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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 22:06

Le Figaro. 25/ 10/ 2012. Stéphane Durand-Souffland.

 

Les laboratoires poursuivaient le quotidien pour la publication d'éléments sur l'affaire du Mediator.

 

La cour d'appel de Paris vient de rendre un arrêt important pour la liberté de l'information, en donnant raison au Figaro contre les laboratoires Servier.

 

Sous la plume d'Anne Jouan, Le Figaro a multiplié les révélations sur l'affaire - actuellement à l'instruction - du Mediator, ce médicament utilisé comme coupe-faim et soupçonné d'avoir causé le décès de nombreux patients depuis sa mise sur le marché. Un article du 7 février 2012 a conduit les laboratoires à poursuivre le journal. Il s'agit de la divulgation d'un procès-verbal dans lequel une ancienne employée de Servier raconte à sa façon les coulisses de la commercialisation du Mediator. Le témoin précise notamment: «Ce médicament était appelé, chez Servier, “le Merdiator”

 

Les laboratoires ont engagé des poursuites sur le fondement de l'article 38 de la loi sur la presse, qui réprime la publication d'actes de procédure avant leur lecture en audience publique. «Un délit commode qui peut permettre d'obtenir une condamnation sans débat au fond», relève Me Christophe Bigot, avocat du Figaro et d'Anne Jouan. De fait, Servier a obtenu gain de cause en première instance.

 

Analyse contraire

 

La cour d'appel, donc, impose une analyse contraire. Son arrêt du 24 octobre constate, certes, que l'article comprend «dix extraits» d'un procès-verbal d'audition dans le cadre d'une instruction visant Jacques Servier et plusieurs de ses sociétés pour «escroquerie, tromperie aggravée et obtention indue d'une autorisation administrative», extraits «qui ne peuvent être appréciés comme de courtes citations d'actes de procédure» (lesquelles échapperaient à l'article 38). Cependant, l'article s'inscrit «dans le cadre d'un large débat public préexistant sur la responsabilité des laboratoires Servier».

 

Pour la cour, «informer le public sur un sujet tel que l'affaire du Mediator (…) présente sans conteste un intérêt majeur». De surcroît, estiment les magistrats, «il ne peut valablement être prétendu qu'une telle publication portait atteinte au droit de (Servier) à bénéficier d'un procès équitable et à l'autorité et l'impartialité des juges alors qu'elle concernait le simple témoignage, non décisif, d'une de ses anciennes visiteuses médicales, recueilli au cours d'une information judiciaire complexe».

 

La cour considère que «l'application de l'article 38 de la loi du 29 juillet 1881 à la publication incriminée constitue une ingérence, dans l'exercice du droit à la liberté de la presse, disproportionnée», et non conforme à l'article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Par conséquent, elle infirme le jugement de première instance et condamne les laboratoires Servier à payer les dépens ainsi que 10.000 euros au Figaro et à Anne Jouan.

 

Le groupe pharmaceutique dispose de deux mois pour former un pourvoi en cassation. Son avocat, Me Yves Baudelot, n'a pu être joint jeudi.

 

LIRE AUSSI:

» Servier a testé le Mediator sans avertir des risques

 

Compte tenu de ce genre d’actualités, la logique des choses serait maintenant que la justice puisse aussi lever la chape de plomb médiatique sur les risques graves des vaccins qui constituent encore bien davantage « un sujet d’intérêt majeur » pour le grand public compte tenu que, contrairement au Mediator, cela concerne potentiellement tout le monde.

  

Or tout démontre que ces risques sont constamment minimisés ou tus par une presse bridée et bâillonnée, qui n’a globalement JAMAIS traité ce sujet de façon strictement équilibrée. Le rôle de la presse est donc accablant et c’est là une des grandes raisons pour lesquelles nous avons atteint un degré si élevé de pressions, contraintes et de tyrannie vaccinales !

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 00:00

applaudissements.gif

Nous avions déjà publié il y a peu sur ce "pacte" extrêmement inquiétant conclu entre la Ministre fédérale belge de la Santé Laurette Onkelinx et le secteur pharmaceutique. Toutefois, après lecture de l'article titré "Pax Pharmaceutica" dans le Journal du Médecin du 19 octobre dernier, nous ne résistons pas à vous retranscrire quelques passages surréalistes qui témoignent du parti-pris éhonté de ce journal qui regorge de publicités en faveur des pharmas...

 

"Ce n'est pas vraiment une bombe, mais en ces temps économiques et institutionnels troublés, peu de gens se plaindront que la Ministre Onkelinx ait pu signer avec l'industrie pharma, un pacte qui offre une stabilité à leur relation."

