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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 22:29
Article crée le 01.07.2010 à 17h57
 
 

 B;-DebreEn juin 2009, l’annonce terrifiante de l’apparition de la grippe H1N1 submergeait le monde. Un an plus tard, un bilan s’impose. En effet, des zones d’ombre – c’est le moins qu’on puisse dire –  sont apparues. Et des révélations sont venues jeter le doute sur la gestion de la crise. Tout d’abord sur le rôle de certains laboratoires pharmaceutiques.

Les faits : le 5 juin 2009, à l’OMS, des experts (presque tous liés à de grandes firmes pharmaceutiques) décident de changer la définition du mot “pandémie”. Auparavant, ce mot recouvrait deux réalités : le danger intrinsèque du virus et sa capacité à se propager dans le monde. En vertu de cette évolution sémantique, la dangerosité a disparu de la définition pour ne laisser subsister que la mondialisation possible de l’épidémie. Un changement majeur passé inaperçu aux yeux du grand public… mais pas perdu pour tout le monde !

Coïncidence ? Le 11 juin, l’OMS décide d’assimiler la grippe H1N1 à une pan­démie… déclenchant immédiatement et automatiquement des contrats avec les laboratoires pharmaceutiques pour qu’ils cherchent, trouvent et commercialisent le vaccin ! Voici donc les États quasiment obligés de passer rapidement ces contrats sans que le danger de cette grippe soit avéré.

Deuxième coïncidence : les experts affirment à l’époque que, pour se protéger de la grippe pandémique, il faut se faire vacciner deux fois. Curieuse innovation : jamais, dans l’histoire des grippes, il n’a fallu se faire vacciner deux fois. Peut-être avait-on évoqué cette possibilité lors de l’apparition du virus H5N1, qui n’était que peu ou pas transmissible à l’homme, mais personne n’avait pu prouver, à l’époque, l’utilité de cette double vaccination.

Troisième anomalie : où a-t-on vu qu’il faille vacciner toute une population pour endiguer une épidémie ? Experts ou non en épidémiologie, tous les scientifiques savent – et l’ont démontré – qu’il suffit de vacciner 30 à 35 % des individus pour endiguer une pandémie.

En France, le calcul aurait été vite fait : 60 millions de Français, 18 millions de personnes à vacciner, sans compter bien entendu ceux et celles qui, entre-temps, auraient été infectés.

Mais les laboratoires ayant la “main” sur cette grippe commencent alors un chantage : “Vous voulez des vaccins ? il faut les commander immédiatement et en grande quantité, sinon vous ne serez pas servis !” Pas question pour la France de ne commander que 18 ou 19 mil­lions de doses, il en faut 94 millions payées cash et 30 mil­lions commandées en option.

Voici donc la ministre à la tête de 94 millions de doses payées : et c’est le summum de ce ratage complet, et de la communication et de la vac­cination, qui commence alors que les épidémiologistes tombent tous d’accord pour annoncer la bénignité de cette grippe. Mais la mécanique infernale étant lancée, quelle autre solution que de justifier la panique en en parlant tous les jours ?

Et voici le ratage dans le ratage : en admettant même la nécessité d’une vaccination de masse, il fallait associer à la campagne les médecins libéraux et les hôpitaux. Au lieu de cela, le ministère a créé de véritables struc­tures soviétiques… pour vacciner peu de monde. On connaît la suite : le ridicule, une perte de plusieurs centaines de millions d’euros.

D’ailleurs, combien cette pandémie a-t-elle coûté à la France ? Au début on parlait de 2 milliards d’euros, puis de 1,5 milliard, voici maintenant qu’elle n’a coûté que 650 millions, voire même 500 millions, autant dire rien, n’est-ce pas ? En réalité, ces chiffres sont faux, arrangés, car on oublie 1,7 milliard de masques que les entreprises ont été obligées d’acheter, les gels désinfectants vendus à la pelle, le Tamiflu acheté en masse bien que son utilité ne soit pas démontrée… Bref, un gâchis invraisemblable !

Quand on sait que le déficit de tous les hôpitaux est de 500 millions d’euros, que le budget du CNRS est du même ordre, que le manque de personnel hospitalier est criant !

Rappelons simplement que cette grippe a fait entre 260 et 270 morts, dont 40 n’avaient aucune pathologie associée. C’est sans doute trop, mais comparé aux 3 000 à 6 000 morts d’une grippe saisonnière… Il est vrai que pendant ce temps-là les laboratoires ont fait des profits extraordinaires et qu’ils ont dû grassement payer les experts pour leurs conseils judicieux.

Mais je m’égare… J’oubliais qu’en France, la vérité n’est pas toujours bonne à dire !

Bernard Debré est ancien ministre et député (UMP) de Paris

 

 

Source: site du Pr Bernard Debré

 
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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 01:02

GSK aurait tenté de dissimuler les risques d'un antidiabétique

 

Le producteur GSK aurait tenté de dissimuler les effets vasculaires négatifs de son remède vedette, la rosiglitazone. Des spécialistes accusent le producteur de manipulation. Notre dossier dans Le Soir.

 

 Plus de quinze mille Belges et près d'un million d'Européens l'utilisent : la rosiglitazone, prescrite sous le nom d'Avandia, pourrait être interdite dès la semaine prochaine.

