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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 14:40

Comme les félicitations ne se bousculaient pas au portillon, il ne leur restait plus qu'une seule option et non des moins arrogantes: s'auto-congratuler entre eux.

 

C'est ce qu'ont fait Mme la Ministre Onkelinx, récemment élue dans un sondage "femme la plus influente" de Belgique et Mr Xavier De Cuyper, directeur de l'Agence fédérale belge des Médicaments et Produits de Santé (AFMPS).

 

C'est ainsi que, dans son rapport annuel de 2009, intitulé "L'AFMPS passe à la vitesse supérieure", on peut lire dans l'introduction datant de juin 2010, les propos assez surprenants de Mme Onkelinx au sujet de la gestion de la grippe H1N1:

 

"J’ai eu l’occasion cette année à nouveau de pouvoir parcourir en primeur le rapport annuel de l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé : « L’AFMPS passe à la vitesse supérieure. Rapport annuel 2009.

 

En matière de Santé publique, l’année 2009 a été marquée vous le savez par la gestion de la pandémie grippale. L’Agence a joué ici un rôle important entres autres au niveau de la logistique médicamenteuse et de la pharmacovigilance relative au vaccin et aux médicaments antiviraux utilisés en Belgique.

 

[...] L’Agence avec « L’AFMPS passe à la vitesse supérieure. Rapport annuel 2009. » présente avec beaucoup de clarté, à partir de son nouvel organigramme, ses résultats 2009 sous forme d’articles, d’interviews et de données chiffrées.



Mais avant de vous laisser en juger par vous-même, j’aimerais encore souligner le travail accompli par la « jeune» Agence des médicaments (créée en 2007). Pour l’avenir, j’encourage l’Agence à poursuivre sa mission de protection de la Santé publique avec autant de professionnalisme, de dynamisme, et dans le souci constant de garantir un service public de qualité au professionnel de la santé et au citoyen." (cfr page 3/120 du pdf)

 

Mais comme en Belgique, on est jamais à un surréalisme près, voyons à présent le summum du "professionnalisme" dont parlait peut-être Mme Onkelinx (?). Aux visiteurs de juger. Les images et les mots parlent de toute façon d'eux-mêmes...

 

Laissons tout d'abord la parole à Mr De Cuyper (cfr page 7/120 du même pdf du rapport):

 

« Comme Madame la Ministre le rappelait, 2009 a été marquée par la gestion de la crise A/H1N1v, dans laquelle nous avons joué un rôle sur le plan national, mais également au niveau européen au travers de notre participation active à l’évaluation scientifique pour l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché des vaccins pandémiques. »

 

Mr De Cuyper peut-il vraiment s'ennorgueillir de cette participation active dans les travaux d'évaluation "scientifique" des vaccins au niveau européen?



Parce que, si c'est le cas, comment expliquer que quelqu'un ayant activement participé aux travaux d'évaluation de l'Agence Européenne du Médicament (EMA) ait répondu à la journaliste Pascale Bollekens (RTBF) ne pas être au courant des 7 décès sur 2000 patients survenus au cours des essais cliniques du vaccin Pandemrix, des chiffres pourtant repris dans un document officiel de l'EMA comme on peut le constater ici: 

 

 
Quand on voit le contraste saisissant entre l'attitude des autorités finlandaises qui ont suspendu la vaccination et l'attitude conjointe de l'OMS et de l'Agence Européenne qui, sans surprise, se sont entêtées à blanchir le vaccin et, d'autre part, quand on sait que Mr De Cuyper a participé activement aux travaux d'évaluation de ces vaccins H1N1 au niveau de cette même EMA, on ne peut que se poser de sérieuses questions sur la valeur réelle de la "transparence" promise dont il est question dans ce reportage ci-dessous:
 
 
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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 14:29
Communiqué de presse - Strasbourg, 9 mars 2011
 
Effets collatéraux de la grippe H1N1
Michele Rivasi interpelle la Commission pour suspendre l'utilisation du vaccin Pandemrix chez les enfants
 
La députée européenne Michele Rivasi a demandé lors d'un entretien avec John Dalli, le commissaire européen à la santé et aux consommateurs, la suspension des injections du vaccin Pandemrix chez les enfants de l'ensemble des pays de l'Union Européenne.
 
Le vaccin anti-H1N1 Pandemrix, produit par GSK, est suspecté d'avoir un lien dans l'apparition de cas de narcolepsie (une maladie neurologique rare mais grave qui entraîne relâchements musculaires et somnolence) chez des enfants de 4 à 19 ans, dans les huit mois qui ont suivi l'injection. La Finlande comptait fin janvier 2011, 60 cas de narcolepsie chez les enfants et adolescents de moins de 19 ans. 90 % d'entre eux ont reçu des injections de Pandemrix. Le risque d'avoir la narcolepsie au sein des enfants vaccinés est 9 fois plus élevé qu'au sein des enfants n'ayant pas été vaccinés. Des cas de narcolepsie associée à l'injection de Pandemrix ont aussi été signalés en Suède, en Islande, en Norvège, en France et au Portugal.
 
En attendant les résultats définitifs d'investigations scientifiques plus poussées, les autorités sanitaires finlandaises ont décidé de suspendre les injections de Pandemrix. Car sa responsabilité est probable et "l'association observée si évidente qu'il est improbable que d'autres facteurs dits collatéraux puissent expliquer le phénomène" indiquent les autorités finlandaises.
 
"Ce n'est hélas pas l'opinion de l'Agence Européenne des Médicaments qui, contrairement à la Finlande, ne donnera aucun avis sur le Pandemrix tant que les vérifications engagées ne seront pas terminées. Cela me fait malheureusement penser à l'affaire du Mediator et du benfluorex. Une nouvelle fois, l'EMA préfère ne pas agir ou ne rien dire qui puisse nuire à un médicament, plutôt que d'agir en préventif. Il faudra combien de malades pour sortir de cet immobilisme ?," constate Michele Rivasi.
 
