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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 14:56

Pour lire ce texte, voir ICI

(ce texte tient lieu de réponse au second courrier de Mr Peltzer, président de l'Association Belge des Paralysés, consultable ICI.)

 

Pour lire, depuis le début, les échanges entre Initiative Citoyenne et Mr Peltzer, se rendre: ICI

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 13:47

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A paraître le 25 mai 2011
lundi 11 avril 2011 par Marc Girard
 
Sang contaminé, hormone de croissance, Distilbène, cérivastatine, Vioxx, Acomplia, Avandia, Di-Antalvic, vaccins contre l’hépatite B, la grippe ou le cancer de l’utérus : les gens n’en peuvent plus de constater que rien ne change malgré l’accumulation des scandales pharmaceutiques, et qu’en plus, tout semble s’aggraver dans une ambiance révoltante d’impunité.

 

Il s’agit donc de dire aux citoyens qu’ils ont raison d’être inquiets, de leur montrer que les réformes qu’on leur propose n’ont d’autre objectif que d’aggraver les conditions qui ont rendu possibles tous ces scandales, de les convaincre enfin qu’ils n’ont aucun motif sérieux de retrouver la confiance. Bref : de leur donner des éléments de fait suffisants pour inspirer leur protestation et alimenter leur résistance.

 

On partira le plus souvent d’expériences concrètes dont l’interprétation saute déjà aux yeux du plus profane, pour en tirer matière à une réflexion plus abstraite, tout en essayant de caractériser le rôle des principaux acteurs à l’œuvre : les médecins, les experts, les journalistes, les fabricants [1]...

 

Introduction

S’assumant comme politique, la réflexion de mon précédent livre [2] s’était d’emblée référée au climat de méfiance à l’égard des autorités tel qu’il s’était cristallisé après que les Français eurent été froidement bafoués dans leur volonté pourtant démocratiquement exprimée à l’occasion du référendum sur la Constitution européenne. Qu’il me soit permis de dire comme je suis fier d’avoir contribué à cette magnifique expression de défiance citoyenne qu’a représentée, ensuite, le lamentable ratage de l’indécente campagne vaccinale anti-H1N1 – escroquerie dans laquelle les institutions européennes ont si bien joué leur rôle au service des lobbies.

 

Les choses évoluant plus vite que ne le croient nos politiques, le climat dans lequel j’entends placer ce nouvel ouvrage sera celui de l’exaspération : les gens n’en peuvent plus de constater non seulement que rien ne change malgré l’accumulation des scandales, mais encore que tout semble s’aggraver dans une ambiance révoltante d’impunité. Le hasard fait que, écrivant ces lignes, je suis en train de lire l’ouvrage récent de l’économiste Jacques Généreux, La grande régression [3] : je pourrais reprendre presque mot pour mot le propos de son premier chapitre – notamment lorsqu’il dénonce la « pétrification » des esprits qui réduit à l’impuissance la critique du système malgré l’évidence de ses tares et la flagrance de ses échecs.

 

Les déterminants généraux évoqués par J. Généreux s’appliquent évidemment au cas particulier des industries de santé. Citons sans esprit d’exhaustivité : la recherche d’une rentabilité maximale sans aucun souci de l’avenir, le remplacement d’une éthique professionnelle par une réglementation qui nourrit sa profusion tentaculaire de ses constants échecs, la privatisation de l’État (via une mainmise de fait sur l’assurance-maladie et l’administration sanitaire), « la colonisation des esprits » par l’exploitation intéressée des dérives morales contemporaines – à savoir l’obsession de jouissance à court terme et le rejet narcissique de toute limitation (à commencer par celles du corps) et de toute contrainte (à commencer par celles du transgénérationnel, du vieillissement et de la mort).

 

Ce nonobstant, les choses avancent… L’année suivant celle de la supercherie pandémique, la campagne contre la grippe saisonnière a débouché sur un nouvel échec, prenant au dépourvu les autorités sanitaires qui n’avaient manifestement pas anticipé que les citoyens ne sont pas aussi bêtes, ni oublieux, qu’elles l’imaginaient. C’est l’explication la plus claire de cette affaire Médiator où, à l’occasion d’un scandale minuscule toutes choses égales par ailleurs, on organise une grande cérémonie incantatoire et expiatoire visant à faire accroire aux gens qu’on les a reçus cinq sur cinq, qu’on va voir ce qu’on va voir et qu’ils peuvent se rendormir : il faudrait comprendre que, avant longtemps, on aura fait place nette pour qu’ils puissent retrouver la confiance dans un système entièrement remis à neuf et retourner, comme s’il ne s’était rien passé, dans le giron des « experts » et autres bienfaiteurs de l’humanité qui n’ont d’autre souci que la santé de leur prochain…

 

C’est précisément pour contribuer à l’échec de cette mystification que le présent livre a été conçu : dire aux citoyens qu’ils ont raison d’être inquiets, leur montrer que la réponse qu’on leur propose aux scandales qui les révulsent ne vise rien d’autre que l’aggravation des conditions qui ont conduit à la situation présente, les convaincre enfin qu’ils n’ont aucun motif sérieux de retrouver la confiance. Bref : leur donner des éléments de fait suffisants pour inspirer leur protestation et alimenter leur résistance. Le propos est certes inscrit dans l’actualité française, mais il s’est fixé une généralité suffisante pour être utile ailleurs que dans notre pays : mondialisation oblige…

 

Quoique ma précédente contribution – focalisée sur la colonisation des esprits (les fausses alertes de santé publique), la corruption du monde expertal et les perversions du principe de précaution – reste utilisable pour comprendre les scandales actuels, le point de vue adopté dans le présent ouvrage est un peu différent, et moins abstrait : on partira le plus souvent d’expériences concrètes dont l’interprétation saute déjà aux yeux du plus profane, pour en tirer matière à une réflexion plus globale, tout en essayant de caractériser le rôle des différents acteurs à l’œuvre (les médecins, les experts, les journalistes, les fabricants…).

