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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 14:55

Décidément, on peut vraiment dire que la perspective de futures pandémies tant attendues, ne cesse d'inspirer les apprentis-sorciers de tout poil!!

 

A présent, c'est une "thérapie génique" qu'ils nous proposent pour soi-disant se prémunir d'une pandémie... aller interférer avec nos gènes en nous injectant des virus transporteurs prétendûment inoffensifs. A chaque fois, c'est pareil, on affiche un même enthousiasme avec la même minimisation des risques et des conséquences à long terme!

 

Grippe : des souris protégées des virus grâce à une thérapie génique

 

Publié par Emmanuel Perrin, le 31 mai 2013, MaxiSciences

 

ADeNOVIRUS.JPG 

 

Une étude récemment publiée montre comment une thérapie génique a permis de protéger des souris contre différents virus de la grippe responsables de pandémie.

 

Alors que certains virus de la grippe, notamment celui de la grippe aviaire, continue de faire des victimes chaque année, des chercheurs pourraient avoir trouvé une piste intéressante pour s'en protéger. Une piste qui fait appel à la thérapie génique. En effet, grâce à une dose de virus adéno-associé, des rongeurs ont été immunisés contre une infection grippale

 

D'après l'étude parue dans la revue Science Translational Medicine, une seule dose aurait suffi pour protéger totalement les souris et furets contre les virus H5N1 et H1N1, pourtant hautement pathogène et responsables de grippe mortelle. Les rongeurs ont même été immunisés contre la grippe espagnole (qui a causé la mort de 50 millions de personnes en 1918).

 

Un virus pour protéger l'organisme

 

Comme l’expliquent les auteurs de l’étude menée au département de pathologie de la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie, les virus adéno-associés, utilisés pour transférer des gènes sont non pathogènes et existeraient naturellement chez les humains et les primates. Ils sont donc extrêmement intéressants et prometteurs dans la protection des humains contre les virus grippaux.

 

Une fois dans le corps, ceux-ci seraient capables d'activer un anticorps neutralisant les souches de virus grippaux. "Ce qui est nouveau dans cette approche c'est l'utilisation d'un virus adéno-associé pour acheminer aisément et efficacement un vaccin prophylactique dans les voies nasales" ajoute Maria Lambris, professeur adjoint à la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie.

 

"Les anticorps sont utilisés depuis longtemps contre le cancer et pour le traitement des maladies auto-immunes mais peu pour combattre des maladies infectieuses" rappelle-t-elle. De fait, "cette nouvelle technique permet de développer un vaccin prophylactique contre la grippe à moindre coût, facile à administrer et dont la fabrication est rapide".

 

De nouvelles perspectives de traitement 

 

Ces expériences "démontrent l'efficacité chez des animaux de cette approche, qui pourrait être utilisée pour combattre tout virus pandémique ou agent de bio-terrorisme pour lesquels des anticorps existent et qui peuvent être facilement isolés" souligne le Dr James Wilson, directeur du programme de thérapie génique de l'Université de Pennsylvanie cité par l'AFP.

 

Reste maintenant à poursuivre les recherches sur l'animal puis sur l'homme. "Poursuivre le développement de cette technique génique est devenu encore plus urgent avec l'émergence récente en Chine du virus H7N9 (de la grippe aviaire) qui est mortel chez les humains", précise-t-il. Mais cette recherche pourrait également ouvrir des voies dans le traitement d'autres maladies infectieuses virales.

 

Source: MaxiSciences

 

Qu’une seule dose soit suffisante change peu de chose, car elle pourrait tout aussi bien être suffisante à générer des maladies catastrophiques et irréversibles, comme on l’a vu avec le Pandemrix après seulement une dose, alors qu’il était présenté comme sûr et bien testé !

 

Faire peur aux gens avec des pandémies, avec la grippe espagnole, et aussi avec le bioterrorisme (fantomatique mais tellement vendeur !) est très porteur mais quid si ces thérapies géniques protègent au prix de favoriser un cancer X années plus tard ?

 

Il est vraiment grand temps de PRENDRE LE RECUL SUFFISANT par rapport à toutes ces promesses incessantes de pseudo-progrès scientifiques dont on n’annonce cependant jamais le revers de la médaille, et ce même quand il était largement prévisible ! La manipulation du génome n’est absolument pas un acte anodin. Dès lors que ces recherches sont destinées à appliquer une médecine de masse, il est absolument certain que cela donnera lieu à des catastrophes chez X% des individus. Déjà à l’heure actuelle et depuis plus de 200 ans de vaccination, on ne teste jamais le potentiel des vaccins à altérer le génome humain au fur et à mesure des générations. Pour plusieurs médecins et vétérinaires, le génome des êtres vivants vaccinés à tort et à travers depuis des décennies est déjà altéré de façon irréversible. Les maladies chroniques ou dites « orphelines » pour lesquelles telle ou telle mutation de l’ADN sont observées, ont littéralement explosé sans que personne parmi les officiels ne daigne avoir le courage de soulever cette relation avec la survaccination.

 

Ces adénovirus qui sont présentés comme « non pathogènes » peuvent donner lieu dans certains cas à des encéphalites qui n’ont rien d’anodin, selon ce qu’on peut lire sur Wikipedia. Là encore, on a donc un bon exemple du relai partial de sites comme MaxiSciences ou autres qui n’ont toujours pas acquis le réflexe de questionner le bienfondé de l’emballement scientifique pour telle ou telle technique soi-disant révolutionnaire !!

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 17:52

Cfr ici, article du Soir des 25 et 26 mai derniers.

 

NB: Après un précédent article où il donnait encore la parole au virologue controversé Albert Osterhaus malgré ses conflits d'intérêts, le journaliste Frédéric Soumois se tourne une nouvelle fois vers son cénacle habituel, visiblement très restreint, d'experts en conflits d'intérêts, en donnant cette fois la parole au virologue de l'UCL Patrick Goubeau, qui s'était pourtant totalement discrédité lors de la fausse pandémie de H1N1, en déclarant à la RTBF de façon contraire à la notice du fabricant du Pandemrix - qu'il n'avait visiblement pas dû lire-, qu'on ne pouvait pas sortir paralysé d'une telle vaccination!! 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 14:43

Petit message humoristique reçu d'un médecin belge....

 

La RTBF est à nouveau à l'ouvrage. Depuis quelques jours, ça n'arrête plus : de la pub pour Corona. Vous salivez en pensant au biscuit. Nenni, il s'agit d'une sale bête : un virus. Chinois pour changer. Mais cette fois, c'est vraiment un méchant, car il aurait muté : de quoi vers quoi ou vers qui, ce n'est pas clair. Donc un mutant, comme dans les films de science fiction, car le mutant c'est toujours le méchant. Ils n'ont pas encore trouvé de bons mutants.