 

L'autorité européenne du médicament examinera deux nouvelles études accablantes sur une aggravation du risque cardiovasculaire constatée chez des milliers de patients. Un risque de 28 à 39 % plus élevé que d'autres antidiabétiques, parfois aussi efficaces.

 

Des données que la FDA, l'autorité américaine du médicament, examine déjà ces mercredi et jeudi.

 

Que fera GSK en Belgique si la FDA préconise le retrait du médicament ? « Nous ne faisons pas de conjectures sur les décisions des experts américains » répond-on à La Hulpe.

 

Mais, au-delà du volet médical, de lourds soupçons pèsent sur les méthodes de la firme pour protéger son produit : pressions sur un expert, menace de procès, dissimulation de résultats défavorables au médicament. Et même vol de manuscrit, dont la divulgation devait le mettre au ban de la communauté scientifique. C'est raté !

 

 

Source: Le Soir

 

 

"GSK a caché les risques d'infarctus d'un médicament" peut-on lire sur RTL;

  ......

 

 

La réaction d'Initiative Citoyenne, dans son communiqué de presse du 15 juillet 2010 ICI

 

 

Le communiqué de Belga suite à la réaction d'Initiative Citoyenne ci-dessous:

 

15 juillet 2010 à 19h00

 

"L'affaire "Avandia" traduit un manque de transparence

 

(Belga) "Alors que les officiels étaient au courant déjà en 2003 du risque accru d'insuffisance cardiaque pour les millions de patients qui prenaient l'Avandia en Europe, pourquoi ont-ils tant tardé à réagir? ", s'indigne Initiative citoyenne.

 

 Ce groupe de citoyens avait déjà dénoncé le contrat lié au vaccin contre la grippe AH1N1, passé entre l'Etat belge et la firme pharmaceutique GSK.

 

Initiative citoyenne estime que la polémique liée à l'Avandia constitue un indice fort de conflits d'intérêts dans le chef des agences de validation comme l'EMEA et la FDA, "très majoritairement financées par les firmes pharmaceutiques".

 

Le groupe de citoyens dénonce un "manque évident de transparence", dans ce dossier comme dans celui lié au vaccin dont le contrat entre l'Etat belge et GSK, était tenu secret.

 

 Initiative citoyenne réclame une indépendance des agences de validation et leur financement uniquement par des fonds publics.

 

Elle demande aux experts interrogés par les médias de décliner leurs liens éventuels avec le secteur industriel.

 

Enfin, elle plaide pour la mise sur pied d'un groupe mixte formé pour moitié de citoyens afin de créer un contre-pouvoir "pour palier le manque de contrôles".

 

"On prend les citoyens pour des imbéciles en leur demandant de faire confiance aveuglément aux experts. On dépossède les gens de leur propre autonomie en matière de santé", estime Sophie Meulemans, une membre fondatrice d'Initiative citoyenne.

 

"Alors que l'Etat devait se garder de toute démarche pouvant salir la réputation de GSK, celle-ci se démolit elle-même en refusant toute confrontation au bons sens". (ROJ) "

 

Source: Le Vif l'Express

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 23:50

C'est une question extrêmement importante car sans véritable débat possible, le droit du patient à un consentement libre ét éclairé n'est, lui non plus possible!

 

Il est évidemment beaucoup plus "confortable" pour ceux qui préfèrent être entièrement "pris en charge par les autorités" sans se poser aucune question, qu'il n'y ait qu'un seul son de cloche pour ainsi ne jamais être confronté au doute ou à l'hésitation mais que diront alors après coup les inévitables victimes d'une vaccination de masse qui aurait été présentée au préalable comme "indiscutable", sans aucune critique ou contradiction démocratique?

 

La vaccination constitue un acte médical qui comporte toujours un risque d'effet secondaire grave incluant le décès du patient. En cela, il s'agit d'une roulette russe et le respect de l'intégrité physique impose, à tout le moins que le sujet puisse consentir OU non à une telle loterie.

 

Or, qu'en est-il au juste de la menace pesant sur la liberté d'expression en matière de santé? 

 

Souvenons-nous que l'OMS, une agence largement financée par les industriels et donc servant les intérêts de ces derniers, a accusé Internet d'être la source du fiasco de la crise H1N1!

 

Plus tôt, à l'automne, les propos inquiétants du Pr Marc Van Ranst, commissaire en chef de la cellule Influenza étaient repris dans le Journal du Médecin (JDM, 27/10/2009):

 

 « A contra rio, Van Ranst reconnait que les autorités ont sous-estimé Ie mouvement anti-vaccinatoire qui, côté francophone, à travers les déclarations de certains écologistes, a attaqué la ministre PS «sur son flanc gauche». «Notre stratégie a été de nier [ces mouvements anti-vaccins] et leur donner un forum en espérant qu'ils finissent par se taire. Dans Ie temps, cela marchait mais à I'heure d'internet l’info circule plus vite et nous devons agir contre [ce phénomène]».

 

NB: Les écologistes sont des gens élus. Ils représentent donc des citoyens, ceux qui ont voté pour eux. Ce n'est pas parce qu'ils ont émis des critiques argumentées et scientifiquement fondées suite à nos interpellations que, pour autant, ils seraient "anti-vaccins" mais c'est là le propre des gens autoritaristes que de ne pas savoir supporter la moindre contradiction!

