30 septembre 2011 (Journal du Médecin)
Un nouveau programme de recherche financé par l’UE, appelé Advanced Immunization Technologies (ADITEC) doit accélérer le développement de technologies d’immunisation nouvelles et puissantes. La Commission européenne a décidé d’ajouter 30 millions d’euros au budget de ce programme, qui sera développé en pratique par un consortium de 42 institutions de recherches et structures de l’industrie. Il concernera tous les aspects cruciaux de la vaccination, de la recherche fondamentale et des nouvelles technologies aux études cliniques.
Un article paru sur le site de la Tribune de Genève du 29 septembre dernier, en parlait, sans manquer d'humour puisque l'introduction de l'article précisait: "Un important financement européen de plus d’un million d’euros sera alloué à une équipe de chercheurs genevois pour développer une nouvelle génération de vaccins plus efficaces et tout aussi sûrs."
Hélas, la logique veut que quand des produits sont si efficaces et si sûrs que les officiels le prétendent depuis des années, il n'y a nul besoin d'en fabriquer de nouvelles versions "plus efficaces". Cette situation est donc celle où on propose sans cesse de "laver plus blanc que blanc". Si ces nouveaux vaccins seront "aussi sûrs" que ceux actuellement utilisés, il n'y a véritablement pas de quoi être rassurés. En réalité, il y a tout lieu de comprendre que ces nouvelles versions ne seront pas du tout évaluées avec plus d'honnêteté intellectuelle que celles actuellement en usage.
A l'heure actuelle, même l'Afssaps présente la sous-notification des effets secondaires de vaccins à la manière d'un ICEBERG, la majeure partie de ceux-ci restant immergés/non rapportés et donc non comptabilisés. Or, si l'on venait à enfin tenir compte de cette sous-notification, il va sans dire que cela influerait sensiblement sur le ratio bénéfices/risques des vaccins actuels tel que présenté officiellement au public. Ceci démontre le caractère non scientifique d'affirmations selon lesquelles "les vaccins actuels seraient très sûrs" et donc aussi celui consistant à dire que "les vaccins du futur seront tout aussi sûrs"!
Mais cet article de la Tribune de Genève apporte également d'autres détails utiles:
- Ce projet fait partie du 7° programme cadre de la Commission européenne, un organe non démocratique dont les membres n'ont pas été élus par les citoyens.
- Ce programme est financé à raison de 30 millions d'euros par des fonds publics européens ALORS QUE la désaffection du public pour la vaccination va croissante, comme l'ont démontré diverses publications. Une fois encore cette distorsion anti-démocratique a de quoi interpeller...
- Ce programme est, entre autres, soutenu par l'OMS dont on connaît le niveau de corruption et l'implication dans le fiasco du H1N1 de même que sa volonté de vaccination mondiale.
- Le groupe de recherche genevois travaillera sous la direction du Pr Claire-Anne Siegrist, titulaire de la chaire de vaccinologie de l'Université de Genève, financée par la Fondation Mérieux et en prise avec divers autres conflits d'intérêts avec des fabricants de vaccins.
- Ce projet a notamment un objectif de recherche fondamentale qui est de "comprendre comment provoquer à l’aide d’un vaccin la réponse de défense appropriée.", preuve s'il en était besoin que les vaccins ACTUELS ne provoquent PAS une réponse de défense appropriée et qu'ils ne sont donc pas forcément anodins!
- Il serait question de "minimiser les effets indésirables" et de "vaccination personnalisée", ce qui est bien la preuve que les vaccins actuels ne sont pas si inoffensifs qu'on le dit et pratiqués "à l'aveugle" sur des populations massives jouant les cobayes à leur insu.
- Le Pr Siegrist, toujours dans l'optique de "laver plus blanc que blanc" pour présenter de façon plus enthousiasmante ou plus rassurante les vaccins du futur, admet au passage la voie tout à fait "empirique" des vaccins utilisés actuellement et le fait qu'on a donc bien plongé des milliards de gens vaccinés dans l'inconnu depuis l'avènement de la vaccination il y a un peu plus de 200 ans. Cet inconnu est-il rassurant? Pas forcément lorsque l'on constate la hausse inquiétante des cas de cancers, y compris chez les enfants, la hausse aussi des maladies auto-immunes et neurodégénératives,...
- Enfin, le Pr Siegrist dit qu'il est d'autant plus important d'engendrer une réponse immune appropriée (proportionnée) et de minimiser les effets secondaires chez les sujets affaiblis et les très jeunes enfants mais comment se fait-il alors que ces tous jeunes enfants, au système immunitaire encore immature (jusque 6-7 ans) soient pourtant obligés de recevoir 8 vaccins différents pour pouvoir entrer dans une crèche belge francophone????
Initiative Citoyenne a envoyé, le 12 octobre, un courriel à la rédaction de la Tribune de Genève en demandant, dans un souci d’objectivité journalistique, que soit communiqué d’une façon ou d’une autre à leurs lecteurs, les importantes incohérences contenues dans cet article, que nous avons commentées ci-dessus.
En date du 14 octobre, Initiative Citoyenne a reçu une réponse de la Tribune de Genève et y a bien entendu répondu. Lire ICI ces deux réponses.