 

Mais les mutants ont quand-même du bon. Le nôtre s'est arrêté juste à la frontière française, à Lille plus exactement. Pas assez près pour nous contaminer, laissons ça aux Français, mais assez près pour nous flanquer la trouille. Heureusement, nous avons en Belgique des fabriques de trucs-qui-piquent (la RTBF n'a pas encore osé prononcer le nom : ça commence par vac, et ça finit par cin). Donc, on peut supposer que les fabriques en question vont en faire du "biscuit". Corona, bien sûr...La boucle est ainsi bouclée!

 

biscuit-corona.jpg

 

Faut rigoler, comme disaient les Gaulois...

 

NB: un lecteur fait remarquer à juste titre que l'origine de ce Coronavirus n'est pas la Chine  mais bien le Moyen-Orient; nous nous expliquons les propos de ce médecin, par la grande proximité génétique du Coronavirus et du virus du SRAS, ce dernier ayant émergé en Chine pour la première fois. De là à affirmer, comme le fait ce lecteur que le Coronavirus n'est pas un mutant (du SRAS) mais un virus émergent, il y aurait matière à débat et à de plus amples investigations...l'avenir nous réservera peut-être la réponse!

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 21:15

loup-qui-se-leche-les-babines.jpg

Nous avions déjà plus d'une fois évoqué le cas de cette firme, Medicago, implantée au Canada, et avec laquelle le Ministère américain de la Défense a des accords pour produire en masse et très rapidement des vaccins antigrippaux pandémiques "à base de plantes"- en réalité, des vaccins transgéniques standards avec tous les risques qui vont de pair, mais un faux vernis naturel dans un contexte où l'image de la vaccination se dégrade de plus en plus et à juste titre. Les belles plantes de Medicago sont en réalité des plants de tabac et à ce propos, il faut savoir que le cigarettier Philip Morris est actionnaire de Medicago à raison de 33%. Comme par hasard, c'est le marché chinois que Medicago et surtout Philip Morris visent en priorité....

 

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Le 25 septembre 2012 (la date ayant ici toute son importance!), voici quelques extraits extrêmement révélateurs qu'on pouvait lire dans un article sur le site de Business.financialpost.com:

 

« Une entreprise canadienne a uni ses forces au géant de la cigarette Philip Morris dans un projet inhabituel pour vendre des vaccins contre la grippe à l'immense marché chinois, une étape potentiellement majeure pour la science controversée de la production de médicaments à base de plantes. »

 

chapeau chinois gm

« Medicago Inc. a annoncé mardi qu'il a concédé son système de fabrication d'un vaccin à base de plants de tabac à Philip Morris Products SA, qui va se développer, tester et, il l'espère, conquérir le marché des produits en Chine, où la firme vend déjà un produit très différent - les cigarettes Marlboro. »


« Nous avons maintenant un pied en Chine avec une très grande palette de 100 entreprises fortunées à nos côtés. . . Ce n'est pas rien. »


« Medicago a reçu des financements et des investissements au cours des dernières années de la part du Ministère américain de la Défense, du Genopole français d’Evry, et de Mitsubishi Tanabe Pharma Corp du Japon, avec des essais en cours à la fois pour son vaccin pandémique et pour le vaccin saisonnier. »


« L'accord avec Philip Morris est une porte d'entrée dans un marché largement inexploité pour les vaccins qui devrait décupler dans la plus grande nation du monde au cours des prochaines années, a déclaré Andy Sheldon, chef de la direction de Medicago. »

 

 « En vertu de l’accord conclu avec Philip Morris, ce dernier produirait des vaccins selon le procédé de fabrication de Medicago, conduirait des essais cliniques et obtiendrait les autorisations règlementaires, une procédure qui pourrait prendre plusieurs années selon ce qu’a dit Iro Antoniadou, porte-parole du groupe international Philip Morris qui a déclaré dans un e-mail qu’il était « prématuré de commenter le timing ou d’autres spécificités à ce stade. »

 

« Philip Morris espère accroître sa présence en Chine  où il y a 320 millions de fumeurs et un million de morts annuelles liées au tabac. »

 

« L’accord sur les vaccins antigrippaux, qui est intervenu 4 ans après que Philip Morris ait commencé à investir dans Medicago, a suscité une certaine indignation au sein du mouvement anti-tabac canadien. »


« Neil Collishaw, de l’Association Médecins pour un Canada sans fumée, a rappelé que Philip Morris est le deuxième plus grand cigarettier du monde et que ce genre de partenariat est surtout une bonne affaire en termes de relations publiques, visant à mieux masquer leur politique odieuse habituelle qui consiste à créer une addiction et à empoisonner leurs clients. »


« Pour M. Sheldon, cet accord avec Medicago est une sorte de coup de pouce fort utile pour le secteur des biotechnologies, à un moment où il est plus difficile de trouver des investisseurs. »


« Nous utilisons cet argent pour fabriquer des produits qui pourraient finalement sauver des millions de vies a-t-il dit et donc nous sommes parfaitement à l’aise avec ce choix. »

 

« Medicago ne modifie pas génétiquement les plantes de tabac mais injecte de l’ADN en leur sein, de façon à produire une protéine qui servirait à protéger contre la grippe. »

« La « promesse » de Medicago est d’ainsi pouvoir produire des vaccins plus rapidement, et à moindre coût, par rapport aux techniques conventionnelles. Une usine en Caroline du Nord, construite avec un financement de 21 millions de dollars, a déjà pu produire 10 millions de doses de vaccins en un très bref délai, a déclaré M. Sheldon. »

 

« Un vaccin contre la grippe aviaire H5N1, qui avait suscité des inquiétudes quant au risque de pandémie- pourrait être sur le marché d’ici 2013 avec, quelques années après, également un vaccin contre la grippe saisonnière, a-t-il encore ajouté. »

 

Nous sommes en 2013, le virus H7N9 a émergé en Chine et des centaines de millions de dollars ont déjà été investis dans les préparatifs de Medicago à l'autre virus aviaire H5N1... peut-on imaginer une seule seconde que tout cela l'a simplement été "au cas où", avec si peu de garanties de retour sur investissements??

 

Radio Canada signalait ce jour ceci aux sujets des derniers préparatifs de cette firme Medicago, visiblement liée au complexe militaro-industriel:

 

Vaccin contre le virus H7N9 élaboré à Québec :

 

piqure.JPG

Vaccin contre la grippe (Ottawa)

 

La société biopharmaceutique de Québec Médicago affirme avoir produit avec succès un nouveau vaccin candidat qui pourrait protéger contre le virus H7N9, à l'origine de l'éclosion actuelle de grippe en Chine.