 

Thierry Goorden dans le journal du médecin du 26 février dernier concernant la gestion de la grippe AH1N1:
 
"La manière dont cela a parfois été dit et présenté, de même que l'esprit destructeur, voire obscurantiste, de certains intervenants sur la dangerosité des vaccins, ayant profité de la tribune qui leur était offerte par certains médias non médicaux, tout cela reste pour le moins discutable."
 

Ses collègues journalistes scientifiques qui ont essayé de faire du contradictoire fidèle à l'éthique journalistique apprécieront ;-)

 

Plus récemment, on a pu lire dans "Renouer" de mai-juin 2010, une publication de l'Union nationale des Mutualités Socialistes "destinée aux médecins, dentistes, pharmaciens et autres acteurs concernés par la politique de santé" l'aveu suivant concernant le Journal des Médecins:

 

" D'autre part, la rédaction consacre aussi une partie de ses colonnes à la vaccination, "une évidence de santé publique" pour Vincent Claes, rédac-chef du JDM. Peu de place est laissée à "Initiative Citoyenne", groupuscule anti-vaccination.[...] "

 

NB: Et voilà: on ne s'en cache pas, le JDM craint le débat, c'est pourquoi justement on laisse bien peu de place pour la confrontation d'idées. Or quand on est tellement persuadé que la vaccination est "une évidence de santé publique", on ne devrait nullement craindre d'étaler ses arguments (du moins s'ils sont scientifiques? ). Le refus de la confrontation est une preuve de plus que la vaccination constitue un dogme intouchable aux retombées bien plus lucratives que sanitaires (à ce sujet, on se souviendra que le JDM inclut fréquemment de grosses publicités en faveur de divers vaccins...)

 

Puisque Mme Onkelinx avait dit dans son interview du 30/09/2009 au journal "Le Pan" qu'elle "avait horeur de la pensée unique" et qu'elle 'n'avait aucun problème avec le débat d'idées", pourquoi ne pas dès lors suggérer au JDM plus d'objectivité dans l'intérêt de tous?

 

A bien lire le rapport parlementaire français, on peut remarquer différentes tendances inquiétantes:

 

- tout d'abord celle de vouloir absolument délivrer "un message unique" et donc de créer artificiellement un consensus scientifique qui n'aurait tout simplement jamais existé.Une science saine, c'est une science qui fonctionne avec le doute, sinon c'est une religion. Dans les sytèmes totalitaires aussi, les tyrans avaient la volonté d'avoir "une seule culture", une seule voie scientifique" etc etc!

 

- ensuite le rapport mentionne la nécessité pour les autorités de s'infiltrer davantage sur internet pour y diffuser leur propagande (comme s'ils ne rabachaient pas déjà assez les oreilles des gens avec une monopolisation des médias tout à fait disproportionnée!).

Il est notamment dit ceci de fort intéressant:

 

"Il faut reconnaître au service d’information du Gouvernement d’avoir identifié, dans une note du 5 décembre 2009, la place d’internet dans le débat sur la vaccination et la faible visibilité, sur ce média, des messages institutionnels jugés trop administratifs ou trop politiques. Il a alors préconisé de les adapter aux internautes pour optimiser leur compréhension et susciter l’adhésion, en étendant la communication gouvernementale à des sites non institutionnels. Mais cela ne s’est traduit que par une seule initiative : l’élaboration d’un partenariat avec le site internet www.doctissimo.fr pour y participer à des forums de discussion. La réponse, tardive, a donc été bien mince au regard de l’enjeu."

 

Il semble désormais indispensable que la communication gouvernementale envisage une présence plus importante sur ce média où se lancent les alertes et se forgent les opinions. Elle ne doit pas seulement délivrer de l’information officielle : il lui faut réagir aux rumeurs et présenter des contre-arguments. On pourrait utilement s’inspirer de l’exemple du Centre pour la prévention et le contrôle des maladies d’Atlanta, doté d’une cellule de veille internet richement étoffée et qui permet aux autorités de détecter rapidement les rumeurs, notamment sur les réseaux sociaux, et d’y répondre. Il ne s’agit évidemment pas de mettre en place une surveillance à visée coercitive ou de censure. Il ne s’agit pas non plus de répondre de manière anonyme, au contraire : la réponse de l’État doit pouvoir être identifiée comme telle."

 

NB: Doctissimo est-il un site indépendant de l'industrie pharmaceutique? NON bien sûr. C'est déjà un premier point à noter. Un deuxième point à noter est que, si les autorités ne se chargent pas de la censure, Doctissimo peut très bien s'en charger et à vrai dire, c'est déjà le cas. Plusieurs cas de censure nous ont déjà été rapportés sur ces forums et plusieurs d'entre nous l'ont vécu personnellement, heure et date de postage des messages avant censure à l'appui! Une censure sans raison, simplement parce que des messages trop argumentés sont sans doute trop gênants pour les annonceurs de ce site au rang desquels bien sûr, beaucoup de producteurs de vaccins en tous genres...

 

Mais continuons dans les grandes lignes de ce rapport français particulièrement préoccupant:

 

" Proposition n° 42 : Prendre toute mesure d’information nécessaire à destination du grand public afin de lutter contre le refus vaccinal et diffuser une culture de santé publique, notamment afin que les Français aient une parfaite conscience des incertitudes scientifiques inévitables lors de l’apparition d’un nouveau virus, ce qui peut conduire les pouvoirs publics à modifier les mesures de prévention au fur et à mesure de l’évolution des connaissances."

