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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:28

Dans un communiqué, publié sur le site du CDH, on peut lire un texte surréaliste qui soulève une fois encore, de façon inévitable, la question de l' honnêteté intellectuelle de nos élus...

 

Voici ce texte, avec les passages surréalistes colorés. Notre avis, plus détaillé, se trouvera à la suite de ce texte préoccupant pour l'avenir sanitaire et démocratique des citoyens.

 

 

La Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du Parlement européen a adopté ce mardi un rapport sur l'évaluation de la gestion de la grippe H1N1 en 2009-2010 en Europe.

 

La Députée européenne Anne Delvaux (PPE-BE), shadow-rapporteur pour le Groupe PPE, se félicite de l'adoption de ce rapport à une large majorité (58 voix pour, 2 contre et une abstention). "Face au risque pandémique, les Etats Membres ont agi de manière fort individuelle et très peu collective alors que le virus, lui, ne connait pas de frontière territoriale! Pour les quelque 500 millions de citoyens que nous représentons, nous nous devions de tirer les leçons de tout cela afin de pouvoir mieux répondre à l'avenir à une éventuelle nouvelle menace pandémique".

 

Pour l'eurodéputée, le texte tel qu'approuvé en Commission est le compromis final des revendications de tous les groupes politiques en termes de coopération sanitaire, d'indépendance et de transparence. "Face aux constats d'échec d'une réelle coopération sanitaire entre Etats membres, il me semblait important d'adopter une démarche constructive et concrète", ajoute l'eurodéputée. Et de citer, les plus importantes mesures réclamées par les eurodéputés dans ce rapport:

 

- Le renforcement systématique de la coopération entre Etats membres et une meilleure coordination entre Etats membres et institutions européennes pour assurer, à l'avenir, une réponse plus cohérente et efficace en cas de risque pandémique;

 

- Une clarification des rôles des structures européennes de gestion du risque sanitaire pour éviter toute cacophonie;

 

- La demande de révision par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de la définition des critères de déclenchement d'une alerte pandémique mondiale (qui tiennent compte non seulement de la propagation géographique d'un virus, mais aussi de sa sévérité) ;

 

- Une évaluation des stratégies vaccinales et de communication mises en œuvre dans les Etats Membres pour mieux restaurer la confiance avec les citoyens;

 

- La création d'un mécanisme d'acquisition collective de vaccins par les Etats membres pour éviter les disparités;

 

- La publication de toutes les déclarations d'intérêt des experts qui sont amenés à conseiller les autorités européennes de santé publique pour mieux éviter tout conflit d'intérêts;

 

- Une vigilance accrue et la plus complète transparence dans l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence sanitaire et de pandémie.

 

Le texte sera voté en mars en session plénière.

 

D'ici là le Groupe PPE organisera le 9 février prochain au Parlement européen une audition publique sur le thème : "Grippe H1N1: quelles leçons tirer pour améliorer la coopération entre Etats membres en cas de pandémie?" (Parlement européen, JAN 6Q1, 15h - 18h30). Des Représentants de l'Organisation Mondiale de la Santé, des Etats Membres (France, Belgique, Pologne, Hongrie), de la Commission européenne, du secteur Pharmaceutique, des associations de patients et de médecins seront entendus par les députés à l'occasion de ce Hearing présidé par Anne Delvaux. 

 

 

LE VIRUS DU SURREALISME A LA BELGE A-T-IL CONTAMINE TOUS LES PARLEMENTAIRES EUROPEENS OU PRESQUE?

 

 

1°) Le texte d'Anne Delvaux - qui fait tellement penser à Magritte- entérine la vraie-fausse existence passée d'un faux virus "pandémique" qui n'a été déclaré comme tel que sous la houlette d'une OMS définitivement non crédible et à la solde des lobbies.

Le texte, avec les temps employés parle de "prochaine menace pandémique" comme si le H1N1 en avait été réellement une et évoque le franchissement des frontières par le vrai faux virus pandémique! Première escroquerie intellectuelle.

 

2°) Le texte parle d'un "compromis final" en terme de coopération, de transparence et d'indépendance mais, il y a fort à parier que le public, sur le terrain, n'aura pas les mêmes attentes en terme de transparence et d'indépendance véritables!

Si ce "compromis final" est en quelque sorte la solution finale des eurodéputés aux futures menaces "pandémiques" tant attendues, il y a plus que jamais lieu de craindre pour l'avenir de notre "démocratie sanitaire", déjà bien moribonde après cette sinistre mascarade de la grippe porcine, version 2009-2010.

 

3°) Cette coopération systématique dont il est question n'a rien de rassurant quand on sait quels seront les partenaires de ce genre de collaboration! Les états, déjà bien assez largement influencés par les intérêts privés, coopéreront encore davantage avec les institutions européennes, déjà ultranoyautées par les lobbies, et dont la primauté décisionnelle revient, in fine, à la très illégitime Commission (Européenne) dont la totalité des membres sont  NON ELUS! L'Agence Européenne du Médicament, financée à 80% par les industriels juges et parties, permet en réalité juste à la Commission de donner un simulacre de "scientificité" à ses décisions formelles qui seront appliquées sans sourciller par les états-larbins avec la complicité d'une majorité de parlementaires européens, à l'exception de quelques rares autres, désormais trop peu nombreux pour faire la différence.

 

4°) Etant donné que la cacophonie a gêné les intérêts commerciaux plus ou moins grossièrement dissimulés derrière les vénérables OMS et EMEA & Commission Européenne, il est évident que les industriels concernés sont favorables à plus d'unanimité (en faveur des vaccins, par principe et non par réflexion bien sûr, cela va sans dire!) à l'avenir! Moins de cacophonie et plus de démocratie? Cela sera visiblement dur à concilier, surtout à la lueur des précédentes critiques inquiétantes de l'OMS sur le rôle d'Internet!

 

5°) Enorme mais vrai! Alors que c'était l'OMS elle-même qui avait sciemment modifié sa définition de pandémie, très opportunément, au printemps 2009 (preuves à l'appui dans un reportage de TF1), puis nié cela, devant divers journalistes et devant le Conseil de l'Europe, voilà que c'est l'OMS qui demande de remodifier sa définition de pandémie pour y réinclure le critère de gravité qu'elle avait elle-même supprimé!!!! Et nos élus européens de reprendre ça, comme si de rien était, dans un communiqué. On croit rêver!

 

6°) La confiance des citoyens à restaurer, forcément, en vue de futures "stratégies vaccinales" c'est à dire de "futures stratégies commerciales" (c'est tout à fait superposable). Sur le plan financier aussi, on dit qu'il faut "restaurer la confiance". Et bien sûr, pour ce faire, il y aura la communication qui appartiendra toujours ici au domaine du marketing (propagande publicitaire). On remarquera qu'on ne parle que du vaccin parce que, par principe, il a été décidé -pas par le peuple- que seule la vaccination était digne d'être citée dans un tel texte et que, sans qu'il faille même en discuter, c'est encore de futurs vaccins qu'il faudra produire pour les futurs virus tant attendus.

 

7°) L'acquisition collective de vaccins ou de médicaments s'oppose à la notion même de "démocratie sanitaire". Au prétexte de favoriser les négociations avec les industriels et de peser à la baisse sur les prix, ce type de mécanisme témoigne de la complicité évidente entre industriels et décideurs politiques qui ne peuvent que se réjouir de voir leurs intérêts respectifs rencontrés: les industriels  peuvent ainsi éviter les invendus et les résiliations et les politiciens nationaux pourront ainsi se laver les mains et déployer plus facilement leur parapluie, pour invoquer des décisions "venues d'en haut".

Le "bon peuple" dans tout ça, se retrouvera confronté à une pression vaccinatoire d'autant plus forte que les moyens financiers seront à la hauteur du défi marketing à relever, avec une voix publicitaire qui sera bien sûr déclinée dans toutes les langues de l'Union!

En outre, un tel mécanisme collectif constituera un véritable carcan pour les décideurs nationaux, destinés à éviter qu'un  très dérangeant exemple comme le cas polonais puisse se répéter. Les citoyens des différentes nations ne gagneront rien à cette sinistre mascarade, si ce n'est de favoriser une vaccination des humains sur un mode contraignant et totalitaire, comme du vulgaire bétail, comme le souhaite d'ailleurs ardemment Mme Testori, de la DG Sanco, grande partisane de l'achat groupé de vaccins!

 

8°) Le texte, écrit par l'eurodéputée Anne Delvaux (CDH, PPE) et censé relayer l'avis d'une majorité d'eurodéputés confond d'une façon atterrante, la publication des conflits d'intérêts avec la résolution des conflits d'intérêts. Comme si, le simple fait de déclarer ces conflits, permettait d'éviter leurs conséquences concrètes en termes décisionnels!

Stupidité ou mauvaise foi des eurodéputés?

Quoi qu'il en soit, 3 auteurs, médecins belges, ont publié un édito extrêmement clair dans la revue d'Evidence Based Medicine Minerva, dans lequel ils expliquent bien que la simple déclaration des conflits d'intérêts ne suffit pas à éviter leurs conséquences (en terme de réciprocité) et ne peut ainsi s'apparenter, se superposer à la résolution de ceux-ci!