 

"Les deux parties ont signé un véritable Pacte sous le titre "partenariat pour préserver la solidarité et l'innovation en matière de médicaments, au bénéfice des patients."

 

(Ben voyons...ça fait penser aux vaccins qu'on préconise aveuglément toujours pour notre Bien ou "le Bien commun"!)

 

"Figure également à l'agenda, la mise sur pied, en concertation avec pharma.be, de projets "pour l'usage approprié des médicaments et l'amélioration de l'observance thérapeutique."

   

(Nul doute que ce genre de concertation "servira" le citoyen: pour Big pharma, l'usage le plus approprié des médicaments est celui qui est le plus large à leur profit, idem pour "l'amélioration de l'observance" car des personnes qui cessent des traitements aux effets secondaires trop nombreux sont autant de clients perdus...)

 

"La Ministre vise à ne pas majorer les cotisations spéciales du secteur  pharmaceutique et, au contraire, à réduire celles-ci dans la mesure du possible."

 

(Tiens, c'est marrant, Laurette Onkelinx nage de + en + à contre-courant puisqu'en France, ils font l'inverse, ils augmentent ces taxes sur les pharmas... mais il faut dire que contrairement à la plupart des Belges, taxés à près de 60%, GSK n'avait pas payé plus que 3% d'impôts sur près d'1 milliard de profits. Pourquoi donc en effet s'arrêter en si bon chemin avec tous ces passe-droits?!)

 

"En contrepartie, l'accès aux médicaments est facilité en rendant plus efficace la procédure de demande de remboursement de ceux-ci. [...] Le volet économique pur offre à l'industrie un environnement plus stable. [...] Pour conserver la réputation mondiale de la Belgique en matières d'études cliniques, les industriels obtiennent "une concertation étroite avec les autorités, entre autres concernant la simplification et l'accélération des procédures."

 

(Voici par contre ce qui semble se faire en France:

 

« Les firmes accusent aussi les pouvoirs publics de saper leur activité et, à terme, de menacer l’emploi. « L’industrie du médicament est très proche du point de rupture »,  affirmait en juin le Leem, en dénonçant le durcissement des critères d’évaluation des médicaments, l’encadrement des prescriptions à l’hôpital ou la multiplication des taxes sur le chiffre d’affaires. » )

 

 " Autant de raisons suffisantes pour pharma.be "d'acclamer cette nouvelle collaboration avec la ministre et sa cellule stratégique, qui, par son caractère synergique, laisse présager un épanouissement accru du secteur pharmaceutique en tant qu'acteur du bien-être général et de l'économie en Belgique."

 

 

Formidable, pas à dire ! La Belgique peut être « fière » se troquer la sécurité sanitaire de ses 11 millions d’habitants contre la prétendue sauvegarde de 32 000 emplois, superbe calcul, particulièrement légitime et logique !

 

Il faut vraiment être maladivement naïf pour encore croire que toutes ces tractations se font « au bénéfice des patients » ! Si c’était le cas, il est clair que les pharmas n’auraient pas ce genre de collaboration !  Mais il faut dire qu’on arrive vraiment ici au sommet de ce jeu de dupes dans lequel Laurence Bovy, la chef de cabinet de Laurette Onkelinx, tentait de nous faire croire que « l’industrie pharmaceutique est un partenaire comme un autre » et que « leur devoir d’information, c’est de recevoir tout le monde. » Le mépris de Mme Onkelinx et son absence de réponse sur la question du forcing vaccinal via les remboursements sélectifs de vaccins (malgré notre recommandé postal !) démontrent au contraire que le public n’est ni reçu ni entendu et qu’il n’est in fine même pas considéré comme « un partenaire » face aux influents VIP pharmaceutiques.

  

Applaudissements noirs jaunes rouges pour ces mesures absurdes... puisqu'on est quand même au pays du surréalisme pour quelque chose!

 

 

Voir ICI la réaction d'Initiative Citoyenne à ce pacte aberrant.

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 22:36

labo_roche.jpg

24/ 10/2012. Par Delphine Chayet & Damien Mascret. Le Figaro.

 

Le laboratoire pharmaceutique suisse n'aurait pas analysé plusieurs milliers de rapports concernant les effets secondaires de ses médicaments. Il s'expose à une amende record à l'issue de la procédure.

 

Pour ne pas avoir traité des données de pharmacovigilance, le laboratoire suisse Roche risque une amende gigantesque: jusqu'à 5 % de son chiffre d'affaires européen. 