L’exigence méthodologique reste la même, ce nonobstant : référencement, impersonnalité, théorisation.

  • Le référencement, c’est la justification transparente des sources (de telle sorte qu’idéalement, le lecteur puisse s’y reporter), de leur validité (certaines études sont clairement falsifiées), de leur pertinence (c’est un vieux truc du marketing pharmaceutique que de légitimer les allégations les plus folles par des références dont il apparaît, quand on se donne la peine d’aller les vérifier, qu’elles n’ont rien à voir [4]), ainsi que la hiérarchisation de leur crédibilité (certaines revues sont plus crédibles que d’autres [5], certains auteurs ont une compétence plus documentable que d’autres, certaines méthodes sont plus fiables que d’autres). A ce sujet, notons que qualifier autoritairement une source de « scientifique » ou affubler son auteur d’un titre ronflant de « Professeur » (éventuellement « grand » ou « bien connu »), ce n’est pas à proprement parler ce que j’entends par validation…
  • L’impersonnalité n’empêche pas l’évocation d’expériences personnelles, mais à la condition qu’elles soient suffisamment exemplaires pour alimenter une réflexion générale propre à inspirer les autres expériences individuelles.
  • La théorisation, ce n’est pas l’extrapolation égocentrique : tel médicament m’a rendu malade, donc il est toxique ; ma copine (ma mère/ ma sœur) s’est fait diagnostiquer un cancer du sein à la mammographie, donc la mammographie est bien utile (quoi qu’en disent des cons comme qui vous savez…). Ce n’est pas non plus le verbiage fumeux dont Sokal et Bricmont ont fourni une délicieuse réfutation [6]. C’est un effort d’abstraction qui cherche à découvrir, par delà le cas particulier, la ou les lois qui éclaireront d’autres cas particuliers – ou, le cas échéant, d’autres expériences individuelles : c’est, par excellence, un principe d’impersonnalité.

 

J’ai souvent soutenu que je ne croyais pas à l’efficacité politique d’une critique se limitant à la faute des autres et que, relativement à des problèmes aussi intriqués que ceux dont nous parlons, il fallait commencer par balayer devant sa propre porte. Cette position, dont je n’ai jamais varié, appelle quelques mots d’explication eu égard au ton plutôt vif des pages qui suivent. Qu’on me permette, en effet, de rappeler que je suis médecin (chap. 1) et que je me suis toujours assumé tant comme expert [7] (chap. 2) que comme professionnel de l’industrie pharmaceutique (chap. 4) ; quant au journalisme (chap. 3), si je n’ai jamais eu ma carte de presse, je pense l’avoir pratiqué au moins autant que d’autres qui s’abritent derrière cette fonction pour justifier leur prétention à intervenir dans le débat public. Il en résulte que le présent livre mérite d’abord d’être considéré comme réflexion autocritique sur trente ans d’activité multiforme.

 

La crise sociétale qui justifie ce livre se solde entre autres par une atroce paupérisation des gens. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité que, dans la mesure du possible, le prix d’achat de cet ouvrage ne soit pas un obstacle à son acquisition. Il en résulte logiquement des limites de volume qui me contraignent à aller rapidement à ce qui me semble essentiel, tout en sacrifiant certains développements. On pourra me le reprocher. Mais, outre que – tant que la Providence me prête vie – je n’ai pas dit mon dernier mot, je cherche, dans ce travail, à disséminer des éléments significatifs généralement occultés du débat, en les reliant par le fil conducteur d’une pensée cohérente et en restant extrêmement vigilant relativement au risque de récupération.

Table des matières

Chap. 1 - Les médecins

  • Dérive vers le préventif
  • Information médicale
  • Sens des sources
  • « Le roman de la médecine »

Chap. 2 - Les experts

  • Conflits d’intérêts
  • Rôle des décideurs
  • Impunité et inamovibilité
  • Incompétence
  • L’illusion du processus collégial
  • Erreur et obstination

Chap. 3 - Les journalistes

  • Déontologie
  • Formation intellectuelle
  • Vérification des sources
  • Conflits d’intérêts

Chap. 4 - Les fabricants

  • Un monde méconnu
  • Inflation réglementaire
  • Innovation
  • Un business insolent
  • Associations de patients
  • Risque zéro

 

Conclusion

 

[1] Prix public : 9€. Il est d’ores et déjà possible de commander ce livre sur le site Amazon.fr.

[2] Marc Girard, Alertes grippales – Comprendre et choisir, Escalquens, Dangles, 2009.

[3] Paris, Le Seuil, 2010.