 

9°) "Une vigilance accrue et la plus complète transparence dans l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence sanitaire et de pandémie." On a vu ce que valait la "vigilance accrue" concernant la pharmacovigilance de ces vaccins et notamment l'enterrement, vite fait, de tout lien entre le Pandemrix et les cas de narcolepsie. On a vu aussi toute la transparence que l'on pouvait attendre en la matière quand la véritable commission d'enquête sur le H1N1, impliquant le rôle de l'Agence Européenne du Médicament, et son indépendance, a été refusée par les responsables du parti d'Anne Delvaux (PPE) et du parti socialiste européen. Malgré ce refus et malgré le fait qu'ils étaient plus de 200 à demander cette commission, une majorité d'eurodéputés soutiennent le rapport d'Anne Delvaux, confirmant ainsi le simple rôle de figurant qui est le leur.

Quant à l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence sanitaire et de pandémie, là aussi, il ne faut pas se leurrer puisque cette évaluation sera aussi sélective (idéologie politico-commerciale oblige) que rapide, les états et l'Union Européenne n'ayant pas fait mystère de leur souhait de voir des vaccins pour les futures pandémies produits toujours plus vite donc toujours plus bâclés!

 

 

EN CONCLUSION:

 

Nous aurions préféré, très franchement, nous passer d'avoir à faire ce genre de "preuve par 9". Mais qu'une majorité d'eurodéputés aient eu l'indécence de supporter pareil "compromis final" ne pouvait nous laisser sans réaction. Et si certains croyaient encore pouvoir compter sur leurs élus, qu'ils veuillent bien se rendre compte, ne serait-ce qu'en regardant qui sera convié à cette future session du 9 février prochain, de l'issue la plus probable du vrai faux "rapport de force"....

 

Le 9 février prochain, la session qui fera croire à une discussion "démocratique" réunira:

 

Secteur pharmaceutique: sert SES intérêts et influe sur TOUTES les autres structures.

(sous couvert de réglementations, c'est l'industrie qui fait la loi, qui obtient les passe-droits, qui corrompt les experts juges et parties etc)

 

 

Représentants de l'OMS= serviteurs de l'industrie

(ne pas l'oublier: l'industrie finance l'OMS à plus de 75% donc:

"dis moi qui te paie et je te dirai QUI tu sers". Facile à comprendre!)

 

Commission Européenne= grande servante de l'industrie s'il en est!!

Ce conglomérat de gens non élus, qui n'ont absolument AUCUNE LEGITIMITE sert avant tout les industriels comme de multiples exemples ont déjà pu le montrer.

L'exemple des OGM est très révélateur: alors que plus de 80% si pas 90% de l'ensemble de la population de l'Union est CONTRE les OGM, la Commission, elle, se permet d'être ostensiblement POUR et l'unique raison en est évidemment sa soumission TOTALE aux intérêts privés des industriels cupides.

 

 

Représentants nationaux (BELGIQUE, France, Pologne, Hongrie)=  serviteurs de l'industrie, avec une affinité particulière pour les industriels implantés sur leur sol; la Pologne étant, sans doute, tolérée, parce qu'il faut bien faire croire qu'"on veut bien parler avec tout le monde".

Mais dans les chancelleries, on ne s'était pourtant guère privé de critiquer la Pologne et de justifier son refus d'un contrat verreux par un manque de moyens financiers pour acheter les vaccins hasardeux.

 

 

Association de patients et associations de médecins= financées par l'industrie

Regardez sur le site d'associations comme l'association belge du diabète (et des patients diabétiques), regardez dans les revues médicales comme "Le Journal du Médecin" ou "Le Généraliste". Regardez sur le site de l'association belge de pédiatrie, de gynécologie etc...

 

 

Pas Initiative Citoyenne, qui refuse d'emblée de participer à ce genre de mascarade.

Ce sera, c'est très clair, définitivement au peuple à faire la différence à l'avenir et non plus à ses intermédiaires qui ont, à de très rares exceptions près, lamentablement trahi...

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:11

Décidément! Le moins que l'on puisse dire est que cette organisation arrogante, qui n'a plus à rien à voir avec la science ou la santé publique, est bien décidée à ne tirer aucune leçon du fiasco du H1N1.

 

Après avoir modifié sa définition d'une pandémie et avoir eu l'indécence de le nier, cette organisation affligeante avait vanté, tous azimuts, la vaccination tout en niant ou minimisant ses dangers pourtant évidents. Et, après s'être rendue compte du fiasco en terme d'adhésion à ses recommandations, l'OMS avait pitoyablement blâmé Internet plutôt que d'avoir l'humilité de se remettre en question.

 

Invitée au Conseil de l'Europe, l'OMS s'était également permise de faire la politique de la chaise vide et de renier encore une fois avoir changé sa définition de la pandémie!

 

Tout récemment encore, par la voix de sa directrice, l'organisation disait s'inquiéter de la défiance de plus en plus généralisée du public vis-à-vis de la vaccination en général.

 

Voici des informations, publiées dans le journal Le Monde, qui ne contribueront certainement pas à redonner confiance à un public, de plus en plus lucide:

 

 

L'OMS face à un nouveau conflit d’intérêts

Agathe Duparc, Le Monde, 23 et 24 janvier 2011.

La nomination du directeur de la recherche de Novartis dans un de ses comités d’experts fait scandale.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est-elle capable d’éviter les conflits d’intérêts et de prendre ses distances avec les lobbies pharmaceutiques ? Les travaux du conseil exécutif qui se sont tenus du lundi 17 au vendredi 21 janvier à Genève avaient valeur de test pour ceux qui critiquent le fonctionnement de l’agence onusienne.

Or, dès lundi 17 janvier, une nouvelle polémique éclatait après l’annonce de la nomination du Suisse Paul Herrling, directeur de la recherche chez Novartis, au sein d’un groupe consultatif de vingt et un experts (CEWG) chargé d’élaborer des propositions pour stimuler la recherche et le développement pour les maladies négligées, ces pathologies des pays pauvres - comme la leishmaniose et la maladie du sommeil - qui intéressent peu les laboratoires pharmaceutiques, faute de débouchés commerciaux.

La composition de ce CEWG était très attendue. En 2010, les travaux d’un premier groupe d’experts sur cette question avaient fait scandale. Des documents publiés sur WikiLeaks avaient permis de prouver que la Fédération internationale des fabricants de médicaments (IFPMA) avait obtenu en primeur le projet de rapport des experts, alors confidentiel, et avait pu faire passer son point de vue. Au grand dam des pays du Sud - Amérique latine en tête -, dont aucune des propositions suggérant de remettre en cause le système de propriété intellectuelle tel qu’il est défendu par les grands laboratoires n’avait été retenue dans le rapport final des experts. Les propositions innovantes pour éviter que les coûts de la recherche ne se répercutent sur le prix des médicaments avaient été passées à la trappe. Alors que la position des industriels de la pharmacie, qui estiment que, pour financer la recherche très coûteuse de nouvelles molécules, il convient de maintenir un système de brevet empêchant durant vingt ans leur copie, était confortée.

Prise au coeur de cette vive controverse, la 63e Assemblée mondiale de la santé optait, en mai 2010, pour la création d’un nouveau groupe d’experts, désigné par les Etats membres de l’OMS.

Lundi, dès l’ouverture des débats, la présence de Paul Herrling, grande figure de Novartis, était dénoncée par le Brésil et la Thaïlande. Sur un ton très émotionnel, Margaret Chan, directrice de l’OMS, a repoussé les critiques sur un éventuel conflit d’intérêts, expliquant que l’agence onusienne faisait ” souvent appel à des gens de l’industrie ” pour obtenir un avis consultatif, et que le professeur suisse était un expert reconnu et brillant.

Mais Mme Chan oubliait de mentionner que le professeur Herrling était l’auteur d’une des trois propositions retenues par le groupe d’experts précédent, estampillée comme étant le projet de l’IFPMA. Il s’agit de la création d’un Fonds mondial pour la recherche et le développement sur les maladies négligées (Frind), doté de 6 à 10 milliards de dollars sur dix ans, et alimenté par des financements étatiques et philanthropiques (comme la Bill & Melinda Gates Foundation). Ce Fonds pourrait financer les partenariats pour le développement de produits (PDP), et les entreprises pharmaceutiques.

” Il n’est pas possible d’avoir un conflit d’intérêts plus criant “, estime James Love, de Knowledge Ecology International (KEI), une ONG américaine. ” Nous avons du respect pour le professeur Herrling, qui a beaucoup travaillé sur les maladies négligées. Mais il ne peut pas être à la fois l’auteur d’une proposition, celui qui doit l’évaluer et celui qui pourrait en bénéficier à travers Novartis “, explique-t-il. Jeudi 20 janvier, KEI et huit autres ONG ont adressé un courrier au président du conseil exécutif de l’OMS, pour s’opposer à cette nomination qui pourrait ” saper la réputation et le travail du nouveau groupe consultatif d’experts “, écrivent-ils. En vain.

Vendredi matin, le comité exécutif a finalement décidé d’entériner la liste des vingt et un experts. Non sans que certaines pressions aient été exercées sur les pays récalcitrants. Selon James Love, les Etats-Unis et l’Europe ont menacé, si Paul Herrling était écarté, d’obtenir le retrait de l’expert argentin, Carlos Correa, l’un des principaux alliés des pays du Sud.