 

C'est la première fois que l'Agence européenne du médicament (Emea) lance une procédure d'infraction contre un laboratoire depuis que la disposition légale a été mise en place en 2007. Il est vrai que la faute, si elle est avérée à l'issue d'une procédure qui devrait durer jusqu'en avril 2014, est sans précédent.

 

Elle a été découverte par l'Agence du médicament anglaise lors d'une inspection de routine sur le site du géant suisse à Welwyn (Royaume-Uni). Les inspecteurs ont mis en évidence une défaillance de la pharmacovigilance (surveillance des médicaments) que le laboratoire est censé exercer sur ses produits.

 

19 médicaments concernés

 

Roche commercialise notamment des médicaments majeurs en cancérologie tels que l'Avastin, l'Herceptin, le Tarceva et le Xeloda, mais aussi des antiviraux comme le Tamiflu (contre la grippe). 

 

Au total, 19 médicaments du laboratoire seraient concernés. Les inspecteurs anglais ont découvert que 80.000 rapports issus d'un programme de surveillance des patients avaient été négligés par le laboratoire.

 

Dans ces rapports étaient signalés 15.161 décès, sans qu'il soit toutefois possible d'affirmer un lien de cause à effet avec les 19 médicaments en question. Pour l'instant, les différentes agences nationales n'ont pas modifié le rapport bénéfice/risque des médicaments de Roche. Le laboratoire suisse assure coopérer pleinement avec les autorités de régulation.

 

Toujours le même discours couru d’avance : « le laboratoire assure coopérer pleinement avec les autorités ». Ben voyons… bien sûr qu’ils coopèrent, c’est justement parce que les deux coopèrent trop que le patient en sort perdant !!

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 15:21

Le 17/10/2012

 

"Selon nos informations, les représentants des entreprises agrochimiques comme Monsanto et des laboratoires pharmaceutiques vont se voir retirer leur badge d’accès à l’Assemblée nationale.

 

L’affaire est passée inaperçue, mais le bureau de l’Assemblée nationale, c’est-à-dire les députés qui ont la main sur le fonctionnement du Palais-Bourbon, font actuellement le ménage dans la liste des lobbyistes accrédités. 

 

Depuis 2009, les représentants d’intérêts qui souhaitent accéder à  l’Assemblée doivent montrer patte blanche. 150 entreprises, fédérations professionnelles, associations, cabinets de lobbying et organismes divers sont aujourd’hui recensés et chaque représentant bénéficie d’un badge d’accès."

 

Source: Acteurspublics.com

 

Ca, c’est ce qui est dit. Mais regardons maintenant d’un peu plus près ce qui était avoué sur le site du Sénat français en 2007 :

 

« Au-delà de son objectif de court terme d'améliorer le taux de couverture de la population, la politique vaccinale doit, à plus long terme, être en mesure de répondre aux besoins en matière de recherche et de production nationales de vaccins et aussi de jouer un rôle moteur dans l'aide aux pays les plus pauvres. Pour relever ces défis, les laboratoires pharmaceutiques constituent les partenaires naturels des pouvoirs publics, en raison des moyens humains, techniques et financiers qu'ils mobilisent. En effet, le marché mondial du vaccin est en constante expansion, avec une augmentation des ventes de 13 % à 14 % chaque année, soit deux fois plus que les médicaments traditionnels. » [Lire le rapport du Sénat]

 

Ceci signifie donc que contacts avec les élus ou pas, ces sociétés continueront de bénéficier du favoritisme des autorités, raison (économique) d’Etat oblige !

 

Encore un jeu de dupes donc, un de plus !

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 15:00

vaccin-hexa.jpg

Sanofi a annoncé le 18 octobre dernier l'arrivée sur le marché d'un nouveau vaccin hexavalent (6 en 1)... c'est donc bien qu'ils se doutent de l'approbation décidée d'avance de ce vaccin.

 

Voici ce que disait ce communiqué:

 

« Le vaccin pédiatrique novateur 6-en-1 développé par Sanofi Pasteur a été soumis par Sanofi Pasteur MSD à l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour enregistrement dans l'Union Européenne.

 

Sanofi Pasteur MSD (co-entreprise en Europe entre Sanofi Pasteur et Merck, laboratoire pharmaceutique basé aux Etats-Unis), prévoit de commercialiser le vaccin dans les pays européens sous sa propre marque.