[4] Pilar Villanueva et coll., « Accuracy of pharmaceutical advertisements in medical journals », The Lancet, 2003, 361, pp. 27-32.

[5] Même si Internet, indubitablement, est en train de faire bouger les frontières relativement à cette hiérarchisation des supports – et l’on commence à voir des scientifiques parmi les meilleurs qui ne publient que sur la toile : il est encore trop tôt pour dire si les conséquences de cette révolution seront, ou non, favorables à la culture en général et à la science en particulier.

[6] Alan Sokal, Jean Bricmont, Impostures intellectuelles, Paris, Odile Jacob, 1997.

[7] A l’opposé de ceux qui tiennent l’expertise judiciaire pour un modèle, j’ai toujours dit, par exemple, que ma critique de l’expertise en général s’enracinait dans mon expérience judiciaire.


 

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 09:50

"Si l’Etat peut se permettre d’étiqueter, de traquer et de forcer les citoyens contre leur volonté à se faire injecter des produits biologiques dont la toxicité n’est pas suffisamment connue, alors il n’y aura bientôt plus de limites aux libertés individuelles que l’Etat se permettra de nous enlever au nom du plus grand bien.Barbara Loe Fisher, Présidente du NVIC

 

 

APPEL PRESSANT DE NOUVELLE-ZELANDE AU SUJET DE L’EXTENSION DES PROGRAMMES DE VACCINATIONS

 

Le lien ci-dessous concerne le rapport du Comité Spécial de Santé (24 mars 2011) qui  présente, à l’adresse du Gouvernement, les recommandations pour l’amélioration des taux de vaccinations chez les enfants et autres groupes d’âge, comme pour le renforcement des programmes en place.

 

En 2010, Jonathan Eisen et moi-même (parmi d’autres personnes bien informées et au fait du problème) avons demandé à être entendus par le Comité Spécial de Santé pour leur faire part de nos inquiétudes par rapport aux dommages causés par les vaccinations. Nous avions le faible espoir que le Comité puisse réaliser que l’augmentation des taux de vaccinations serait susceptible de provoquer une détérioration de l’état de santé des enfants en Nouvelle-Zélande.

 

Malgré cette démarche, le Comité (sous la direction du Dr Paul Hutchison) a produit un rapport qui non seulement recommande de renforcer les taux de vaccinations, mais qui pénalise potentiellement les parents en liant « les avantages parentaux » à la vaccination, comme aussi l’admission dans les crèches et les écoles au statut vaccinal.

 

Si le gouvernement accepte les recommandations de ce rapport, il semble bien que les parents se verront forcés de choisir entre le fait de ne pas vacciner leur enfant ou celui d’accepter toutes les vaccinations figurant sur le programme.

 

Ayez la gentillesse de diffuser ce message le plus largement possible et consultez dès que vous le pourrez le site www.noforcedvaccines.org pour vous faire une idée de la situation, la manière dont vous pourriez collaborer à la campagne de résistance à l’érosion des droits humains fondamentaux menacés par ce rapport.

 

Contact : Jonathan Eisen: jon.boy.ihug@gmail.com

 

 

Actualisation du 11 mai 2012 (sur base du communiqué de presse de No Forced Vaccines):

 

Le projet de loi qui inclut ce lien entre allocations familiales et vaccinations, devrait passer devant le Parlement au cours du second semestre 2012. No Forced vaccines qui lutte, comme Initiative Citoyenne, contre toutes les pressions et obligations vaccinales, met notamment en lumière le flou total qui règne au sujet de cet opaque projet de loi, en rappelant qu'à ce stade, il est par exemple impossible de dire si le paiement des allocations sera conditionné à la réalisation de toutes les vaccinations officiellement recommandées ou seulement à certaines.

No Forced Vaccines souligne également les risques d'effets secondaires graves des vaccins et appelle par conséquent les officiels à ne pas lier les vaccinations aux aides financières aux familles les plus pauvres, considérant que c'est là une véritable insulte aux plus vulnérables.

 

NO Forced Vaccines est un collectif néo-zélandais fondé  en avril 2011. C'est une association d'individus très concernés par l'éthique et le maintien des droits humains fondamentaux des adultes de choisir librement les interventions médicales qu'ils acceptent ainsi que par le droit des parents de choisir le traitement médical qu'ils estiment le plus approprié pour leur(s) enfant(s).

NO Forced Vaccines s'est formé en réponse au Rapport d'enquête de la Commission Santé portant sur les stratégies d'augmentation des couvertures vaccinales des enfants.

NO Forced Vaccines estime inacceptable de lier la vaccination des enfants à la possibilité que ceux-ci puissent être exclus d'un établissement scolaire ou que les parents puissent se voir retirer leurs avantages parentaux s'ils choisissent de ne pas vacciner.

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 08:35

25 avril 2011. Laurence Bollack et Vincent Collen

La couverture vaccinale s'améliore contre l'hépatite B et reste stable contre la grippe. Elle est insuffisante contre la rougeole. Le gouvernement veut améliorer la couverture des professionnels de santé et se demande s'il ne faudrait pas rendre d'autres vaccins obligatoires.

