Une sympathisante nous a communiqué un document sur les vaccins publié par Test-Achats en juin-juillet 2011, dans le n°103 du magazine Test-Santé. Nous l'avons lu et... nous sommes abasourdies par la multiplicité des contre-vérités diffusées par cette association qui se prétend pourtant servir les intérêts du consommateur!!
Nous invitons vraiment les lecteurs à lire ce document en question (cfr lien clicable ci-dessus) tant cela est instructif.
Remarquons tout d'abord le caractère tout à fait incohérent de ce qui est dit dans l'introduction de l'article par rapport à sa conclusion. Le début d'article indique notamment que "si les vaccins sauvent des vies, ils ne sont pas exempts de risques." ou encore "Entre avantages et risques éventuels, il convient toutefois de bien évaluer de quel côté penche la balance avant d'exposer gratuitement, au nom de la santé publique, toute une population à des effets secondaires potentiellement néfastes." Alors que la fin d'article indique elle: « Respectez scrupuleusement le calendrier vaccinal de base du Conseil Supérieur de la Santé. Ces vaccins sont sûrs; ils protègent votre enfant et vous prémunissent de maladies qui pourraient vous coûter la vie. Procédez aux éventuels rappels en temps utile. »
D'un côté, on dit qu'il existe des risques et qu'il ne faut pas aveuglément vacciner les gens contre tout et de l'autre, on exhorte à suivre "scrupuleusement" le calendrier vaccinal dit "de base" déjà bien chargé, qui est arrêté qui plus est par le Conseil Supérieur de la Santé dont les experts s'illustrent hélas par leurs nombreux liens d'intérêts avec les fabricants.
Première grosse inexactitude de Test-Achats
"Les vaccins reproduisent le fonctionnement de notre système immunitaire."
"Parfois, nous pouvons cependant prêter main forte à la nature, grâce à la vaccination. Les vaccins calquent le mode de fonctionnement de notre système immunitaire."
FAUX! Les vaccins ne reproduisent justement pas le fonctionnement de notre système immunitaire. Au contraire, ils le court-circuitent. Pourquoi: tout simplement parce qu'avec une vaccination (le plus souvent injectable), l'administration des substances étrangères ne passe pas par la peau ou les muqueuses comme c'est cependant toujours le cas lors d'une infection naturelle or ces voies d'accès des microbes ont justement toute leur importance sur le plan immunologique pour l'obtention d'une réponse immunitaire robuste, durable et harmonieuse. De là l'explication de nombreux effets secondaires graves et/ou invalidants après vaccination: allergies, auto-immunité, immunodéficiences et cancers, etc
Deuxième grosse inexactitude de Test-Achats
« Les vaccins vivants protègent à vie. Pas les vaccins inactivés. »
FAUX! Ceci est absolument inexact. Les vaccins à virus vivants ne protègent pas forcément toute la vie, cela n'était en fait qu'une affirmation gratuite et jamais vérifiée qui a été utilisée pour banaliser leur large usage mais ce qui s'est concrétisé avec la vaccination ROR s'est aussi concrétisé avec la vaccination contre la varicelle à savoir que l'unique dose initiale a démontré toutes ses limites et qu'on s'est alors enferré dans un dangereux cercle vicieux en préconisant alors une seconde dose sans qu'il soit impossible qu'on en vienne un jour à en recommander une troisième. De nombreuses personnes qui ont donc reçu une dose de ROR quand elles étaient enfants peuvent tout à fait vérifier qu'elles ne sont pas immunisés et n'ont plus d'anticorps contre des maladies comme la rougeole, la rubéole ou les oreillons.
Pourtant, le discours officiel initial était que 95% de la population était protégée à vie avec une dose unique et qu'on faisait ainsi subir (alors inutilement) une seconde dose à l'ensemble des gens pour soi-disant "faire enfin prendre" le vaccin chez les 5% chez qui il n'avait initialement pas pris. Et même lorsque le vaccin "prend", il n'est pas impossible et d'ailleurs pas si rare que ça que les gens fassent une varicelle ou une rougeole larvée, s'exprimant souvent de façon moins centrifuge, tandis que l'expression de ces maladies lorsqu'elles sont contractées naturellement entraînera une protection à vie avec anticorps persistants, la différence tenant à ce qui a été expliqué ci-dessus sur le mode d'action immunitaire différent de la vaccination par rapport au mécanisme naturel d'infection-immunisation.