Patrick Durisch, de l’ONG helvétique Déclaration de Berne, se dit ” choqué de voir que l’OMS n’a pas retenu la leçon après toutes les critiques adressées l’année dernière, en particulier sur sa gestion de la pandémie de grippe “. Il dit espérer que le nouveau groupe d’experts, qui rendra ses travaux dans un an, puisse réintroduire des propositions alternatives. Comme un système de ” prix à l’innovation ” qui récompenserait des produits réellement innovants, ou les ” patent pools ” (” communautés de brevets “), qui permettent une gestion collective des droits de propriété intellectuelle, afin de faire baisser le prix des médicaments.


La complaisance à l’égard d’un laboratoire peut miner une institution


Paul Benkimoun, 23 et 24 janvier 2011, Le Monde, Analyse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidément du mal à échapper aux critiques stigmatisant son incapacité à lutter contre les conflits d’intérêts. Soupçonnée de faire le jeu de l’industrie pharmaceutique lorsqu’elle avait par le passé abaissé les normes définissant l’hypertension artérielle - avec pour conséquence l’augmentation du nombre de patients susceptibles d’être traités par des médicaments antihypertenseurs -, elle a vu ces reproches refleurir à propos de sa gestion de la pandémie grippale de 2009-2010.

En mai 2010, lors de la 63e Assemblée mondiale de la santé, les pays d’Amérique latine et l’Inde ont sévèrement critiqué le rapport d’un groupe d’experts chargé par l’OMS de proposer des financements innovants pour stimuler la recherche et le développement sur les maladies négligées des pays les plus pauvres, qu’ils jugeaient trop ouverts aux thèses des industriels du médicament.

Et voilà que le nouveau groupe de travail consultatif d’experts que l’OMS est en train de mettre sur pied pour relancer ce dossier est à son tour dans le collimateur.

Indépendance des choix

Institution des Nations unies, l’OMS n’est que ce que les Etats membres veulent bien en faire. Les sujets sensibles sont autant d’occasions de mesurer les rapports de forces entre pays riches et pays pauvres ou émergents. Au cours des années 2000, la pression s’est faite plus forte pour que l’OMS joue pleinement son rôle de défenseur de la santé publique, en faisant primer cette dernière sur le sacro-saint respect de la propriété intellectuelle. L’OMS a fait sienne la doctrine des partenariats public-privé. C’est dans ce cadre que se mènent toutes les grandes campagnes, notamment contre les maladies infectieuses ou plus généralement les vaccinations. Une démarche qui fait converger les moyens disponibles, mais qui soulève aussi la question décisive de l’indépendance des choix.

En acceptant, comme semblent le vouloir avec insistance les Etats membres européens, la présence dans un comité d’experts de personnalités, aussi compétentes soient-elles, ayant des liens ou des responsabilités dans une multinationale pharmaceutique, l’OMS prendrait le risque de semer le doute, voire de couvrir de son autorité des orientations biaisées.

Le scandale du Mediator en France démontre à l’envi comment la complaisance à l’égard d’un laboratoire pharmaceutique peut miner une institution. L’OMS ferait bien d’en tirer les leçons.

Paul Benkimoun

 

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:01

Publié sur Europe 1, le 25 anvier 2011

 

Invité sur Europe 1 mardi, Bernard Debré a estimé qu'il y avait eu "une escroquerie intellectuelle" sur le vaccin contre la grippe H1N1. "Cette grippe n’était pas plus dangereuse que les autres", a-t-il ajouté. Pour le député UMP, qui est aussi médecin, la baisse des vaccination observée récemment est "la conséquence d’une hyper-médiatisation et d’un mensonge d’Etat". "Je n’ai jamais été opposé au vaccin H1N1", a cependant déclaré Bernard Debré, qui a précisé s'être lui-même fait vacciner.

 

 

 

La question que tout le monde se pose en ayant lu cela, c'est évidemment la suivante:

 

Est-ce que le virus de l'incohérence a contaminé toutes les personnalités politiques ou bien, reste-t-il encore quelques rares rescapés?

 

Car, tout le monde sait fort bien que quiconque juge cela un mensonge d'état, n'irait sûrement pas se sacrifier pour ce recevoir pareil vaccin expérimental...

  

A moins que, contester l'aspect lucratif des vaccinations soit toléré mais que, critiquer la sécurité elle-même du vaccin relève de la violation d'un tabou institutionnellement imposé?

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 22:46

Eh oui, certains (ceux qui ne l'ont pas vu) ne comprendront sans doute pas comment on peut faire le lien entre ces deux dossiers. Et pourtant, au cours de son enquête, diffusée en avant première mondiale le mercredi 26 janvier dernier sur la RTBF, on aura pu remarquer que Marie-Monique Robin a reçu des réponses finalement très similaires à celles qui nous ont été opposées dans le dossier du H1N1. Le sujet varie mais les mécanismes, eux, sont toujours les mêmes.

 

 

Les conflits d'intérêts suintent de partout.

 

Quand on les interroge, sur des questions concrètes et précises, le malaise des officiels est très perceptible. Ils continuent de mentir effrontément et n'hésitent pas à afficher au grand jour l'étendue de leur ignorance et de leur incompétence.

ex: Quand une personne de l'Efsa dit qu'elle n'a pas connaissance des études originales (en matière de toxicité de l'aspartame) , tout en continuant d'affirmer que le produit est sûr!

 

(cela ressemble furieusement à l'attitude que le Dr Reynders avait eu à Ciney, le 30 septembre 2009, lors d'une réunion où il défendait l'usage du vaccin expérimental H1N1, y compris chez la femme enceinte, tout en expliquant qu'il n'était pas au courant des études de reprotoxicité qui avaient ou n'avaient pas été faites (sic!) au niveau supranational!

 

L'opacité et le culte du secret

 

Dans l'enquête de Mme Robin, on apprend que les réunions des "experts" au sujet du danger de différentes substances sont secrètes et que les comptes-rendus ne sont pas accessibles au public. Les officiels évoquent la clause de confidentialité imposée par l'industrie pour des raisons commerciales.

 

Comment, là aussi, ne pas faire le lien, avec la scandaleuse clause de confidentialité qui a frappé le contrat de vaccins H1N1 alors que son contenu, en lui-même révoltant, aurait pu influencer des millions de gens quant à leur choix d'y recourir!

Comment encore, ne pas penser aux prétextes fumeux du Conseil Supérieur de la santé (CSS) qui justifiait son refus de dévoiler les noms des experts et leurs conflits d'intérêts au motif de devoir protéger le droit de ceux-ci à leur vie privée???!!

 

 

 

Les mensonges des officiels ne font que se succéder dans ce documentaire de salut public.

Par exemple, on y entend que l'OMS et ses sociétés apparentées nient le lien entre cancer et pesticides (!!!!!!!!)

 

On y entend aussi, les officiels défendre leurs poisons sur base du dogme périmé et anti-scientifique du "taux limite". Cette théorie, qui date de Paracelse affirme que c'est forcément "la dose qui fait le poison". Or, comme bien expliqué dans ce documentaire, la complexité de notre biologie et de notre physiologie n'obéit pas à cette loi.

Ainsi, même des doses infimes peuvent avoir des effets véritablement délétères, surtout que ces doses soit disant "infimes" sont, dans la pratique, cumulées jour après jour.

 

En matière de H1N1, souvenez-vous, les officiels affirmaient aussi que, pour ce qui était du mercure ou du formaldéhyde, c'était "des petites doses".

On voit donc, très clairement ici, le peu de sérieux, à accorder à ce type d'assertion gratuite...

 

Alors que le formaldéhyde est un cancérigène notoire, reconnu de l'OMS et du Centre International de Recherche sur le Cancer, l'OMS n'a pas hésité à prôner, tous azimuts, cette fameuse vaccination anti-H1N1 qui elle aussi, en contenait.

 

Pourquoi? Parce qu'il fallait à tout prix écouler une marchandise.

C'est exactement ce qui se passe pour d'autres poisons.

Dans cette enquête, Marie-Monique Robin a en effet pu interroger un professeur italien au sujet du danger de l'aspartame. Ce professeur a confié ce qu'un officiel de l'Efsa (l'agence européenne de sécurité des aliments) lui a avoué:

 

"Si nous admettions vos évaluations et vos études, nous serions alors forcés de retirer l'aspartame du marché dès demain matin et vous savez bien que ce n'est pas possible."

 

Nous y voila: c'est l'industrie qui fait la loi.

C'est d'ailleurs si vrai que c'est la seule explication rationnellement possible pour expliquer qu'un contrat aussi gigantesquement scandaleux ait pu être signé par le gouvernement belge pour l'achat du vaccin anti-H1N1 a GSK!!!

 

 

Aussi, si nous voulons progressivement reprendre les droits sur notre propre santé, il est INDISPENSABLE de comprendre les mécanismes du système.

Car c'est bien, hélas, d'un système dont il s'agit, quelques soient ses déclinaisons possibles.

Il n'est pas question ici d'un quelconque conspirationnisme mais de lucidité: celle de percevoir, enfin, que toutes les facettes, sujet par sujet, renvoient toujours à un même schéma anti-démocratique récurrent.