 

NB: Le refus de traitement est une décision parfaitement légale et démocratique, ce que devrait aussi être par conséquent un refus de vaccination puisque les vaccins sont officiellement repris dans la catégories des "médicaments" (mais avec des règles bcp plus laxistes cependant!). Le besoin exprimé par les autorités d'ainsi lutter contre le refus vaccinal constitue une preuve indubitable de leur schizophrénie: il s'agit d'une lutte contre des droits que ce même pouvoir législatif a octroyé aux citoyens....

 

Par ailleurs, il convient de rappeler que le bon sens c'est :

 

-  DANS LE DOUTE ("incertitudes scientifiques"), s'abstenir et ne pas s'obstiner!!

 

-  Prendre conscience que la vaccination n'est PAS DU TOUT le seul moyen qui existerait pour lutter contre des épidémies! Le renforcement naturel des défenses immunitaires, l'usage rationnel des huiles essentielles (substances naturelles au très large pouvoir bactéricide, virucide et microbicide en général, bien moins génératrices d'effets secondaires, d'un coût acceptable et qui ont fait l'objet de plus de 10 000 publications scientifiques officielles), c'est du concret et ça existe vraiment.

 

Compte tenu du refus inéluctable et définitif d'un grand nombre de gens à se faire vacciner, même en cas de pandémie (l'INPES, dans une enquête de 2004 a ainsi montré que seuls 55% des gens accepteraient de se faire vacciner contre la variole en cas de "pandémie" déclarée...), il est plus qu'urgent que les autorités prennent acte de ce refus bien réfléchi, le respectent et organisent la disponibilité et le remboursement d' une pluralité de solutions préventives et thérapeutiques dans le respect du consentement éclairé de chacun et de la liberté thérapeutique des différents praticiens de santé!

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 23:09

[ 15/07/10  - 03H00  - Les Echos  ]

 

La commission d'enquête de l'Assemblée nationale chargée du dossier de la grippe A (H1N1) vient d'achever son travail sur la gestion française de la vaccination de masse. Le rapport, plutôt critique, avance des pistes de réflexion.

 

Grippe A(H1N1)  : le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale 

Le rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1), Jean-Pierre Door, publie son rapport aujourd'hui. A partir des faiblesses constatées à l'occasion de la pandémie, il présente une quarantaine de propositions pour améliorer leur gestion à l'avenir.

· Vaccins : lier les commandes à l'évolution de la pandémie

Dans le cadre de la préparation à la pandémie de grippe aviaire, l'Etat avait déjà conclu des contrats avec deux fabricants de vaccins, Novartis et Sanofi Pasteur. Il s'est donc trouvé lié à ces deux laboratoires lors de l'apparition du virus H1N1. Or les capacités de production contre la grippe A (H1N1) de Novartis se sont révélées limitées en mai 2009. Et l'autorisation de mise sur le marché de son vaccin a été refusée à Sanofi le 20 mars 2009. Les pouvoirs publics se sont donc retrouvés en position de faiblesse lors des négociations avec un troisième laboratoire, le plus avancé dans la production de ce vaccin, GlaxoSmithKline (GSK). Le rapport de Jean-Pierre Door préconise donc de s'enquérir auprès des industriels de leurs capacités et contraintes de production ainsi que de lier une partie des commandes de vaccins à l'évolution de l'épidémie.

· Limiter la défiance du grand public

D'après le rapport, la communication publique doit être renforcée et améliorée en cas d'alerte pandémique. Il prévoit la création d'une conférence nationale constituée de représentants des collèges scientifiques et d'états généraux sur le risque sanitaire et les moyens médicaux disponibles pour y faire face, afin de limiter la défiance du grand public envers les vaccins. Les pouvoirs publics pourraient également organiser de vastes contre-campagnes au cas où la presse donnerait la parole à « des acteurs sur les motivations desquels on s'interroge encore », « pseudo-experts en quête de gloire médiatique ». Cette communication publique serait guidée par les études engagées sur la perception du risque par la population. Le Parlement évaluerait régulièrement les politiques de gestion des risques pandémiques.

· Faire participer les médecins de famille

Le rapport fustige le non-recours aux médecins de famille, dont le lien avec les patients est « précieux ». Il propose donc d'intégrer la médecine ambulatoire à l'organisation régionale des soins en cas de campagne de vaccination pandémique. Pour que cela soit le plus efficace possible, il suggère d'entamer une concertation entre les agences régionales de santé et les représentants des professionnels de santé, et veut parvenir à ce qu'au moins les trois-quarts des professionnels de santé soient vaccinés contre la grippe saisonnière.

· Modifier le pilotage territorial

Le rapport suggère de transférer la gestion territoriale de la campagne de vaccination aux sept zones de défense et aux communes. Il considère en effet que les préfectures, les équipes départementales et les directions des affaires sanitaires et sociales, qui en étaient chargées, ont vu leurs actions « diversement couronnées de succès ». Un conseil « zonal » serait créé, qui regrouperait des délégués du Haut conseil de la santé publique, des préfets de zone, de département et de région, les chefs des circonscriptions militaires, des représentants administratifs et des professionnels de santé, et les directeurs d'agence régionale de santé.