A première vue, le tableau est plutôt rassurant. Au pays de Pasteur, on continue à se faire vacciner massivement. La couverture des nourrissons de moins d'un an est même «l'une des meilleures au monde» pour certains vaccins, assure Françoise Weber, qui dirige l'Institut de veille sanitaire (InVS). Les polémiques qui ont éclaté pendant l'épidémie de grippe H1N1, il y a 18 mois, et les rumeurs qui ont circulé sur les dangers des vaccins, n'ont finalement pas eu d'effet notable, si l'on en croit les autorités sanitaires. La vaccination contre l'hépatite B s'améliore, elle aussi.

 

«Pourtant, la vaccination reste insuffisante dans notre pays», a estimé vendredi lors d'une conférence de presse Nora Berrra, la secrétaire d'Etat chargée de la Santé, poussant même un «cri d'alarme». En lançant la 6e édition de la Semaine de la vaccination, à partir de mardi, le gouvernement veut mettre un coup de projecteur sur plusieurs points noirs de la vaccination en France.

 

A commencer par la rougeole. Si la vaccination ROR (rougeole-oreillons-rubéole) des tout-petits est assez satisfaisante, on observe «une diminution du rattrapage» chez les enfants de plus de trois ans. Résultat, la maladie réapparaît, surtout dans les régions où la couverture vaccinale est la plus faible, notamment le Sud-Est, «démonstration éclatante de l'efficacité du vaccin», selon Françoise Weber. Cette année, l'épidémie «flambe», provoquant des centaines d'hospitalisations et même quelques décès. La France détient désormais le «record d'Europe» pour la prévalence de la rougeole et elle est devenue l'un des principaux «exportateurs» de la maladie dans des pays où elle était presque éradiquée.

 

Autre sujet de préoccupation, la vaccination très insuffisante des professionnels de santé contre la coqueluche, la varicelle ou la grippe, alors qu'elles sont recommandées pour ces personnels qui sont en contact avec les patients et donc vecteurs des maladies. Moins de la moitié (49,7%) des médecins, infirmières et aides-soignantes des hôpitaux sont vaccinés contre la rougeole ! «L'adhésion des professionnels est cruciale si l'on veut convaincre la population», souligne Didier Houssin, le directeur général de la Santé.

 

Cette défiance relative est confirmée par les fabricants de vaccins, qui critiquent certaines décisions des autorités sanitaires. «En ce qui concerne la prévention du cancer du col de l'utérus, le fait que les vaccins aient été placés sur la liste des médicaments faisant l'objet d'un plan de gestion des risques a eu un effet délétère. Les ventes de doses de Gardasil ont baissé de 20% », indique Alain Dutilleul, de Sanofi-Pasteur MSD. Dans ce domaine, la couverture ne dépasse pas 30% pour les jeunes filles de 14 ans, malgré les recommandations officielles. Chez Sanofi comme chez GlaxoSmithKline, on constate un effet négatif de la gestion de la grippe H1N1 sur les ventes de vaccins contre la grippe saisonnière, ce qui contredit le discours gouvernemental.

 

Que faire pour «redonner confiance», au-delà de la campagne de communication ? Faut-il rendre obligatoires certains vaccins ? «La forte recommandation n'ayant pas été suffisante pour la rougeole, on peut se poser la question», reconnaît Didier Houssin. Le gouvernement envisage aussi de simplifier un calendrier vaccinal sans doute trop complexe. Mais rien n'est décidé pour le moment. Première étape : le Haut conseil de santé publique est saisi pour faire des propositions. Le gouvernement met aussi en place des réunions avec les représentants des professionnels de santé.

LAURENCE BOLLACK ET VINCENT COLLEN

 

Source: LesEchos

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 22:31

Forts des résultats rassurants des analyses effectuées sur les virus ayant infecté deux soeurs décédées de la grippe aviaire, les chercheurs vietnamiens excluent toute mutation du virus de cette maladie en une forme hybride pouvant se transmettre d'homme à homme.

Le séquençage des deux virus extraits des corps des deux soeurs permet aux chercheurs de l'unité virus au département de la santé de Hongkong d'affirmer que ces deux virus sont d'origine aviaire et ne contiennent aucun gène de grippe humaine.

Cette découverte signifie que le virus ne s'est pas transformé en une forme facilement transmissible d'homme à homme, commente l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans son communiqué.

De nombreux scientifiques ont émis des craintes quant à une possible réorganisation du matériel génétique du virus de la grippe aviaire avec celui de la grippe humaine, susceptible de donner naissance à un virus hybride dont le potentiel de contamination de l'homme serait immense.

 

Réalisé et validé en collaboration avec des professionnels de la santé
sous la direction du Dr Anne Richard
 
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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 12:01

Par Olivier Carron. Matin Canada, lundi 18 avril 2011

 

L'Organisation mondiale de la santé a annoncé hier en être venue à un accord avec des partenaires afin d'améliorer les réponses et les réactions dans le monde lors d'éventuelles autres pandémies de grippe.

 

Le cadre de l'accord a été établi par un groupe de travail coordonné par l'OMS. Il comprend notamment des régimes juridiques contraignants pour l'OMS, les laboratoires nationaux de la grippe et les partenaires de l'industrie dans les pays développés et en développement. L'accord doit maintenant être présenté à l'Assemblée mondiale de la Santé en mai, pour être examiné et approuvé.