Si les vaccins vivants protègent à vie, comment Test-Achats explique-t-il que le vaccin anti-amarile (=contre la fièvre jaune) qui est aussi un vaccin à virus vivant atténué doive être renouvelé tous les 10 ans et que ces rappels conditionnent l'entrée sur le sol de divers pays du monde? A moins que cela ne soit que pour raisons commerciales? Mais c'est soit l'un, soit l'autre et dans les deux cas, cela démontre la gravité de la situation et le décalage entre la véritable information comme celle-ci et celle diffusée par Test-Achats.
Troisième grosse inexactitude de Test-Achats
"La vaccination à grande échelle, permet aussi d'éradiquer certaines maladies, comme ce fut le cas de la variole."
FAUX! Test-Achats n'a visiblement pas lu le rapport final de l'OMS sur l'éradication de la variole (1979) car on peut pourtant lire noir sur blanc dans ledit rapport que:
« Les campagnes d’éradication reposant entièrement ou essentiellement sur la vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des cas ».
Et l'OMS de reconnaître également dans ce rapport qu'il fallait "changer de stratégie" compte tenu de l'échec de la vaccination même lorsque des populations étaient vaccinées à + de 90%.C'est donc bien la stratégie de surveillance-endiguement qui a permis d'éradiquer la variole et non la vaccination en tant que telle. Ce fait est d'ailleurs tout à fait confirmé par les taux accrus de variole et de mortalité par variole dans les zones les plus vaccinées du monde (par rapport à celles qui l'étaient moins ou pas du tout), comme de très nombreux exemples l'ont montré depuis le 19° siècle. Dans l'Allemagne d'après-guerre, le Dr Gerhard Buchwald a pu démontrer, chiffres à l'appui, que la mortalité par variole était infiniment plus grande chez les vaccinés que chez les non vaccinés. Cherchez l'erreur...
L'entretien de ce genre d'erreurs historiques est grave car il maintient les consommateurs dans une ignorance et un aveuglement peu propice à la réalisation de choix suffisamment libres et éclairés.
Quatrième grosse inexactitude de Test-Achats
« En règle générale, les vaccins sont très sûrs, car ils ont été étudiés et approuvés par les instances européennes et nationales compétentes avant d’être commercialisés. La plupart des effets secondaires sont temporaires et bénins. Ils ne sont sérieux que dans de très rares cas. »
FAUX! Décréter que les vaccins sont "très sûrs" au motif qu'ils ont été approuvés sur base de tests tout à fait biaisés par les autorités dites "compétentes" est d'une naïveté indicible. Si tel était vraiment le cas, tous les scandales sanitaires qui sont survenus avec des produits dûment approuvés par ces mêmes instances sanitaires n'auraient pu jamais avoir lieu.
La vérité est que ces agences ne sont pas indépendantes et qu'elles perçoivent des contributions financières de la part des firmes productrices des propres produits qu'elles sont censées évaluer. Ces agences ne font pas de contre-évaluations mais parcourent uniquement les données des dossiers que les firmes leur fournissent. Or en matière de vaccination, il s'avère que les firmes bénéficient d'un tas de facilités. Elles sont par exemple dispensées, contrairement à ce qui est le cas pour d'autres médicaments, d'effectuer des tests de cancérogénicité, de mutagénicité et de tératogénicité afin de savoir si les vaccins peuvent favoriser le cancer, engendrer des mutations génétiques ou constituer un risque en termes de malformations sur la descendance.
Autre exemple, les firmes sont aussi dispensées d'effectuer une analyse pharmacocinétique des vaccins qui consiste normalement à évaluer le devenir du médicament et de ses composants une fois qu'il est administré. Ceci est évidemment un manquement très préjudiciable comme l'a montré le cas de l'aluminium dont les autorités avaient toujours prétendu en l'air qu'il était très vite éliminé du corps là où l'équipe de chercheurs du CHU Henri Mondor de Créteil a au contraire démontré qu'il allait notamment se loger dans le cerveau sans jamais pouvoir en sortir. Ce genre de triste découverte aurait normalement pu être obtenue plus tôt, sans faire autant de victimes, si des tests de pharmacocinétique avaient été légitimement requis pour les vaccins qui devraient d'ailleurs mériter d'autant plus de vigilance qu'une fois administrés, il n'est plus possible de revenir en arrière ou d'atténuer leurs effets, comme on peut par exemple le faire en diminuant ou en suspendant la prise d'un médicament classique qu'on prend sur une certaine période de temps!