"Pourquoi, dès qu'il s'agit de médicaments ou de vaccins, le principe de précaution doit-il systématiquement profiter aux entreprises et non aux patients ? Si l'on veut une Europe de la santé crédible, dans laquelle les gens pourront avoir confiance, il est indispensable que la Commission prenne des décisions préventives, claires et sans ambigüité en faveur de la santé des populations," analyse l'eurodéputée française.
  
Bureau de Michèle Rivasi
Députée au Parlement Européen 
Groupe Verts/ALE
60 rue Wiertz, 1047 Bruxelles
Bureau 08G309
Tel: 00 32 2 284 73 97
Fax: 00 32 2 284 93 97
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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 14:05
sitestat
Het gemeenschappelijk punt tussen de patiënten is dat ze allemaal het H1N1 vaccin hebben gekregen.
 
Le point commun entre les patients est qu'ils avaient tous reçu le vaccin H1N1.
 
The common point bewteen the patients is that all of them had previously received the H1N1 vaccine.
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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 12:13

C'est ce que révèle, sur son site, l'association indépendante "Alliance for Human Research Protection" (Alliance pour la Protection de la Recherche humaine), en date du 14 février 2011.

 

On peut y lire que le British Medical Journal (celui-là même dans lequel se trouvaient des critiques contre le manque de transparence de l'OMS en matière de H1N1) n'a pas su faire preuve lui-même, d'une transparence suffisante puisque le journal n'a pas révélé son accord de partenariat avec la firme Merck, un des plus grands producteurs de vaccins au monde.

 

C'est en 2008 que le journal a signé un accord avec la firme Merck (dont le nom commercial est MSD pour Merck Sharp & Dome, filiale collaborant avec Sanofi Pasteur dans l'élaboration et la commercialisation de vaccins). Il s'agit d'un accord qui donne ainsi à la firme pharmaceutique le contrôle sur pas moins de 350 cours interactifs de formation continue (éducation permanente) dans une vingtaine de domaines thérapeutiques différents.

 

" Ce partenariat unique va changer le visage de la formation médicale en Europe et même au-delà, permettant aus usagers d'accéder à la plupart des bibliothèques d'apprentissage d'éducation permanente et de développement professionnel du BMJ. L'accord entre la filiale MSD et le groupe du BMJ comporte 350 cours interactifs d'apprentissage dans une vingtaine de domaines thérapeutiques différents."

 

Il est bien évident qu'un tel partenariat pose d'énormes questions quant à l'indépendance du journal. Pourra-t-il encore publier des études très critiques sur les dangers ou l'inefficacité de divers produits entre autres fabriqués par Merck, dont des vaccins?

Sa liberté de publication n'a-t-elle pas été dangereusement réduite par un tel accord?

 

En 2009, Univadis, une marque du groupe Merck a entamé un partenariat avec Le Lancet "en vue de fournir une éducation médicale et des sites internet d'information."

 

" Au travers d'un service global unique de littérature médicale appelé "Just Published", des spécialistes cliniciens, enregistrés chez Univadis recevront un accès gratuit à l'entièreté des articles récemment publiés dans Le Lancet."

 

Selon Martin Walker, un des meilleurs journalistes et écrivains sur la politique de santé britannique:

 

"Lier Univadis/Merck avec le BMJ et le Lancet, lie inévitablement ces deux journaux au Service internet d'Information sur les vaccins de Merck (Merck VIS)- "une source d'informations compréhensibles, spécialement mise au point pour répondre aux questions que se posent les professionnels de santé sur les vaccins."

 

(Sur un autre site, Martin Walker nous apprend aussi que, derrière Univadis se trouve un autre groupe "Media Medics" dont les membres sont payés pour fournir un contenu éditorial au site Internet d'Univadis. En un mot, il s'agit d'un système de "poupées" russes" où les filiales agissent les unes pour les autres en servant toujours l'intérêt premier de la plus grosse, ce système permettant ainsi de mieux dissimuler des systèmes de conflits d'intérêts trop voyants)

 

Sur le site de l'Association for Human Research Protection, sa présidente fondatrice, Vera Hassner Sharav, poursuit:

 

"Le fait que le BMJ et le Lancet, deux des plus prestigieux journaux médicaux, accepteraient un partenariat de formation médicale avec un fabricant dont le staff a dressé une "une liste noire des médecins" ("doctor hit list") destinée à intimider les praticiens qui osaient discuter des risques cardiaques mortels liés à son produit, le Vioxx, constitue, en soi, une forme de trahison de confiance de la pire espèce qui soit."

 

Le propos clé concernant ce partenariat entre Merck, le BMJ et le Lancet est justement celui qui a été caché aux lecteurs c'est à dire le fait que "ce partenariat est destiné à changer le visage de la formation médicale en Europe et au-delà."

 

Et Vera Hassner Sharav de souligner qu'en ce qui concerne l'éditorial du British Medical Journal qui "blanchissait" le vaccin ROR tout en dénigrant les travaux du Dr Andrew Wakefield, il est piquant de constater qu'ils ont écrit, en matière de conflits d'intérêts, à la fin dudit éditorial:

 

"Conflits d'intérêts: Tous les auteurs ont rempli la déclaration standard d'intérêts, disponible sur le site suivant www.icmje.org/coi_disclosure.pdf (disponibles à la demande des auteurs correspondants) et ils déclarent: aucun soutien d'aucune organisation pour le présent travail, aucun lien financier en-déans les 3 dernières années avec la moindre organisation qui puisse retirer avantage de la publication soumise."

 

A la lecture des propos de Mme Sharav, on se rend, une fois de plus, compte que la moralité de cette affaire se résume en deux mots: l'arroseur, arrosé!

 

Ces revues qui se prétendent "scientifiques" ne sont pas forcément "éthiques" ou cohérentes.

