Voici en quelques mots l’histoire résumée de notre fils Stéphane, né en janvier 2013.
Stéphane est notre premier enfant. Ma grossesse a été difficile, beaucoup de vomissements, des contractions et des douleurs au col. Toutes les échographies étaient normales et Stéphane a toujours bougé beaucoup in utero.
Je me suis présentée plusieurs fois à la maternité au cours du dernier mois de grossesse car j’avais de grosses douleurs au col de l’utérus, beaucoup de contractions mais je suis rentrée à la maison à chaque fois. (Cela a été pareil lors de ma seconde grossesse pour notre petite fille née en août 2016.)
J’ai accouché en janvier 2013 à terme. Ce fut un accouchement provoqué et par voie basse. Stéphane a été placé sous néopuff pendant 10 minutes à sa naissance pour l’aider à stabiliser sa respiration.
Stéphane avait une attitude tête tournée à droite et les pédiatres que nous avons vus nous ont dit qu’il avait un torticolis congénital et, par la suite, une petite plagiocéphalie droite. En réalité c’était un syndrome de KISS KINDER qui a été traité par le Dr L. (Paris) en thérapie manuelle quand Stéphane a eu un an. Nous sommes sortis de la maternité au bout de 3 jours avec un nourrisson en parfaite santé, allaitement maternel exclusif.
Stéphane a babillé très tôt, à 3 semaines, puis a joué avec des objets suspendus avant ses 2 mois et supportait à 1 mois et une semaine quelques minutes la position couchée sur le ventre en appui sur les bras. Dans les bras nous lui tenions très peu la tête à 2 mois et il la redressait, même s’il semblait gêné par son « torticolis ». Il était un bébé dans le contact qui pleurait peu et était nourri au sein exclusivement. C’était un petit garçon souriant, éveillé et tonique. Il jouait sur son tapis d’éveil et était symétrique dans ses mouvements de bras et jambes. Il avait un strabisme intermittent comme beaucoup de bébés de son âge et était gêné par contre par un reflux.
J’ai repris mon travail d’infirmière libérale alors que Stéphane allait avoir deux mois et l’épuisement causé par mes tournées chargées a fait se tarir mon lait. Nous sommes donc passés au lait maternisé, non sans mal, car Stéphane n’a pas vraiment apprécié les biberons et le lait différent, a eu des coliques, des épisodes de constipation et une majoration du reflux.
Puis il a été vacciné le 15 mars 2013 pour ses 2 mois : Infanrix hexa + Prevenar 13 + Rotateq.
De là, tout a commencé à aller mal. Il a, suite aux vaccins et comme la PMI m’avait prévenue, eu un pic fébrile le soir même à 39 de température et ce, jusqu’au lendemain. Il était moins réactif et « mou » alors, j’ai donné du paracétamol comme conseillé et la fièvre est tombée. Le 18 mars, Stéphane s’est mis à avoir de la température à nouveau, amorphe et atone et cela m’a inquiétée mais la PMI m’a rassurée, c’était un effet secondaire normal et courant. J’ai signalé aussi qu’il avait de fortes diarrhées et beaucoup de difficultés à s’alimenter et ce pendant 10 jours. Je suis retournée à la PMI et cela a été constaté également car il avait perdu du poids. On m’a conseillé d’aller à l’hôpital si son état de santé se dégradait.
Je l’ai soigné à la maison avec des solutés de réhydratation. L’épisode de diarrhées a fini par s’arrêter.
Mais dès lors, sur le plan digestif, tout s’est dégradé, il ne supportait plus rien, nous avons dû changer plusieurs fois de lait pensant au début que le problème venait de là. Stéphane est devenu un bébé constipé chronique à qui nous devions régulièrement faire des lavements. Ses reflux sont devenus majeurs, et il y a eu très peu de prise de poids. (8 kg à deux ans).
Stéphane, qui était un bébé calme et souriant est devenu crispé, douloureux et pouvait hurler pendant des heures avec des cris stridents à vous déchirer le cœur. Le contact visuel s’est amoindri, notre bébé s’est renfermé sur lui-même, grimaçant et se tordant, gémissant sans arrêt. Nous étions désemparés. Par moments, Stéphane babillait et tout à coup semblait « absent », le bras droit en l’air. Rien de tout ce que nous avons signalé n’a été pris au sérieux, les douleurs de coliques étant la piste privilégiée par le corps médical, il fallait que son système digestif « se fasse ».
Le 26 avril 2013, à 3 mois, il a reçu le vaccin Pentavac avec toujours, suite à cela, une apathie les jours suivants, de fortes fièvres mais d’après les pédiatres, c’étaient des effets secondaires « normaux » et nous ne devions pas nous inquiéter outre mesure. Notre petit garçon s’est mis à regarder en arrière, est devenu plus « mou » et semblait beaucoup moins mobiliser son côté droit. Ses cris se sont accentués et sont devenus stridents, il semblait avoir des céphalées. Nous avons remarqué qu’il ne bougeait plus de façon symétrique et qu’il mobilisait son hémicorps droit difficilement. Il souffrait, se tordait dans tous les sens mais les médecins ont encore mis l'accent sur les coliques et sur le fait que j’étais une mère trop stressée…Stéphane ne dormait plus que très peu.