Mais ce n'est pas tout: l'idéologie vaccinale conduit aussi à accepter comme valables des tests de sécurité vaccinale tout à fait non scientifiques puisqu'il n'est par exemple pas exigé de comparer valablement des gens vaccinés avec des gens encore vierges de tout vaccin, ceci causant un inévitable biais déformant puisque les vaccins sont par définition des médicaments qui peuvent agir et interférer dans le temps avec notre système immunitaire et par là même l'ensemble des autres systèmes du corps. C'est ainsi que les vaccinés sont comparés à d'autres vaccinés ou à des personnes ayant reçu de faux placebos, intrinsèquement toxiques.
En outre, les tests de sécurité sont nettement trop courts ne durant tout au plus que quelques semaines voire quelques jours, ce qui est un non sens lorsqu'on sait que les maladies auto-immunes mettent plutôt des mois et parfois des années à se manifester concrètement. Ces tests biaisés et non fiables, pourtant acceptés par les instances officielles derrière lesquelles Test-Achats se réfugie de façon totalement affligeante, expliquent pourquoi les effets secondaires de vaccins sont considérablement sous-estimés, très peu reconnus et décelés en tant que tels: les médecins désinformés ne se basant dans le meilleur des cas que sur les notices de vaccins, souvent incomplètes, ils nient à priori tout lien causal entre les vaccins et quantités d'autres troubles. Ce faisant, il n'apparaîtra évidemment guère surprenant au lecteur que l'Agence française de Sécurité Sanitaire (Afssaps) elle-même vienne faire mentir Test-Achats qui affirme que "les vaccins sont très sûrs", en représentant de façon particulièrement éloquente la sous-notification des effets secondaires de vaccins à la façon d'un iceberg:
Cinquième grosse inexactitude de Test-Achats
« Le fait que les vaccins combinés surchargent le système immunitaire et augmentent le risque d’effets secondaires est un effet négatif qui n’a encore jamais été prouvé. Nous sommes tous, surtout les enfants, exposés chaque jour de nouveaux antigènes, notamment via notre alimentation. Avant de procéder à une vaccination combinée, il convient de vérifier et de prouver que l’association de ces vaccins est sûre. »
FAUX! Il a déjà, au contraire, été démontré que les vaccins combinés augmentent le risque d'effets secondaires et notamment grâce à l'étude Pourcyrous, publiée dans la revue internationale très réputée Pediatrics en 2007 qui a démontré un taux significativement accru d'hémorragies cérébrales du nourrison prématuré vacciné avec des vaccins combinés comparativement à des monovaccins (24% vs 17%). De plus, cette étude a bien montré que les marqueurs de l'inflammation étaient plus élevés chez les enfants vaccinés avec des vaccins combinés qu'avec des monovaccins, corroborant ainsi tout à fait les propos du Dr Norbert Enders qui déclare dans son livre ("Homéopathie de l'Enfant") que «les vaccins combinés provoquent des dérèglements "en pagaille".»
Test-Achats n'a donc fait ici que relayer pitoyablement les affirmations gratuites de l'ONE et des officiels sans faire montre d'aucune rigueur ni aucun bon sens car il n'est pourtant guère difficile de reconnaître le caractère profondément anti-physiologique des vaccins combinés là où il n'arrive jamais qu'un enfant fasse 3, 4, 5 ou 6 maladies naturelles à la fois!
Mais Test-Achats ne s'arrête pas là: cette association reprend aussi les pseudo-arguments fallacieux des officiels qui confondent volontairement le mode d'administration orale avec le mode injectable pour mieux justifier leur politique de survaccination tout à fait insensée: en effet, il est notoirement connu en sciences et en médecine qu'une substance ingérée ou injectée n'aura pas les mêmes effets comme c'est le cas du squalène qui ingéré ne pose pas de problème mais qui injecté, entraîne un sur-risque considérable d'atteintes auto-immunes.