Elles semblent avoir une moralité à géométrie variable. Un bon début serait donc que ces revues commencent à balayer devant leur propre porte avant d'essayer de se donner une apparence d'intégrité en critiquant tel ou tel phénomène, sans s'appliquer les élémentaires leçons à elles mêmes.

 

sharav.jpg

Vera Sharav est une bibliothécaire, spécialisée en information juridique, qui s'est faite l'avocate des Droits Humains et qui est présidente de l'Alliance for Human Research Protection (AHRP). Cette Alliance se veut une source d'informations, un groupe de vigilance citoyenne et un catalyseur du débat public dont le but est de briser le mur du secret en matière de recherche biomédicale.

 

Mme Sharav a développé une base de données destinée à traquer les violations éthiques en matière de recherche et les échecs en matière de révélation des dangers des médicaments. Précieuse avocate de la santé humaine, elle s'est attardée sur des scandales divers et variés dont celui des pesticides, celui des essais cliniques non éthiques de vaccins et de médicaments anti-sida sur des enfants, et bien d'autres recherches non éthiques. Elle a témoigné devant les plus grandes institutions officielles: l'Institut de Médecine (IOM), la FDA, le Comité de Bioéthique et a publié divers articles sur l'éthique en matière de recherche. Elle jouit d'une grande crédibilité parmi de nombreux spécialistes, médecins et scientifiques.

 

Source: AHRP

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 00:03

25.11.09

 

Le virologue Adrian Gibbs, qui avait déclaré au mois de mai dernier que le virus de la « grippe porcine » s’était « échappé d’un laboratoire », vient de publier ses conclusions aujourd’hui, relançant ainsi le débat autour des origines du virus pandémique.

 

GIBBSS.jpg

    Le virologue Adrian Gibbs 

 

 

La nouvelle souche H1N1, qui a été découverte au Mexique et aux États-Unis en avril 2009, est le résultat du regroupement de trois virus provenant de trois continents différents, dont les gènes auraient été recombinés dans un laboratoire ou dans une usine de fabrication de vaccins, indique Adrian Gibbs et ses collègues scientifiques australiens, qui viennent de publier un travail de recherche dans le Virology Journal (Virology Journal 2009, 6:207). Les auteurs de cette étude ont analysé la composition génétique du virus et confirment que son origine s’expliquerait d’avantage par une manipulation humaine que par une coïncidence de la nature.

Leur étude est actuellement discutée par d’autres scientifiques, un débat commencé il y a six mois alors que A. Gibbs avait demandé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’examiner ses hypothèses, en vain puisque que l’institution internationale basée à Genève avait refusé d’entrer en matière, se bornant à confirmer la version de « l’origine naturelle » du virus, niant ainsi toute origine humaine de la mutation.

« Il est important que la source de ce nouveau virus soit claire, si l’on veut à l’avenir éviter de futures catastrophes, plutôt que de s’entêter à en minimiser les conséquences, comme on le voit aujourd’hui, après qu’il ait émergé » indiquent Adrian Gibbs et ses collègues John Armstrong et Jean Downie dans leur rapport.

Adian Gibbs et John Armstrong sont professeurs titulaires à la faculté émérite de l’Université Nationale Australienne de Canberra et Jean Downie est affiliée au « Centre for Infectious Diseases and Microbiology Laboratory Services » de l’hôpital Westmead, à Sydney.

 

Sources: Agence de presse Bloomberg, traduit et repris sur le site Mecanopolis

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 22:27

Un reportage d'Arte en a reparlé....

 

"La grippe aviaire est une menace très certaine, prévue dans les vingt ans à venir par les scientifiques et possiblement, bien avant. On avance des chiffres, 20 millions de morts de par le monde. Subitement, le chiffre rappelle des fléaux très anciens qu'on croyait résorbés. Où l'on traite de la naissance des virus, de la connaissance que la communauté scientifique possède du H5N1, de son mode de propagation, mais aussi de sa possible mutation et du risque de recombinaison au virus de la grippe humaine."

   

http://www.artevod.com/grippeaviaireh5n1;jsessionid=DC57F94A84D4C5F42E9E295EEB431074.tc6v

 

 

Etrange qu'il s'agisse d'une menace si certaine, n'est-ce pas?

 

Cette obsession de la grippe aviaire n'a rien de très normal semble-t-il. Cela doit susciter de notre part et de celle de tous les citoyens une vigilance accrue. Sur le site News Medical.Net, un intéressant article du 10 février dernier en reparlait aussi.

 

Que disait-il?

 

Que des vaccins contre la grippe aviaire stockés en 2004 (par les Américains notamment) sont encore utiles selon certains chercheurs...

 

Ces vaccins, stockés en 2004 et dirigés contre la souche aviaire qui circulait à cette époque-là, pourraient être combinés à d'autres vaccins qui seraient cette fois dirigés contre la dernière variante aviaire circulante en date afin de "protéger contre une pandémie potentielle."

 

Selon cet article, une telle découverte permettrait aux officiels de santé publics de "faire un bon" en matière de lutte contre les pandémies parce qu'il ne serait ainsi plus nécessaire d'attendre le développement et la commercialisation d'un vaccin qui correspondrait de façon exacte à la souche la plus actuelle. Ils pourront ainsi vacciner sans attendre, au moyen d'un vaccin dirigé contre une ancienne souche (laquelle ne correspondait en fait pas encore à cette fameuse pandémie aviaire tant attendue) puis de revacciner ensuite, une seconde fois, avec un vaccin qui sera cette fois dirigé contre la soit-disant bonne souche.

 

 

"Le développement d'un vaccin efficace contre le virus de la grippe aviaire constitue un tournant décisif dans les plans de préparation à une pandémie." a dit le Dr Robert Belshe, directeur du Centre pour le développement de vaccins de l'Université de Saint Louis et auteur-clé de ladite publication scientifique.

 

"Les résultats de la présente étude confirment toute l'utilité d'une vaccination contre le H5N1 dirigée contre une souche autre que celle effectivement circulante."

