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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:41

30 septembre 2011 (Journal du Médecin)

 

Un nouveau programme de recherche financé par l’UE, appelé Advanced Immunization Technologies (ADITEC) doit accélérer le développement de technologies d’immunisation nouvelles et puissantes. La Commission européenne a décidé d’ajouter 30 millions d’euros au budget de ce programme, qui sera développé en pratique par un consortium de 42 institutions de recherches et structures de l’industrie. Il concernera tous les aspects cruciaux de la vaccination, de la recherche fondamentale et des nouvelles technologies aux études cliniques.

 

Un article paru sur le site de la Tribune de Genève du 29 septembre dernier, en parlait, sans manquer d'humour puisque l'introduction de l'article précisait: "Un important financement européen de plus d’un million d’euros sera alloué à une équipe de chercheurs genevois pour développer une nouvelle génération de vaccins plus efficaces et tout aussi sûrs."

 

Hélas, la logique veut que quand des produits sont si efficaces et si sûrs que les officiels le prétendent depuis des années, il n'y a nul besoin d'en fabriquer de nouvelles versions "plus efficaces". Cette situation est donc celle où on propose sans cesse de "laver plus blanc que blanc". Si ces nouveaux vaccins seront "aussi sûrs" que ceux actuellement utilisés, il n'y a véritablement pas de quoi être rassurés. En réalité, il y a tout lieu de comprendre que ces nouvelles versions ne seront pas du tout évaluées avec plus d'honnêteté intellectuelle que celles actuellement en usage.

 

A l'heure actuelle, même l'Afssaps présente la sous-notification des effets secondaires de vaccins à la manière d'un ICEBERG, la majeure partie de ceux-ci restant immergés/non rapportés et donc non comptabilisés. Or, si l'on venait à enfin tenir compte de cette sous-notification, il va sans dire que cela influerait sensiblement sur le ratio bénéfices/risques des vaccins actuels tel que présenté officiellement au public. Ceci démontre le caractère non scientifique d'affirmations selon lesquelles "les vaccins actuels seraient très sûrs" et donc aussi celui consistant à dire que "les vaccins du futur seront tout aussi sûrs"!

 

Mais cet article de la Tribune de Genève apporte également d'autres détails utiles:

 

- Ce projet fait partie du 7° programme cadre de la Commission européenne, un organe non démocratique dont les membres n'ont pas été élus par les citoyens.

 

- Ce programme est financé à raison de 30 millions d'euros par des fonds publics européens ALORS QUE la désaffection du public pour la vaccination va croissante, comme l'ont démontré diverses publications. Une fois encore cette distorsion anti-démocratique a de quoi interpeller...

 

- Ce programme est, entre autres, soutenu par l'OMS dont on connaît le niveau de corruption et l'implication dans le fiasco du H1N1 de même que sa volonté de vaccination mondiale.

 

- Le groupe de recherche genevois travaillera sous la direction du Pr Claire-Anne Siegrist, titulaire de la chaire de vaccinologie de l'Université de Genève, financée par la Fondation Mérieux et en prise avec divers autres conflits d'intérêts avec des fabricants de vaccins.

 

- Ce projet a notamment un objectif de recherche fondamentale qui est de "comprendre comment provoquer à l’aide d’un vaccin la réponse de défense appropriée.", preuve s'il en était besoin que les vaccins ACTUELS ne provoquent PAS une réponse de défense appropriée et qu'ils ne sont donc pas forcément anodins!

 

- Il serait question de "minimiser les effets indésirables" et de "vaccination personnalisée", ce qui est bien la preuve que les vaccins actuels ne sont pas si inoffensifs qu'on le dit et pratiqués "à l'aveugle" sur des populations massives jouant les cobayes à leur insu.