 

Medicago est au stade des études sur des animaux et n'a besoin que de la séquence génétique du virus de la souche virale pour accélérer le processus de conception du vaccin.

 

Medicago serait la première société à produire ce type de vaccin candidat contre cette souche au potentiel pandémique. Les fabricants actuels de vaccins antigrippaux à base d'œufs peuvent prendre jusqu'à six mois pour produire un vaccin contre une nouvelle souche.

 

Jusqu'à maintenant, 130 cas d'infection au H7N9 ont été signalés, essentiellement en Chine, et 31 personnes en sont décédées.

 

Hier, le 8 mai, la presse canadienne signalait que l'action en bourse de Medicago avait  déjà bondi de 15% rien qu'en une seule journée. Il faut dire que selon des représentants de Medicago, plusieurs gouvernements auraient déjà pris contact avec eux en vue d'acquérir des vaccins pandémiques. En d'autres termes, absolument AUCUNE leçon n'a été tirée du scandale du H1N1 et les autorités des différents pays sont d'ores et déjà prêtes à tout recommencer et à réacquérir à grand frais des vaccins expérimentaux, produits en seulement 14 jours (!) pour toute leur population!

 

(*) La belle photo du loup qui se lèche les babines provient du beau site suivant:

http://wolfen.skynetblogs.be/images-loups/

 

Le contenu de cet article, à très peu de choses près, a été publié sous le titre "H7N9: le virus d'un heureux hasard pour Medicago & Philip Morris?" sur Agoravox.

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 21:25

H7N9--image.jpg

Alors que l'heure est à la distillation de la peur au sujet du nouveau virus grippal H7N9, le très officiel journal britannique The Independent a publié, il y a quelques jours, un article sur le danger que représentent non pas les virus grippaux en eux-mêmes mais les agissements de chercheurs chinois qui créent de nouvelles souches grippales dans des laboratoires vétérinaires.

 

Comment se fait-il que la presse francophone n'ait pas fait écho aux inquiétudes légitimes de ces scientifiques qui s'indignent tout de même de "l'irresponsabilité épouvantable" de ces apprentis-sorciers qui sont finalement bien plus à craindre que les virus naturels qu'ils manipulent artificiellement?

 

Le Soir va-t-il en parler? Et l'agence Belga? Car nous sommes en ce moment dans un nouveau contexte d'opacité et d'informations contradictoires au sujet de cette nouvelle grippe H7N9, exactement comme c'était aussi le cas pour le virus H1N1.

 

Le journal The Independent relaie tout de même des préoccupations importantes au sein même du monde scientifique, et qui méritent pourtant totalement d'être connues du public:

 

"Des scientifiques sonnent l’alarme sur le danger des nouvelles souches virales créées par le mélange du virus de la grippe aviaire et de la grippe humaine: si la souche du virus devait s’échapper du laboratoire elle pourrait provoquer une pandémie mondiale et causer des millions de morts, avertissent les experts. 

 

Les laboratoires d’ingénierie génétique et les agences de contrôle et de protection du public (CDC, FDA) savent pertinemment que des expériences sont menées, depuis quelques années, pour produire le virus le plus mortel et le plus virulent. L’alerte a été sonnée en 2010 par des scientifiques de différents pays concernant le croisement génétique de la H1N1 (hautement virulent) avec la H5N1 (hautement mortel).  Et encore, les recherches se poursuivent jusqu’au jour où l’humanité toute entière sera soumise à une expérience « in vivo », où nous ne serons que de pauvres rats de laboratoire!

 

Des scientifiques chevronnés ont critiqué « l’irresponsabilité épouvantable » de chercheurs chinois qui ont délibérément créé de nouvelles souches du virus de la grippe dans un laboratoire vétérinaire [un "accident de bio-sécurité" sera accusé d'avoir déclenché la pandémie mondiale...].  Ils ont mis en garde qu’il y a un danger à voir s’échapper le virus du laboratoire, ce qui pourrait provoquer un massacre mondial.

 

Lord May de Oxford, un ancien chercheur du gouvernement et président de la Royal Society, met à garde la communauté scientifique: « Ils disent qu’ils font cela pour aider à développer des vaccins et des manifestations similaires. En fait, la vraie raison, c’est qu’ils sont poussés par une ambition aveugle ».

 

« Le dossier de confinement dans les laboratoires, comme celui-ci, n’est pas rassurant. Ils prennent sur eux la capacité de créer la transmission d’humain à humain d’un virus très dangereux. C’est terriblement irresponsable ! » a-t-il ajouté.

 

L’étude controversée du mélange viral a été réalisée par une équipe dirigée par le professeur Chen Hualan, directeur de la recherche nationale sur la grippe à l’Institut de recherche vétérinaire.

 

Pendant ce temps là, la presse belge relaie docilement les propos de l'OMS, de l'ESWI, de gens déjà grillés comme Osterhaus (cfr fiasco du H1N1!). Elle tait aussi notre lettre recommandée de questions à la Ministre Onkelinx sur cette nouvelle grippe H7N9. (sauf Canal C, que nous remercions!)



Le contexte est donc une fois encore propice à toutes les dérives, et ce grâce à la complicité des médias grand public. En France aussi, les autorités sont particulièrement silencieuses sur cette nouvelle souche de grippe, préférant sans doute "laver" leur réputation d'alarmistes qu'ils s'étaient créée lors de la fausse pandémie de H1N1. C'est pourquoi, ce sont les syndicats médicaux qui "informent" les médecins sur les modalités de prise en charge d'éventuels patients suspects... mais au fait, comment les informent-ils? Avec quel contenu? Ces "informations" sont-elles fiables? Où sont-elles encore une fois un vulgaire copier-coller d'articles de presse ou de comptes-rendus de l'OMS?



Alors qu'on nous prétend que la mortalité due au virus H7N9 est d'environ 20% (donc une minorité de cas et non la majorité des gens infectés), il est étrange de lire un article intitulé "Un nouveau cas de guérison du virus H7N9 de la grippe aviaire au Henan." dans lequel il est précisé qu'il s'agirait du premier cas de guérison de la ville et seulement le troisième de la province!!



La réalité, c'est qu'il est bien possible que le taux de mortalité de ce virus soit nettement plus faible qu'annoncé, avec un nombre de cas humains passant inaperçus possiblement nettement supérieur ("diluant" ainsi la proportion de cas réellement graves). Cette possibilité non infirmée n'a pourtant pas empêché les syndicats médicaux d'écrire par mail aux médecins français: «Même si de nombreuses inconnues persistent, les formes cliniques observées ce jour en Chine sont graves dans plus de 90 % des cas. Une hospitalisation en urgence après appel au Samu Centre 15 est recommandé devant toute personne ayant voyagé ou séjourné en Chine et qui, au cours des dix jours après son retour, présente des signes cliniques d’infection respiratoire aiguë



Pendant ce temps-là aussi, des "scientifiques" s'activent à mettre au point un Xième vaccin expérimental contre cette nouvelle souche de grippe, et qui sera évalué au sein d'essais cliniques-éclairs.