Nous avons en tout changé cinq fois de pédiatre car nous étions désespérés et voyions bien que quelque chose n'allait pas mais nos appels n’ont pas été pris en compte.
La seule réponse répétitive que nous avons entendue a été qu'il n'y avait aucun problème et qu'au deuxième enfant, nous serions moins angoissés. Peu à peu notre enfant est devenu de plus en plus hypotonique et souffrant, de moins en moins souriant, de plus en plus« absent ».
Le 27 mai 2013 pour ses 4 mois, Stéphane a reçu les vaccins Infanrix hexa+Prevenar 13.
Je suis allée en consultation accompagnée de ma sœur, n’ayant plus le courage ni la force d’affronter seule les réponses du pédiatre, à qui j’ai fait part de mes craintes au sujet de l’état de Stéphane qui se dégradait chaque mois après chaque série de vaccins et de son manque de tonus musculaire. Réponse toujours la même : « vous êtes stressée, votre enfant va bien »., Il a pris Stéphane dans les bras, l’a remué pour évaluer sa tenue de tête, et nous a dit qu’il était un « feignasse » et que ça lui passerait. Nous avons, après insistance, pu obtenir une prescription pour un EEG effectué quelques jours plus tard qui s’est avéré anormal, sans explication franche car « atypique ».
Quelques jours après cette 3e série de vaccins, l’état de Stéphane s’est très vite dégradé, enchaînant les révulsions, absences, et les EEG réalisés ont montré une augmentation de l’état épileptique et une majoration des pointes ondes. Notre enfant était alors de plus en plus hypotonique, interagissait de moins en moins, avait des pics fébriles sans explications et toujours extrêmement douloureux.
Il a été hospitalisé au CH Valence (26) début juin 2013 puis transféré à l’HFME de Bron en neuropédiatrie (Lyon, 69) mi-juin dans un état très préoccupant. Notre enfant était alors complètement atone, amorphe, il refusait de s’alimenter et hurlait de douleurs.
De là ont été faits de nombreux examens génétiques, métaboliques qui sont revenus normaux. Les EEG étaient toujours « atypiques » avec de nombreuses pointes ondes.
Fin juin l’état apathique de Stéphane s’est aggravé, il enchaînait les absences et les révulsions oculaires. Stéphane semblait extrêmement douloureux et renfermé sur lui-même.
Nous avons signalé la corrélation entre la dégradation mensuelle de Stéphane et ses séries de vaccins, expliquant qu’à chaque vaccination, l’état de Stéphane s’est dégradé et qu’il a comme « récupéré » un peu quelques semaines plus tard mais cela est allé en se dégradant à chaque nouvelle série jusqu’à ce que ses acquisitions s’abolissent totalement. Mais le sujet semblait être « tabou ». Des collègues infirmières m’ont quand même confirmé voir de plus en plus souvent des enfants arriver aux urgences pédiatriques avec des symptômes similaires à ceux de notre enfant suite à des vaccinations.
Nous sommes rentrés chez nous après plusieurs jours d’hospitalisation et de surveillance intensive sans solution, plusieurs aller-retours en neuropédiatrie sans diagnostic et sans réponse, avec un enfant que nous ne reconnaissions plus. Aucun professionnel jusqu’alors rencontré n’a voulu prendre la peine de signaler à l’ANSM les effets indésirables que nous avons rencontrés lors des 3 séries de vaccination de notre enfant. Le sujet en France semblait être « tabou ». Nous n’avions de réponse que de médecins étrangers pour qui cela semblait être un problème rencontré très souvent dans leurs pays et eux pouvaient en discuter librement, la vaccination n’étant d’ailleurs pas obligatoire dans les autres pays européens. (sauf en Italie). Nous sommes donc rentrés chez nous résignés de devoir nous occuper d’un enfant handicapé, mais aucunement décidés à laisser cette situation sans réponse.
A force de faire énormément de recherches et contraints de supporter le silence du corps médical français, nous avons eu la chance de rencontrer des médecins ouverts sur la question des effets indésirables de la vaccination. Nous avons pu avancer doucement pour aider au mieux Stéphane et le traiter notamment pour un rotavirus permanent, découvert à ses 2 ans quand le médecin a constaté qu’il ne prenait pas de poids malgré une alimentation saine, variée et enrichie. Rotavirus qu’il traînait indéniablement depuis sa primo-vaccination par Rotateq à ses 2 mois…
Stéphane aura bientôt 4 ans et ses premières tristes années ont été parsemées d’embûches, car c’est un petit garçon affaibli qui a été souvent malade : hospitalisations pour des bronchiolites, des bronchites, des fièvres inexpliquées, des cris incessants...