Si nous nous empoisonnons au quotidien via les aliments, cela a un impact direct et négatif sur la qualité de nos défenses immunitaires. Et si cela affaiblit nos défenses immunitaires, on devine que la vaccination, telle qu'elle a été promue à la collectivité est l'absurde élevé à la puissance infinie. En cas de véritable pandémie, ce qu'il faut c'est accroître avant tout le potentiel de notre système de défense naturel, en commençant par supprimer ce qui l'affecte, et non prétendre combattre, par des moyens artificiels (vaccination) les effets du système alimentaire aberrant qui est le nôtre. On ne combat pas une absurdité par une autre!

RAPPEL/INFO: "Notre poison quotidien", documentaire de Marie-Monique Robin, repassera le mardi 15 mars prochain à 20H40 sur ARTE. A ne pas manquer!!

 

marie-monique-robin.jpg

  "Savoir, c'est POUVOIR."

  (Marie-Monique Robin)

 

 

Ci-dessous, une interview de Mme Robin, au sujet de son dernier documentaire:

 

 

Comment vous est venu l'idée de mener cette enquête ?

 

Marie-Monique Robin :Lorsque je travaillais sur mon précédent documentaire, Le Monde selon Monsanto, trois questions me venaient régulièrement à l'esprit : d'autres entreprises produisant des substances chimiques avaient-elles, comme Monsanto, menti et caché ou manipulé des données ? Deux : comment sont testés et réglementés les produits mis sur le marché ? Trois, y a-t-il un lien entre l'exposition à ces produits et les maladies chroniques et neurodégénératives qui sont en pleine explosion dans les pays développés, au point que l'Organisation mondiale de la santé parle elle-même d'« épidémie ».

 

Prenons le cas des pesticides utilisés dans l'agriculture. Leurs fabricants nient toujours tout lien entre les maladies que vous évoquez et l'exposition à ces produits ?

 
C'est tout simplement faux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, chaque année, un à trois millions de personnes sont victimes d'une intoxication aiguë par les pesticides, et plus de 200 000 en meurent. Dans mon film, je montre que l'exposition chronique à des doses faibles mais répétées dans le temps de pesticides a provoqué des maladies chroniques chez les agriculteurs. Elles ont mis très longtemps à être reconnues, mais elles le sont enfin dans certains pays. En France, la Mutualité sociale agricole (MSA) a fini par accorder le statut de maladie professionnelle à une trentaine d'agriculteurs, dont dix pour la maladie de Parkinson. Qui devons nous croire, la MSA ou l'industrie chimique ?

Vous remettez en cause la notion de Dose journalière admissible (DJA), qui est un des fondements de toute la réglementation des produits chimiques dans l'alimentation. Comment en êtes-vous arrivée là ?

 


Le système actuellement en vigueur a été élaboré à la fin des années 50. Il repose sur ce qu'on appelle la DJA, c'est-à-dire la quantité d'additifs alimentaires qui peut être ingérée quotidiennement et pendant toute une vie sans aucun risque. L'initiateur de la DJA est le toxicologue français René Truhaut. La création de la DJA part d'une bonne intention, celle de limiter les risques de l'utilisation des produits chimiques – qui, rappelons-le sont des poisons – dans la chaîne alimentaire. Pour établir cette DJA, on est parti du principe de Paracelse (médecin suisse du XVIe siècle) : la dose, c'est le poison. Autrement dit, à de très faibles doses, les substances chimiques sont inoffensives. Or, ce que j'ai pu constater dans mon enquête, c'est que la plupart des DJA ont été calculées sur la base d'études fournies par l'industrie chimique elle-même. Mais, comme Monsanto, beaucoup d’entreprises de ce secteur mentent et trichent. Les DJA sont donc largement suspectes, car calculées sur la base de données fournies par des entreprises dont la principale préoccupation n'est pas la santé du consommateur mais la recherche du profit.

Par ailleurs, ce principe de « la dose fait le poison » est devenu un dogme intangible de l'évaluation toxicologique, alors même qu'on sait aujourd'hui qu'il n'est pas valide pour toutes les substances. Certaines d'entre elles, comme celles qu'on appelle les « perturbateurs endocriniens », peuvent agir sur l'organisme à des doses très faibles. Des centaines d'études ont par exemple prouvé que le Bisphénol A pouvait avoir des effets à des doses infimes, parfois 5 000 fois inférieures à la DJA qui lui a été attribuée.

Enfin, chaque substance s'est vu attribuer une DJA individuellement. Or, il faut savoir que 100 000 produits chimiques sont apparus depuis la seconde guerre mondiale et qu'on n'a jamais évalué les conséquences de ces produits lorsqu'ils sont mélangés, ce que l'on nomme "l'effet cocktail".Aujourd'hui, il y a du poison partout, qui rentre dans la nourriture, et on essaie simplement de faire en sorte que les gens ne tombent pas raides morts tout de suite!


Vous n'accordez aucune confiance aux agences de règlementation comme la Food and drug administration (FDA) aux Etats-Unis ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en Europe, qui contrôlent la mise en circulation des produits sur le marché ?

 


Je ne leur fais effectivement pas confiance, et je pense que le système de règlementation mis en place est totalement inopérant et ne nous protège pas. Je veux bien accorder à certains de leurs experts le crédit de faire ce qu'ils peuvent mais, hors micro, ils reconnaissent eux-mêmes que leur action est très limitée. En fait, le principal problème des experts qui travaillent dans ces agences vient de leur proximité avec le monde de l'industrie. Les membres des comités sur les additifs alimentaires ou les plastiques alimentaires à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) comme à l'EFSA, sont tous sous contrat avec les marchands d'additifs alimentaires ou de plastiques. Tous.

Dans mon film, je raconte l'histoire de Dominique Parent-Massin, car elle est emblématique de ces conflits d'intérêt. Elle a présidé pendant des années le comité des additifs alimentaires à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et a toujours affirmé que l'aspartame ne présentait aucun danger. Comment aurait pu elle prétendre le contraire ? Elle travaille pour Ajinomoto, premier fabricant d'aspartame au monde, et pour Coca Cola, qui en est le premier utilisateur.

Comme la quasi-totalité des experts travaillent désormais pour l'industrie, j'admets qu'il soit difficile d'en trouver des indépendants. Mais qu'au moins ces conflits d'intérêts soient publics et ainsi connus de tous. Et tout aussi important, que les décisions prises par ces autorités de régulation soient totalement transparentes. Le système actuel ne peut plus continuer, il est fait pour protéger l'industrie, pas le consommateur.

Qui devrait aujourd'hui repenser le système de réglementation des substances chimiques dans l'alimentation si ce ne sont pas les autorités de régulation ?

  
L'Union européenne a mis au point le programme REACH [un système intégré d'enregistrement, d'évaluation, d'autorisation et de restrictions des substances chimiques, NDLR], qui me semble aller dans le bon sens. L'idée est d'inverser la charge de la preuve, de demander aux industriels de prouver que les produits qu'ils veulent mettre sur le marché ne sont pas toxiques. Et de le faire sur la base d'un processus de validation beaucoup plus transparent qu'aujourd'hui. Le principe de REACH est également de ne pas attendre ce qu'on appelle aux Etats-Unis, « The dead body count method » (la méthode qui consiste à compter les morts à la morgue), pour intervenir. Autrement dit, ne pas attendre trente ans pour évaluer l'éventuelle toxicité d'un produit en comptant les morts et les malades. Il ne s'agit de rien d'autre que d'appliquer le principe de précaution tel qu'il est prévu dans les constitutions françaises et européennes. Si des études expérimentales faites chez les animaux, ou in vitro, montrent l'éventuelle toxicité d'un produit sur le marché, on ne tergiverse pas, on l'interdit purement et simplement.

 

 

Quelle serait la première mesure à prendre pour diminuer la toxicité des aliments que nous mangeons ?

 

Sur la base d'études expérimentales réalisées sur des animaux, nous savons que de très nombreux produits ont des effets potentiellement cancérigènes, neurotoxiques ou « obésogènes ». Une liste de ces produits a été établie par de nombreuses associations et ONG et par le Parlement européen lui-même. Il faut se débarrasser immédiatement de tous ces produits.

Dans votre film, vous dénoncez les effets nocifs de l'aspartame et du bisphénol A. Etes-vous favorable à leur retrait total du marché ?


Evidemment. Le principe de précaution nous commande d'agir dès que nous sommes en possession de données partielles et c'est très largement le cas pour ces deux molécules. L'aspartame, que l'on retrouve dans au moins 6 000 produits de consommation courante, est un cas exemplaire. Il ne sert à rien et à personne, pas plus aux obèses qu’aux diabétiques, comme on nous a abusivement laisser croire. Qu'est-ce que ce produit fait encore sur le marché après toutes les études qui prouvent sa nocivité depuis au moins trente ans ? Quant au bisphénol A, n'en parlons pas. Lui aussi est inutile. La preuve, quand le Canada puis la France ont interdit l'usage des biberons au bisphénol A, ils ont immédiatement été remplacés par un autre produit.


Que faire pour échapper à notre poison quotidien ?


Nous n'avons pas le choix, il faut encourager l'agriculture biologique, manger bio, cuisiner des produits frais, éviter au maximum les plats préparés vendus dans les supermarchés et introduire dans son alimentation des produits simples comme le curcumin, qui sont des anti-inflammatoires naturels corrigeant les défauts et excès de la malbouffe.