 

- Le Pr Siegrist, toujours dans l'optique de "laver plus blanc que blanc" pour présenter de façon plus enthousiasmante ou plus rassurante les vaccins du futur, admet au passage la voie tout à fait "empirique" des vaccins utilisés actuellement et le fait qu'on a donc bien plongé des milliards de gens vaccinés dans l'inconnu depuis l'avènement de la vaccination il y a un peu plus de 200 ans. Cet inconnu est-il rassurant? Pas forcément lorsque l'on constate la hausse inquiétante des cas de cancers, y compris chez les enfants, la hausse aussi des maladies auto-immunes et neurodégénératives,...

 

- Enfin, le Pr Siegrist dit qu'il est d'autant plus important d'engendrer une réponse immune appropriée (proportionnée) et de minimiser les effets secondaires chez les sujets affaiblis et les très jeunes enfants mais comment se fait-il alors que ces tous jeunes enfants, au système immunitaire encore immature (jusque 6-7 ans) soient pourtant obligés de recevoir 8 vaccins différents pour pouvoir entrer dans une crèche belge francophone????

 

 

Initiative Citoyenne a envoyé, le 12 octobre, un courriel à la rédaction de la Tribune de Genève en demandant, dans un souci d’objectivité journalistique, que soit communiqué d’une façon ou d’une autre à leurs lecteurs, les importantes incohérences contenues dans cet article, que nous avons commentées ci-dessus.

 

En date du 14 octobre, Initiative Citoyenne a reçu une réponse de la Tribune de Genève et y a bien entendu répondu. Lire ICI ces deux réponses.

 

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 19:09

Il n'y a pas de quoi en être fier. C'est en gros la teneur du message très approprié du député-médecin français Gérard Bapt, au cours d'une Session extraordinaire à l'Assemblée Nationale à laquelle participait le Ministre français de la Santé Xavier Bertrand, le 28 septembre dernier:

 

"M. Gérard Bapt.Ce que vient de nous dire M. le ministre est très important.

Le document qu’a cité ma collègue Catherine Lemorton date de mars 2011, soit le moment de la transition entre l’ancien et le nouveau directeur, dont il se trouve qu’il était précédemment le président de l’INCa, l’Institut national du cancer. Or, je lis le dixième point de cette publicité : « la prévention du cancer du col de l’utérus est essentielle » – certes – « et passe par la vaccination à 14 ans » – c’est faux ! – « et les frottis de dépistage à partir de 25 ans ». Il s’agit donc d’une publicité mensongère. Quel a donc été le contrôle a posteriori ?

La vaccination se fait non pas contre le cancer mais contre le papillomavirus. Elle n’en couvre pas tous les types et il n’est pas sûr que, si elle empêche l’apparition de papillomes ou de condylomes, le virus restant quiescent ne déclenche néanmoins un épithélioma vingt ans après. C’est donc seulement à ce moment que l’on pourra donc juger de l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus de la vaccination contre le papillomavirus. En revanche, l’effet immédiat c’est que l’assurance-maladie a déboursé en cinq ans 450 millions d’euros pour la prise en charge des deux vaccins, en particulier l’un d’entre deux.

Il y a, qui plus est, un effet délétère puisque, lorsque l’on fait des sondages dans les établissements scolaires, on s’aperçoit que les jeunes filles sont persuadées que dès lors qu’elles sont vaccinées, elles n’ont plus besoin de faire de frottis…

D’après les chiffres de l’INCa, l’incidence et la mortalité du cancer du col de l’utérus ne cessent de diminuer dans notre pays depuis dix ans. Je veux y voir les effets du dépistage organisé dans le cadre des plans cancer successifs. La vaccination ne datant que de quatre ou cinq ans, elle n’explique absolument pas ces courbes décroissantes. Qui sont les femmes chez qui on découvre ce cancer et qui en meurent encore parfois, malheureusement ? Celles qui ne se font pas dépister… En période de pénurie de crédits publics, n’est-il pas plus efficace de tout miser sur le dépistage plutôt que sur une vaccination dont on sait qu’elle est incomplète pour la prévention de l’apparition des papillomes et dont on n’a aucune certitude quant à son efficacité dans la prévention du cancer du col de l’utérus ? C’est aussi un débat de santé publique et je suis heureux que l’AFSSAPS, la HAS et la DGS soient présentes lors d’un prochain colloque, réunion de consensus qui nous permettra de faire le point sur ce thème.
 