C. M., Les Echos

 

source: Les Echos

 

 

 

 

L'avis d'Initiative Citoyenne: TRES inquiétant!

 

1/ Militarisation de la santé: on fait en effet intervenir l'armée là où il est question de santé. Cela pose évidemment fortement question: pourquoi veut-on faire intervenir l'armée?

Veut-on imposer des mesures par la force aux populations, soi disant "pour leur bien"?

 

2/ Risque évident de restriction des libertés démocratiques fondamentales comme la LIBERTE D'EXPRESSION....

 

Initiative Citoyenne avait déjà mis en garde contre les risques conséquents que cette loi d'exception faisait courir à la population. En effet, bien que la vaccination n'était pas obligatoire (cette fois-ci?), la loi en question incluait des dispositions pénales permettant de criminaliser les gens qui contesteraient cette mesure si ce type de disposition avait été mise en place or le cadre juridique rendait cela possible! L'amendement ajouté in extremis n'a été fait que parce que plusieurs membres du collectif Initiative Citoyenne venaient de déposer plainte contre l'état belge....

 

Ici, dans le cas de la France, on voit que le rapport parle de "contre campagnes" comme s'il s'agissait de "contre-offensives". On voit le langage guerrier et surtout, les accusations gratuites et sans le moindre fondement: "au cas où la presse donnerait la parole à « des acteurs sur les motivations desquels on s'interroge encore », « pseudo-experts en quête de gloire médiatique ».

Si le rapport s'interroge sur les motivations de "pseudo-experts en quête de gloire médiatique", il est un fait que les motivations des "experts" officiels, fortement liés à Big Pharma, elles, sont bien connues !

 

Ainsi, les citoyens sans liens d'intérêts et agissant par pur altruisme qui oseront et parviendront à faire entendre une voix dérangeante pour les officiels pourront constituer un prétexte aux yeux de ceux-ci pour redoubler de plus belle et de façon totalement disproportionnée leur propagande habituelle: on a là tous les éléments pour un nouveau déséquilibre démocratique et un gros risque pour les droits du patients, le consentement éclairé et la liberté thérapeutique des praticiens!

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 23:02

[ 15/07/10  - 17H29 - AFP  ]

 

Plus de 3 millions de doses perdues, une organisation "trop rigide", des résultats "décevants" : la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 est "un échec de santé publique" au regard des moyens engagés, selon le rapport d'enquête de l'Assemblée nationale.

Il conclut que "le gouvernement a fait son travail", s'est félicité Roselyne Bachelot, ministre de la santé mardi au parlement.

L'échec de santé publique de la campagne de vaccination française est "loin d'être isolé", plaide le rapport de commission d'enquête rédigé par Jean-Pierre Door (député UMP), rendu public mardi.

"Car peu de pays - en dehors de la Suède, du Canada et dans une moindre mesure les États-Unis, ont réussi à mobiliser leur population et à susciter une adhésion massive à la vaccination", écrit-il.

La France a vacciné 5,36 millions de personnes au 1er juin 2010, soit moins de 8,5% de sa population.

Le Canada (quelque 34 millions d'habitants) en a vacciné entre un tiers et 45 % (57 % au Québec); la Suède (9,28 millions d'habitants) 64,5 % et les États-Unis 23,4 %. Mais, note le rapport, nombre de pays peinent à atteindre les 10%, parmi lesquels Royaume-Uni (7,4 %), Belgique (6,6%) ou Italie.

 

L'application du plan, à l'origine prévu pour combattre une pandémie de grippe aviaire meurtrière, a manqué de souplesse, selon Jean-Christophe Lagarde (député Nouveau Centre), président de la commission d'enquête.

"Il aurait fallu réduire la voilure, quand on s'est rendu compte fin mai que le virus était beaucoup moins mortel que ce que l'on craignait initialement", dit-il à l'AFP.

Après l'été, on lance une campagne de vaccination pour tout le monde, au lieu de se limiter aux groupes à risque, poursuit-il. "Vacciner les gens quand le virus est là, n'endigue pas la pandémie car il va plus vite que la capacité de vaccination".

"C'est vrai que finalement, ce virus a fait un fiasco (...), mais je crois que jusqu'à la fin du mois de septembre on pouvait redouter des conséquences sanitaires beaucoup plus graves que celles qu'on a connues", s'est défendu Didier Houssin, directeur général de la santé sur RTL.

"L'erreur a été d'écarter les médecins libéraux", estime M. Lagarde. Il épingle également "une communication institutionnelle, figée".

"Nous nous sommes retrouvés très faibles face aux labos pour négocier", notamment avec GSK le plus avancé dans la production vaccinale, relève M. Lagarde.

 

"Les pays européens se sont livrés à la course à l'échalote et ont sauté à la corde devant les labos au lieu de jouer collectif. Chacun en a commandé le plus possible pour être livré le plus vite possible", dit-il.

Le rapport pointe un gâchis : "près de 3,46 millions de doses de vaccins auront été finalement jetées ou mises au rebut" pour diverses raisons (rupture de la chaîne du froid, flacons entamés etc.).

 

C'est beaucoup, juge le rapport, "puisque le nombre de doses ainsi perdues représente plus de la moitié du nombre des personnes vaccinées : 64,5 %". Pour le rapporteur, la livraison de vaccins "multidoses" (flacons pour plusieurs personnes) a joué "un rôle non négligeable".