 

Ce cadre doit assurer qu'en cas de pandémie, des échantillons de virus de la grippe seront partagés avec les différents partenaires qui en ont besoin pour prendre des mesures destinées à protéger la santé publique. Il doit aussi permettre de mieux établir les rôles et les obligations entre les principaux acteurs, notamment avec l'utilisation de contrats.

 

Selon l'OMS, la nouvelle façon de faire va aider à accroître et à accélérer l'accès aux vaccins essentiels, à des antiviraux et à des trousses de diagnostic, en particulier pour les pays à faibles revenus. L'accord est aussi à vocation préventive, puisqu'il doit permettre un plus grand soutien permettant de renforcer les laboratoires et la surveillance.

 

Margaret Chan, la directrice générale de l'OMS, estime que cet accord représente une «victoire très importante pour la santé publique».

 

Source: Matin Canada

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 01:19

Selon une information parue sur le site du Palais Royal belge, on peut lire, pour la date du 26 avril 2011, que:

 

"La Princesse Mathilde participe dans la matinée à Bruxelles au lancement de la 6ème édition de la Semaine Européenne de la Vaccination (European Immunization Week) qui a pour thème cette année "Des solutions communes à des menaces communes". Cette semaine européenne est une initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé/Europe. Expériences et solutions seront échangées afin de garder le contrôle sur les maladies infectieuses à l'intérieur de la région européenne. Ces maladies peuvent en principe être prévenues par une vaccination simple, comme c'est le cas pour la rougeole, la rubéole et la polio.  Le but est d'encourager la vaccination dans toute l'Europe. Cette année, pour la première fois, 53 pays européens participent à la campagne qui devient ainsi un des événements les plus importants en Europe dans le domaine de la santé. La Princesse Mathilde a accepté d'être la Représentante Spéciale de l'OMS Europe pour leur campagne de vaccination 2011."

 

 

Initiative Citoyenne reste en tout cas très perplexe au sujet de cet engouement pour une telle initiative de l'OMS, une organisation qui s'est encore illustrée de façon calamiteuse dans la crise du H1N1, par toute une série de conflits d'intérêts détestables et anti-démocratiques.

 

Par conséquent, nous trouvons très regrettable qu'une personnalité belge, quelle qu'elle soit, puisse apporter sa caution ou son soutien à une organisation aussi contestable et aussi contestée depuis autant d'années. Que ce soit en matière de transparence ou d'objectivité de l'information fournie, on ne peut pas dire que l'OMS ait vraiment brillé par son excellence depuis toutes ces années.

 

C'est, du reste, assez surréaliste d'aller "encourager la vaccination dans toute l'Europe" alors qu'un pays comme la Belgique continue de maintenir une obligation vaccinale CONTRAIRE à de nombreux droits des patients, pourtant consacrés par une loi de ce pays.



La loi sur le respect des droits du patient doit rester "un sanctuaire", un "palais" inviolé. Si cette loi venait à être modifiée, cela constituerait une brèche dangereuse, pour une démocratie en berne.



Prétendre vouloir améliorer le sort du monde (ou de l'Europe) quand celui de ses propres compatriotes n'est pas assez pris en compte, n'est-ce pas là un exercice de style assez commun et bien connu de la classe politique en général, qui n'est jamais à une contradiction près? Mais certains n'y verront là peut-être jamais la moindre contradiction.



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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 23:45

Ce lundi 18 avril 2011, c'était la Journée Européenne des droits des patients. Cette journée avait pour but de "mettre à l'honneur" les droits des patients, trop souvent ignorés par ceux-ci et consacrés dans la loi de 2002...

 

Dans peu de temps, du 26 avril au 2 mai 2011, ce sera la semaine européenne de la vaccination(!) dans divers pays comme la France et la Belgique qui continuent de maintenir des obligations vaccinales, pourtant contraires à de nombreux droits des patients. Sacré paradoxe ou franche hypocrisie?

 

14 droits fondamentaux rappelés sur le site Destinationsante:

 

- Le droit à des mesures préventives

 

- Le droit d'accès (au dossier médical)

 

- Le droit à l''information

 

- Le droit au consentement

 

- Le droit au libre choix

 

- Le droit à la vie privée et à la confidentialité

 

- Le droit au respect du temps des patients

 

- Le droit au respect de standards de qualité

 

- Le droit à la sécurité

 

- Le droit à l'innovation

 

- Le droit d'éviter des souffrances inutiles et la douleur

 

- Le droit à un traitement personnalisé

 

- Le droit de se plaindre

 

- Le droit à indemnisation

 

C'est très bien de faire connaître ces "droits", mais ce serait encore mieux de réaliser que toute vaccination obligatoire quelle qu'elle soit contrevient à tous ces "droits" qui ne restent dès lors que théoriques car toute vaccination obligatoire prive les patients et les enfants :

 

- de la reconnaissance et de l'utilisation d'autres moyens préventifs efficaces et potentiellement plus sûrs (perte de chances pour les patients et entrave au pluralisme thérapeutique)

 

- du droit à l'information (les "informations" données aux patients sont tronquées et simplistes avec des propos très limités se contentant d'évoquer "la douleur ou la rougeur au point d'injection" en passant par exemple sous silence des risques, peut-être rares mais graves, de paralysies, décès, morts subites, épilepsie, etc)

 

du droit au consentement (car le consentement éclairé impose, par définition, un vrai choix potentiel, pouvoir accepter OU refuser!)