Test-Achats, qu'on a visiblement pas vu ni entendu à l'époque dans la défense de ces femmes enceintes belges qui désiraient un vaccin sans adjuvant, relaie cependant à propos de ce même squalène, de façon sans doute à essayer de protéger sa crédibilité à posteriori (?) que « Diverses sources – dont certaines sont jugées fiables – ont mis en garde contre les dangers de ce composant qui, apparemment, produirait davantage d’effets secondaires. »
En outre, Test-Achats suppose encore ici tacitement que ces vaccins combinés seraient sûrs au motif que les instances officielles les auraient approuvés alors que ces mêmes instances reçoivent des financements des industries concernées qui entravent bien évidemment leur indépendance et leur objectivité et que, d'autre part, elles se contentent de survoler les dossiers que les firmes daignent leur fournir.
Sixième grosse inexactitude de Test-Achats
« L’Haemophilus influenza de type B, la dangereuse bactérie responsable de la méningite Hib contre laquelle des vaccins combinés ont été mis au point. Ces vaccins apprennent au système immunitaire à reconnaître les antigènes de ces bactéries grâce à leurs glucides et à y réagir pour pouvoir défendre l’organisme par la suite. »
FAUX! Même s'il est certain que la peur fait vendre et que le mot "méningite" fait peur à de nombreux parents, il n'est pas honnête de déclarer "grave" une bactérie qui certes, peut dans de rares cas occasionner des méningites (comme de nombreux autres agents microbiens du reste) mais à laquelle 80% des enfants de moins de deux ans ont déjà été exposés, sans grande conséquence! Il est en outre pour le moins étrange que quantités de générations (dont celles des médecins qui vaccinent aujourd'hui à tour de bras contre cette bactérie) ont très bien survécu sans avoir "bénéficié" d'une telle vaccination qui, au surplus, entraîne un sur-risque de diabète de type 1, une maladie grave, incurable en pleine explosion chez les jeunes d'aujourd'hui (de plus en plus vaccinés).
Mais voici quelques chiffres de l'évolution de cette maladie en Belgique suite à cette merveilleuse vaccination (à en croire Test-Achats), introduite en 1993:
En outre, il semble que cette vaccination ait pu perturber l'équilibre du microcosme microbien et favoriser les souches de méningocoques, beaucoup plus graves pour le coup:
On voit donc là l'ampleur des "dégâts collatéraux" dont les consommateurs ne sont que trop rarement informés et qui changent inévitablement le regard à porter sur le rapport bénéfices/risques d'une telle vaccination au niveau sociétal.
Septième grosse inexactitude de Test-Achats
« De plus, un vaccin protège également l’entourage des vaccinés. Quand un nombre suffisant de personnes sont vaccinées, il y a moins de risque que les personnes non vaccinées contractent la maladie. Comme il n’y a plus assez d’individus pour transmettre le virus, la protection s’étend à l’ensemble du groupe. C’est ce que l’on appelle "l’immunité de groupe". »
FAUX! Il existe de trop nombreux exemples d'épidémies survenues dans des populations hautement vaccinées (à des pourcentages proches de 100%) pour démontrer la faiblesse et la fragilité du dogme culpabilisant de "l'immunité de groupe". Ce qui se passe actuellement en Australie avec la coqueluche n'en est d'ailleurs qu'une des innombrables illustrations.
Huitième grosse inexactitude de Test-Achats
« Une étude américaine sur la vaccination systématique des enfants a démontré que chaque dollar dépensé pour la vaccination permettait d’économiser 16 dollars au total, dont 5 liés au coût direct de la maladie. »
FAUX! Si la vaccination permettait vraiment de telles économies, on comprend assez mal pourquoi les firmes de vaccins auraient eu besoin que la Cour Suprême des Etats-Unis leur accorde l'impunité juridique en cas d'effets secondaires, sans quoi elles risqueraient, paraît-il, de faire faillite sous le poids des poursuites. En outre, si la vaccination permet d'économiser tellement d'argent, comment se fait-il que les autorités américaines aient déjà déboursé depuis 1986, année du Vaccine Injury Compensation Act, près de 2,5 milliards de $ en dédommagement des accidents vaccinaux et ce alors que 2/3 des plaintes sont rejetées et n'aboutissent donc pas à la moindre compensation financière?
Mais ce n'est pas tout, il faut aussi mentionner la publication de Miller et al. selon laquelle, à pays industrialisés comparables, la mortalité infantile est la plus forte dans les pays qui vaccinent le plus. Cherchez l'erreur...