Sur le site Slate.fr, on pouvait lire le 3 mai dernier, sous la plume de Jean-Yves Nau, que « Il apparaît ainsi que le H7N9 actuel est la résultante de nombreux échanges de matériels génétiques et de réassortiments et réarrangements structurels viraux. » ou encore que « Tout ce serait donc passé comme si ce nouveau pathogène n’avait (comme le H5N1) pas eu besoin d’intermédiaires chez les mammifères. »

 

Et si tous ces réarrangements n’étaient pas si naturels que cela ? Les inquiétudes au sein même du monde scientifique, sur la tendance d’apprentis-sorciers à jouer littéralement avec le feu, donnent réellement à réfléchir…

 

Voir aussi l'article du site 20Minutes.fr intitulé "Les chinois créent un nouveau virus aviaire en laboratoire."

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 17:30

Le 3 mai dernier, Le Soir annonçait dès sa première page, son article dramatisant sur la nouvelle grippe H7N9:

 

COUVERTURE-LE-SOIR-3-MAI-2013.JPG

 

L'article était rédigé par Frédéric Soumois, qui a déjà fait preuve d'un angélisme saisissant en matière de vaccins, et qui ne voyait par exemple pas de quoi sourciller avec le vaccin expérimental H1N1, ni même en matière de conflits d'intérêts omniprésents (puisqu'il n'a eu de cesse d'essayer de les assimiler à quelque chose d'inévitable à l'occasion d'un chat qu'il supervisait pour le Soir sur le sujet). Frédéric Soumois a  du reste aussi déjà signé des articles recommandant et banalisant la vaccination des femmes enceintes. C'est encore lui qui a démoli Andrew Wakefield dans des articles le qualifiant de "docteur au banc d'infamie". Bref, n'est-ce pas là le journaliste parfait à qui s'adresser quand il s'agit de relayer docilement les "informations" qui font les affaires du système médico-pharmaceutique?

 

Il n'est donc pas étonnant que Mr Soumois redonne la parole à des gens mouillés jusqu'au cou, comme s'il n'avait jamais entendu parler (ou voulu entendre parler) du scandale du H1N1. C'est ainsi que cet article partial réoffre une Xième tribune à l'ESWI, un groupe financé par les pharmas, et qui avait poussé à plein la dramatisation du H1N1 ou encore au virologue controversé Albert Osterhaus,  lui aussi largement impliqué dans le fiasco du H1N1 et accusé de corruption.

 

"La grippe au bord de la pandémie";

 

"Le nouveau H7N9 serait capable de muter pour devenir davantage contagieux."

 

S'en suivent d'autres phrases anxiogènes, accompagnées d'une carte destinée à renforcer leur effet:

 

"La pandémie? Elle est derrière le coin de la rue. Ce que nous ne savons pas, c'est quand elle arrivera."

 

"Un quart de la population mondiale vit à moins de deux heures d'un aéroport relié aux régions affectées."

 

LE SOIR 3 MAI 2013

 

Les propos doucereux de l'OMS sont bien sûr aussi repris sans l'ombre d'un esprit critique: "Nous devons nous préparer correctement. Notre responsabilité est de tout faire pour éviter que de nombreuses personnes meurent."

 

Osterhaus renchérit: " La vérité, c'est que nous avons eu de la chance lors de la pandémie de H1N1 de 2009 qu'elle n'ait pas tué davantage. On estime les décès à 300 000 sur le globe, soit 1% des gens qu'elle a contaminés. Imaginez si ce virus avait tué 20% des patients, comme semble le faire le H7N9 et s'il avait été transmissible d'homme à homme, combien il y aurait de victimes potentielles."

 

300 000 est un chiffre absolument non validé de décès attribuables à la grippe H1N1! Le nombre de décès confirmés à l'échelle du monde était plutôt aux environs des 18 000. Mais il est vrai que l'OMS, qui a essayé après coup de sauver sa réputation, a cru nécessaire de rappeler que les décès étaient sûrement beaucoup plus nombreux et qu'ils avaient été fortement sous-estimés.

 

Le labo d'Osterhaus a justement effectué volontairement les mutations dangereuses nécessaires à rendre le virus aviaire H5N1 transmissible d'homme à homme!

 

"Cinq mutations suffisent, dont 3 ont déjà été identifiées dans la nature."

 

Et Osterhaus de préciser de façon floue que le virus H7N9 circulant a déjà subi plusieurs de ces mutations sans en indiquer toutefois le décompte exact (par rapport à ce seuil des soi-disant 5 mutations critiques avant une transmission d'homme à homme)

 

L'article se termine en rappelant qu'il est impossible de bloquer ce risque de mutations permettant au virus d'évoluer en pandémie et que du coup, c'est forcément la course à la recherche d'un vaccin. La belle affaire!! S'il est impossible d'empêcher ces mutations de se réaliser, il est toutefois possible de ne pas les réaliser en laboratoire, ce qui majore en réalité le risque mais c'est sans doute ce qui fascine ceux qui ne pensent qu'à l'apât du gain et aux futures pandémies tant attendues!

 

Pourquoi le Soir relaie-t-il de façon aussi docile les propos alarmistes d'Osterhaus qui est pourtant quelqu'un qui voit toujours midi à sa porte en matière de pandémies? Pourquoi le Soir relaie-t-il l'ESWI et Osterhaus mais n'a pas daigné relayer à ses lecteurs notre lettre recommandée de questions sur cette nouvelle grippe H7N9 à la Ministre Onkelinx?

 

Pourquoi le Soir n'informe-t-il pas ses lecteurs du passé "pandémique" de Mr Osterhaus, qui est tout de même loin d'être anodin ou inintéressant puisqu'il démontre très bien l'habitude de cet expert à jouer la carte de la peur et de l'émotivité.

 

Nous vous invitons à lire ci-dessous ce qu'il en est de ce personnage qui garde apparemment toute l'estime du Soir, bien que sa crédibilité soit on ne peut plus sujette à caution!