 

-  du droit au libre choix (vu l'absence d'information honnête, il ne peut y avoir de liberté et donc de libre choix. Jacques Prevert l'a très bien dit: "Si la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"...)

 

-  du droit à la sécurité (en faisant croire que la vaccination obligatoire assure la sécurité de tous, ce qui n'est scientifiquement pas certain, on joue à la roulette russe, de façon certaine cette fois, avec la santé individuelle de plusieurs. De plus, étant donné que les études sur les vaccins ne comparent jamais des groupes vaccinés avec des gens totalement non vaccinés et ce sur de larges périodes de temps, les résultats fournis par ces études officielles sont peu fiables et sous-estiment constamment les risques tout en gonflant artificiellement la prétendue "sécurité" des vaccins)

 

-  du droit à un traitement personnalisé (une vaccination, à fortiori obligatoire, est contraire au principe même de personnalisation des traitements car s'il est bien un domaine où nous sommes biologiquement diversifiés, c'est bien celui du système immunitaire! Comportant encore des tas de mystères non explorés et faisant appel à des mécanismes très subtils et complexes, le système immunitaire de l'un n'est pas comparable à celui d'un autre. C'est la raison pour laquelle, notamment, on ne peut pas transfuser n'importe quel sang à n'importe qui et la question du don d'organes impose tant de recherches de "compatibilité" et encore, malgré cela, la prise, souvent à vie de médicaments "immunosuppresseurs" destinés à faire "tolérer" des organes reconnus à l'origine par un système immunitaire tiers.  La vaccination, c'est donc l'administration de produits standards à des gens immunologiquement tous différents... on imagine alors tous les "buggs immunitaires" que cela peut engendrer: cancers, allergies, maladies auto-immunes, maladies neurodégénératives, immunodépressions et infections répétées. Sans être la seule cause possible, la vaccination est une des causes certaines mais très dérangeante pour les intérêts financiers en jeu.)

 

-  du droit de se plaindre (à qui les victimes de vaccinations obligatoires peuvent-elles réellement se plaindre? Le corps médical, qui aura conseillé et/ou pratiqué la vaccination sera bien sûr peu enclin à reconnaître le préjudice. Chacun se renverra la balle et le silence servira à diluer les responsabilités. Un enfant victime d'une vaccination obligatoire ne pourra se plaindre qu'à ses parents qui ne feront pas forcément le lien avec la vaccination, au risque de répéter celle-ci avec les autres rappels, parfois jusqu'au décès. Certains enfants deviennent autistes et ne peuvent même plus parler ou se plaindre. D'autres font des encéphalites avec atteintes de la parole et du langage et peuvent ne pas savoir verbaliser leurs malaises.

Imposer de tels risques c'est donc, dans les faits, pour toute une série de gens, une atteinte à ce droit-là aussi.

 

du droit à indemnisation (Jamais aucune loi n'a vu le jour en Belgique pour indemniser les victimes de vaccinations obligatoires, malgré la proposition du député Ernest Glinne en 79, ce qui est encore une atteinte aux droits des patients! De plus, si on voit ce qui s'est produit avec le vaccin expérimental H1N1, les autorités ont accepté de signer un texte octroyant une immunité juridique au fabricant mais aussi, dans le même temps, le même texte impose au Ministre de la Santé d'avoir l'accord de la firme pour avoir le droit d'indemniser des victimes! Au final, l'état et la firme croient bien s'y retrouver mais toute la société y perd et les victimes "consomment" collectivement des parts de budget non négligeables de la Sécurité sociale, qu'elles sachent ou non que leurs maux proviennent d'un vaccin.)

 

En dépit de cela, on réserve rien moins qu'une semaine entière à la vaccination (cette année encore, du 26 avril au 2 mai 2011) On le voit: deux poids, deux mesures!

 

D'autant que, pendant que l'on va célébrer "les vertus de vierge" de la vaccination, certains planchent déjà, en coulisses, sur les modifications sournoises à apporter à cette loi du patient de 2002 dans le but de maintenir la vaccination anti-polio obligatoire envers et contre tout !

 

Dans sa réponse du 23 mars dernier au député Seminara, Mme Onkelinx, Ministre fédérale belge de la Santé, disait notamment ceci:

 

"J'ai demandé à mes services d'examiner la question de la contradiction entre l'arrêté royal du 26 octobre 1966 rendant obligatoire la vaccination antipoliomyélitique et la loi sur le droit des patients de 2002, plus spécialement son article 8. Si nous devions arriver à la conclusion qu'il existe bel et bien une contradiction, il sera alors nécessaire de modifier la législation pour maintenir le caractère obligatoire de cette vaccination."

 

En fait, la véritable raison pour laquelle les officiels s'acharnent à maintenir une vaccination obligatoire semble être bien davantage une raison d'ordre politico-économique qu'une raison médicale ou scientifique. En effet, dans un système où les officiels sont allés toujours plus loin dans l'approbation et le remboursement, par principe, d'une flopée de nouveaux vaccins, il était inévitable que, tôt ou tard, les gens finissent par se demander si on ne vaccine pas de trop, pour tout et pour rien, avec toute une série de risques à la clé.