 

Propos recueillis par Olivier Milot
 
Source: Télérama

 

Pour visionner sans attendre, l’intégralité du documentaire de Marie-Monique Robin, se rendre ICI

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 21:37

Lors du 12 janvier dernier, sur TF1, on pouvait entendre que l'immense majorité des experts de la commission de mise sur le marché des médicaments (de l'Afssaps) ont des liens avec l'industrie et certains ont même des parts dans le capital des industries concernées!

 

 

Pour le Pr Philippe Even, président de l'Institut Necker:

 

"IL N'Y A AUCUNE GARANTIE, ABSOLUMENT AUCUNE GARANTIE. Et le plus grave pour moi, c'est que les experts ne sont pas indépendants. Et je ne crois pas une seconde qu'on puisse donner un avis objectif sur le médicament proposé par une firme pharmaceutique qui par ailleurs, vous salarie."

 

 

France 2, dans son édition du 19 janvier dernier a consacré un reportage très éclairant sur les visiteurs médicaux intitulé "Médecins sous influence".

Dans ce reportage, on pouvait voir comment s'exerce concrètement l'influence de l'industrie au quotidien sur les médecins et donc, indirectement, sur les patients.

 

En réalité, les différents "filtres" entre l'industrie et le patient se trouvent tous, peu à peu, effacés au profit de la première. Les industriels comptent, en amont,  sur des experts "amis" pour mettre leurs produits sur le marché et ils comptent sur les médecins, en aval, pour les écouler de la façon la plus maximaliste qui soit. On imagine les dégâts...

 

Pas moins de 140 000 hospitalisations par an, rien qu'en France, dues aux effets secondaires des médicaments.

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 23:18
Le point sur la saison 2010-11
 
Mercredi 26 janvier 2011 par Dr Marc Girard

 

S’il était besoin d’une confirmation que la médiatisation extravagante du "scandale" Médiator n’est vraiment qu’un piège à cons, l’actuelle campagne des autorités sanitaires relativement à la grippe nous la fournirait : les mêmes vaccins toujours développés au mépris de la même exigence élémentaire de prudence, les mêmes passe-droits réglementaires, les mêmes experts - l’arrogance en plus -, les mêmes violations de la loi, la même promotion mensongère. Tout cela relativement à une histoire qui, en l’espace de quelques mois, a coûté bien plus cher au pays que le produit de Servier sur 35 ans [1] et concernant des vaccins dont on ne peut sérieusement soutenir qu’ils ne posent aucun problème de tolérance...

 

Difficile, dès lors, de prendre au sérieux les engagements officiels d’en finir avec un système dont l’extension tentaculaire ne cesse au contraire de progresser [2].

 

 

Les mêmes vaccins

 

On se rappelle, notamment, que lors de la saison précédente (2009-10), le vaccin Pandemrix, de GSK, était dérivé d’un "vaccin-maquette" (mock-up) autorisé en 2008 par les autorités européennes sous le même nom de marque. Cette année, les responsables ont cru subtil de modifier le nom de marque (Arepanrix), mais le mode de fabrication est resté exactement le même - et l’essentiel de l’expérience clinique disponible reste bien celle de la maquette autorisée en 2008. Or, ainsi que nous l’avions révélé l’an dernier, on reste toujours dans l’attente de la moindre explication crédible relativement aux complications gravissimes observées au cours de ce développement "de référence", à savoir notamment :

 

  • le décès d’une rate enceinte lors des essais de toxicologie ;
  • la survenue de sept décès lors d’essais cliniques regroupant un effectif relativement minuscule d’environ 2000 patients adultes ;
  • la survenue de deux hépatites auto-immunes lors d’essais cliniques regroupant quelque 400 enfants ;
  • la fréquence ahurissante (près de 80%) de réactions générales parfois intenses (syndromes pseudo-grippaux) chez les sujets recevant cette vaccination [3].

 

De plus :

 

  • sans la moindre vergogne, les autorités sanitaires ont osé associer le vaccin anti-H1N1 à celui contre la grippe saisonnière, obligeant les gens qui souhaitent s’immuniser contre la grippe saisonnière à s’exposer aux intolérables risques du premier ;
  • alors que la réglementation de pharmacovigilance actuelle (pas celle "remaniée en profondeur" conjointement promise par Sarkozy et Bertrand) leur fait d’ores et déjà obligation d’opérer une ré-évaluation continue du rapport bénéfice/risque des médicaments sur le marché, elles s’obstinent dans le statu quo alors que le potentiel iatrogène déjà menaçant de ces composés s’est nettement aggravé en un an, puisque :
    • avec les morts inexpliquées, les accidents obstétricaux, les Guillain-Barré, les réactions d’intolérance chez l’enfant et les narcolepsies, la pharmacovigilance des vaccins anti-grippaux s’est très significativement alourdie ;
    • la collaboration Cochrane a actualisé dans un sens encore plus défavorable une évaluation déjà très critique des vaccins antigrippaux.

 

Par rapport à l’an dernier, par conséquent, le risque s’est aggravé et le bénéfice s’est réduit : en d’autres termes, le rapport bénéfice/risque des vaccins anti-grippaux s’est significativement dégradé - et si la pharmacovigilance n’était pas un vain mot, les autorités sanitaires seraient toutes sur le pont pour essayer de gérer un tel désastre. Au contraire, elles se contentent de resservir sur un plateau ces mêmes vaccins, sans un mot de justification relativement à l’évidence épidémiologique disponible : c’est, proprement, se moquer du monde [4]...

 

Il est utile de relever que, pour choquante qu’elle soit, cette situation est en rapport direct avec l’échec annoncé des commissions d’enquête parlementaires : ayant choisi de cantonner l’essentiel de leurs auditions aux principaux responsables du scandale (autorités politiques et administratives, experts corrompus, journalistes à la botte) tout en ignorant - voire en agressant - ceux qui avaient d’emblée dénoncé les mystifications des précédents, ces commissions en sont restées au rideau de fumée de l’OMS, laissant ainsi toute marge de récidive aux véritables responsables, à savoir les agences sanitaires - au premier rang desquelles l’Agence européenne du médicament (EMA ou EMEA).

 

Les mêmes passe-droits

On se rappelle peut-être que dès l’été 2009 (France-Soir, 26/08/09), j’avais dénoncé la précipitation qui présidait au développement et à l’enregistrement des vaccins anti-H1N1 : malgré les dénégations effrontées du ministre de la santé, il a suffit ensuite de se reporter aux données disponibles sur le site de l’Agence européenne pour constater que les autorités n’ont même pas fait mystère d’une telle précipitation, admettant que les autorisations avaient été délivrées dans des "circonstances exceptionnelles" : urgence oblige...

 

Or, tandis que même les plus timorées des commissions d’enquête ont admis que la pandémie porcine était une fausse alerte et que, a fortiori, on ne peut soutenir décemment que la perspective de la grippe saisonnière soit une exceptionnelle menace pour la santé publique, même les vaccins destinés à la saison 2010-2011 ont reçu une "autorisation conditionnelle" (conditional approval) signifiant, dixit les autorités européennes, que "des données supplémentaires sont attendues, en particulier les résultats d’études cliniques à venir chez les enfants, les adolescents et les adultes". Parmi nos concitoyens qui se sont vus ardemment incités à recevoir cette vaccination ou à y exposer leur progéniture, combien ont été clairement informés que les études cliniques adéquates n’étaient pas disponibles - notamment pour ce qui concerne cette "espèce protégée" de la recherche clinique que sont les enfants [5] ?

 

Indicateur complémentaire de la bonne foi des autorités sanitaires : même en admettant qu’elles aient été sincères l’an dernier en accordant une autorisation précipitée eu égard aux "circonstances exceptionnelles" d’une pandémie censément menaçante, il s’est depuis écoulé plus d’un an sans rien de plus "exceptionnel" que le retour tout ce qu’il y a de plus banal de la grippe dite "saisonnière". Dans la mesure où, au moins pour ce qui concerne la spécialité de GSK, on en est resté à la "maquette" d’antan, qu’est-ce qui a empêché, dans l’entre-temps, de procéder aux études et évaluations que les "circonstances exceptionnelles" de 2009 avaient conduit à court-circuiter ?

 

Donnée nouvelle s’il en fut, l’épidémie de narcolepsies - pédiatriques, notamment - est "à l’étude", nous dit-on. Dont acte : mais force est de comprendre que durant l’inventaire du désastre, la vente continue... Comme dit un certain lanceur d’alerte actuellement à la mode : "pourquoi pas un troisième scandale" ?...

Pourquoi pas, en effet ?...

 

Les mêmes experts

Pourquoi se gêneraient-ils ? Ils ont beau s’être lourdement trompés [6], ils ont beau avoir systématiquement violé la loi (notamment l’art. L.4113-13 du Code de la santé publique qui leur fait normalement obligation de déclarer leurs liens d’intérêts avant toute intervention dans les médias), c’est vers eux que se sont spontanément tournées les "commissions d’enquête" prétendument soucieuses de faire la lumière sur ce qui s’était passé, ce sont eux qui ont été naturellement désignés pour définir la nouvelle "stratégie vaccinale grippe pour la saison 2010-2011", tandis qu’aucune autorité administrative, ordinale ou judiciaire ne leur a jamais donné le moindre motif d’inquiétude quant aux sanctions potentielles de leur mépris constant pour les dispositions légales en vigueur. Pourquoi se gêner, par conséquent ?