Neuvième grosse inexactitude de Test-Achats
« Fin des années 90, une étude britannique "révèle" que le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole provoque l’autisme chez les enfants. De nombreux parents refusent alors de vacciner leurs enfants. S’ensuit une épidémie de rougeole, responsable de nombreuses hospitalisations et de trois décès. Sans raison, car il s’est avéré que l’étude initiale manquait de fondements scientifiques. Par contre, il est prouvé que la rougeole est une maladie grave dont les complications peuvent être fatales. »
FAUX! La publication de Wakefield dans le Lancet n'a jamais été déclarée fausse sur le fond. Il faut aussi remarquer qu'elle avait été cosignée par une dizaine de chercheurs différents et que, comme l'a d'ailleurs rappelé la presse britannique officielle, les résultats précédemment obtenus par l'équipe de Wakefield ont été plusieurs fois reproduits ensuite par d'autres équipes. Vu le caractère tabou et commercialement très sensible des effets secondaires de vaccins, Wakefield et ses collègues ont été l'objet de pressions, d'intimidations et de dénigrement. Wakefield a en effet été radié de la profession de même que son collègue, le réputé Pr John Walker-Smith, mais il s'avère que ce dernier a récemment été blanchi en appel, la Haute Cour de Justice britannique ayant estimé qu'il avait été victime d'une "chasse aux sorcières" et qu'il fallait absolument que le General Medical Council revoie de fond en comble la façon dont il tient ses auditions. Quant à Wakefield, il a quant à lui introduit, il y a peu, une plainte en diffamation contre le journaliste du Sunday Times Brian Deer (qui avait juré en public de "détruire Wakefield") ainsi que le British Medical Journal. Il continue de recevoir le soutien de nombreux autres scientifiques de par le monde pour son courage et sa détermination et a encore eu l'occasion de s'expliquer en détails sur cette affaire à l'occasion du 68° meeting annuel de l'Association Américaine des Médecins et Chirurgiens (AAPS), en 2011.
Par conséquent, il apparaît de plus en plus difficile, rationnellement parlant, de présenter Wakefield comme un scientifique isolé, indigne et fautif que tant d'autres scientifiques et chercheurs soutiendraient naïvement sans sourciller.
Présenter la rougeole comme "une maladie grave" est aussi intellectuellement malhonnête car il s'agit, dans nos pays occidentaux, d'une maladie infantile statistiquement bénigne. Ceci ne signifie bien sûr pas qu'aucune complication ou décès ne peut en découler mais que ceux-ci sont l'exception et non la règle (et dans ce cas toutes les maladies ou presque pourraient être déclarées "graves"). Il est classique de dramatiser la survenue du moindre cas au profit du vaccin mais si on veut bien, en toute honnêteté, se rappeler qu’avant 1975, il y avait plus de 50 000 enfants qui faisaient annuellement la rougeole en Belgique et que cette maladie était encore pleinement considérée comme « une maladie d’enfance bénigne » dans les revues médicales françaises avant 1983 (année de lancement du vaccin dans ce pays), on comprend que les intérêts commerciaux en jeu jouent sûrement ici un grand rôle.
Si la proportion de cas graves s'accroît parmi les cas de rougeole déclarés, c'est à cause de l'usage massif du vaccin qui, de par le côté éphémère et imparfait de la "protection" conférée, a fini par déplacer l'âge naturel de survenue de la maladie chez les enfants de moins d'un an d'une part et chez les jeunes adultes d'autre part, chez qui la maladie est en effet plus risquée.
Mais, est-ce pour autant une raison rationnelle de s'enfoncer plus avant dans le cercle vicieux des rappels et dans le cycle infernal de la vaccination qui a elle même provoqué ce problème?
Quant au côté très rarement mortel de la rougeole, il ne devrait cependant pas éclipser le possible côté mortel du vaccin (et toute la morbidité associée) et si l'on tient compte de la sous-notification notoire des effets secondaires de vaccins, il est bien évident que depuis 1998 et la publication de Wakefield, le vaccin ROR a causé bien plus que 3 décès et quelques hospitalisations au Royaume-Uni et à fortiori à l'échelle du monde.