 

 

 

loupe

 

Un public non averti pourrait se réjouir (à tort) de telles perspectives. Une traduction française du texte (pourtant déjà en français) ci-dessus s'impose donc. Sachons décoder l'information!

 

Non contents d'avoir gaspillé les deniers publics des citoyens dans des achats inutiles de vaccins, basés sur la peur, les industriels veulent rééditer leur coup. Et s'en remettre plein les poches. Quoi de mieux que le fantôme de la grippe aviaire?

 

Pour écouler leurs vaccins, il ne faut jamais oublier qu'ils ont besoin du soutien indispensable des officiels (au niveau national, européen/Emea et mondial/OMS). Les industriels paient pour plus de 3/4 du financement des agences internationales comme l'Agence Européenne et l'OMS. Ils peuvent aussi influencer les politiciens nationaux via des financements de campagnes électorales (jamais révélés au grand jour), via le fameux chantage à l'emploi etc

 

Grâce à la complicité des officiels, représentant du vrai faux service "public", les fabricants peuvent voir les contrats (ré)activés et leurs profits monter en flèche. Sans parler du fait que ces fabricants sont peu voire pas taxés sur quantité de profits astronomiques au contraire du simple contribuable lambda!

 

Ce qui peut servir les industriels et les officiels s'échange en quelque sorte, il s'agit d'un système de "donnant-donnant", dans lequel le citoyen a bien sûr, le plus à perdre, comme toujours.

 

Ainsi, réécouler des vaccins achetés inutilement constitue un avantage pour les pouvoirs publics qui peuvent ainsi donner l'illusion à leurs détracteurs que "finalement, ils n'avaient peut-être pas gaspillé tant que ça en achetant autant de doses de vaccins de par le passé". En revanche, si on s'arrêtait là: simplement réutiliser l'ancien vaccin, cela mécontenterait les pharmas, bien décidées à repasser à la caisse. Il fallait donc trouver un "bon compromis" qui puisse satisfaire les deux partenaires (industrie ET gouvernement), d'où l'idée de vacciner quand même en utilisant les anciens stocks mais de quand même revacciner avec de nouveaux vaccins expérimentaux nouvellement produits. Si on réfléchit bien, c'est exactement le même type de "donnant-donnant" qu'on a pu découvrir en Belgique, à la lueur du contrat léonin, conclu entre la firme pharmaceutique en question et l'état belge.

Dans ce texte, on pouvait par exemple lire que l'état et la firme pharma devaient relire, avant publication, leurs communiqués de presse mutuels!

 Dans la même veine, on pouvait aussi lire que l'état doit avoir l'accord de la compagnie pharmaceutique pour pouvoir accepter d'indemniser les victimes!!! Ce donnant-donnant satisfait les deux parties car ni la firme, ni l'état n'ont un intérêt financier à indemniser les victimes de leur politique commune. Mieux vaut donc se boucher les yeux et les oreilles et laisser les victimes à leur triste sort. Ici aussi, on le voit ultra nettement: le citoyen est perdant!

 

En fait, il faut savoir, pour bien comprendre le fin mot et "boucler" la boucle si on peut dire, que ces scientifiques appartenant à des "Centres universitaires de vaccinologie" sont très souvent financés, personnellement ou via les recherches de leurs laboratoires par cette même industrie pharmaceutique, juge et partie et que donc, il n'est guère difficile pour ces industries de "faire paraître" à la demande telle ou telle publication abondant dans tel sens ou dans tel autre pour avaliser telle ou telle politique purement commerciale. En finançant des chercheurs (en conflits d'intérêts donc) ou même en faisant écrire certaines études par des auteurs fantômes puis en les faisant officiellement signer par des grands noms ou des "leaders d'opinion", les industriels sont en mesure de fournir à leurs obligés (les politiciens de tous bords) des études publiées dans de grands journaux scientifiques officiels avec toute la terminologie, le jargon et l'apparence d'études bien menées.

 

Au final, la seule manière pour le citoyen d'être sûr de s'y retrouver, c'est de se fier d'abord et avant tout à son seul bon sens. Ce faisant, il ne pourra que s'arrêter à des interrogations essentielles, incontournables comme par exemple les suivantes:

Comment ce médecin américain (Dr Belshe) peut-il estimer que le développement d'un vaccin contre la grippe aviaire est-il décisif dans la gestion d'une pandémie? Est-ce à dire qu'il sait déjà que la prochaine pandémie sera une pandémie de grippe aviaire? Ne trouvez-vous pas ça bizarre?

 

Ne trouvez-vous pas bizarre que l'on vous fasse peur avec ce spectre de la grippe aviaire alors que, dans le même temps, le gouvernement français finance justement les recherches du Pr Lina, destinées à faire volontairement se croiser les virus H5N1 et H1N1, soit disant, pour mieux les étudier? Souvenez-vous aussi de cet "accident" qui était survenu, au sein de la firme Baxter, début 2009, au cours duquel une souche aviaire s'était mystérieusement échappée du labo et avait été detectée, in extremis, par un employé d'une firme sous-traitante, en république tchèque, alerté par le décès suspect de furets exposés au "mélange viral expérimental" contaminé provenant de chez Baxter...

 

D'autre part, quand on sait l'efficacité médiocre du vaccin antigrippal saisonnier, même quand les souches contenues coïncident avec les souches circulantes, comment peut-on une seule seconde croire que l'utilisation d'un vaccin contre une ancienne souche, éronnément sélectionnée pourra avoir une quelconque utilité?

 

En réalité, de telles affirmations reposent sur le postulat, maintes fois répété par les officiels, que l'usage d'un adjuvant "permet de mieux lutter contre le virus lorsque celui-ci se diversifie."