Le nouveau vaccin hexavalent est le seul vaccin sous forme liquide 6-en-1 prêt à l’emploi (sans reconstitution) pour la protection des nourrissons contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b. »

 

Ou l'art de faire passer du vieux pour du nouveau car pour les enfants, que ce vaccin soit à reconstituer ou pas ne change hélas rien, ça reste une véritable bombe à retardement pour leur système immunitaire et leur équilibre futur tout entier...



"Grâce à ce nouveau vaccin hexavalent, Sanofi Pasteur possède maintenant un large portefeuille de vaccins pédiatriques, qui représentent autant de solutions pour les médecins et les enfants." a déclaré dans ce communiqué le Dr Jean-Paul Kress, président de Sanofi.

 

En fait, leur précédent vaccin hexavalent, l'Hexavac, loin d'être "une solution pour les enfants" fut bien davantage une tragédie, puisqu'il fut impliqué dans plusieurs décès par oedèmes cérébraux mortels du nourrisson, une pathologie dans laquelle le sang des vaisseaux sanguins du cerveau sort de son lit et "innonde" en quelque sorte tout le reste du cerveau avec des modifications de taille et de texture qui s'ensuivent et qui sont reconnaissables à l'autopsie.

 

Comme le détaille très bien l'auteure Virginie Belle dans son récent livre "Faut-il faire vacciner son enfant?", il semble bien que les véritables raisons du retrait du marché de ce vaccin Hexavac furent maquillées avec la complicité de l'Agence Européenne du Médicament en fausses raison d'inefficacité, les gens préférant savoir qu'ils ont reçu un vaccin inefficace plutôt qu'un vaccin dangereux. Alors que l'efficacité (on parle en jargon d'"immunogénicité") des différentes valences de ce vaccin 6-en-1, dont celle de l'hépatite B, avait été validée plus d'une fois par l'Agence Européenne du Médicament, c'est sous ce fallacieux prétexte que le vaccin a été retiré précipitemment du marché en septembre 2005, très peu de temps après que les autorités allemandes aient annoncé le lancement de l'étude "Token", destinée à enquêter sur tous les décès d'enfants inexpliqués et le lien possible avec cette vaccination.

 

Dans un document du Comité des Médicaments à Usage Humain (CHMP) de l'Agence Européenne du Médicament daté du 21 juin 2012, on pouvait notamment lire que "Le produit médicamenteux Hexaxim en suspension pour injection de 0,5 ml est exclusivement prévu pour les marchés en dehors de l'Union européenne."

 

En à peine 4 mois, Sanofi aura fait volte-face à ce sujet et destine donc aussi ce Xième vaccin au marché européen.

 

Quoi qu'il en soit, GSK ne sera qu'un "demi concurrent" en la matière puisque cette firme touchera bien entendu des royalties sur les ventes d'Hexaxim de Sanofi étant donné la stratégie des brevets déployée par l'ex PDG de GSK, Jean Stéphenne, et merveilleusement expliquée dans cette courte vidéo:

 

 

Tout vaccin anti-hépatite B rapporte donc des royalties à GSK et donc, si la valence anti-hépatite B est incluse dans des vaccins combinés (plus chers que le vaccin monovalent anti-hépatite B), le brevet portera sur toute la seringue et GSK percevra aussi des royalties sur le vaccin hexavalent Hexaxim de Sanofi...

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 21:12

lobbyiste.gif

L'hebdomadaire Le Vif l'Express vient de sortir un dossier sur l'influence des lobbys sur les élus.  C'est presque "amusant" vu le barrage que ce média (détenu par Roularta Medica) avait manifesté pour qu'Initiative Citoyenne n'ait surtout pas droit à faire valoir un autre son de cloche, suite à leur article mensonger du 23 décembre dernier sur les vaccins, ne laissant la parole qu'à des experts liés à ces mêmes lobbies pharmas sans jamais avoir mentionné ces liens aux lecteurs....

 

Que trouve-t-on dans ce dossier des journalistes Thierry Denoël & Laurence Van ruymbeke?

 

Des phrases "savoureuses" de responsables politiques, somme toute très partiaux et donc in fine méprisants pour l'ensemble de leur électorat:

 

"Il existe tout de même de bons lobbyistes qui s'inscrivent dans une logique de partenariat" nuance un ancien chef de cabinet libéral.

 

"Le secteur pharmaceutique est un partenaire comme un autre. [...] On ne peut élever de muraille de Chine entre les mondes public et privé. Il y a des domaines très pointus dont les spécialistes ont toujours un lien de près ou de loin avec l'industrie. Il est naïf de penser qu'on va pouvoir tout cadenacer. [...] Nous recevons tout le monde. Cela fait partie de notre obligation d'information." assure Laurence Bovy, la chef de cabinet de Laurette Onkelinx, la Ministre fédérale belge de la Santé qui vient de conclure un "pacte de stabilité" particulièrement avantageux pour Big Pharma.