 

Avec le "dernier bastion" du vaccin anti-polio obligatoire, les officiels espéraient repousser cette échéance de réflexion et de débat publics sur le sujet. C'est en tout cas ce qu'on peut déduire assez logiquement de la lecture des propos du Dr Snaecken (de l'Institut de Santé Publique) qui disait notamment, dans Le Soir du 4 avril 2006:

 

"On n'a pas étendu l'obligation aux autres vaccins, les autorités se sont dit que la vaccination contre la polio aurait valeur d'exemple et d'entraînement."

 

Malgré ce genre d'"entraînement", il convient tout de même de rappeler qu' une série, non négligeable de pays européens ne connaissent aucune obligation vaccinale, pas même celle contre la polio. Parmi ces pays, citons:  l'Allemagne, l'Espagne, le Danemark, la Finlande, le  Royaume-Uni, l'Irlande, l'Islande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède, la Suisse.

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 20:21

15 avril 2011

 

Traduit par IG

 

Les scientifiques avertissent que les médicaments de demain seront conçus spécifiquement pour contrôler l'esprit humain

 

Par Ethan A. Huff, staff writer

 

(NaturalNews) Ceci pourrait ressembler à une histoire de science-fiction, mais des chercheurs d’Oxford disent que la médecine conventionnelle moderne développe progressivement des moyens de changer les états mentaux de l’homme par les produits pharmaceutiques, et donc contrôle la façon dont les gens pensent et agissent dans les diverses situations de la vie. Ces nouveaux médicaments vont littéralement avoir le pouvoir de perturber la morale personnelle d’un individu, et de reprogrammer cette personne pour qu’elle croit et fasse tout ce pour quoi le concepteur de la drogue l’a conçue.

 

« La science a ignoré la question de l’amélioration morale jusqu’ici, mais c’est en train de devenir un grand débat actuellement« , a déclaré le Dr Guy Kahane de l’Oxford Centre for Neuroethics du Royaume-Uni. « Il y a déjà un nombre croissant de recherches que vous pouvez décrire en ces termes. Les études montrent que certains médicaments affectent la façon dont les gens répondent à des dilemmes moraux en augmentant leur sentiment d’empathie, d’appartenance à un groupe, et en réduisant leur agressivité. »

 

Bien que cela puisse paraître bon en théorie, le contrôle de l’esprit est déjà un des dangereux effets secondaires des médicaments existants. Prenez le médicament antidépresseur Prozac, par exemple, qui est connu pour avoir provoqué chez ceux qui en prennent de violents accès de colère. Un jeune garçon a tué son père en le frappant et le poignardant à la tête, et a frappé sa mère avec un pied de biche et l’a poignardée au visage, peu de temps après avoir commencé à prendre du Prozac (cfr article du Daily Mail, ici).

 

Mais les types de médicaments auxquels Kahane et ses collègues se réfèrent sont des drogues de synthèse spécialement conçues pour non seulement modifier l’état mental, mais aussi pour changer la façon dont une personne pense aux situations à partir d’un point de vue moral. Le résultat final est littéralement un type de médicament-contrôle de l’esprit induit par lequel des sujets humains seront contrôlés par quelqu’un d’autre, et se retrouverons incapables de prendre des décisions éclairées par eux-mêmes.

 

La recherche sur le sujet, bien sûr, essaye de peindre l’idée de drogues contrôle de l’esprit sous un jour positif, suggérant qu’elles pourraient être utilisées pour aider à faire du monde un meilleur endroit pour vivre. Imaginez moins de violence, plus de confiance, et plus d’amour, disent-ils. Cette rhétorique, cependant, c’est vraiment juste un truc pour amener encore plus les masses à l’esprit déjà bien engourdi à accepter l’idée comme une bonne chose.



Kahane admet aussi qu'il est peu probable que les gens se ruent spontanément sur des médicaments susceptibles d'interférer avec leur sens moral.



"Devenir plus confiant, plus agréable, moins agressif et moins violent peut vous rendre plus vulnérable et plus accessible à l'exploitation (par autrui) a-t-il dit. "D'un autre côté, cela pourrait améliorer vos relations et votre carrière."



Kahane n'encourage pas d'ajouter ces "médicaments de moralité" à l'eau courante mais il suggère que s'ils étaient largement administrés, ces médicaments pourraient aider l'humanité à aborder des problématiques mondiales.

 

"Se sentir lié au sort de gens à l'autre bout du monde ou à celui des générations futures, ce n'est pas dans notre nature" dit-il. "Ce nouveau genre de médicaments pourrait rendre possible les sentiments d'appartenance à un groupe ou l'empathie abstraite, thérorique envers les générations futures."

 



Sources: NaturalNews, Theage.com.au et Gardian News

 

 

 

Sachons DECODER  l'information et faire les recherches que les "grands médias" ne font pas, par collusion ou par paresse...



loupe                                              

Qui est le Dr Guy Kahane?

 

Selon The Gardian, Guy Kahane est "coauteur du livre "L'amélioration des capacités humaines" ("Enhancing Human Capacities"), paru  ce lundi et qui comprend un chapitre sur l'amélioration morale." Il est aussi "Directeur du Centre de Neuroéthique de l'Université d'Oxford et lauréat du prix d'éthique biomédicale de la fondation "Wellcome Trust".

 

Mais qu'est-ce que c'est que cette fameuse fondation "Wellcome Trust" et quel est son historique?