 

 

Les mêmes recommencent donc, avec exactement les mêmes mensonges. Mais chez eux aussi, toutes choses égales par ailleurs, les insuffisances se sont aggravées relativement à l’an dernier :

 

  • malgré l’évidence désormais incontestable de leurs tromperies, ils ignorent le passé récent qui les ridiculise pour se poser en références indiscutables : coauteur d’un livre paru en septembre 2009, modestement sous-titré "La vérité sur la grippe A/H1N1", et responsable d’innombrables interventions médiatiques dont l’alarmisme était assez ridicule pour se trouver réfuté en temps réel, l’un d’entre eux ne craint pas d’inaugurer la nouvelle saison grippale en dénonçant "les contre-vérités" (Le Figaro, 01/11/10) tout en clamant, sans la moindre considération pour l’évidence contraire [7], qu' "il est fondamental de répéter que ce vaccin réduit la mortalité lors des périodes épidémiques" (Le Figaro, 28/12/10) ;
  • mieux : ils n’hésitent pas à prétendre ridiculiser ceux de leurs contradicteurs qui ont été outrageusement confirmés par les faits. C’est ainsi que le tenant précité de "la vérité" grippale va jusqu’à dénoncer comme irresponsable d’avoir qualifié de "grippette" la pseudo-pandémie de l’an dernier (20 Minutes.fr, 20/12/10) !... Ce faisant, il s’aligne sur la rhétorique de cet autre expert lui aussi sévèrement réfuté par les faits, mais qui s’autorise néanmoins à interrompre ses contradicteurs en soutenant sans rire qu’en pareille matière, "le droit à la parole n’est pas 50/50" et qu’il ne viendrait à l’idée de personne de contester "le théorème de Pythagore"...

 

Toujours au chapitre de l’expertise "officielle" et de sa crédibilité, on relèvera la révision déchirante de la mortalité grippale telle qu’estimée désormais par l’Institut de Veille sanitaire puisque, si l’on en croit Le Parisien du 11/01/11, "quelque 4 281 décès associés à la grippe ont été observés sur l’ensemble des saisons 2000-2009". Le problème, c’est que jusque voici peu, les chiffres "officiels" complaisamment diffusés (Le Monde, 05/11/09) sans soulever la moindre protestation du même InVS situaient la mortalité de la grippe entre 4000 et 6000 par an, soit environ 40 000 à 60 000 sur la période considérée de dix ans : on est donc là dans un ordre d’approximation de 1 à 10, qui en dit long sur la précision des évaluations opérées par les autorités sanitaires et sur la crédibilité de leurs chiffres en général. Réactualisant à la lumière de cette révision déchirante les contre-exemples que nous donnions récemment pour illustrer l’aberration de telles erreurs, imaginons aujourd’hui que :

  • la dernière réévaluation du SMIC oscille entre 500 € et 5000 € ;
  • lorsque vous irez déjeuner demain au restaurant ouvrier du coin, vous pourrez attendre une note oscillant - environ... - entre 12 € et 120 € (ce n’est pas encore La Tour d’Argent, mais on s’en approche) ;
  • le dernier recensement de l’INSEE évalue la population française entre 65 millions et 650 millions (soit environ deux fois plus que les USA).

Non contents de se vautrer dans une aussi grotesque variabilité d’estimation, l’InVS ne craint pas de fournir la dernière avec rien de moins que quatre chiffres significatifs (4281), indicateur intéressant quant à la culture scientifique du personnel responsable : on se dit qu’ils ont même dû hésiter sur la décimale...

 

Les mêmes violations de la loi et de la réglementation

On se contentera de deux exemples, déjà évoqués dans mes textes de l’an dernier.

 

  • Loin d’être sanctionnés (ne serait-ce que par leur Ordre pour ceux qui sont médecins ou pharmaciens), les experts qui ont systématiquement bafoué les dispositions de l’art. L.4113-13 du Code de la santé publique (et qui continuent de le faire) se sont vu dérouler le tapis rouge par les commissions d’enquête parlementaires.
  • Oubliant que la réglementation qu’elles ont elles-mêmes mise au point fait obligation aux responsables de la pharmacovigilance de documenter les signalements d’effets indésirables qui circulent sur internet [8], les autorités sanitaires continuent de dénigrer ce support d’information et d’accréditer que plus de 90% des citoyens français seraient manipulés par des "sectes" [9]...

 

La même promotion mensongère

On hésite à aborder ce chapitre tant on répugne à se répéter platement pour contrer l’obstination bornée des autorités dans leur promotion vaccinale :

  • les mêmes mensonges pourtant aisément réfutables sur l’efficacité des vaccins ou la normalité de leur développement ;
  • les mêmes divagations sur la mortalité ou les "populations à risque" [10] ;
  • le même parti-pris grossièrement maximaliste dans l’imputation des décès à la grippe ;
  • les mêmes grosses ficelles de la manipulation pour dramatiser l’anecdotique (le bébé mort dans d’atroces souffrances laissant ses pauvres parents écrasés de chagrin) [11] ;
  • la même partialité dans le traitement différentiel des informations selon qu’elles concernent les complications de la grippe ou celles de la vaccination ;
  • les mêmes recommandations - criminelles - conduisant :
    • à inciter les gens à se faire hospitaliser pour un oui ou pour un non quand le risque infectieux de l’hôpital est probablement plus élevé que celui de la grippe ;
    • à promouvoir l’utilisation de Tamiflu quand il existe des raisons fortes de craindre que ce médicament puisse exacerber la virulence du virus H1N1 [12].

 

De nouveau, également, force est de considérer avec consternation que dans ce matraquage ultra-mensonger, on n’entend pas la voix des fabricants - qui se contentent de déléguer la promotion de leurs intérêts commerciaux à nos autorités, lesquelles, normalement en charge de sanctionner les excès de la publicité pharmaceutique, propagent en toute impunité des boniments dont l’excès refroidirait le plus cynique des visiteurs médicaux.

 

 

En fait, reprocher aux autorités de s’en tenir à la "même" promotion mensongère, c’est sous-estimer la gravité de la tendance observable. Car toutes choses égales par ailleurs, l’évidence du mensonge s’est largement renforcée depuis l’an dernier :

  • même les plus débiles de nos représentants sont forcés d’admettre le résultat minimum de toutes les commissions d’enquête, à savoir que la pandémie grippale et ses risques n’ont été rien de plus qu’une mystification - et une mystification téléguidée par l’industrie pharmaceutique ;
  • l’actualisation de la revue Cochrane a encore renforcé les doutes que l’on pouvait entretenir quant à l’intérêt - aussi bien collectif qu’individuel - des vaccins antigrippaux ;
  • il est de plus en plus difficile d’ignorer les nombreux signaux confirmant de graves problèmes de tolérance avec le vaccin anti-H1N1 [13] ;
  • si elle devait servir à quelque chose, l’affaire Médiator - qui alimente la dénonciation unanime d’une corruption [14] ancienne et généralisée - devrait confirmer, s’il en était encore besoin, que le scandale H1N1 n’était pas un simple accident de parcours et inciter, par conséquent, les responsables à une auto-critique drastique de leurs processus décisionnels.

 

 

En vérité, ce qui se passe actuellement est même un indicateur extrêmement préoccupant pour l’avenir. Car l’explication la plus probable du revirement statistique opéré par l’InVS sans crainte du ridicule est la suivante. Les autorités, qui prennent manifestement les citoyens pour des cons, n’avaient absolument pas anticipé que leur pitoyable alarmisme relativement à la menace du H1N1 (quelques centaines de morts - en cherchant bien) allait se heurter au scepticisme rigolard d’une majorité parfaitement informée que la mortalité attendue d’une grippe banale était bien supérieure. Dès l’an dernier, on a entendu des experts - parmi les meilleurs, évidemment - essayer de rattraper le coup en soutenant qu’après tout, il n’était pas normal de banaliser une mortalité aussi significative, fût-elle attendue : mais ils n’étaient guère crédibles d’avoir mis si longtemps à s’en aviser. La méthode qui s’esquisse à partir de cette année semble différente : on va réduire drastiquement la mortalité estimée de la grippe banale (dont tout le monde se contrefout, soit dit en passant), afin de donner plus de poids, par contraste, à toute nouvelle "pandémie". Gageons - c’est ma prophétie depuis longtemps [15] - qu’on entendra bientôt reparler de la grippe "aviaire" et que tous les Diafoirus d’internet qui ont cru bon, pour ridiculiser les fabricants, d’opposer la bénignité flagrante du H1N1 à la sévérité "bien connue" de la grippe aviaire vont bientôt se mordre les doigts de leur imprudence [16] - à moins que, cette fois, ils ne joignent leur voix à celles qui crient "au loup"...

Conclusion

Il est temps de conclure, quitte à se répéter au moins partiellement.