 

Le 21 décembre 2011, on pouvait lire sur le site de l'AJP, les propos de Daniel Van Wylick, directeur éditorial du groupe Rossel (qui détient le Soir), selon qui il faudrait idéalement augmenter de 3 millions d'euros supplémentaires le montant des aides à la presse, en raison notamment de la grave crise qui frappe le secteur avec une baisse notable des recettes. "Notre part de marché ne cesse de s'effondrer, au profit de l'audiovisuel" se plaint-il. Est-ce vraiment étonnant que dans un monde où les gens sont de plus en plus surchargés de travail, ils préfèrent ne pas perdre leur temps à lire des articles aussi partiaux et désinformateurs que ceux  de Frédéric Soumois, ayant désormais de plus en plus conscience que le véritable journalisme d'investigation se trouve de nos jours sur des sites internet indépendants? Au lieu de réclamer plus d'aides financières au monde politique c'est à dire aux contribuables, Daniel Van Wylick ferait sans doute bien d'en revenir aux fondamentaux en matière de rigueur, d'objectivité et de qualité du travail journalistique!

 

Bonne lecture Mr Van Wylick....

 

Extrait de l'article intitulé OMS: le "Pape" de la grippe A accusé de corruption (de William Engdahl)

 

La supercherie des fèces d’oiseau

 

 

Osterhaus.jpg

Albert Osterhaus n’est pas du menu fretin. Il a joué un rôle dans toutes les grandes paniques suscitées par l’apparition de virus, depuis les mystérieux décès imputés au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) à Hong-Kong, là où l’actuelle Directrice générale de l’OMS Margaret Chan avait lancé sa carrière de responsable de la Santé Publique au niveau local. D’après sa biographie officielle à la Commission Européenne, en avril 2003, au paroxysme de la panique provoquée par le SRAS, Osterhaus fut engagé pour participer aux enquêtes sur les cas d’infections respiratoires qui se multipliaient alors à Hong Kong. On peut lire ces mots dans le rapport de l’Union Européenne : « il démontra à nouveau son talent à réagir rapidement à de graves situations. En trois semaines, il a prouvé que cette maladie est provoquée par un coronavirus récemment découvert qui contamine les civettes, les chauves-souris et d’autres animaux carnivores. » [7]

 

Par la suite, quand les cas de SRAS ne firent plus parler d’eux, Osterhaus passa à autre chose, œuvrant cette fois pour la médiatisation des dangers de ce qu’il nommait la grippe aviaire H5N1. En 1997 il avait déjà sonné l’alarme après la mort, à Hong Kong, d’un enfant de trois ans qu’Osterhaus savait avoir été en contact avec des oiseaux. Osterhaus développa son lobbying à travers les Pays-Bas et l’Europe, affirmant qu’une nouvelle mutation létale de la grippe aviaire s’était transmise aux humains et que des mesures drastiques devaient être prises. Il revendiquait être le premier scientifique au monde à avoir montré que le virus H5N1 pouvait contaminer des humains. [8]

 

Evoquant la dangerosité de la grippe aviaire dans une interview diffusée sur la BBC en octobre 2005, Osterhaus déclarait : « si le virus réussissait effectivement à muter de telle sorte qu’il se transmette ensuite entre humains, alors nous serions dans une situation complètement différente : nous pourrions nous trouver devant un début de pandémie. » .Il ajoutait : « il y a un vrai risque que le virus soit disséminé par les oiseaux dans toute l’Europe. C’est un risque réel que personne n’a pourtant pu évaluer jusqu’à présent, parce que nous n’avons pas mené les expérimentations. » [9] Le virus n’a jamais réussi sa mutation, mais Osterhaus était prêt à « mener des expérimentations » que l’on peut imaginer largement rétribuées.

 

Pour appuyer son alarmant scénario de pandémie en tentant de lui donner une légitimité scientifique, Osterhaus et ses assistants en poste à Rotterdam commencèrent à collecter et congeler des échantillons de fèces d’oiseaux. Il affirma que, selon les périodes de l’année, jusqu’à 30 % de tous les oiseaux d’Europe s’avéraient transporter le virus mortel de la grippe aviaire H5N1. Il affirma également que les éleveurs en contact avec des poules et des poulets se trouvaient alors exposés au dit virus. Osterhaus briefa les journalistes qui prirent bonne note de son message alarmiste. La classe politique fut mise en alerte. Dans la presse, il émit l’hypothèse selon laquelle le virus, qu’il étiquetait H5N1, après avoir provoqué plusieurs décès aux antipodes asiatiques, allait se propager en Europe, vraisemblablement transporté sur les plumes ou dans les entrailles d’oiseaux mortellement infectés. Il soutenait la thèse d’oiseaux migrateurs capables d’apporter le nouveau virus mortel vers l’ouest aussi loin qu’en Ukraine et sur l’île de Rügen [10]. Il lui suffit pour cela de feindre d’ignorer que les oiseaux ne migrent pas d’est en ouest mais bien du nord vers le sud.

 

La campagne alarmiste d’Osterhaus autour de la grippe aviaire décolla réellement en 2003, lorsqu’un vétérinaire néerlandais trouva la mort après avoir été malade. Osterhaus annonça que sa mort résultait d’une contamination par le virus H5N1. Il convainquit le Parlement néerlandais d’exiger l’abattage de millions de poulets. Pourtant, aucune autre personne ne succomba à une infection similaire à celle attribuée au H5N1. Pour Osterhaus, cela démontrait l’efficacité de la campagne d’abattage préventif. [11]

 

Pour Osterhaus, les déjections aviaires propageaient le virus en retombant sur les populations et les autres oiseaux au sol. Il était ferme dans sa conviction que ces déjections constituaient le vecteur de propagation de la nouvelle poussée mortelle du virus H5N1 depuis l’Asie.

 

Un problème se posait cependant avec le stock grandissant d’échantillons congelés des déjections aviaires que lui et ses associés avaient rassemblés et conservés dans son institut. La présence du virus H5N1 ne put être confirmée dans un seul de ces échantillons. En 2006, à l’occasion du congrès de l’OIE (Office international des épizooties, désormais appelé Organisation mondiale de la santé animale), Osterhaus et ses collègues à l’Université Érasme furent forcés d’admettre qu’en testant les 100 000 échantillons de matières fécales rassemblés avec tant de précaution, ils n’avaient découvert aucune trace du virus H5N1. [12

  

En 2008, à Vérone, lors de la conférence de l’OMS intitulée « La grippe aviaire à l’interface Homme-Animal », Osterhaus prenait la parole devant ses collègues scientifiques, sans doute moins échauffés que le public non-scientifique par ses incitations à l’émotivité. Il admettait que : « dans l’état actuel des connaissances, rien ne permet[tait] de formuler une mise en garde contre le virus H5N1, ni d’affirmer qu’il puisse provoquer une pandémie. » [13] Mais, à ce moment-là, son regard se portait déjà fixement sur d’autres gâchettes à actionner pour faire converger son travail sur les vaccins avec de nouvelles possibilités de crise pandémique.