 

Wikipedia nous apprend que "le Wellcome Trust est la seconde plus riche fondation mondiale de charité en médecine, après la Fondation Bill & Melinda Gates. "Au 30 septembre 2007, ses actifs nets se montaient à 15,1 milliards de livres sterling, soit 30,2 milliards de dollars. Le 5 février 2008, la fondation s'engagea à porter son financement à la recherche et aux projets biomédicaux de grande envergure à presque 4 milliards sur les cinq années suivantes."

 

Mais encore: "Le trust fut établi en 1936 pour administrer la fortune du magnat britannique de la pharmacie sir Henry Wellcome. Les revenus provenaient de Burroughs Wellcome, compagnie pharmaceutique fondée par Henry Wellcome et Silas Burroughs. Le nom de Wellcome Foundation Ltd. fut établi au Royaume-Uni. En 1986, le trust vendit au public 25% des actions de la société Wellcome en sa possession, initiant un processus visant à se séparer de l'industrie pharmaceutique. En 1995, le trust renonça à tout intérêt dans l'industrie pharmaceutique en vendant toutes ses actions restantes à la société Glaxo, le rival historique britannique de Wellcome, qui devint la société GlaxoWellcome. Les importantes retombées financières de cette fusion ont alors influencé les activités philanthropiques du trust. En 2000, le nom de Wellcome a disparu du marché des médicaments lorsque GlaxoWellcome a fusionné avec une autre firme britannique, SmithKline Beecham, devenant GlaxoSmithKline."

 

Nous y voilà! GSK. Et ce n'est pas nous qui l'avons écrit: Wikipedia admet donc que "les retombées financières de la fusion ont alors influencé les activités philantropiques du trust".

Cette "fondation de charité" n'a rien d'indépendant si l'on en croit cette preuve de plus, issue du propre site de GSK. Car, en effet, depuis 2009, GSK a entamé un "partenariat unique" avec le gouvernement britannique, le Wellcome Trust, et l'agence pour le développement de l'est de l'Angleterre "pour développer un parc scientifique innovant de développement de nouvelles biotechnologies sur le site de GSK, à Stevenage."

 

Il n'est donc pas farfelu de comprendre et de concevoir que des médicaments pouvant moduler l'attitude des gens pourraient aussi en faire de plus grands consommateurs, sans même plus qu'il s'en rendent compte. Il s'agit donc vraisemblablement ici d' une tentative subtile de normalisation progressive de l'inacceptible sous couvert de bonne intention, bien entendu!

 

Cet exemple montre à quel point les intérêts des industriels en général peuvent faussement "se dissoudre" au travers de sociétés ou de fondations "écrans" pour finalement arriver exactement au même but que la publicité directe: toujours plus de bénéfices et de "malades" déclarés (et à "traiter)...

 

Ces informations font furieusement penser au contenu du livre visionnaire d'Aldous Huxley, "Brave New World" ("Le Meilleur des Mondes") paru en 1932....

 

 

"Chacun des membres de la société est conditionné pour être un bon consommateur et est obligé de participer à la vie sociale. La solitude est une attitude suspecte.Tout le monde dans l'État mondial utilise du « Soma ». Le Soma est une substance apparemment sans danger qui peut, à forte dose, plonger celui qui en prend dans un sommeil paradisiaque. Le Soma n'a aucun des inconvénients des drogues que nous connaissons aujourd'hui. Il se consomme sous forme de comprimés distribués au travail en fin de journée. Cette substance est le secret de la cohésion de cette société : grâce à elle, chaque élément de la société est heureux et ne revendique rien."

 

 

 "Le Meilleur des Mondes" décrit une société future reposant notamment sur le conditonnement à la consommation (consommer toujours plus):

 

"Le conditionnement dirige les goûts des membres de la société vers des loisirs nécessitant l'achat d'équipements spécialisés au lieu de l'appréciation des passe-temps gratuits ou bon marché. On les conditionne, par exemple, à ne pas aimer la nature, au motif que ce goût n'engendre pas assez d'activité économique."

 

Parce qu'il peut arriver que des utopies (mêmes dangereuses) se réalisent, Huxley met en garde contre celle d'"une société-monde complètement anesthésiée par le "progrès" scientifique et technique"....

 

 

 

 

 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 21:20

Alors que la campagne H1N1 est (dé)passée, le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence Européenne du Médicament s'est senti "obligé" de par l'attitude de diverses agences de santé nationales (Finlande, Suède) et d'interpellations comme celle de l'eurodéputée Michèle Rivasi, de faire croire au public qu'il tenait à l'application du principe de précaution. Qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit là que d'une demi- mesure puisqu'il n'y a pas de retrait de l'AMM du vaccin, mais d'une simple modification de la notice et qu'on fait ainsi reposer toute la responsabilité sur les épaules du médecin, chargé de l'évaluation du "rapport bénéfices/risques".

 

Lire l'article sur le site de Santé Médecine.

 

Mais la vraie raison de cette fausse image de sécurité et du non retrait définitif du marché du vaccin est sans doute à rechercher du côté de ceux qui, manifestement, rêvent déjà de futures pandémies pour recommencer ce fumeux principe des "vaccins maquette" auxquels il ne faut que changer la souche tout en gardant l'opaque et non analysable contenu de l'adjuvant (en vertu du contrat)....

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