 

  • Les autorités sanitaires n’ont manifestement pas renoncé à organiser une immense panique autour de la grippe pour le plus grand bénéfice des fabricants au service desquels elles sont de plus en plus manifestement.
  • Les journalistes, surtout ceux de la grande presse, sont les relais complaisants - et intéressés - des mystifications conçues par les prédateurs qui exploitent le prestige naguère mérité de l’industrie pharmaceutique.
  • Aussi inamovibles que garantis dans leur impunité, les experts de l’administration et des politiques alimentent leur arrogance des démentis que leur inflige répétitivement l’expérience : usurpateurs de la science, ce sont les hommes de paille des lobbies.
  • Les décideurs (politiques, responsables administratifs, magistrats) ont beau jeu de mimer l’ouverture d’un débat sur l’expertise, considérée isolément, alors que ce sont précisément les premiers qui donnent à la seconde tout son pouvoir et lui confèrent sa dangerosité. Ecrasante, la responsabilité des décideurs dans la crise de l’expertise se décline selon au moins quatre axes :
    • leur choix d’experts ;
    • leur décision de recourir à l’expertise ;
    • leur définition de la mission d’expertise ;
    • leur exploitation de l’expertise.
    • 

Il est facile, désormais, de répondre à ma question précédente : à qui profite l’affaire Médiator ? L’échec massif de la vaccination contre la grippe saisonnière pour la saison 2010-11 a manifestement pris les autorités au dépourvu : une fois de plus surprises par la sagacité des citoyens, elles se sont rendu compte qu’ils n’avaient pas oublié l’escroquerie de la grippe porcine et qu’ils en avaient tiré des conséquences drastiques quant au bien-fondé des recommandations sanitaires. Médiator - goutte d’eau dans l’océan des scandales pharmaceutiques - fournit donc sans grand risque le prétexte pour organiser, dans un climat d’hystérie politico-médiatique rarement égalé, une cérémonie expiatoire ou sacrificielle visant à convaincre les gens que les Autorités ont pris toute la mesure du problème, qu’on va voir ce qu’on va voir et qu’en conséquence, ils peuvent retrouver toute confiance dans le système - et suivre docilement toutes ses recommandations à venir.

 

Seul problème : les dispositions légales et réglementaires qu’on nous promet pour rectifier la situation (notamment celles concernant la gestion des conflits d’intérêts - pour ne point parler de la pharmacovigilance) existaient déjà - et depuis longtemps pour certaines d’entre elles.

 

Ce qui manque, par conséquent, ce ne sont pas de nouvelles dispositions plus ou moins superposables aux anciennes, c’est un effort de réflexion critique sur leur échec.

Exactement ce que à quoi se sont obstinément refusé les récentes commissions d’enquête parlementaires...

 

 

Références

 

[1] Alors que - exploit parmi d’autres - les commissions parlementaires d’enquête n’ont même pas été en mesure de fournir une estimation décente du coût direct de cette fausse alerte H1N1, que penser de son coût indirect, probablement exorbitant : les achats massifs de masques et de désinfectants jusque dans les écoles, la désorganisation des entreprises dans des réunions pluri-hebdomadaires supposées "faire le point" sur la situation épidémiologique, les arrêts de travail abusifs, les hospitalisations pour rien, les erreurs de diagnostic parfois gravissimes, la réquisition, les complications de la vaccination anti-H1N1, etc ?

 

[2] Comment croire Sarkozy, par exemple, lorsqu’il promet - et dans un délai de six mois, s’il vous plaît - une "refondation en profondeur de la politique du médicament" (Le Figaro, 21/01/11) ? Comment fera-t-il pour contourner une législation pharmaceutique européenne dramatiquement manipulée par les lobbies, cet homme qui n’a pas craint d’imposer à ses concitoyens l’humiliation d’une constitution européenne dont ils ne voulaient clairement pas, au plat motif qu’il n’était pas possible de faire autrement ? Comment d’autre part, croire en une hypothétique réforme des études de médecine alors que celles de pharmacie - jusqu’à preuve du contraire plus centrées sur le médicament - sont en train de subir une lamentable réforme visant à remplacer les matières les plus évidemment fondamentales (botanique, chimie) par des cours de "communication" ou de "management", dans le but évident de transformer nos collègues pharmaciens (en principe chargés de contrôler les prescriptions médicales) en super visiteurs médicaux parfaitement dociles ?...

 

[3] Dans la mesure où chaque année, seule une minorité de la population est atteinte par un "syndrome grippal", que les symptômes ne sont significatifs que chez une minorité de cette minorité et que, en tout état de cause, seule une minorité de cette dernière minorité doit effectivement sa maladie à un virus de type influenzae (ceux contre lesquels le vaccin est supposé actif), on en arrive à ce paradoxe qu’un projet de vaccination large - sinon universel - rendrait malades bien davantage de gens que le virus laissé à l’état sauvage !

 

[4] Bizarrement, un communiqué de l’Agence européenne daté du 20/12/10, nous apprend placidement que, à la demande du fabricant (!), l’autorisation de mise sur le marché de la spécialité Arepanrix a été retirée "pour des raisons commerciales". C’est bizarre : en janvier 2010, le fabricant soumet une demande d’autorisation pour un médicament qui, au mieux, ne peut être vendu avant septembre-octobre de la même année, pour brutalement s’apercevoir, en décembre de la même année, que "commercialement", ce médicament n’a aucune raison d’être...

 

[5] Et combien des pédiatres éclairés qui reprennent à leur compte des arguments de visite médicale indigents pour harceler les parents sont eux-mêmes informés d’une carence aussi incroyable dans le dossier d’enregistrement ?

 

[6] Si personne ne peut sérieusement se voir contester son droit à l’erreur, celles de nos meilleurs-experts se singularisent par le fait qu’elles ont toujours tiré dans le même sens : la maximisation du profit pour les fabricants avec lesquels ils entretiennent des liens aussi chroniques que profus. En statistiques, on appelle "biais" ce type d’erreurs...

 

[7] Les revues Cochrane, par exemple.

 

[8] VOLUME 9A of The Rules Governing Medicinal Products in the European Union - Guidelines on Pharmacovigilance for Medicinal Products for Human Use, section 4.3.3.

 

[9] Ce genre de secte que l’on appelle Démocratie et qui a déjà conduit nos concitoyens à rejeter la constitution européenne avec une nette majorité - et le résultat que l’on sait...

 

[10] Quand les autorités sanitaires ne contestaient pas, voici encore peu, que "il n’exist[ait] pas d’études françaises sur le taux d’hospitalisations et de mortalité de la grippe" (DGS-GTNDO, 13/03/03) - et que les difficultés à opérer des quantifications fiables en pareille matière sautent aux yeux de toute façon (on ne fait pas des tests viraux coûteux chez tous les vieillards qui décèdent d’infection respiratoire... plus ou moins compliquée d’infection nosocomiale).

 

[11] Alors que, la main dans la main, fabricants et responsables administratifs stigmatisent comme indicateur d’inculture scientifique cette même dramatisation lorsqu’elle concerne un accident iatrogène...

 

[12] Pour ne point parler des travaux compatibles avec un effet aggravant de la vaccination sur certaines formes de la maladie grippale (Monsalvo et coll, Nature Medicine, 5 Dec 2010) et qui, s’ils méritent confirmation, devraient entre-temps appeler un minimum de prudence réciproque dans la dissémination d’un vaccin qui n’a donné aucune preuve convaincante d’efficacité.

 

[13] D’ailleurs, les autorités sanitaires ne prennent même plus la peine de nier, par exemple, le risque de narcolepsie post-vaccinale, notamment chez l’enfant : elles se contentent de soutenir qu’il est "à l’étude". Mais cela ne les empêche pas, dans le même temps, de promouvoir le vaccin suspect d’une complication aussi grave (et aussi disproportionnée au risque naturel de la grippe) - ce qui confirme au passage la lucidité de tous les observateurs, experts, politiques ou journalistes, qui ont cru bon d’imputer le désastre de l’an dernier aux excès du "principe de précaution"...

 

[14] J’inclus dans le mot "corruption" l’idée de cette décomposition intellectuelle qui correspond à l’incompétence.

 

[15] Girard M. World Health Organization vaccine recommendations : scientific flaws, or criminal misconduct ? Journal of American Physicians and Surgeons 2006 ; 11 : 22-3

 

[16] En réalité, il existe, sur la sévérité de la grippe aviaire, exactement le même type de doutes que ceux que j’avais émis dès avril 2009 relativement à la grippe porcine.

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 16:27

Alison Smith Squire, Daily Mail, 24 janvier 2011. (traduction)

 

 

Une ambulancière a été paralysée après avoir reçu le vaccin contre la grippe porcine.

 

Mère de deux enfants, Sara Hornsey s’est fait vacciner parce que les services ambulanciers avaient recommandé la vaccination pour le personnel de « première ligne ».

 

Deux jours plus tard, la dame d’une trentaine d’années se réveilla terrifiée en constatant qu’elle ne sentait plus ses jambes.

 

Les médecins diagnostiquèrent une myélite transverse, complication rare, souvent associée aux vaccins. Cette complication était en fait le signe que les nerfs du canal rachidien avaient été endommagés.

 

Un an plus tard, Madame Hornsey de Little Hampton dans le Sussex de l’Ouest parvient encore à marcher à l’aide d’une canne et doit aussi avoir recours à une chaise roulante.

 

Le cas de cette dame met en évidence les risques qui peuvent être liés aux vaccins et fait apparaître la possibilité d’innombrables autres cas souffrant de complications de ce vaccin. 

 

« Ca a été terrifiant », raconte cette dame. « Initialement je pensais que mes jambes étaient simplement endormies, mais quand j’ai essayé de sortir du lit, je me suis effondrée sur le sol.»