Saviez-vous, pourtant, que, sans adjuvant, un vaccin n'est même pas capable de faire réagir votre corps et que l'adjuvant constitue ainsi un leurre dont les effets immunologiques peuvent parfois s'avérer incontrôlables avec tous les risques d'effets secondaires que cela comporte et qui se trouveront bien sûr multipliés par 2 en raison des 2 injections par personne envisagées?

 

Songez-y: si l'industrie (& les officiels) rêvent de faire coup double en relarguant d'une part leurs vieux boulets (anciens stocks) et en revendant de nouveau d'autres vaccins avec d'autres dividendes à la clé, n'acceptez pas qu'on fasse aussi "coup-double" avec votre crédulité. Il est grand temps que la prise de conscience nous "vaccine" tous, avec immunité à vie, contre une réédition du lamentable scandale du H1N1. Il y a véritablement des leçons à tirer!

 

 

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 21:55

Pandemrix : aucune preuve ne permettrait d'établir un lien entre narcolepsie et vaccination

 

18.02.2011

 

Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a révélé, vendredi 18 février, que les données recueillies étaient actuellement insuffisantes pour établir une relation causale entre le vaccin contre la grippe A (H1N1) Pandemrix et les cas de narcolepsie récemment observés en Europe. Cette annonce fait suite au signalement, en août dernier, de nombreux cas de narcolepsie chez des enfants et adolescents ayant été vaccinés par Pandemrix, notamment en Finlande et en Suède.

  

L'Agence européenne des médicaments précise également que le Canada, pays dans lequel ce type de vaccination est particulièrement répandu, n'a enregistré aucune augmentation de cas de narcolepsie chez les adolescents et les enfants.

 

En l'attente de nouveaux résultats et analyses, l'EMA annonce qu'il n'y aura aucune modification des recommandations d'utilisation du vaccin incriminé.

 

L'Agence suédoise des produits médicaux a ouvert, le 18 août dernier, une enquête sur d'éventuels effets indésirables provoqués par Pandemrix. Cette décision a été prise suite à la remise de nombreux rapports sur des symptômes compatibles avec la narcolepsie signalés sur des adolescents âgés de 12 à 16 ans, un à deux mois après leur vaccination contre la grippe A.

 

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a, quant à elle, signalé, le 26 août dernier, six cas de narcolepsie cataplexie chez des Français vaccinés contre la grippe A (H1N1). Néanmoins, aucun lien n'a réellement été établi entre le vaccin et le déclenchement de la maladie.

 

La narcolepsie est une affection neurologique se traduisant par une somnolence diurne et une faiblesse musculaire.

 

 

Source: Le Parisien

 

 

La position de l'Agence Européenne est-elle vraiment surprenante quand on sait, tout comme pour l'OMS, que 3/4 de ses financements proviennent de l'industrie?

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:28
Précipitation, gaspillage, secret...
 
   
Le rapport de la Cour des Comptes (source: Lesechos.fr)
 
   
 

La Cour des Comptes confirme les critiques du Sénat sur la gestion de la pandémie A (H1N1)

 

Ecrit par Charles Duchemin,

 

lundi 7 février 2011

 

vaccin-cochon.jpg

Contrairement à l'extrême complaisance dont avaient fait preuve les députés vis-à-vis de la gestion de la pandémie de grippe A(H1N1)v par le gouvernement en 2009, les sénateurs avaient fait preuve l'an passé de beaucoup moins d'égards à l'attention des services de Roselyne Bachelot alors ministre de la santé et de ceux de Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur. Force est de constater à la lecture d'une étude de la Cour des comptes relative à l'utilisation des fonds mobilisés pour la lutte contre la pandémie grippale A (H1N1)v que les résidents de la chambre haute du Parlement français ont fait preuve de bien plus de clairvoyance, d'objectivité et d'esprit critique que leurs homologues d'une chambre bien basse à cette occasion.

 

Même si d'autres affaires et le scandale du Mediator ont chassé des devants de la scène le fiasco de la campagne de vaccination contre la grippe porcine ou A(H1N1)"v" (pour variant) il n'en est pas moins intéressant de prendre connaissance de ce contrôle de la Cour des comptes que l'on retrouve au sein d'un rapport d'information de la commission des affaires sociales du Sénat rendu public début février 2011.

 

Une gestion déplorable

 

Avec le recul, le bilan de la lutte contre la pandémie grippale A(H1N1)v est le suivant : un peu plus de cinq millions de personnes vaccinées (5,36 millions, soit 8,5 % de la population) pour plus de 44 millions de doses de vaccins achetées (sur les 94 millions commandées); 342 décès attribués à la grippe A(H1N1)v ; un coût total estimé entre 700 et 760 millions d'euros (soit entre 4,5 et 5 milliards de francs) ; 48,5 millions d'euros consacrés à l'indemnisation des laboratoires pour avoir annulé les commandes sur un total de 382,7 millions d'euros dévolus aux seuls vaccins.

 

Loin des éloges des députés à l'égard des services de l'État et des décideurs politiques, la Cour des comptes dresse, dès le début de son étude, un tableau sans concessions de ce qui ressemble bien à un fiasco : « Au tout début de la crise, le gouvernement a eu comme priorité de réserver des vaccins, ses fournisseurs habituels n'étant pas prêts (Sanofi) ou jugés incertains (Novartis). Il a craint d'être comparé désavantageusement avec le Royaume-Uni, qui était parvenu à mobiliser rapidement le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) afin d'obtenir à partir du mois de septembre des vaccins pour couvrir toute sa population. Avant même d'être en mesure d'analyser la menace, de juger la fiabilité des données alarmistes en provenance du Mexique, d'examiner la pertinence et les modalités d'une campagne de vaccination, le gouvernement avait signé une lettre de réservation à GSK pour 50 millions de doses le 14 mai 2009, moins d'un mois avant la première observation du virus. En fait, sans que les États ne puissent s'y opposer, du fait d'une coordination européenne à peine esquissée, les laboratoires pharmaceutiques sont parvenus à mettre ceux-ci en concurrence et se sont placés en position favorable pour contracter.