Que l’on puisse ou non la montrer, cette publicité est scandaleuse !"
 
Au cours de la même Session, Mr Bapt a également précisé:
 
"M. Gérard Bapt. Nous avons cette discussion parce que nous avons déposé un amendement pour que la publicité pour ces produits de santé à prescription médicale relève de l’autorité sanitaire et ne soit pas laissée à la seule appréciation de laboratoires qui peuvent les présenter d’une façon aussi scandaleuse.

Dans un tel débat, on ne peut voir les choses en blanc ou en noir. Il est trop facile, lorsque l’on remet en question l’exigence ou l’impératif de vaccination, de faire passer ceux qui doutent pour des membres de ligues anti-vaccinales.

Cela a été fait au moment de la vaccination contre la grippe A, parce que l’on doutait, notamment, au vu des liens d’intérêts qui s’exprimaient au travers de certaines déclarations et prises de position au sein de l’OMS et de l’Agence européenne, qui fait en ce moment l’objet d’une inspection dans cette obscure affaire du comité de lutte contre la grippe.

Nous verrons ce que répondra le comité technique des vaccinations, mais le débat doit être ouvert, y compris en termes médicaux et économiques. Vous soulignez une baisse, monsieur le ministre ; oui, mais pour ce qui est de femmes de quarante ou cinquante ans. En l’occurrence, nous parlons de vaccination chez des jeunes filles de quatorze ans. Nous verrons, lorsqu’elles auront trente, quarante ou cinquante ans, si cette vaccination est efficace.
 
C’est comme la prescription hors AMM : si l’on vaccine, cela ne doit pas se faire sous l’effet d’une publicité médiatique qui frappe la mère de famille, laquelle emmène, le lundi suivant, sa fille chez le médecin pour la faire vacciner ! Il faut que l’avis découle d’un consentement éclairé. À cet égard, il faut un colloque singulier entre le médecin, qui, comme l’avait dit le président du Formindep, se contente d’exposer les faits, laissant à la mère de famille et à la patiente le soin de décider."

 

 

Voir aussi notre article sur le gaspillage financier occasionné par ces vaccins au détriment du frottis de dépistage.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 18:54

Dans un article publié le 26 septembre dernier sur le site Terrafemina et intitulé "Pakistan: rumeurs autour du vaccin contre la polio", on peut notamment lire ceci:

 

"Les talibans pakistanais ont lancé une rumeur selon laquelle les américains se serviraient de la vaccination contre la polio pour stériliser les musulmans.Vu l'augmentation tragique des nouvelles contaminations dans la province du Khyber Pakhtunkhwa,les autorités régionales ont réagi en prônant une mesure dissuasive "emprisonner toute personne qui refuserait encore le vaccin".

 

Une fois encore ce genre d’information est relayée par les médias avec le peu d’objectivité qu’on leur connaît car la majeure partie des refus de vaccination ne tiennent nullement à des raisons religieuses ni même à des appartenances à des sectes (dont la plupart des membres sont d’ailleurs vaccinés) mais bien à une réflexion approfondie sur le rapport bénéfices/risques de ces produits. Or le moins que l’on puisse dire, c’est que les officiels ont tendance à grossir les prétendus bénéfices des vaccins et à en minimiser voire en nier les risques !

 

Ici, on voit que l’amalgame entre le religieux et les gens qui refusent est particulièrement commode puisqu’il sert ainsi de prétexte à la mise en place de mesures répressives destinées à « servir d’exemple » et à dissuader les sceptiques, tout en éludant ainsi bien entendu, l’indispensable débat scientifique & citoyen sur un usage massif et indiscriminé d’un même produit pharmaceutique pour toute une population.