 

« Jusqu’à ce que ceci arrive, j’avais toujours été une maman en bonne santé et toujours très active. J’étais heureuse parce que j’avais un job que j’adorais et puis… j’aimais aider les autres. »

 

Madame Hornsey a été vaccinée en novembre 2009. Cinq mois plus tard la direction des services d’ambulance – où elle travaillait depuis deux ans – l’a licenciée au lieu de lui permettre de reprendre du service à un poste de bureau.

 

Quelque temps plus tard elle vit que le département passait une annonce pour un travail de bureau et elle voulut se renseigner.

 

On lui présenta alors un travail et un dédommagement.

 

« A ce moment-là  j’avais perdu toute confiance et j’étais trop perturbée pour rentrer en service. » ajoute Madame Hornsey.

 

« La vie a été très dure. Les médecins ne savent pas si je pourrai un jour me rétablir complètement. »

 

Source: Daily Mail 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 01:25

Mais qu'est-ce que c'est encore ce truc? C'est la question que bon nombre de Belges ont dû se poser, il y a peu, en voyant ce reportage aux JT de 13 et 19H de RTL:

 

 

 
 
Remarquez bien que ces ornithologues disent que ce n'est pas à eux de décider quoi faire "en terme de santé publique"...
 
Inutile de dire que si ce sont à des agences comme l'OMS et consorts de se prononcer, on est  pas sortis de l'auberge!
 
Surtout que, hasard du calendrier (?), un tout nouveau vaccin contre le H5N1 vient d'être approuvé outre-Atlantique pour une distribution à large échelle: un vaccin avec un nouvel adjuvant (encore un!) et administré au moyen d'un système de microaiguilles.
 
 
Un seul mot: sérénité MAIS VIGILANCE !
 
Les officiels ont déjà bien assez abusé de la crédulité publique et apporté toutes les preuves qu'on ne pouvait nullement leur faire confiance.

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:59

L'OMS s'inquiète de la défiance envers les vaccins après la pandémie de H1N1

 

La directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé s'est alarmée lundi d'une défiance "inquiétante" des populations envers les vaccins, après la campagne infructueuse contre la grippe H1N1.

 

AFP - le 17 janvier 2011, 15h43

 

 Margaret Cha,dégage!

 

S'adressant au Conseil exécutif de l'agence onusienne réuni cette semaine à Genève,  Margaret Chan a relevé que bien que la fin de la pandémie grippale de H1N1 ait été déclarée en août, le virus continuait de circuler cet hiver, se comportant désormais comme une souche saisonnière.

  

Toutefois, "certains pays (dans l'hémisphère nord) continuent de voir des cas graves d'affections de H1N1 dans des groupes d'âge comparativement jeunes", a-t-elle relevé.

 

"Dans certains cas, persuader le public de se faire vacciner est devenu encore plus problématique que durant la pandémie", a ajouté Mme Chan.

  

Plus généralement, "il va probablement falloir accepter que la perception du public sur la sécurité des vaccins a pu être définitivement altérée par des craintes infondées, au point qu'aucune preuve ne pourra changer leur opinion", s'est alarmée la directrice de l'OMS.

  

"Il s'agit d'une nouvelle tendance préoccupante dont il va falloir s'occuper", a-t-elle prévenu.

 

Alertés par l'OMS sur l'arrivée d'un virus inédit d'origine porcine, aviaire et humaine au printemps 2009, nombre de pays ont lancé des commandes faramineuses de vaccins pour faire face à la première pandémie du siècle.

 

Mais après quelques mois de panique, les populations ont largement boudé le vaccin, soupçonné d'avoir été fait "à la va-vite" et d'avoir des effets secondaires dangereux tandis que le virus se montrait moins dévastateur que craint.

 

L'OMS a été largement mise en cause dans sa gestion de la pandémie sur laquelle elle a commandé un rapport qui doit être publié lors de sa prochaine Assemblée annuelle en mai.

 

Au-delà de la question de la grippe, Mme Chan a regretté que cette défiance s'étende à d'autres maladies, accentuant un mouvement de scepticisme déjà naissant avant le H1N1.

 

"Selon un rapport sur les immunisations, le problème de la défiance du public va bien au-delà des vaccins contre la grippe", a-t-elle encore expliqué.
 
Source: Le Matin (journal suisse)
 
 
 
L'avis d'Initiative Citoyenne: On voit mal quelles "mesures" cette agence pourrait prendre pour fourguer à tout prix ses vaccins si ce n'est recommander aux états, sur base du règlement sanitaire international (RSI) de rendre une ou plusieurs vaccinations obligatoires ?
 
En effet, la position de cette agence envers les vaccins étant purement idéologique (il suffit de lire son "projet de stratégie MONDIALE de vaccination pour 2006-2015, tout y est extrêment bien précisé, tout y est dit!), elle n'estimera jamais nécessaire d'apporter des preuves sonnantes et trébuchantes, c'est à dire des preuves rigoureuses qu'un public de plus en plus averti est en droit d'attendre au sujet de la légitimité scientifique et démocratique de campagnes vaccinales de masse. C'est cela, le principe même d'une idéologie: par principe, il faut le faire. Par principe, il faut vacciner. S'il y a un agent microbien, pour eux, la réponse, c'est la vaccination POINT. C'est dit dans le document: "adopter de nouveaux vaccins" et surtout, faire en sorte que TOUTES les personnes visées soient vaccinées en-déans les 5 ans qui suivent l'adoption par les pays de ces nouveaux vaccins (page 8/14).
Lisez, tout est écrit!
 
Incapable de donner la moindre preuve et surtout n'en ayant pas la volonté d'un point de vue commercial (n'oublions pas que l'OMS ce sont les laboratoires et que les laboratoires, c'est l'OMS puisque ces derniers financent l'agence onusienne à plus de 80%), l'OMS verse des larmes de crocodiles et prétend s'alarmer de l'insensibilité croissante du public vis-à-vis de toutes les "preuves" qu'elle donnerait, espérant ainsi faire encore croire aux derniers crédules restants qu'elle se situe du côté de la Science et de la rationnalité, là où les "dangereux" sceptiques se situeraient dans le camp de "croyances infondées". Ben voyons!
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 23:23

Avec Reuters, 20/01/2011

 

L'autorité sanitaire américaine, la Food and Drug Administration (FDA) a annoncé aujourd'hui enquêter sur des cas de convulsions fébriles chez des patients ayant été vaccinés contre la grippe par un produit Sanofi-Aventis

Ces convulsions ont d'abord été signalées sur des enfants de moins de deux ans, précise la FDA sur son site web.

Au 13 décembre, 42 cas de convulsions fébriles avaient été signalés, précise la FDA.
L'autorité enquête avec le Centre pour le contrôle et la prévention de maladies (CDCP) pour savoir si ces convulsions ont été causées par le vaccin, le Fluzone, ou si elles sont dues à d'autres facteurs.

Une fièvre peut déclencher des convulsions chez certains enfants. Environ 4% des jeunes enfants auront au moins une convulsion fébrile, précise la FDA.

 


"Dans les cas signalés, tous les enfants se sont rétablis", précise la FDA.

Le vaccin antigrippe Sanofi-Aventis est le seul recommandé par les enfants âgés de six à 23 mois cet hiver aux Etats-Unis.

Dans un communiqué, Sanofi dit collaborer avec les autorités.

"A ce stade, aucune corrélation entre le vaccin contre la grippe et les convulsions n'a été établie", déclare Sanofi qui précise que les réactions après vaccination peuvent être liées à la prise du produit ou ne pas avoir de rapport.

 

Source: Le Figaro

 

 

Avis d'Initiative Citoyenne: Comme d'habitude, l'article se termine en stipulant "qu'aucune corrélation avec le vaccin  n'a été établie" Quelle surprise!

Soyons clairs: jamais les officiels ne viendront avouer aux micros des journalistes ou dans la moindre rédaction qu'un vaccin, quel qu'il soit, occasionne tel ou tel effet secondaire modérément sérieux ou à fortiori grave, jamais! Voyons l'exemple, très révélateur, du vaccin hépatite B pour lequel l'état français a indemnisé en toute discrétion plus d'une centaine de victimes graves tout en continuant, dans le même temps, à prétendre que ce vaccin ne cause pas le moindre souci.

 

Le discours reste donc, forcément, toujours le même vieux disque rayé: "aucune relation n'a été établie". Souvenez-vous avec la narcolepsie, là aussi tout lien a été rapidement enterré bien plus que réellement investigué. Les officiels savent trop bien que tout aveu honnête de ce type renforcerait légitimement la population dans une défiance vis-àvis de produits hasardeux, à fortiori quand ces produits sont censés "prévenir" et s'adressent à des gens sains qui ont beaucoup plus à perdre qu'à gagner.

 

Initiative Citoyenne attire aussi l'attention des lecteurs sur l'aspect ultra-commercial de la vaccination. C'est si vrai qu'en la matière comme avec les autres médicaments "block-busters", ce type d'informations sur les risques et les controverses se retrouvent également sur des sites financiers pour investisseurs. Voici, à ce sujet, un extrait éclairant, lu sur le site Obliginvest :

 

"Sanofi se veut plutôt rassurant et déclare que pour le moment, aucune corrélation n’est établie entre les convulsions et le vaccin.

La communication du groupe semble apaiser les marchés pour l'instant puisque le titre ne réagit pas à cette annonce et est pratiquement inchangé à 50,30€ (+0,24%) à la Bourse de Paris."
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