 

Des constats absolument pas novateurs, tels que nous avons déjà pu les faire il y a des années:

 

"Face aux lobbys, il n'y a plus vraiment de contrepoids ou d'alternative. Les pouvoirs publics réfléchissent à très court terme. Désormais, ce sont surtout les lobbys qui sont pourvoyeurs de réflexion, un rôle que l'Etat et les services d'étude des partis devraient reprendre d'urgence." commente Olivier Marquet, le patron de la banque Triodos. (ce qui prouve bien que nous ne sommes pas un lobby comme l'affirment souvent les vaccinofanatiques avec un brin de mauvaise foi...)

 

"Dans le secteur pharmaceutique aussi, les firmes privées sont présentes dans toutes les instances de décision (lire ci-dessous), de l'Agence du médicament, financée par les firmes, à la Commission de remboursement des médicaments au sein de l'Inami." Thierry Denoël & Laurence Van Ruymbeke. 

 

"Le mélange des genres à pris une ampleur exponentielle avec la mondialisation et l'explosion du secteur privé" explique Alexandre Piraux qui considère ces conflits d'intérêts comme "une véritable bombe à retardement pour nos démocraties."

 

"On continue à tabler sur une autorégulation, un contrôle entre pairs, chacun ayant sa propre morale et affirmant pouvoir fermer les portes quand il le faut. Ce n'est bien sûr pas suffisant." Alexandre Piraux.

 

"Lorsque le vaccin contre le papillomavirus, provoquant le cancer du col de l'utérus, a été proposé à toutes les jeunes filles belges, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) avait rendu un avis positif pour les vaccins commercialisés par GSK et Sanofi Pasteur MSD. Quatre des cinq experts du groupe de travail ad hoc du CSS avaient été consultants ou chercheurs rémunérés par une des deux firmes. (Le Vif/Express du 14 novembre 2008). La Ministre l'a reconnu, mais il n'y avait pas d'autres experts compétents en la matière...Il faut dire que le monde académique est largement financé par les firmes privées: recherche, chaires universitaires, essais cliniques, etc."

 

"Aujourd'hui, de plus en plus de voix s'élèvent dans la société civile pour réclamer davantage de transparence et de règles claires."

 

Le discours péremptoire des pharmas:

 

 "Partager l'expertise avec le politique est, pour nous, un devoir." Léo Neels, directeur général de pharma.be.

 

"La tendance actuelle est de chercher le moindre conflit d'intérêts et d'exclure du débat tous les experts concernés. Nous sommes dans la démocratie de l'exclusion. Cela hypothèque le débat contradictoire. Imaginez un instant que le secteur pharma ne partage plus son expertise avec les pouvoirs publics!" se plaint aussi Léo Neels.

  Le-Vif-19-oct-2012.jpg



Etant donné que les pharmas sont partout, la sécurité sanitaire du public n’est plus assurée. Mais le pire n’est pas là, le pire, c’est que les politiques déclarent hypocritement « recevoir tout le monde » alors qu’ils ferment à priori les portes à toute possibilité d’analyse objective et de débat contradictoire. Voilà en quoi consiste ce cadre « stable et sécurisant » pour Big Pharma… éviter la moindre contradiction qui serait susceptible de les contrarier !

 

Le public n’a donc, lui, pas la chance d’être considéré comme « un partenaire comme un autre » mais tout au plus comme un « partenaire de seconde zone » si pas même comme « un ennemi » à manager…un ennemi "virulent et bien organisé" (aveu tout de même d'une certaine expertise indépendante en la matière?)

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 18:44

 

Quels que soient les vaccins, le scénario est toujours le même...
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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 16:00

Voilà une question plus qu'intéressante quelques jours seulement après le numéro du "Question à la Une" de la RTBF sur les vaccins dans lequel on n'apprenait que GSK avait refusé toute interview...

 

A partir de la 32ième minute d'émission, la RTBF diffuse un extrait d'une vidéo que nous lui avions communiquée et qui montraît l'ex PDG de la division vaccins de GSK, le baron Jean Stéphenne, raconter fièrement les dessous de l'essor financier de sa société. Il y expliquait alors tout sourire la méthode employée et basée sur le système des brevets du vaccin hépatite B qui permet à GSK de toucher des royalties sur tous les autres vaccins anti-hépatite B vendus par ses concurrents mais qui a également permis le juteux business du vaccin hexavalent, lui aussi concerné par ce brevet qui porte dès lors sur tout l'assemblage et plus sur le seul vaccin HB.

