Vaccinations des chiens et des chats
Plus de 99% des effets secondaires des vaccins
ne sont pas rapportés
Dogs Naturally Magazine, 18 février 2014
Les vaccins pour les animaux de compagnie ont récemment été sous le feu de vives critiques étant donné que leurs dangers sont de plus en plus reconnus. Il faudrait être complètement isolé du monde pour ne pas avoir pris conscience des attaques dont les vaccins ont été la cible par rapport à leur sécurité. Il suffit de dire que, comme tout autre produit pharmaceutique, il existe des risques et des avantages aux vaccins. Les risques vont d’une légère inflammation en passant par les allergies, l’hypothyroïdisme et même jusqu’au choc anaphylactique.
Qui notifie les effets des vaccins chez les chiens et les chats ?
Supposons que vous ameniez votre chien ou votre chat chez le vétérinaire pour le faire vacciner et qu’il fasse une réaction au vaccin. Il faudrait vraiment que la réaction soit particulièrement grave et brutale pour que la plupart des vétérinaires la considèrent comme une réaction au vaccin. Bien que les réactions aux vaccins puissent prendre des semaines, des mois, voire des années à se développer, (il suffit de penser aux allergies, aux problèmes articulaires, à l’insuffisance rénale ou à l’hypothyroïdie), dans la majorité des cas, les vétérinaires ne pensent à des réactions aux vaccins que si l’animal souffre des symptômes classiques comme la diarrhée soudaine, la léthargie ou des douleurs qui se manifestent dans les quelques heures qui suivent la vaccination.
On pourrait penser que les vétérinaires sont les mieux placés pour déceler les réactions aux vaccins et qu’ils s’empressent de les rapporter à la FDA (Food & Drug Administration). On sait cependant que, chez les humains, moins de 1% des effets indésirables des vaccins sont rapportés à la FDA. Moins de 1% ! Il est à parier que les chiffres sont encore plus faibles pour les vaccins vétérinaires.
Mais, à la différence des réactions humaines aux vaccins, les réactions des animaux aux vaccins ne sont généralement pas rapportées à la FDA.
Alors qui garde la trace de ces réactions aux vaccins ?
C’est le CVB (Centre des produits biologiques vétérinaires), une division de l’USDA (United States Department of Agriculture) qui est responsable de l’approbation et de l’étiquetage des vaccins vétérinaires et du suivi des effets indésirables.
Voici une petite histoire à propos du bon travail effectué par le CVB pour assurer la surveillance quant à la sécurité des vaccins.
En septembre 2013, le vétérinaire Ron Hines a reçu deux lettres de propriétaires de chiens qui étaient morts après avoir reçu le vaccin contre la leptospirose. Il a appelé le service vétérinaire du CVB qui lui a fait comprendre que les effets indésirables ne seraient pas discutés avec lui, qu’il s’agissait d’une compétence (propriété) des fabricants de vaccins.
Comment ? Nous ne serions pas autorisés à voir les rapports d’événements indésirables ? Pas étonnant dès lors que le public pense que les effets secondaires des vaccins soient chose rare. […] Il nous faut nous souvenir de tous ces chiens qui sont morts après avoir été empoisonnés par la mélamine il y a quelques années. Maintenant, imaginez que pareille chose se produise sans qu’il y ait possibilité de déclaration à la FDA, et sans que les propriétaires d’animaux puissent trouver les rapports relatifs à ces aliments qui ont empoisonné leurs animaux !
C’est effectivement ce qui se passe maintenant avec les vaccins. Nous ne savons où aller pour nous informer sur leur sécurité.
Donc, comme le Dr Hines n’a pas pu avoir accès aux rapports d’effets secondaires des vaccins contre la leptospirose, il a demandé au CVB de pouvoir prendre connaissance des études de sécurité qui avaient été effectuées pour ce vaccin. A nouveau, le CVB a refusé de donner cette information.
« Vous pouvez à tout moment voir sur internet les rapports de réactions aux vaccins que vous prenez », dit Hines. « Mais vous n’êtes pas autorisé à voir la même information quand il s’agit de votre animal de compagnie. »
Le Dr Hines a finalement déposé une requête d’information, et bien que le CVB lui ait signalé que la chose n’était pas possible, il est finalement parvenu, en décembre 2013, à consulter les rapports d’effets secondaires des vaccins contre la leptospirose.
Mais il a dû constater qu’aucun des chiens qui étaient morts ne figurait dans ces rapports.
Comment pareille chose est-elle possible ?