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 18:28

Voici deux courtes séquences vidéos qui expliquent parfaitement les raisons qui en rendu possible un fiasco comme celui du H1N1. Elles ont été prises, dans le cadre d'un documentaire plus vaste, dont les tournages s'achèvent progressivement et intitulé "A votre Santé Citoyens":

 

 

 
  

 

Ce documentaire, réalisé par Nazzarèna et Christophe-Emmanuel Del Debbio, comporte des séquences inédites sur Initiative Citoyenne et notre vision des choses. Il fait l’objet d’une souscription publique. Tous ceux souhaitant donc disposer de ce documentaire en DVD sont donc invités à participer à cette souscription et à visiter le site du documentaire « A votre Santé Citoyens » : ICI.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:47

Glaxo Smith Kline: une expansion qui tarde au Québec

 

28 septembre 2011

 

Annie Saint-Pierre

Le Journal du Québec

 

 

L’expansion de 90 millions du centre de production de vaccins contre la grippe de GlaxoSmithKline (GSK) à Québec, financé majoritairement par les gouvernements, tarde à se concrétiser alors qu’il devrait être complété.

 

Le «Journal de Québec» a appris que ce projet de doubler la production de vaccins antigrippaux en cas de pandémie n’a même pas été amorcé dans les installations de GSK au parc technologique à Québec.

 

Pourtant, cet investissement a été annoncé le 9 septembre 2009 en présence du ministre québécois de la santé, Yves Bolduc. À l’époque, le projet devait être complété pour le début de 2012.

 

Ottawa donnait 40 millions, en subvention directe, au géant pharmaceutique pour des raisons de « sécurité nationale », disait-on alors. Le gouvernement du Québec allongeait, pour sa part, 20 millions et la société GSK injectait 30 millions. Le but est d’augmenter de 15 à 30 millions de doses la capacité de remplissage en un mois de vaccins contre la grippe en cas de pandémie au Canada à partir du centre de production de Québec.

 

Mardi, le directeur des opérations de GSK à Québec, M. John Glavas, a indiqué au «Journal de Québec» que l’entreprise poursuit toujours ses discussions avec le gouvernement fédéral pour mettre en branle ce projet d’augmenter sa production à Québec, mais que rien n’a encore été concrétisé.

 

Leçons

 

« L’investissement n’est pas fait encore. On va le faire, mais on cherche présentement les meilleures options et les meilleures approches pour réaliser ce projet », a signifié M. Glavas. Il admet que la pharmaceutique a tiré des leçons des déboires qu’elle a connus pour la production de vaccins contre la pandémie de grippe H1N1 en 2009

GSK a dû recourir à d’autres fournisseurs pour approvisionner le Canada alors qu’elle avait l’exclusivité au pays.

 

« C’est assez complexe d’essayer de « dealer » avec l’expérience qu’on a eue avec la pandémie en 2009 », ajoute-t-il.

 

Actuellement, le centre de production est en mesure de livrer 15 millions de doses de vaccins dans un délai d’un mois, une fois la souche identifiée et les essais réalisés pour une pandémie de grippe.

 

« Aujourd’hui, on n’a pas la capacité de 30 millions de doses à Québec, mais on va respecter les exigences d’augmenter à ce niveau en novembre 2014. On a le temps et on va le faire de la meilleure façon possible », a indiqué M. Glavas.

 

Initialement, il était question d’ajouter une chaîne de production pour répondre à la demande de vaccination pour l’ensemble de la population canadienne.

 

Contrat

 

GlaxoSmithKline est le principal fournisseur des vaccins antigrippaux au Canada, mais ne détient plus l’exclusivité après l’épisode du H1N1. En mars, Ottawa lui a accordé 425 millions de dollars pour fournir cinq millions de doses de vaccins contre la grippe saisonnière à toutes les années, mais pour aussi livrer 30 millions de doses en cas de pandémie, qui devront tous être produits à Québec à partir de novembre 2014.

 

Ottawa a choisi de se garder une marge de manœuvre en laissant à Sanofi Pasteur la production d’une réserve de secours de vaccins anti-pandémique pour 33,1 millions sur trois ans. Novartis a aussi obtenu 50 millions, toujours pour trois ans, pour la production de vaccins contre la grippe saisonnière.

