démontre donc bien la confusion entre le discours dit "public" et le discours "privé" qui ne font in fine que se superposer, avec les effets regrettables que l'on sait.
- Les fichiers informatiques constituent une grande menace en termes de liberté vaccinale avec la dérive évidente qui apparaît ici clairement d'utiliser ce genre de système pour contraindre le patient à confier ces informations qui ne regardent que lui à des médecins à qui il pourrait ne pas vouloir les communiquer. Sans parler du risque manifeste de renforcer les pressions et le racolage vaccinal de la part de plusieurs médecins zélés et/ou dociles afin d'essayer d'avoir les gens à l'usure. (comme le préconise d'ailleurs l'OMS dans ses stratégies)
- Un de nos précédents articles "Racolage & flicage vaccinal: jusqu'où iront-ils?" explicitait déjà cette volonté de vacciner tout ce qui bouge, à tout prix contre tout et n'importe quoi. Les con-sommateurs s'apparentent ici en fait à de gros et juteux poissons à capter sans qu'ils aient la moindre occasion de s'échapper du filet. Ouvrons les yeux!