 

Voici en effet ce que Jean Stéphenne disait dans cette séquence:

 

Jean Stéphenne-copie-1

« Je dirais que nous avons surpris toute l’industrie en disant ben voilà, nous avons acheté tous les brevets sur l’hépatite B. C’était la première fois qu’un vaccin était protégé par brevet. Nous avons tous les brevets et maintenant vous les concurrents, si vous voulez venir sur le marché, vous allez devoir négocier avec nous. Et je pense que c’est comme ça que la société s’est créée et est devenue successful. Et puis après, on a développé si vous voulez des vaccins combinés. C'est-à-dire qu’on a mis l’hépatite B avec tout d’autres produits qui n’étaient pas protégés par brevets et en faisant ça évidemment, on rendait les produits combinés protégés. Mais donc la stratégie, c’est pas plus compliqué que ça. Avoir l’esprit marchand et économique est très important, en parallèle de l’esprit scientifique et innovation. »

 

Mais, comme par hasard (et comme nous l'avions prédit ainsi que le journaliste concerné), cette vidéo qui avait été prise au Cercle du Lac et postée sur youtube de façon publique il y a quelques mois a subitement été rendue "privée" et n'est donc plus accessible au public...

 

POURQUOI si cette société n'a rien à se reprocher? Le moins qu'on puisse dire à cet égard est que leurs experts en communication sont assez médiocres car ils attirent, ce faisant, encore davantage, l'attention sur ce qu'ils voulaient occulter et qui, de toute façon, est définitivement repris et podcasté dans le montage de l'émission de la RTBF...

 

 

Mais POURQUOI aussi ces gens avaient-ils alors initialement posté cette vidéo si cette information les dérangeait à ce point? A moins qu'ils manquent tout simplement de conscience et qu'ils aient besoin que les médias commentent leurs procédés pour se rendre enfin compte 

de leur cynisme?

 

En novembre 2009, le journaliste de la RTBF Olivier Maroye précisait sur le plateau de Mise au Point qu'ils avaient dû terriblement insister pour que GSK accepte d'envoyer un de ses représentants sur le plateau du débat consacré à leur vaccin pandémique anti-H1N1. 

 

En février 2010, la RTBF diffusait un précédent numéro de Question à la Une sur la fausse pandémie de H1N1. La journaliste Pascale Bollekens y déplorait déjà l'opacité du monde pharmaceutique, anormalement réticent à la moindre interview. A force d'insistance, elle avait alors réussi à décrocher une entrevue avec Emmanuel Hanon de GSK, le même responsable de la firme (chargé du développement des vaccins antigrippaux) qui avait participé au débat de Mise au Point d'Olivier Maroye quelques mois plus tôt. GSK s'est alors médiatiquement effondrée... et c'est un euphémisme!

 

Le représentant interrogé, Mr Hanon, y niait alors qu'il y avait bien eu 7 morts sur 2000 patients dans les essais cliniques du vaccin Pandemrix, affirmant avec aplomb que si ça avait été le cas, jamais l'Agence européenne n'aurait donné son feu vert au vaccin. Ce déni était bien sûr contre-productif puisque GSK savait pertinemment, pour avoir  réalisé elle-même ces essais cliniques, que ces données étaient exactes, de même qu'elle savait aussi que l'Agence européenne avait cependant approuvé son produit dans ces conditions. La journaliste a ensuite démontré à l'écran peu après que le document de l'Agence européenne existait bel et bien et qu'il y avait bien eu ces 7 morts! Là encore donc, entre mauvaise foi de cette firme ou incompétence préoccupante de ce responsable (qui aurait donc ignoré ces données-clé à ce poste de directeur adjoint du développement des vaccins antigrippaux?!), on n'a de toute façon de quoi se scandaliser. Mr Hanon, de même que l'Administrateur général de l'Agence fédérale belge du Médicament (AFMPS) avaient alors rappelé peu après la journaliste, plus que probablement après s'être concertés entre eux, pour reconnaître qu'il y avait bien eu 7 morts mais que cela ne signifiait pas pour autant que ceux-ci étaient liés au vaccin.