 

Un édifice en attendant

 

En attendant l’expansion, GSK vient tout de même de compléter la construction d’un édifice administratif de 16 millions dans le parc technologique à Québec.

La communauté d’affaires a été conviée à une inauguration, mardi matin, pour cet investissement, entièrement privé, servant à loger les 140 employés qui travaillent à l’administration des opérations de GSK dans la région de Québec.Le bâtiment est construit tout juste en face du centre de production de vaccins. Il s’agit d’un centre administratif environnemental, érigé en bois, avec des systèmes de climatisation et de chauffage géothermiques.La direction de la compagnie pharmaceutique soutient avoir utilisé les meilleures technologies à la fine pointe pour ce bâtiment.

 

Source: Argent.canoe.ca

 

 

En temps de crise financière, alors que des milliards d’euros d’économie sont exigés des citoyens les plus modestes, on constate que des centaines de millions d’euros sont cependant toujours disponibles pour l’achat de vaccins expérimentaux en cas de « future pandémie » tant attendue et déjà tant annoncée !

 

Alors bien sûr que les pharmas « ont le temps » car ce qui compte ce sont les dividendes finaux et tous les moyens justifieront une telle fin. D’où que ce n’est plus à un an près. De nombreuses échéances ont déjà été annoncées : 2014, 2015. Peut-être même avant.

Et, comme par hasard, l'OMS écrit vouloir que la vaccination soit considérée comme "essentielle" dans son Projet de Stratégie Mondiale de vaccination pour la période 2006-2015...

 

Pour justifier cette gabegie, les autorités prétextent « la sécurité nationale » et il faut dire que le Québec a été une des régions du monde les plus dociles au cours de la campagne vaccinale anti-H1N1 mais ce financement des Etats en dépit de la désaffection croissante des gens pour la vaccination en dit long sur l’ampleur du mépris de l’élite pour les choix des électeurs !

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:20

Pour inaugurer l'ouverture de la campagne de vaccination antigrippale,  la Secrétaire d'Etat française à la Santé, Nora Berra a dit vouloir "enrayer le recul de la vaccination". Elle a lancé, du même coup, un pitoyable appel aux professionnels de santé pour les inciter à "donner l'exemple à la population" et à se faire vacciner en bons moutons dociles.

 

Le très approprié article de Sylvie Simon apporte  toutefois une réponse étayée à cette situation et permet de se faire une idée sur le niveau de crédibilité à accorder à un tel discours officiel.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:18

Lire ici l'excellent article de Sylvie Simon.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 20:59

Rien ne les arrête. Non contents d'arriver déjà à écouler des millions de doses dont l'utilité est douteuse, certains ne rêvent que d'une chose: "convaincre les vaccino-sceptiques".

 

C'est ainsi qu'ils échafaudent des plans où on mêle aussi les pharmaciens pour tenter de remettre les ouailles récalcitrantes "dans le rang" et ainsi lutter contre le fort "mauvais exemple" de bonne santé qu'ils peuvent ainsi offrir aux vaccinés, souvent bien plus souffreteux qu'eux d'ailleurs.

 

Dans Le Quotidien du Pharmacien du 29 septembre 2011, en effet, on peut notamment lire sous le titre "Comment convaincre les vaccino-sceptiques": "L'objectif de cette année est de renforcer le taux de couverture vaccinale, qui a chuté de près de 10% la saison dernière. Les professionnels de santé, et notamment les pharmaciens, sont appelés à la rescousse pour convaincre les Français, de plus en plus réticents à se faire vacciner."

 

Autre morceau choisi: "Le taux de couverture vaccinale était de 51,8% en 2010 contre 60,2%, en 2009. Ce recul est un risque réel pour les sujets vulnérables qui doivent être protégés des complications sévères que le virus grippal peut engendrer. [...] Acteurs de proximité, les médecins, les infirmiers et les pharmaciens tiennent un rôle essentiel auprès des populations à risque explique la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM, qui porte décidément fort bien son nom!) Leur mobilisation pour informer, sensibiliser et convaincre les assurés est primordiale pour combattre les idées reçues sur le vaccin et dissiper les craintes à se faire vacciner."    [...] Mais au-delà du cas de la grippe, force est de constater que les vaccinosceptiques sont de plus en plus nombreux."