 

Références & suite de cet article de William Engdahl: ICI

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 18:00

H7N9: un virologue travaille sur un vaccin

 

Jean-Louis SANTINI


Agence France-Presse

Washington

 

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Le nouveau virus de la grippe aviaire H7N9 qui a déjà infecté cent sept personnes en Chine et une à Taiwan, dont vingt-deux sont mortes, pourrait à tout moment devenir transmissible entre humains, ce qui requiert de se tenir prêt en développant un vaccin, juge un éminent virologue américain.

 

«Il est impossible de prévoir quand ce virus pourrait muter et être capable d'une transmission entre humains. C'est pourquoi nous prenons cette situation très au sérieux», explique le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).

 

«Ce n'est pas encore le cas, ce qui est encourageant, mais nous devons néanmoins être préparés pour cette éventualité», poursuit-il dans un entretien avec l'AFP. Bien qu'«on ne puisse pas prouver totalement que des transmissions entre personnes ne se sont pas déjà produites», les examens méticuleux effectués par les équipes des Centres chinois de prévention et de contrôle des maladies, de plus d'un millier de personnes ayant été en contact étroit avec des sujets infectés, «n'ont identifié aucun cas de contagion entre humains», souligne le Dr Fauci .«On peut être sûr qu'il y aurait eu des infections parmi ce millier de personnes si le virus était transmissible», insiste-t-il.

 

Une étude publiée jeudi dans la revue médicale britannique The Lancet confirme que H7N9 provient bien de volailles et qu'il n'est, manifestement pour l'instant, pas capable de se transmettre entre humains.

 

Après une analyse génétique du pathogène retrouvé chez un des patients et une comparaison avec le virus récupéré sur un poulet trouvé sur un marché de volailles, «les chercheurs ont conclu que les similitudes entre les virus isolés laissent penser à une transmission sporadique de la volaille aux hommes», écrit The Lancet.

 

La différence entre H7N9 et l'autre virus aviaire H5N1 apparu il y a dix ans en Asie, c'est que H7N9 est inoffensif pour les volailles et ce contrairement à H5N1 qui les tue rapidement. Il est ainsi difficile de localiser H7N9 et de prévenir des transmissions à l'homme, relève le Dr Fauci.

 

Mais ces deux virus sont similaires dans la sévérité des symptômes de la grippe chez les humains et aussi du fait qu'ils ne se propagent pas entre les humains, ajoute-t-il.

 

Il y a eu 566 cas confirmés d'infection avec H5N1 depuis 2003, dont 332 décès, soit un taux de mortalité de 58% contre 20% jusqu'à présent pour H7N9.

 

Dans l'éventualité d'une propagation de H7N9 entre humains et devant le risque de pandémie, «nous avons déjà commencé à développer des tests et un vaccin», explique le virologue.

 

Les toutes premières études cliniques du vaccin devraient avoir lieu fin mai ou début juin et les essais cliniques devraient être étendus en juillet et août, précise-t-il.

 

Le patron du NIAID a également jugé «excellente la transparence et la coopération des autorités chinoises» sur les infections par le virus H7N9, contrairement à ce qui s'était passé avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) parti de Chine en 2003 et qui a frappé 8000 personnes dans le monde, dont 800 en sont mortes.

 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait alors accusé Pékin d'avoir cherché à dissimuler cette épidémie en la minimisant.

 

Des experts américains et européens notamment se trouvent en Chine et travaillent étroitement avec les autorités sanitaires chinoises, rappelle le Dr Fauci.

 

Source : La Presse.ca

 

Des essais cliniques qui dureront tout au plus deux ou trois mois… qui dit mieux ? Qui a envie de servir de cobaye avec ce futur vaccin pandémique pour attraper X mois ou années plus tard une maladie nettement plus grave dont on dira de toute façon qu’il ne s’agit que d’une « simple coïncidence » ??

 

Voir aussi l'article: Grippe H7N9, même scénario qu'en 2009?

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 14:26

Un vaccin contre le H7N9 en préparation

 

25 avril 2013

 

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis travaille sur un vaccin contre le virus H7N9 de la grippe aviaire, a déclaré le directeur général du groupe Joe Jimenez, dans une interview publiée par le journal Tages Anzeiger.

 

 

novartis.jpg

 

Novartis a procédé à l’analyse des codes génétiques du virus, publié par les Chinois, et le groupe «serait aujourd’hui en mesure de développer d’ici 6 à 8 semaines un vaccin pour des premiers essais cliniques», a ajouté M. Jimenez. «Le besoin pour un tel vaccin reste théorique pour l’instant, il n’y a pas de confirmation de la transmission du virus de l’animal à l’homme», a-t-il expliqué.

 

Source : Le Soir

 

PS: Voir aussi ICI, cet article du Figaro sur le véritable jeu de dupes, avec l'Etat américain qui poursuit Novartis pour corruption (mais qui n'hésite pas à lui commander des millions de doses de vaccins à la moindre occasion...)

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 19:15

GRIPPE H7N9

"Virus H7N9: sa carte d'identité génétique préoccupe les experts" lisait-ton récemment dans Science & Avenir. Dans cet article, on commençait à "mettre en condition" le public: à l'aide de noms de mutations, on tentait d'effrayer les gens, tout en leur assurant que "les meilleurs experts du monde" avaient été envoyés sur les lieux par l'OMS...

 

Avec le H1N1, les "meilleurs experts du monde" avaient aussi recommandé au nom de l'OMS une vaccination anti-H1N1 tous azimuts. Leurs liens d'intérêts avec les laboratoires avaient surtout été dénoncés après la fausse pandémie. Sauf qu'ici, on prend les mêmes et on recommence!

 

Parmi les "experts" envoyés sur les lieux, le Dr Keiji Fukuda, sous-directeur général de l'OMS, en charge de la Sécurité et de l'Environnement. Celui-là même qui avait déclaré à TF1 et devant le Conseil de l'Europe que les conflits d'intérêts des experts mandatés par l'OMS n'avaient pas besoin d'être révélés et qu'ils ne posaient aucun problème de fiabilité dans les avis de l'Organisation! Pour Mr Fukuda, "l'OMS prend très au sérieux son rôle de remettre des avis indépendants". On croit vraiment rêver mais en fait, l'audace et le "plus c'est gros, plus ça passe" continuent de faire recette auprès d'un public trop crédule et désinformé!