 

En mai 2010, le contrat secret d'achat de vaccins conclu entre l'Etat belge et GSK était révélé. Ce texte surréaliste et scandaleusement en défaveur des citoyens, comportait plusieurs dispositions destinées à maintenir le secret et l'opacité sur tout ce dossier: opacité sur le contenu exact de l'adjuvant AS03 à base de squalène que l'Etat avait l'interdiction de tester en vertu dudit contrat mais aussi opacité sur la nature exacte des relations de copinage entre l'Etat et GSK qui devaient se garder chacun de donner l'impression d'une relation autre que celle entre deux cocontractants... Une fois le texte publié, GSK a admis qu'ils étaient "en grande partie demandeurs" de la confidentialité du contrat, ce qui laisse donc supposer que l'Etat l'était aussi.

 

Mais cela n'est pas tout puisqu'en 2002 déjà, le Dr Nathalie Garçon de cette société, qui n'est rien de moins que LA responsable et experte de la firme  en matière de développement d'adjuvants vaccinaux, avouait dans un symposium sur la sécurité des vaccins aux Etats-Unis que:

 

"En réalité, le seul adjuvant [aluminique] autorisé pour la consommation humaine, est le plus empirique. Personne ne sait comment il fonctionne, personne ne connaît sa biodistribution. [...] En fait, je crois que si l'alun arrivait maintenant, il ne serait pas accepté." [cfr page 220 de ce workshop aux USA]

 

Il est donc possible que le journaliste de la RTBF, qui avait été mis au courant de ces propos par nos soins, ait tenté d'avoir une réaction concrète de GSK quant à cet aveu lourd de conséquence. Plutôt que d'avoir à admettre pour eux l'inavouable, à savoir que nos critiques sur le manque de sécurité des vaccins sont plus que fondées, ils ont dû se souvenir que le silence est d'or. En attendant, le business continue comme si de rien n'était et tous les dirigeants et cadres de cette société qui savent se garderont bien d'accepter pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, ces vaccins qu'ils fabriquent et qu'ils recommandent au monde entier.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 15:00

Ce samedi, Initiative Citoyenne diffusait un communiqué de presse aux médias sur ce récent "pacte de stabilité" conclu entre la Ministre Laurette Onkelinx et le secteur pharmaceutique.

 

Rien n'a encore filtré à ce jour... les médias occulteront-ils nos inquiétudes ou les relayeront-ils dans leurs pages cette semaine?

 

Il serait très grave et même hypocrite de taire nos inquiétudes à ce sujet compte tenu:

 

- du grave précédent du contrat secret d'achat de vaccins H1N1 (dont on ne semble tirer aucune leçon!)

 

- des aveux publiés sur le site du Sénat Français et selon lesquels les autorités publiques se considèrent comme "les partenaires naturels" , sans que le public ait bien sûr donné son aval.

 

- des médias qui semblent jouer un double jeu, comme le Vif, viennent verser des larmes de crocodiles sur les dangers que représentent l'influence des lobbyistes sur les élus, bien qu'ils avaient volontairement empêché toute réaction d'Initiative Citoyenne à leur précédent article mensonger du 23 décembre 2011 sur les sacrosaints vaccins.

 

A notre connaissance, il n'y a pas encore eu de réaction dans la presse à ce "pacte surraliste" conclu entre Laurette Onkelinx et les pharmas. Notre voix représente en réalité l'avis et l'opinion de milliers de sympathisants sans compter tous ceux qui ne connaissent pas l'existence d'Initiative Citoyenne mais qui approuvent en réalité totalement notre positionnement.

 

Il serait donc particulièrement scandaleux que ce pacte passe tranquillement sa route sans avoir écopé des dénonciations qu'il mérite.

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 22:29

Publié le 18 octobre dernier dans les médias, cette information a de quoi faire hurler parce qu'elle témoigne de la véritable collusion qui existe entre le secteur pharmaceutique et les autorités publiques et qui s'exerce inévitablement au détriment de:

 

- la sécurité sanitaire de + de 11 millions d'habitants (qui passe donc après les 32 000 emplois agités par les pharmas dans le cadre de leur traditionnel chantage.)

 

- la liberté et le pluralisme thérapeutiques (puisque les autorités dont cela ne devrait pas être le rôle, favorisent certains au détriment d'autres fabricants de produits souvent moins toxiques et pas forcément moins efficaces)

 

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La ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, a signé vendredi dernier un accord à long terme avec l'association sectorielle des entreprises pharmaceutiques innovantes belges, pharma.be, indique mercredi cette dernière dans un communiqué. L'objectif est notamment d'offrir aux entreprises pharmaceutiques "l'occasion de poursuivre leurs activités dans un cadre sécurisant et stable".