 
Les pouvoirs publics ont ensuite mené dans le secret et l'urgence des négociations sans précédent avec ces laboratoires pharmaceutiques, en privilégiant deux objectifs : d'une part le retrait d'une clause dite "scélérate" de transfert de responsabilité à l'État, d'autre part des engagements sur des calendriers de livraison anticipés afin de soutenir la comparaison avec les Britanniques, alors que ces calendriers n'avaient qu'une valeur indicative et qu'ils n'ont pas été respectés. Ces deux priorités ont amoindri les marges de négociations de l'État qui a cédé sur la contrainte de prix, sur le fait d'effectuer une commande ferme et non par tranches conditionnelles ainsi que sur le conditionnement des vaccins en monodoses et non en multidoses, exigence qui n'a d'ailleurs pas été explicitement formulée.


L'importance qu'a prise la contrainte de calendrier est difficilement compréhensible dans la mesure où l'expertise sanitaire conduisait à affirmer de manière quasi certaine que la vaccination, aussi précoce soit-elle, ne parviendrait pas à obtenir un effet de protection collective pouvant faire barrière au virus, car celui-ci arriverait tôt sur le territoire français.

  
Ce sont au total 94 millions de doses de vaccins qui ont été initialement commandées par la France. Le volume des commandes de vaccins ne laisse pas d'interroger. La France figure parmi une minorité de pays développés ayant choisi de couvrir toute leur population. [...]

 
À partir de la signature des contrats d'achat, dans les premiers jours de juillet, la stratégie vaccinale n'a fait l'objet d'aucune révision substantielle. En septembre, le gouvernement a décidé le lancement d'une campagne de vaccination visant à couvrir toute la population mais néanmoins facultative, sans prendre en compte ni le tableau d'ensemble rassurant de l'épidémie australe, ni le retournement d'opinion qui s'était opéré en fin d'été. »

 

Retards, comitologie, gaspillage

 

Le reste de cette étude est à l'avenant, même si les propos sont plus nuancés dans le corps du document. Offre de vaccination dans les centres largement surdimensionnée, besoins de fonctionnement des centres non anticipés, médecins retraités payés avec six mois de retard, "gaspillage" de quelque 2,7 millions de doses de vaccins (soit près de la moitié de celles utilisées) sont au nombre des critiques. Le plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale, fait de fiches devant servir à aider les responsables à prendre des décisions, est lui aussi critiqué : « La partie vaccination du plan n'était pas celle qui était la plus susceptible de se réaliser, et pour cette raison n'avait pas jusqu'alors fait l'objet d'une attention particulière. Cette fiche présente plusieurs défauts qui l'ont rendue de facto inutilisable : elle n'est pas assez précise dans les détails pratiques (sites de vaccination, organisation de la chaîne de vaccination, constitution des équipes de vaccination, etc.), et n'aide pas à la décision en termes stratégiques, par exemple en indiquant des conditions devant conduire à examiner le principe d'une vaccination de masse. » Pour la Cour des comptes, qui fait aussi des propositions dans ce travail, « la partie "vaccination" du plan pourrait être renforcée, afin d'éviter de devoir procéder en période de crise à des arbitrages qui auraient dû être anticipés, en matière juridique ou financière en particulier, et devrait mentionner les difficultés potentielles d'obtention ou de négociations des commandes de vaccins. »

 

À la lecture de l'étude de la Cour des comptes, un élément est frappant : la complexité de la chaîne administrative qui engendre des tensions alors même qu'il faut faire face à une crise... Si Claude Allègre parlait de « dégraisser le mammouth » de l'Éducation nationale, la Cour des comptes parle en termes plus feutrés du système censé gérer une telle pandémie et remet en cause l'intérêt d'autant d'agences sanitaires et de comités d'experts : « Ces nombreuses saisines et consultations d'agences, comités et conseils ont en définitive donné l'image d'une comitologie sanitaire trop peu lisible et génératrice de délais dans la prise de décision. » Pas question, par contre, d'avoir la dent trop dure vis-à-vis des administrations. Une nouvelle fois, l'honneur est sauf : « L'effort administratif et humain de gestion de cette longue crise a été considérable [...]. »

 

Les vraies raisons qui expliquent que le vaccin n'a pas été rendu obligatoire

 

Un autre élément de ce travail est intéressant : la décision prise par le ministre de la santé de ne pas rendre la vaccination obligatoire. « Les arguments invoqués par le ministère de la santé à l'appui de cette décision, qui n'ont pas été rendus publics, ne sont pas de nature à emporter la conviction. Ils auraient même pu faire transparaître des doutes sur la pertinence de la stratégie vaccinale. Il s'agit en premier lieu d'éviter qu'en cas de vaccination de masse obligatoire, la responsabilité d'effets secondaires graves soit reportée sur l'État [...] ; le deuxième argument est que la vaccination de 50 % de la population suffit à enrayer une pandémie ; le troisième est de respecter la volonté de ceux qui sont hostiles au principe de la vaccination. » Il est donc clair que les pouvoirs publics craignaient la survenue d'éventuels effets secondaires graves, contrairement au discours officiel destiné à diriger la population vers les centres de vaccination et critiquant les professionnels de santé indépendants qui mettaient en garde les citoyens à ce sujet.

 
À aucun moment, quelqu'un ne semble se poser la question de savoir si ce n'est pas ce manque de transparence qui est à l'origine de l'échec de la campagne de vaccination ! Plutôt que d'informer loyalement les patients, décision a été prise de cacher des doutes légitimes à l'égard de vaccins développés plus rapidement que d'habitude et dont l'industrie ne voulait pas assumer les conséquences... Comment s'étonner que des professionnels de santé responsables, à qui la loi impose d'informer le patient, aient refusé de cautionner une telle démarche ? Des praticiens ayant compris depuis longtemps qu'il valait qu'ils fassent confiance à leurs sources d'information scientifique habituelles plutôt qu'à des données fournies par les pouvoirs publics, y compris par l'intermédiaire d'un site comme pandemie-grippale.gouv.fr.