 

Dans cet article de Science & Avenir, on pouvait lire aussi que "la mutation fatale" qui rend le virus H7N9 mortel a déjà été trouvée et qu'il s'agit de la mutation PB2 E6627K. Pourtant, le même article nous apprend que: « Le CDC chinois a d’ores et déjà expédié les échantillons d’isolats viraux H7N9 à cinq laboratoires, en l’occurrence au Japon (Tokyo), en Australie (Melbourne), au Royaume-Uni (Londres) et aux États-Unis (Atlanta, Memphis). Les virologistes moléculaires mèneront des expériences, similaires à celles menées l’an dernier sur le virus aviaire H5N1 par Ron Fouchier (Rotterdam, Pays-Bas) et Yoshihiro Kawaoka (Madison, Wisconsin, États-Unis), afin de déterminer quelles mutations peuvent conférer au virus H7N9 la capacité d’être aisément transmis d’homme à homme par l'intermédiaire d’aérosols, autrement dit de minuscules gouttelettes aériennes (lire Sciences et Avenir, février 2012). Selon les laboratoires, ces expériences doivent être menées chez des primates (macaques rhésus, singes verts d’Afrique) ou chez le furet, modèle animal de la grippe. Pour le moment, les chercheurs ne disposent pas de preuve « fondée » d’une transmission interhumaine. »

 

Pourquoi donc, s'il n'y a pas de "preuve fondée" d'une telle transmission d'homme à homme, cet empressement à recréer des mutations et des facteurs de virulence  si ce n'est pour préparer le "terrain vaccinal" et la dramatisation ambiante??

 

En fait, après les tout premiers articles sur cette nouvelle grippe H7N9 où l'OMS s'efforçait de paraître rassurante pour sans doute essayer de gommer l'alarmisme du H1N1 qu'elle traîne encore comme une casserole, il semble que cette instance n'aura pas tenu bien longtemps en passant finalement assez rapidement au registre de la peur et de l'affolement.

 

GRIPPE H7N9 (2)

"H7N9, un virus de la grippe aviaire redoutable, selon l'OMS." publiait docilement l'Agence Reuters il y a quelques heures à peine. « L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le nouveau virus H7N9 de la grippe aviaire est l'un des plus redoutables de sa  catégorie et se transmet plus facilement à l'homme que sa précédente version, le virus H5N1. »

 

Pendant ce temps-là, la presse recommence à couvrir le moindre décès (comme il lui fut pourtant reproché à l'occasion du H1N1, au motif que cela entretenait une psychose qui ne profitait qu'aux seuls fabricants de vaccins):

 

« Premier cas de grippe aviaire H7N9 à Taïwan, un homme dans un état grave» diffuse ainsi Belga et reprend ainsi Le Vif. Pour cela, Belga semble au RDV mais n'a pas l'air pour l'instant d'accorder la moindre attention à notre récente démarche pourtant tout à fait d'actualité, au sujet de cette même souche de grippe H7N9.

 

Avons-nous tort d'être vigilants et de pointer les similitudes inquiétantes (pour nos libertés et la démocratie) qui sont en train de poindre entre l'émergence du H1N1 et le contexte actuel de gestion et de préparation au H7N9??

 

Les vaccins qui sont cependant en train d'être préparés, à base d'ADN synthétique, n'ont pourtant rien de rassurant ni de simple, au niveau des effets toxiques graves qu'ils pourraient occasionner, et notamment des effets à long terme, qui ne seront tout bonnement pas évalués, comme le signale cet article suivant du New York Times qui évoque un délai de préparation de seulement 1 mois pour ce genre de vaccin...

 

Science & Avenir mentionnait le souhait d'experts d'évaluer largement l'immunité des populations à cette nouvelle souche H7N9. Dans quel but si ce n'est que cela serve encore une fois les besoins de la cause vaccinale, pour pouvoir dire aux gens "attention, vous n'avez aucun anticorps et seul le vaccin pourra vous en faire produire!" ?



On joue encore une fois un véritable jeu de dupes (et de cons, pardon pour la franchise) où on continue à se raconter des histoires en réduisant la seule notion de "protection" à la présence d'anticorps, alors même que la présence d'anticorps chez les séropositifs est considéré comme un signe de maladie et non de protection! On oublie ainsi (volontairement semble-t-il) de rappeler que des gens sans anticorps ne feront jamais les maladies et qu'en dépit d'un taux jugé satisfaisant d'anticorps, on peut tout de même la contracter. Mais seulement, comme toute l'idéologie vaccinale est basée sur ce véritable dogme des sacrosaints anticorps, il s'agit bien sûr de continuer à entretenir dans les esprits ce genre de simplisme affligeant, de nature cependant à pouvoir flatter Mr et Mme tout le monde qui croient ainsi tout saisir ou presque sur la complexité des mécanismes de défense immunitaire.

 

Les responsables fédéraux de la Santé ont commencé à produire un vaccin prototype contre la mystérieuse grippe H7N9 qui circule en Chine

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Bien que ce vaccin soit réalisé « uniquement par mesure de précaution », il n’en reste pas moins qu’un porte-parole des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) a souligné qu’un virologue de l’Agence avait avoué être « assez inquiet » au sujet du nouveau virus. La Chine a confirmé 14 cas de la nouvelle grippe, et vendredi elle a déclaré que six cas avaient été mortels.

 

L’agence Xinhua a fait savoir qu’aucun cas de transmission d’homme à homme n’avait été confirmé, alors que l’Agence de contrôle des maladies de Chine a suivi des centaines de personnes qui étaient entrées en contact avec les 14 cas connus.

 

Le virus de la grippe qui n’avait initialement été détectée que chez des oiseaux sauvages, a été, pour la première fois, isolé jeudi chez des volatiles domestiques. Dans la suite, après que le virus ait été retrouvé chez des pigeons de Shanghai dans un marché de volatiles, les autorités ont décidé de faire abattre tous les volatiles de cette région.

 

Il faudra au moins un mois pour créer le vaccin prototype même si l’agence a décidé d’accélérer le processus en construisant le vaccin à partir d’un ADN synthétique plutôt que d’attendre qu’un échantillon du virus arrive de Chine, a déclaré Michael Shaw, directeur associé du laboratoire s’occupant de la grippe pour le CDC.

 

Du fait que la Chine a affiché les séquences génétiques du virus sur des banques de données publiques, il est dès lors possible, en laboratoire, de construire les gènes pour les pointes extérieures du virus et de les rattacher à une « colonne vertébrale » virale.

 

Il a déjà été démontré que le processus fonctionnait très bien en laboratoire comme sur des œufs stériles de poules avec lesquels on fabrique les vaccins.

 

Ensuite, le vaccin prototype doit être testé sur des furets. Après que ces derniers auront été vaccinés, il faudra attendre un certain temps pour qu’ils développent des anticorps. Par après, une solution de la grippe H7N9 sera injectée dans le nez de ces animaux.

 

Les médecins devront encore attendre quelques jours pour vérifier si les animaux deviennent malades.