 

Ou encore:

 

"La campagne 2011-2012 est également marquée par l'élargissement de la gratuité du vaccin à de nouveaux publics. [...] La prise en charge du vaccin à 100% est également élargie à de nouvelles populations à risque. Les personnes souffrant d'une pathologie coronarienne, soit environ 290 000 patients, ainsi que les femmes enceintes à partir du 2° trimestre et les obèses bénéficient désormais gratuitement du vaccin contre la grippe saisonnière."

 

Et  cet article de rappeler que "les pharmaciens peuvent délivrer directement le vaccin aux personnes âgées de plus de 18 ans ayant déjà été vaccinées en échange du bon spécifique qui leur a été adressé par l'assurance-maladie."

 

Que voit-on? Qu'une fois encore, il s'agit de "faire du chiffre" et que cette course aux chiffres justifie tous les moyens, même les plus scandaleux et les plus anti-scientifiques:

 

- étendre la "gratuité" (qui n'est qu'un leurre et non une preuve de bienfaisance puisque c'est toute la collectivité qui assume, même contre son gré)

 

- étendre encore les "publics-cibles" à d'autres groupes (ce qui n'est là qu'un salam-alek de plus aux diktats de l'OMS qui recommande notamment une telle "stratégie" dans son projet, commun à l'Unicef de "Stratégie Mondiale de vaccination pour 2006-2015."

 

- vacciner les femmes enceintes alors qu'il s'agit d'une période particulièrement délicate où la réticence à prescrire le moindre médicament non vital est d'ordinaire très grande!

 

- soustraire le vaccin antigrippal à l'impératif de prescription médicale en laissant les pharmaciens le délivrer à la plupart des gens et le personnel infirmier l'administrer (ce qui contribue à banaliser la vaccination alors que c'est pourtant un acte médical à part entière aux conséquences possiblement dramatiques et irréversibles!)

 

- tabler sur un conformisme primaire en appelant les pharmaciens à "montrer l'exemple" et à jouer un rôle de délégué commercial censé faire la promotion des firmes productrices. (ce qui n'est là encore que l'application de la Bible de la Manipulation de l'OMS en matière de vaccination qui préconise, entres autres, d' "utiliser plusieurs stratégies à la fois pour vacciner toutes les personnes visées.")

 

- prétendre à une information objective en combattant ainsi "les idées reçues sur le vaccin" alors que les faits démontrent que l'efficacité de ce vaccin est plus que douteuse et son innocuité plus que contestable.

 

Ce type d'inversion totale est fréquente dans le domaine de la vaccination où, tels des alchimistes, les officiels sont ainsi capables de "transformer le plomb en or" ou les échecs retentissants en autant de succès enthousiasmants. C'est ce qu'a par exemple tenté de faire le Pr Marc Van Ranst, virologue et directeur de la cellule Influenza dans cette vidéo d'anthologie qui semble déjà s'enthousiasmer de la probable extension de la vaccination antigrippale annuelle à tous les enfants:

 

Il faut dire que cette volonté surréaliste d'étendre la vaccination antigrippale annuelle à tous les enfants repose davantage sur une logique (très lucrative) de moutons de Panurge -puisque les USA l'appliquent sans vergogne depuis plusieurs années- que sur la science. Pour les officiels, "se conformer" à tout prix à d'autres pays constitue le plus souvent "une raison suffisante" pour éviter d'avoir à réfléchir et faire preuve de bon sens.

Aux Etats-Unis, il est d'ailleurs curieux que cette vaccination ait été aussi étendue aux enfants alors qu'une hausse de couverture vaccinale de plus de 50% depuis les années 80 n'ait pas été accompagnée de la moindre baisse de mortalité due à cette maladie!