Les pertes pourraient prendre plus d'ampleur car le stock de vaccins comporte "un peu plus de 12 millions de doses dont la durée de péremption se situe entre juillet et octobre 2010 et entre mars et novembre 2011 pour un peu plus de 9 millions de doses", d'après le rapport.

Ainsi, parmi les doses arrivant à péremption à la fin de l'année, il y a 3,95 millions de vaccins monodoses (pour une personne) dont 2,14 millions seront périmées fin septembre et 1,81 millions fin octobre.

Au final la campagne coûterait moins cher que prévu de l'ordre de 6OO à 670 millions d'euros au lieu de 1,5 milliard d'euro.

Par Brigitte CASTELNAU

 

source: Les Echos

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 22:07

[ 13/07/10  - 00H05 - AFP  ]

 

La campagne de vaccination contre la grippe pandémique A/H1N1 a occasionné une perte de plus de trois millions de doses de vaccins, une quantité qui représente plus de la moitié du nombre de personnes vaccinées, selon un rapport de la commission d'enquête parlementaire.

 

Le PS "tout en reconnaissant la qualité du travail accompli" a voté contre ce rapport sur la campagne de vaccination contre la grippe adopté par la majorité, rédigé par Jean-Pierre Door (député UMP). Le PCF-GDR s'est abstenu.

 

L'introduction du rapport précise que certains sujets qui fâchent ne sont pas abordés : "il n'y aura pas d'analyse appronfondie sur le rôle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et notamment de ses experts (...) sur la question des liens d'intérêt susceptibles d'exister entre experts et laboratoires" pas plus que sur l'efficacité et les modalités d'utilisation des antiviraux (Tamiflu...) ou la pertinence des procédures d'autorisation de mise sur le marché retenues pour les vaccins pandémiques.

 

Les résultats de la campagne de vaccination, dont l'organisation est jugée "trop rigide", sont "décevants, comme dans la plupart des autres pays", note le rapport de commission d'enquête présidée par Jean-Christophe Lagarde (député Nouveau Centre).

 

En France, 5,36 millions de personnes ont été vaccinées au 1er juin 2010, soit moins de 8,5% de la population.

 

"Près de 3,46 millions de doses de vaccins auront été finalement jetées ou mises au rebut" dont 2,83 millions perdues (ndlr rupture de chaîne du froid, flacons entamés etc.) et 0,62 million mises au rebut, calcule la commission.

 

"Soit une quantité particulièrement importante, surtout au regard du nombre de personnes finalement vaccinées, puisque le nombre de doses ainsi perdues représente plus de la moitié du nombre des personnes vaccinées : 64,5 %".

 

Le rapport attribue "un rôle non négligeable" dans ce niveau de perte à la présentation des vaccins en "multidoses" (flacons pour plusieurs personnes).

 

Par ailleurs, selon l'Établissement public de réponse aux urgences sanitaires (EPURS), "sur un stock d'un peu moins de 21 millions de doses, la durée de péremption des vaccins se situe entre juillet et octobre 2010 pour un peu de plus de 12 millions d'entre eux, et entre mars et novembre 2011 pour un peu plus de 9 millions de doses".

 

Parmi les doses arrivant à péremption à la fin de l'année, 3,95 millions concerneraient des vaccins monodoses (pour une personne).

 

Elles auraient pu être utilisées pour la campagne de vaccination grippale à l'automne prochain, mais selon la direction générale de la santé, 2,14 millions de ces monodoses seraient périmées fin septembre et les 1,81 millions restantes fin octobre. Leur emploi dépendrait donc d'une campagne de vaccination saisonnière "précoce".

 

Parmi 42 propositions, le rapport préconise une meilleure coordination européenne pour mieux négocier avec l'industrie pharmaceutique pour l'achat de vaccins et de favoriser le recour aux "marchés à tranches conditionnelles" permettant de revoir à la baisse les commandes sans grosses pénalités.

 

Le coût de la campagne s'établirait en définitive autour de 670 millions d'euros, relève M. Door. Et à environ 615 M dans l'hypothèse d'une révision à la baisse de l'indemnisation des professionnels de santé

 

Source: Les Echos

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 21:51

Anne Delvaux estime que son parti européen a eu TORT de refuser la commission sur le H1N1 au sein du parlement et dit ne pas savoir qui, au sein des responsables de son parti, a refusé une telle commission.... BONJOUR LA TRANSPARENCE!!

 

Extrait de l'émission "le bar de l'Europe" du 10 juillet 2010 sur TV5 Monde:

 

 

 

Anne Delvaux est une eurodéputée belge CDH (centre démocrate humaniste), aussi membre du parti populaire européen (PPE), le même parti européen que Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot....

En mai 2010, les responsables de son parti européen et ceux du parti socialiste européen ont REFUSE la demande de 210 eurodéputés de créer une commission spéciale sur le H1N1 au sein du parlement européen.
Etrange donc s'il n'y a "rien à cacher"!

Anne Delvaux estime pour sa part que l'attitude des responsables de son parti est "UNE ERREUR" et qu' ILS ONT EU TORT.

Mais, plus étrange encore, nous apprenons de la bouche d'une eurodéputée de ce parti qu'elle ignore tout de l'identité des responsables qui se sont opposés à la création de cette commission. Voilà donc qui en dit long sur l'opacité qui règne dans un tel parti et sur "le grand machin" européen, pas très démocratique ni transparent!