Dixième grosse inexactitude de Test-Achats
« Les vaccins contre le tétanos et la diphtérie doivent, par exemple, être renouvelés tous les 10 ans après 25 ans. »
FAUX! Là encore, quelle est la base scientifique d'un tel catéchisme répété à longueur de journées et de consultations? Non seulement il faut savoir que les gens peuvent encore développer un tétanos en dépit d'un taux suffisant d'anticorps antitétaniques (British Medical Journal, 2000) mais en plus, quand bien même les anticorps seraient un gage de protection absolue, il est aberrant d'établir, sans avoir vérifié concrètement par des dosages sanguins individuels, qu'il faut absolument revacciner tout le monde tous les 10 ans de façon systématique. Certes, c'est commercialement rentable mais cela multiplie le risque d'effets secondaires, plus élevé s'il reste encore beaucoup d'anticorps résiduels dus à de précédentes vaccinations (dont le taux dépend de variations individuelles). Il convient aussi d'ajouter, même si peu de gens le savent, que depuis bientôt 10 ans, lorsqu'on leur injecte une vaccination anti-tétanique, ils reçoivent "en prime" aussi celle contre la diphtérie et ceci parce que les "grands experts" l'ont décidé ainsi.
En résumé, un festival d'inexactitudes!
On l'aura compris, la crédibilité de Test-Achats en matière de vaccinations est plus que vacillante. Leurs amalgames entre refus de vaccination pour effets secondaires et motifs religieux sont plus que douteux et leur inversion même du principe de précaution, totalement contraire à la mission même d'une association dite de "protection des consommateurs".
On comparera donc utilement leur affirmation gratuite et non scientifique à celle du Dr Norbert Enders lorsqu'il est question "d'hystérie" en matière de vaccins:
Test-Achats:
« L’hystérie populaire liée aux effets secondaires insuffisamment prouvés d’un vaccin n’a aucune raison d’être. »
Dr Norbert Enders ("Homéopathie de l'enfant"):
"La vaccination, en tant que produit industriel, obéit aux lois de manipulation médiatique. Autrement dit, l'information diffusée par rapport à la vaccination, vise à dresser les masses afin d'utiliser l'humain à des fins qu'il ne connaît pas. En insistant sur les grands dangers encourus par les épidémies, on veut nous rendre hystériques afin que nous succombions aux produits tant vantés."
Et les deux auteurs de conclure avec non pas une paille mais bien une poutre dans l'oeil: "On est jamais trop prudent: soyez toujours en ordre de vaccination!"
Et lorsque nous parlions de l'incohérence de Test-Achats, nous ne croyions pas si bien dire car à en lire un article du 1er mars dernier qu'ils ont posté sur le problème des prothèses de hanche, on comprend évidemment encore moins ce triste deux poids deux mesures alors que les problèmes de risque de cancers, de concentration de métaux dans le sang et de sous-estimation des effets secondaires existe tout autant dans le domaine des vaccins! Voici à titre d'exemples plusieurs passages de Test-Achats au sujet de ce problème de prothèses de hanche, visiblement moins politiquement incorrect que le sujet de la sécurité vaccinale:
« L’impact à long terme sur la santé d’une concentration élevée de ces particules de métal dans le sang n’est pas encore très clair. L’an dernier, nous attirions déjà l’attention de l’Agence Fédérale des Médicaments (AFMPS) sur cette problématique et leur avions demandé de passer à l’action.
Entre-temps, de plus en plus d’informations préoccupantes paraissent au sujet des concentrations de métal dans le sang des patients dotés de telles prothèses de la hanche, ou du moins certains modèles. Non seulement ces concentrations seraient plus élevées chez bon nombre de patients par rapport à ce que l’on pensait dans un premier temps, mais en outre, certaines études font état d'un risque accru de cancer.
L’impact à long terme d’une concentration élevée de particules métalliques dans le sang n’est pas suffisamment clair pour l’instant. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé l’an dernier à l’Agence Fédérale des Médicaments (AFMPS) d’enquêter sur le sujet et de communiquer à ce sujet sur leur site web. […] En réaction à notre demande formulée l’an dernier, l’Agence Fédérale des Médicaments avait estimé que les signalements de problèmes étaient insuffisants pour passer à l’action. Un mauvais raisonnement ! En effet, il n'est pas rare que les incidents ne soient pas portés à leur connaissance. »