Il est extrêmement douloureux au quotidien (reflux, douleurs neuro-musculaires, osseuses, céphalées, vertiges ...) et aucun spécialiste n’a pu le soulager.
Il ne parle pas, ne tient pas encore assis tout seul malgré, par semaine, 3 séances de rééducation par kiné par semaine depuis 3 ans, une séance de psychomotricité, une séance de méthode Padovan et une séance d’orthophonie. Il a tenu sa tête vers 1 an et demi et commence à arriver à pousser sur ses bras quand il est allongé sur le ventre. Nous avons énormément travaillé pour qu’il retrouve une mobilité de son hémicorps droit, et ma mère l’a rééduqué pendant 1 année pour qu’il puisse déglutir sans s’étouffer, et perdre un réflexe nauséeux très important.
Nous allons régulièrement à l’étranger dans des centres de rééducation intensive, temps pris sur nos vacances, à nos frais, pour faire progresser notre enfant, puisqu’il n’existe aucune structure en France pour les jeunes enfants...
Le quotidien est lourd, puisque nous avons décidé de le rééduquer aussi à la maison: j’ai travaillé à mi-temps pendant 2 ans et demi et j’ai dû arrêter ma profession d’infirmière libérale il y a quelques mois pour me consacrer à mon fils et à sa rééducation quotidienne.
Mes parents, censés être à la retraite et pouvoir enfin souffler, viennent aussi au quotidien chez nous pour nous aider. Notre enfant souffre sans pouvoir exactement nous montrer où se situent ses douleurs, même si son système digestif semble en être une des causes la plus probable (malabsorption intestinale, intolérances alimentaires, hernie hiatale et RGO avérés). Nous n’avons quasiment plus de vie sociale, peu de nuits car Stéphane se réveille en pleurs toutes les nuits, surexcité entre 2h et 5h du matin et rongé par la douleur.
Il va à l’école depuis le mois d’octobre avec une AVS 8h par semaine, et nous n’avons personne d’assez formé et habilité à garder Stéphane la journée, malgré plusieurs tentatives et différents modes de garde testés.
Pourquoi avoir accepté la vaccination de mon enfant si nous pensions dès le départ que le problème venait de là ?
Je suis infirmière libérale et j’ai toujours cru jusqu’alors aux bienfaits de la vaccination, pensant à l’abolition des épidémies, aux vies sauvées grâce à ce progrès de la médecine. Mais comme tout médicament, il existe des effets indésirables, des effets secondaires graves qu’aucun médecin rencontré au moment de la vaccination n’avait mentionnés. Seule la fièvre a été décrite et présentée comme un élément banal et courant. Aucune fois les risques d’encéphalite ou d’hypotonie n’ont été mentionnés…
Quand nous avons voulu nous en tenir uniquement au DTP, le vaccin n’était plus disponible avec ces seules valences et quand j’ai demandé un délai ne sachant pas que j’avais jusqu’aux 18 mois de Stéphane pour être en règle avec l’obligation de primo-vaccination, les médecins rencontrés m’ont dit qu’étant infirmière libérale en activité, j’étais inconsciente de vouloir reporter la vaccination des 2, 3 et 4 mois de mon fils, et que si je voulais la mort de mon enfant je m’y prenais très bien ! On m’a dit aussi que j’étais fichée à la PMI puisque j’y étais allée pour peser mon fils les premières semaines, et que je serais donc contrôlée en cas de non vaccination dans les règles de mon enfant.
Mon fils a donc reçu 3 séries d’injections en 3 mois d’affilée comme le recommandait à l’époque l’ancien calendrier vaccinal, chose qui, 3 mois plus tard, n’était plus d’actualité avec de nouvelles recommandations de vaccinations finalement à 2 et 4 mois « seulement » !
Tout ce que nous attendons est que justice soit faite, que la vérité au sujet des effets secondaires EXISTANTS concernant les vaccins puisse être acceptée, reconnue, et que l’on arrête de mentir aux familles comme cela a été fait dans le passé avec le Distilbène, la Thalidomide, le Mediator et aujourd’hui la Dépakine.
Le vaccin a beau être mis sur le marché avec la promesse de protéger la population, sous couvert de présenter un intérêt de santé publique, il n’en reste pas moins un MEDICAMENT que chacun d’entre nous risque de ne pas pouvoir obligatoirement supporter, selon ses antécédents familiaux, son terrain, son histoire et selon le mode d’utilisation, comme il l’a été fait pour mon fils, en série, alors que nous avons appris par la suite que l’association infanrix-prévenar est contre-indiquée, par exemple, et que les vaccins présentent tous des nanoparticules cancérogènes et délétères en quantité importante. (de nombreuses analyses ont été effectuées et en apportent la preuve )
Merci d’avoir pris le temps de nous lire.
Les parents de Stéphane.