La raison en est sans doute que, comme pour d'autres vaccins, quand on en constate l'échec, il ne faut cependant pas décevoir les fabricants en les laissant avec un vaccin sur les bras mais au contraire, trouver coûte que coûte "un itinéraire de déviation" consistant à étendre le marché initialement prévu. C'est exactement la stratégie éthiquement contestable qui a été appliquée en matière de vaccination anti-hépatite B puisque de l'aveu même d'"experts" officiels comme le Dr Snaecken et le Dr Swennen qui participaient à un Groupe Local d'Evaluation Médicale (GLEM) en 1996:

 

"Il faut savoir que cette vaccination a été étendue aux enfants dès le plus jeune âge suite aux mauvais résultats de la vaccination des seuls groupes à risque . En effet , les chiffres ont montré que le taux de porteur de virus n' a pas varié depuis cette vaccination ciblée . La seule façon de faire reculer la maladie est donc de démarrer dans les plus jeunes couches de la population."

 

Et le groupe de médecins de ce GLEM de surtout bien préciser "Notre invité expert vaccine presque tout ce qui bouge" et de citer ses paroles d'une rare science:

"J'ai cette année vacciné mes enfants (5-9-11 ans) contre cette maladie pour laquelle j'avais pu identifier avec certitude un cas chez un enfant de 3 ans. Il semblerait qu'une vaccination chez les enfants ait démontré, dans une crèche, la diminution du nombre d'otites chez ces enfants. D'autre part, la vaccination en question démontre d'autant mieux ses effets qu'on vaccine régulièrement d'année en année."

 

On a là tous les ingrédients d'une pseudo-science:

 

- amalgamer une expérience personnelle avec une raison scientifiquement valable que les autres imitent et fassent de même (en se vaccinant). Entre 1979 et 1987, le Japon avait étendu la vaccination antigrippale à tous les enfants mais cette mesure n'a jamais démontré son efficacité (comme par hasard).

 

- être incapable d'évaluer rationnellement un rapport bénéfices/risques en ne voyant avec des oeillères qu'un prétendu "bénéfice" d'évitement d'otites sans commune mesure avec les risques graves mal et non évalués d'une telle vaccination, à fortiori répétée chaque année!

 

- être en contradiction avec les constatations scientifiques mondiales: en effet, il a au contraire été démontré (c'est ce que les immunologistes appellent d'ailleurs "le péché originel") que la première vaccination antigrippale marque davantage le système immunitaire et que les vaccinations suivantes d'année en année sont de moins en moins efficaces, le système immunitaire continuant d'y répondre sous l'influence de la toute première vaccination qu'il garde en mémoire (d'où efficacité médiocre puisque les souches grippales varient d'année en année).

 

Toutefois, que pouvait-on attendre de mieux de la part d'un GLEM au cours duquel les médecins ont déclaré, "hormis la survenue de maladies suite au ROR", n'avoir eu aucun effet secondaire sérieux à déplorer (après l'ensemble des autres vaccins!)?

Que pouvait-on sincèrement attendre de médecins et d'experts dont la majorité n'hésitent pas à vacciner des enfants fébriles ou sous antibiotiques et qui assimilent le lien entre vaccin HB et sclérose en plaques à une simple "rumeur" là où les scientifiques indépendants ont expliqué ce qu'il en était??

 

Mais d'autres incohérences peuvent aussi sauter aux yeux du grand public tant elles sont "grosses" comme par exemple la délivrance directe du vaccin antigrippal au public par les pharmaciens ALORS QUE le Ministre français de la Santé, Xavier Bertrand, interpellé à l'Assemblée Nationale, sur l'énorme controverse des vaccins anti-HPV ("cancer du col de l'utérus") se défendait notamment en ces termes:

 

M. Xavier Bertrand, ministre. «  on voit la pub, on file chez le pharmacien ? Non, ce n’est pas ainsi que cela se passe ! On ne se fait pas vacciner, comme cela, dans la rue !

Il y a un avis médical, une prescription médicale et un colloque singulier entre les deux parties. Je tenais à le préciser. »

 

Mais peut-être Mr Bertrand ne voit-il pas encore assez la similitude ou plutôt la superposition parfaite entre la pub des fabricants (qui n'en ont finalement même plus besoin) et la publicité gratuite que l'Assurance-maladie fait pour eux, aux frais de la collectivité, ça va sans dire...