Eh bien, il semble que 90% des effets indésirables ne sont pas signalés au CVB et qu’ils sont directement envoyés aux fabricants de vaccins.
C’est là que cela devient étrange
Qu’est-ce qui se passe quand une réaction négative au vaccin est rapportée au fabricant (chose que se passe dans 90% des cas) ? Ce fabricant est alors tenu de transmettre les rapports au CVB, non ?
Faux ! Le CVB ne reçoit les rapports d’effets défavorables que s’il en fait la demande. Le Dr Hines a finalement appris que cela arrivait rarement.
Ainsi, les rapports de ces deux chiens, (et on peut parier ceux de milliers d’autres qui seraient morts après la vaccination) n’ont pas été suivis ni vus par qui que ce soit, à l’exception des fabricants de vaccins.
Récapitulons…
Seulement 1% des effets indésirables sont susceptibles d’être signalés. De ce nombre, 90% sont directement signalés au fabricant du vaccin, mais pas au CVB.
Quand les fabricants de vaccins reçoivent ces rapports, ils ne sont pas obligés de les transmettre au CVB et le CVB ne les demande pas systématiquement.
Le nombre infime de rapports qui parviennent au CVB ne sont accessibles ni aux vétérinaires ni au grand public. Il n’existe aucun moyen pour les vétérinaires et propriétaires d’animaux de savoir combien d’effets secondaires sont causés par les vaccins.
A quel genre de système foireux avons-nous affaire ?
Que pouvons-nous faire pour changer la situation ?
Si vous soupçonnez que votre chien ou votre chat a souffert de l’effet secondaire d’un vaccin, assurez-vous que votre vétérinaire fera parvenir son rapport au CVB. Assurez-vous qu’il soit parfaitement complété, faute de quoi, il ne pourrait jamais parvenir au CVB. Notez également que vous ne pouvez établir de rapport sans préalablement contacter le fabricant de vaccins. Ne vous arrêtez pas là. – Le CVB doit être contacté directement.
Finalement une bonne nouvelle et une demande du Dr Hines :
« Le 8 janvier 2014, j’ai reçu un e-mail du CVB m’informant qu’ils envisagent de modifier leur politique et de faire en sorte que les fabricants de vaccins leur rapportent toutes les réactions indésirables. La chose ne va guère réjouir les compagnies pharmaceutiques car ils possèdent leurs lobbyistes, alors qu’il n’existe pas de lobbying à Washington pour vous et votre animal de compagnie. Vous devez faire savoir au CVB et à vos députés que vous soutenez sa décision. Veuillez ajouter que l’information doit être postée sur le site du CVB d’une manière compréhensible et facile à lire pour les propriétaires d’animaux de compagnie comme vous – tout comme la FDA poste, sur son site, des rapports d’effets secondaires des vaccins que vous recevez vous et votre famille pour pouvoir prendre de sages décisions.»
S’il vous plaît, faites savoir au CVB que vous exigez mieux encore de leur part. La lutte sera longue et difficile, mais cette bataille en vaut la peine.
Sources : Dogsnaturallymagazine.com & NVIC Newsletter, 26 mars 2014
Très important : souvenez-vous qu’à l’instar des pédiatres dont le tiers des revenus annuels découlent directement de l’acte vaccinal (sans compter l’effet « boomerang » du business avec les consultations pour effets secondaires de vaccins), les vétérinaires font un énorme business avec les vaccinations des chats et des chiens, et ce d’autant plus qu’elles sont annuelles –ce qui ne repose sur AUCUNE base scientifique mais uniquement sur une affaire commerciale ! Donc il est très clair qu’on va retrouver sur le bienfondé des vaccins pour animaux les mêmes barrières universitaires, les mêmes dogmes qu’avec la vaccination humaine, quoi qu’il semble que les effets graves, dont les cancers directement dus aux vaccins soient un fait connu et accepté des vétérinaires (alors que l’establishment officiel nie que les vaccins humains aient le moindre lien avec le cancer…)
Si vous aimez votre animal de compagnie, ayez la bonne idée de demander à votre vétérinaire de vous montrer la moindre preuve SCIENTIFIQUE (donc une étude publiée dans une revue vétérinaire MAIS qui soit non financée par les fabricants de vaccins) justifiant le bienfondé/ le caractère vital de répéter absolument chaque année les vaccins chez votre chat ou votre chien. Etant donné que non seulement cela vous coûte de l’argent mais qu’en plus, cela coûte en santé à votre animal, ayez au moins le courage d’exiger ces preuves sonnantes et trébuchantes qu’au moins ça se traduit par une protection accrue réellement substantielle !