Nous ne pouvons donc qu'espérer que les citoyens enverront, en masse, une telle vidéo aux responsables du parti populaire européen (PPE) qui, enfermés dans leur tour d'ivoire, ne se doutent peut-être même pas de la désapprobation qui règne pourtant DANS LEURS PROPRES RANGS (*)!

Initiative Citoyenne,


PAR les citoyens POUR les citoyens!


Soutenez-nous, soutenez VOTRE droit à la SANTE!


www.initiativecitoyenne.be

 

(*) Le président du parti populaire européen (PPE) au parlement européen est le français Mr Joseph Daul dont l'adresse e-mail est la suivante: EPP-presidency@europarl.europa.eu

Nous lui avons adressé un mail et nous sommes en attente de sa réponse.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 21:44

Grippette classée "secret -défense"

 

La Commission d'enquête parlementaire qui rend Bachelot malade.

 

L'article-vérité du Canard Enchaîné (journal INDEPENDANT) du 7 juillet 2010  ICI

 

Comme on aura pu le lire, tous les "sujets qui fâchent" (conflits d'intérêts, OMS, etc) auront été épargnés par une telle "commission d'enquête".

 

Triste Commission d' "enquête".....

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 20:23
08 JUILLET 2010
 

Deux catégories de vaccin seront disponibles en France pour l'automne 2010-2011 : un vaccin trivalent incluant des souches de grippe saisonnière et une souche A(H1N1) et un vaccin monovalent contre la seule grippe A(H1N1).

- Le vaccin trivalent comprendra, comme l'a recommandé l'OMS, la souche H1N1 2009 pandémique, en l'occurrence A/California/7/2009 (H1N1) like virus. Les deux autres souches sont A/Perth/16/2009 (H3N2), nouvelle souche par rapport au vaccin de grippe saisonnière 2009-2010, et B/Brisbane/60/2008, souche inchangée. La vaccination est recommandée pour les personnes âgées de 65 ans et plus, les enfants à partir de 6 mois et les adultes présentant des facteurs de risque, les personnes infectées par le VIH (de plus de 6 mois), l'entourage familial des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave et les professionnels de santé et autres professionnels à risque.

- Le vaccin monovalent ne protégera que de la grippe A(H1N1)2009. Les vaccins monovalents contre la grippe A(H1N1) seront les mêmes que ceux de 2009, et principalement avec adjuvants. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) les recommande pour les femmes enceintes sans facteurs de risque pour la grippe saisonnière, dès le deuxième trimestre de la grossesse, pour les personnes atteintes de maladies endocriniennes et métaboliques susceptibles d'être décompensées par une infection aiguë et pour les personnes obèses (IMC égal ou supérieur à 30).

Par ailleurs, le HCSP recommande aux personnes à risque devant voyager dans les prochains mois dans l'hémisphère sud de se faire vacciner avec le vaccin monovalent A(H1N1).

Un tableau récapitulatif de la stratégie vaccinale en fonction des populations et des catégories de vaccins qui seront disponibles est proposé sur le site du HCSP.

Le Haut Conseil réserve son avis sur le problème des nourrissons âgés de moins de 12 mois, qui ont présenté un sur-risque de développer des formes graves ou mortelles de grippe pandémique. Il le rendra après examen des études en cours sur ces formes graves et au vu de l'évolution des données épidémiologiques internationales.

En savoir plus :
Avis relatif à la stratégie vaccinale grippe pour la saison 2010-2011, HCSP (23 avril 2010)

04/06/2010 - ACTUALITÉS THÉRAPEUTIQUES / Recommandations

Source : HCSP & Arcat-Santé

 

L'avis d'Initiative Citoyenne Avec une arrogance détestable, on voit que l'expérimentation à grande échelle va se poursuivre, comme si de rien n'était!

 

Une fois encore, les femmes enceintes seront mises en danger et les gens déjà affaiblis le seront encore davantage avec un produit aux effets immaîtrisables sur le système immunitaire (lequel, on le sait, est connecté aux autres systèmes du corps). Encore des effets graves et des décès donc, en perspective! A noter que les voyageurs sont ajoutés dans le lot, on devrait davantage parler hélas de "pigeons voyageurs" pour les malheureux qui seront ainsi lamentablement désinformés car prenons-en conscience: si vraiment le virus H1N1 constituait un tel risque pour ces personnes dites "à risque" devant voyager, le plus élémentaire bon sens serait de déconseiller à ces gens de voyager plutôt que de leur proposer un vaccin expérimental aux effets pouvant être mortels ou chroniques à vie.

 

Quant à l'OMS et ses "avis", "conseils" ou "recommandations", la plus grande prudence est de mise et chaque citoyen gagnerait à se poser, à chaque fois, cette question: "Est-ce que cette position de l'OMS est avant tout bonne pour moi ou pour l'industrie?" ; Qui parle? L'OMS ou tous les labos qui la financent et donc décident de ce qu'elle dit, officiellement?

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 18:21

Les ministres européens de la santé ont évoqué lundi à Bruxelles la gestion cacophonique de la pandémie de grippe AH1N1, survenue l'an dernier, et décidé d'élaborer une approche commune d'achat de vaccins.