 
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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 20:13

Le journaliste David Prochasson a publié le 23 septembre dernier un article sur le site Rue 89, intitulé "Les révélations qui ébranlent la Haute Autorité de Santé."

 

On y apprend, en gros, que cette instance, créée en 2004 et dont la mission était pourtant "de veiller au renforcement de la qualité des soins, au bénéfice des patients" avec comme soi-disant principes fondateurs « l'indépendance, la rigueur scientifique et la transversalité », entretient des rapports incestueux avec l'industrie pharmaceutique.

 

C'est une thèse de médecine générale qui le signale, celle-ci ayant pour titre:

 

« Les Recommandations pour la pratique clinique élaborées par les autorités sanitaires françaises sont-elles sous influence industrielle ? A propos de trois classes thérapeutiques. »

 

La thèse de Louis-Adrien Delarue a ainsi mis en évidence que plusieurs recommandations de cette instance étaient erronnées, avec une balance bénéfices/risques pourtant clairement défavorable.

 

Cette thèse met notamment en lumière les stratégies mafieuses de l'industrie pharmaceutique pour influencer au maximum les experts de cette instance, du moins ceux détectés comme "leaders d'opinion" potentiels dans le but d'exercer en quelque sorte un "effet domino" sur tous les autres acteurs susceptibles d'être influencés par ces "experts d'en haut": professeurs, médecins de terrain, journalistes,...

 

Cette thèse a le mérite d'exister. Toutefois, ses révélations ne sont pas de nature à nous surprendre compte tenu de ce qu'on peut observer chez nous, en Belgique.

 

En effet, chez nous aussi, nous avons des instances qui se prétendent indépendantes et qui prétendent "veiller à la qualité des soins" comme le Centre fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE) dont nous avons déjà expliqué en détails et preuves à l'appui en quoi son indépendance de façade ne devait dupper personne.

 

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 00:05

On aura tout vu : voilà qu’un vaccin contre l’acné est en préparation grâce à un de ces fameux partenariats « public-privé » entre Sanofi Pasteur et l’Université de Californie. Et comme d’habitude, les médias relaient cette information avec un enthousiasme et un parti prix affligeants.

 

C’est ainsi que sans même attendre l’arrivée de ce futur vaccin sur le marché, les médias manquent d’ores et déjà à leur devoir d’objectivité en recourant à des expressions non innocentes comme « c’est une bonne nouvelle », « une idée intéressante » , « un résultat très positif pour les ados », « les adolescents devraient s’en réjouir ». Dans le même temps, ces mêmes médias préparent déjà le terrain en dramatisant l’acné, présentée textuellement comme « un fléau » et en évoquant « les ravages des boutons », pouvant causer « des conséquences psychologiques, physiques et sociales très importantes » !

 

Il ne faut jamais l’oublier : l’ingrédient sine qua non pour écouler un vaccin (càd une prétendue protection), c’est de créer artificiellement un faux besoin de protection, ce qui passe inévitablement par une dramatisation d’un soi-disant « fléau » à craindre plus que tout. C’est toujours la même recette qui est à l’œuvre : hépatite B, « cancer du col »/HPV, H1N1, etc.

 

Très franchement, si l'acné est un fléau, que dire alors des effets secondaires nettement moins réversibles qui accablent quantité de jeunes filles depuis qu’elles, leurs mamans et/ou leurs médecins ont succombé aux sirènes mensongères de Big Pharma sur leurs prétendus vaccins « contre le cancer du col de l’utérus » ?

 

Ce n’est pas pour rien si Libération avait titré « CALVAIRE POST-VACCIN ».

 

Mais c’est à croire que les pharmas n’ont pas encore fini d’épuiser le potentiel de crédulité du public. Et qu’il faudra encore beaucoup d’autres « calvaires post-vaccins » pour comprendre que, peut-être, ça ne valait vraiment pas la chandelle.

 

 

 

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