"Les autorités fédérales font face à un contexte économique particulièrement difficile, alors que le secteur pharmaceutique voit son marché national baisser de 2%", peut-on lire dans le communiqué. "De ce fait, les deux parties éprouvent le besoin de rendre plus prévisibles les développements futurs, au sein d'une relation de travail ouverte."

 

Le pacte implique en premier lieu que la ministre et pharma.be se rencontreront régulièrement. Le volet "budget des médicaments" constitue un aspect majeur de l'accord. "Lors de la préparation du budget, les évolutions du marché et les innovations attendues seront prises en compte (...) et on veillera à ce que la gestion budgétaire en matière de médicaments ne diverge pas significativement de l'évolution des dépenses pour les autres soins de santé entrant dans le cadre de l'assurance maladie fédérale."

 

En ce qui concerne l'accès pour les patients, des démarches seront discutées pour rendre plus efficace la procédure de demande de remboursement des médicaments.

 

Les moyens et conditions de fonctionnement de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFPMS) seront par ailleurs examinés et améliorés "si possible".

 

Enfin, pharma.be souligne que "la mise à disposition de moyens financiers suffisants est essentielle pour assurer dans le futur la pérennité des acquis actuels", notamment la préservation des 32.000 emplois du secteur, plus particulièrement en Recherche et Développement. (PVO)

 

Source : RTL INFO

 

Comment, dans ces conditions, les autorités peuvent-elles décemment communiquer au public des informations objectives sur ces médicaments qu'elles auront contribué à propulser au rang de "blockbusters", en dilapidant au passage les deniers des contribuables à qui on n'aura évidemment pas du tout demandé leur avis? On nage vraiment ici en plein délire. Après le scandale-fiasco du H1N1 et le contrat secret accordant l'impunité juridique quasi totale à GSK pour son vaccin expérimental, Laurette Onkelinx remet le couvert sans le moindre complexe au nom d'un contexte économique difficile et de la protection des emplois... bien que GSK, contrairement au taux d’imposition de la plupart des Belges n’avait été taxé qu’à 3% sur ses près de 1 milliard d’euros de profits entre autres permis grâce à cette fausse pandémie ! Ce pacte signifie donc que plusieurs médicaments inutiles et même potentiellement dangereux (puisque l'AFMPS est sous la coupe des pharmas, la preuve, celle-ci sera améliorée "si possible") seront remboursés avec l'argent des citoyens tout simplement parce qu'ils DEVRONT être écoulés, exigence des actionnaires oblige!

 

Voir aussi: Le secteur pharmaceutique, favorisé par Onkelinx?

 

Le secteur pharmaceutique favorisé par Onkelinx?

 

Publié le 20 octobre 2012 

 

 

Belgique

 

"Les intérêts économiques des industriels et la prétendue sauvegarde des emplois passeront plus que probablement avant la sécurité"

 

BRUXELLES A travers "le pacte de solidarité" signé entre la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx et l'association sectorielle des entreprises pharmaceutiques innovantes belges, pharma.be, "l'Etat sort de son rôle en favorisant le secteur des médicaments chimiques", a réagi samedi le collectif Initiative citoyenne.

La ministre a signé un accord à long terme avec pharma.be, dans le but notamment d'offrir aux entreprises pharmaceutiques "l'occasion de poursuivre leurs activités dans un cadre sécurisant et stable". Vu le contexte économique difficile traversé par le gouvernement et le secteur pharmaceutique, "les deux parties éprouvent le besoin de rendre plus prévisibles les développements futurs", écrivait il y a quelques jours pharma.be dans son communiqué.


Concernant le volet "budget des médicaments", "les évolutions du marché et les innovations attendues seront prises en compte (...), relevait pharma.be. "La mise à disposition de moyens financiers suffisants est essentielle pour assurer dans le futur la pérennité des acquis actuels", et notamment l'emploi dans le secteur, soulignait encore pharma.be.


Le collectif Initiative citoyenne estime qu'avec ce pacte, l'Etat favorise "le secteur des médicaments chimiques au détriment d'autres fabricants de produits de santé naturels plus sûrs et pas forcément moins efficaces".


"Ce favoritisme va s'exercer au détriment du choix et de la liberté thérapeutiques et donc aussi au détriment des patients", poursuit le collectif. Ce dernier dénonce encore le fait que "les intérêts économiques des industriels et la prétendue sauvegarde des emplois passeront plus que probablement avant la sécurité sanitaire de plus de 11 millions d'habitants."


HIE/QUJ/

 

© La Dernière Heure 2012

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