 

Les pays membres veulent se donner un pouvoir de négociation accru face à l'industrie pharmaceutique.

 

"Nous avons eu beaucoup de chance que la pandémie de grippe ait été plutôt légère. C'est l'occasion de se remettre en question et de mettre en oeuvre dès que possible les leçons tirées pour mieux nous préparer en cas de survenance d'une crise plus sévère", a commenté la ministre belge Laurette Onkelinx, qui a présidé la réunion - le premier Conseil des ministres de la présidence belge.

 

Alors qu'en 2008, avant la grippe AH1N1, 22 Etats membres sur 27 avaient exclu la piste d'un achat commun de vaccins au niveau européen, aucun pays ne s'y est plus opposé lundi, s'est félicité Mme Onkelinx.

 

Elle a rappelé avoir été l'une des seules à plaider pour cette option dès le départ.

 

La Commission européenne élaborera d'ici l'automne des propositions permettant de créer "des contrats publics communs" d'achat de vaccins, a indiqué le commissaire à la Santé, John Dalli, même s'il a admis que la base juridique d'une telle proposition était peu claire.

 

Source: RTL INFO

  

 

"L'OCCASION DE SE REMETTRE EN QUESTION", VRAIMENT????

 

Sur le site de Mme Onkelinx, on peut notamment lire dans un communiqué daté du 5 juillet 2010 et intitulé "Réunion informelle du conseil EPSCO sur la santé" que:

 

"Le second thème de la journée de lundi a été la gestion de la pandémie de grippe A/H1N1.

 
Cette séance informelle a été précédée par une conférence des experts européens, les 1er et 2 juillet : 300 représentants de toute l'Europe et d'autres pays invités ont participé à cette conférence, experts ou hauts fonctionnaires, ainsi que des représentants de l'Organisation mondiale de la Santé, du Centre européen de Prévention et de Contrôle des Maladies et de l'Agence européenne des Médicaments.
 
Le débat général a été très animé, sans tabous et très constructif.
 
En début de séance, Laurette Onkelinx a déclaré : « Nous avons eu beaucoup de chance que la pandémie de grippe ait été plutôt légère. C’est l’occasion de se remettre en question et de mettre en œuvre dès que possible les leçons tirées pour mieux nous préparer en cas de survenance d’une crise plus sévère. »
 
Les Ministres se sont mis d’accord sur 5 priorités :
 

1. Les conclusions de la conférence seront transmises au Comité d'Examen de l'OMS

Ce Comité étudie actuellement les structures de l'OMS et traite du règlement sanitaire international et de la crise de la pandémie de grippe. L'apport des Etats membres européens est un élément important pour améliorer les procédures existantes et instruments utilisés. 

2. Une révision du plan de préparation à une pandémie de l'UE

Les Ministres ont convenu de revoir le plan de préparation à une pandémie de l'Union européenne en fonction du résultat du Comité d'examen de l'OMS et des changements finaux apportés à la collaboration mondiale.

3. Un processus d’autorisation et d’information plus rapide sur les vaccins

La disponibilité des vaccins et la vaccination de la population ont été un réel défi. Bien que les institutions et agences européennes aient commencé les préparatifs bien à l'avance pour permettre une procédure d'enregistrement rapide lorsque la pandémie a commencé, il reste toujours une marge d'amélioration, surtout en ce qui concerne la communication et l'explication au grand public de la nature de ces procédures et de la façon de les exécuter.

4. Le développement d’une procédure pour l’achat groupé de vaccins et antiviraux

La fourniture de vaccins et antiviraux a été au centre des débats dans tous les Etats membres. Les Ministres ont demandé à la Commission européenne de développer une procédure qui permette des achats groupés volontaires
. La Commission a entendu cet appel puisque le commissaire Dalli a annoncé pour l’automne prochain une proposition concrète visant la mise en place d’une plate-forme commune d’acquisition sur base volontaire.

5. Une gestion solidaire de la pandémie

La solidarité est essentielle en temps de crise. Pour permettre à tous les citoyens à risque d'accéder aux vaccins et traitements antiviraux, les Etats membres de l'Union européenne doivent avant tout être solidaires entre eux ainsi qu’avec le reste du monde. Les Ministres ont convenu de travailler avec la Commission européenne et ses agences mais aussi avec l'OMS pour développer de meilleures procédures.

 
Pour Laurette Onkelinx, « Nous poursuivrons demain le fil de nos discussions dans un cadre plus large : la sécurité sanitaire. J’entends bien exploiter les leçons tirées de la pandémie de grippe pour discuter de la préparation et, en particulier, de la collaboration entre les Etats membres de l'Union européenne sur d'autres problèmes de santé éventuels en temps de crise. »

 

 

Pitoyable............ AUCUNE  N'EST REELLEMENT TIREE:

 

- Le maintien de la confiance en l'OMS qui a démontré par a+b que plus aucun citoyen ne peut désormais encore lui faire confiance!

 

- La volonté de mettre des vaccins expérimentaux ENCORE PLUS VITE sur le marché!

 

Conclusion: entre les titres qu'on peut lire dans la presse et les intentions REELLES de ceux qui nous gouvernent, il y a parfois une fameuse marge.

Prudence dès lors et surtout, surtout, pour votre santé, on ne le dira jamais assez: de la LU-CI-DI-TE!

 

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