  
Comment s'étonner que des sites Internet sérieux, loin de quelques repères d'illuminés refusant les vaccins par idéologie ou par principe, aient eu tant de succès en n'occultant pas cette notion d'effets indésirables ? Comment s'étonner que des journalistes indépendants, même s'ils n'ont pas été nombreux, aient repris ces informations ? Comment s'étonner enfin que la population n'ait pas adhéré à un discours digne d'un mandarin hospitalier des années 70 en 2009 ?

  
Bien au contraire, la Cour des comptes semble regretter que le vaccin n'ait pas été rendu obligatoire. « Il est possible que le choix de rendre la campagne de vaccination facultative ait en fait résulté d'une application du principe de précaution relative aux vaccins pandémiques. En effet, le Haut conseil de la santé publique proposait une telle position dans son avis du 26 juin 2009 : "Du fait de l'impossibilité à évaluer la balance bénéfice/risque de la vaccination (incertitude sur la gravité de la maladie, aucune donnée d'efficacité et de tolérance) [le Haut Conseil] estime inopportun, dans l'état actuel des connaissances, que les vaccins pandémiques fassent l'objet d'une obligation vaccinale, tant en population générale que pour les personnes fragilisées ou les personnels de santé".

 
Cet avis fournit une explication au fait que la vaccination des professionnels de santé, figurant parmi les personnes les plus exposées à l'épidémie et rendus prioritaires à ce titre, n'ait pas été rendue obligatoire. Cependant, leur exposition générale aux risques épidémiques les soumet à plusieurs obligations vaccinales. En particulier, ceux travaillant dans la plupart des établissements du secteur sanitaire ou médico-social doivent être vaccinés contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la grippe. Il aurait donc été techniquement possible et socialement acceptable de créer une obligation de vaccination contre la grippe A (H1N1)v. Le choix de ne pas le faire, même s'il était justifié par des arguments de fond ou relatifs à la liberté individuelle des professionnels de santé, a véhiculé un message peu motivant pour la population générale, laissant imaginer dès ce stade que l'épidémie n'était donc pas si grave.
Le choix d'une vaccination facultative contre un virus de gravité modérée n'a pas été pleinement cohérent avec l'achat d'un nombre très important de doses de vaccin en préparation d'une campagne de vaccination de masse. »

 

Des économies sur les acteurs de santé pour mieux payer les avocats et atténuer la responsabilité des laboratoires

 

Autre point sur lequel il convient d'insister : « De plus, sans l'avouer explicitement, le gouvernement avait l'intention de recourir à des centres de vaccination pour des raisons de coût, ceux-ci permettant de réaliser des économies d'échelle. La vaccination sans examen médical, telle qu'elle figure dans le plan variole ou dans les plans initiaux du gouvernement, coûte très peu. Même lorsqu'un examen préalable systématique est imposé, comme dans le cas de la grippe A(H1N1)v, l'organisation en centres permet de limiter sa durée. Évaluée dans les schémas initiaux à 2 minutes, la durée réelle des examens a été plus proche en moyenne de 5 minutes. Le coût moyen d'une heure de présence en centre d'un médecin étant proche de 50 euros, la partie médicale du coût de la vaccination est de 2,5 euros, auxquels il faut ajouter le coût infirmier de l'acte de vaccination. Cependant, même dans ce cas, le coût de la vaccination demeure maîtrisé, en comparaison avec des consultations en cabinet à 22 euros pour le même acte. À l'occasion du basculement de la vaccination en secteur libéral à partir de janvier, l'assurance maladie a cependant créé un nouvel acte dédié à la vaccination contre la grippe A(H1N1)v, codifié avec la lettre- clé VAC, correspondant à une séance de vaccination spécifique au cabinet ou au domicile du patient, rémunéré 6,60 €. Il semblait donc possible que la médecine libérale puisse effectuer des actes de vaccination pour un coût unitaire bien inférieur au tarif d'une consultation. Or, en pratique, les médecins libéraux ont eu recours à un nombre de vaccins monodoses bien supérieur aux nombres d'actes VAC. Il faut en déduire que la plupart des vaccinations ont pris la forme de consultations classiques, et que la crainte du ministère de la santé était justifiée. Il faut cependant relever que le tarif fixé rémunère mal l'ensemble des prestations demandées, comprenant l'entretien médical, la prescription, la préparation et l'injection du vaccin, le renseignement du bon et du certificat de vaccination. »

 
Que dire du fait que les professionnels de santé étaient payés au maximum 66 euros de l'heure pour vacciner dans les centres (33 euros pour les médecins retraités et moins pour les infirmiers), les honoraires des cabinets d'avocats engagés par le gouvernement quand il a fallu annuler les commandes de vaccins ont atteint 740 euros de l'heure hors taxes ?

 

Sur un plan financier, il est évident qu'il y a eu deux poids, deux mesures. Même si les négociations avec les laboratoires ont été menées dans l'urgence et que ces derniers ont réussi à mettre en concurrence les différents États, cela n'explique pas toutes les concessions faites aux fabricants. « L'impossibilité de faire jouer la concurrence entre laboratoires et la position défavorable de négociation dans lesquelles se sont trouvés placés les pouvoirs publics a découlé entièrement de l'objectif de quantités de vaccins que ceux-ci s'étaient assignés. » Au final, en raison des commandes passées puis annulées, chaque dose de vaccin utilisée a coûté au moins 61 euros au contribuable...

De plus, alors que les pouvoirs publics s'en défendaient, un dispositif a bien été mis en place pour atténuer la responsabilité des laboratoires : « Ce dispositif complexe conduit à ce que "si les vaccins sont conformes aux spécifications contenues dans l'autorisation de mise sur le marché" et que des effets secondaires apparaissent néanmoins, la responsabilité en incombe alors à l'État et non aux laboratoires ». Par rapport au droit commun, il revenait donc à obliger l'État à apporter la preuve de la faute. Cette dérogation aurait pu s'avérer lourde de conséquences dans l'hypothèse d'effets indésirables graves ou massifs dont l'origine aurait pu donner lieu à d'infinies contestations. »

 
Impossible de dire qu'une telle situation était sans précédent et qu'il a fallu trancher dans l'urgence puisque la Cour explique qu' à l'occasion de la grippe aviaire en 2005, les laboratoires avaient déjà usé des mêmes méthodes et avaient réclamé une clause spécifique atténuant leur responsabilité : « Il est à noter qu'une clause de nature assez voisine avait déjà été introduite, dans des conditions d'une régularité d'ailleurs douteuse, dans les marchés conclus en 2005 avec Novartis et Sanofi Pasteur. »

 

Une promesse de pharmacovigilance bafouée

 

La campagne de vaccination elle-même a souffert de graves dysfonctionnements et permet de remettre en question les dispositifs mis en place. « En outre, il était clairement établi à la mi-novembre que le virus H1N1 présentait une dangerosité beaucoup plus modérée que celle qui avait été envisagée. Par ailleurs, la campagne de vaccination n'ayant effectivement commencé qu'à cette date, son rythme au cours des premières semaines a vite rendu hors d'atteinte l'objectif d'une couverture quasi générale de la population. »


Le suivi des citoyens en bonne santé à qui l'on a injecté un produit sur lequel il existait des doutes n'a pas été réalisé correctement. « Alors même que la stratégie retenue visait à protéger les personnes les plus vulnérables en les invitant en priorité à venir se faire vacciner, conformément aux indications du comité consultatif national d'éthique (CCNE), il est impossible d'établir des statistiques par groupes, et donc de savoir si les personnes les plus vulnérables ont été vaccinées, ni dans quelles proportions. En d'autres termes, l'indicateur le plus important et le plus pertinent permettant d'évaluer la réussite de la campagne de vaccination n'est pas disponible. »

 
Alors que des doutes existaient sur de potentiels effets indésirables graves, le système visant à assurer la pharmacovigilance a failli : « En l'état actuel des chiffres, ce sont donc plus de 5 % des bons qui sont inexploitables, affectant d'autant la traçabilité et le suivi statistique de la vaccination. »

 

À la lecture d'un tel document, tout un chacun est en droit de s'étonner que personne n'ait à répondre de tels agissements et que les responsables de toute cette gabegie puissent continuer à vaquer à leurs occupations officielles sans avoir à se soucier d'être mis en cause. Si seulement il était possible d'espérer qu'ils fassent mieux la prochaine fois...


Source: Droit-Medical.com

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 22:48

 

 

 

Luister ook naar het interview van Daan de Wit op VRT (op 12 februari 2011): hier

 

en lees maar zijn interview in Humo (, en bladz.)

 

Eén jaar geleden, in januari 2010, kon men al lezen het interview van Dr Wolfgang Wodarg in De Morgen..."Allemaal gefopt! Er was helemaal geen pandemie."

 

 

mexicaanse-griep.JPG

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 22:20

10/02/2011

Mathématiques
La mécanique quantique contre la propagation d'épidémies virales

 

"Le Prof. Baruch Meerson de l'Institut Racah de l'Université Hébraïque de Jérusalem vient de développer un modèle mathématique permettant de mieux comprendre la propagation d'épidémies virales, telles que la grippe.

Malgré une marginale réticence de la part d'une minorité de la population**, il est généralement accepté que le meilleur moyen de prévenir une infection passe par l'intermédiaire de la vaccination. Ce procédé consiste à introduire un agent extérieur (antigène) de manière à provoquer une réaction immunitaire positive contre la maladie infectieuse. Lors d'une vraie contamination, l'immunité acquise grâce au vaccin permet une activation plus rapide de notre système immunitaire. Cependant les stratégies d'éradication des épidémies sont assez primitives puisque les gouvernements et agences humanitaires s'engagent régulièrement dans des campagnes de vaccination de masse dont le but est de vacciner le plus grand nombre possible de personnes. Cette stratégie est très coûteuse et suppose qu'une énorme quantité de vaccins est disponible; une situation quasiment impossible en pratique.

Grâce à un modèle de physique statistique, le Prof. Baruch Meerson propose un protocole optimal de vaccination dans le cas où les vaccins sont en quantité limitée. L'idée développée par les chercheurs commence par reconnaître qu'il est avantageux de vacciner seulement les personnes les plus susceptibles. Cela pourrait être les enfants d'une classe où le taux d'infection est particulièrement élevé par exemple. Bien que cette étape du protocole soit triviale, les chercheurs ont ensuite déterminé précisément les détails de comment optimiser les campagnes de vaccination. En s'inspirant d'un problème de mécanique quantique, les chercheurs ont établi un nouveau modèle de dynamique de population. Ils ont découvert que les campagnes de vaccination doivent être courtes, spécifiques à une section particulière de la population et, surtout, espacées dans le temps de manière à suivre les hauts et bas de l'épidémie. Dans ce cas, les campagnes de vaccination entrent en résonance avec la dynamique de l'épidémie et permettent une extinction beaucoup plus rapide.

A ce stade, les résultats obtenus par le Prof. Baruch Meerson en collaboration avec 2 autres chercheurs de l'Université de Michigan sont entièrement théoriques et attendent une confirmation expérimentale.

 

 Vous pouvez en apprendre plus en consultant l'article original "Speeding up disease extinction with a limited amount of vaccine" en suivant le lien suivant:

 

http://pre.aps.org/abstract/PRE/v81/i5/e051925

 

 

Source: Bulletins Electroniques.com  

 

** Visiblement, la réticence n'est pas si marginale que ça, à en croire les récents propos de l'OMS.

 

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