 

« Si tout fonctionne bien la première fois, nous pourrions théoriquement être prêts à faire parvenir les envois aux fabricants dans un délai de quatre semaines », a déclaré le Dr Shaw. «  Mais certaines phases comme celle des furets ne peuvent être accélérées. »

 

Tom Skinner, porte-parole de l’agence, préférerait avoir une idée plus claire du danger que représente la nouvelle grippe.

 

Le Dr Shaw précise que l’on ne sait pas encore exactement à quel point cette grippe peut devenir mortelle, «  parce que nous ne voyons peut-être que les cas les plus graves, ceux qui sont conduits à l’hôpital. » Combien de cas bénins risquent de passer inaperçus et ne pourront être détectés qu’au moyen de centaines de tests sanguins (recherche des anticorps).

 

On ne sait pas comment les gens sont infectés, a-t-il déclaré. Les quelques cas connus sont répartis sur une vaste zone autour de Shanghai. Il est plausible de suspecter les expositions à des volailles infectées.

 

Le facteur de risque pour le H5N1, une autre grippe aviaire qui avait tué 371 personnes depuis 2003 n’avait été trouvé et évalué qu’au Cambodge, en Chine et en Egypte. En ce qui concerne la nouvelle grippe, seuls deux des 14 cas connus travaillaient dans le domaine de la volaille, un troisième était cuisinier.

 

« Le fait que le virus soit retrouvé chez les pigeons est nouveau, a précisé le Dr Shaw. » Le virus ne rend manifestement pas les pigeons malades ; personne n’a en effet pu constater une mortalité importante chez les pigeons. Il faut cependant noter que les pigeons ne font généralement pas l’objet de tests. Si la chose était nécessaire, elle rendrait les contrôles plus difficiles. Il est plus facile de rassembler des poules. »

 

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les essais préliminaires en Chine suggèrent que le nouveau virus est sensible aux antiviraux Tamiflu et Relenza.

 

Plusieurs pays ont déjà commencé à réagir par rapport à la grippe. Le Vietnam a interdit les importations de volailles chinoises. Le Japon a affiché des avis dans les aéroports exhortant les gens à signaler les symptômes de la grippe. Hong Kong a interdit l’importation d’oiseaux vivants en provenance de la partie continentale.

 

Selon les rapports de Donald G. McNeil de New York et d’Andrew Jacobs de Pékin.

 

Un tel article appelle évidemment plusieurs commentaires, ici on fait comme si ce vaccin était de facto efficace, alors que la presse canadienne anglophone a relayé l’avis de scientifiques qui ont prévenu qu’un vaccin anti-H7N9 serait sans doute peu efficace! On s’apprête en fait à réitérer le scandale du H1N1 en planchant sur un vaccin alors qu’on ne sait même pas COMMENT ce nouveau virus se transmet et qu’on ne sait même pas COMMENT MARCHENT les vaccins en général (selon les propres aveux du Directeur médical de la production de vaccins viraux chez Sanofi, le Dr Saluzzo). En fait, on ne sait rien des vaccins mais on VEUT à tout prix et on doit se soumettre à cette idéologie. De même, l’OMS qui se prétend non soumise aux diktats de Big Pharma par la bouche de son sous-directeur, le Dr Fukuda, a déjà réalisé des évaluations pour voir si le Relenza et le Tamiflu étaient efficaces sur cette nouvelle souche. Mais pourquoi donc n’avoir évalué QUE cela, que ces médicaments à l’efficacité pourtant très contestée de Big Pharma (le British Medical Journal avait accusé Roche, le fabricant du Tamiflu, d’avoir trompé les gouvernements et les médecins sur l’efficacité de son produit) si l’OMS était réellement indépendante comme elle le prétend ? A un moment, il faut arrêter de se raconter des histoires, et voir avec réalisme et lucidité que cette instance qu’est l’OMS ne fait que poursuivre sa politique au service des lobbies et ne peut donc QUE se maintenir elle-même dans les contours commerciaux qu’elle a elle-même préconisés à tous les états du monde ! L’OMS, en ce qu’elle est indissociable des intérêts partisans des firmes pharmaceutiques, constitue donc sans nul doute pour les citoyens du monde entier l’une des plus grandes menaces sanitaires de ce 21° siècle.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 16:10

Le copier-coller du communiqué ci-dessous issu du site French.china.org est indissociable du récent article que nous avons publié sous le titre "Nouvelle grippe H7N9: le scénario du H1N1 est-il en train de se reproduire?"

 

La Chine commence la mise au point du vaccin H7N9

 

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La Chine a commencé la recherche en vue de la mise au point des vaccins contre le virus de la grippe aviaire H7N9, a déclaré lundi un responsable de la santé.

 

Cependant, des complications dans le processus de mise au point et de fabrication signifient que cela peut prendre de six à huit mois avant que le vaccin puisse être mis sur le marché, a indiqué Liang Wannian, directeur du Bureau de contrôle et de prévention de la grippe H7N9 relevant de la Commission nationale de la santé et de la planification des naissances. (CNSPN).

 

M. Liang a déclaré que la décision de produire le vaccin dépendra de la capacité du virus à subir une mutation pour devenir transmissible de personne à personne.

 

S'il devenait évident que le virus se propage chez les humains, le vaccin serait requis, mais il ne serait pas économique de distribuer le vaccin si de tels signes n'apparaissaient pas, a indiqué M. Liang.

 

Selon ce dernier, la vaccination n'est pas la seule manière efficace de prévenir la maladie.

 

« Nous prenons une série de mesures pour prévenir et contrôler les infections. Des efforts de surveillance de l'infection sont en cours dans plus de 500 hôpitaux et 400 laboratoires dans tout le pays », a déclaré M. Liang.

 

« Nous avons confiance de garder la maladie sous contrôle », a-t-il dit.

 

Selon Deng Haihua, haut responsable de la CNSPN, la médecine et les traitements traditionnels chinois sont également envisagés dans le cadre des efforts de la CNSPN pour lutter contre la maladie.

 

Feng Zijian, directeur du Centre de réponse d'urgence du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, a indiqué que les autorités et les travailleurs du secteur médical œuvrent à trouver des mesures pour identifier et soigner les patients à un stade plus précoce afin de diminuer la morbidité du virus.

 

M. Feng a recommandé que le public réduise les contacts avec les oiseaux et la volaille.

 

Communiqué du 9 avril 2013- French.china.org

 

Voir aussi, ci-dessous, l'interview d'hier dans le Monde de Vincent Enouf, virologue à l'Institut Pasteur:

 

"Le virus H7N9 a muté de façon favorable à une transmission d'homme à homme"

 

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Alors que le bilan des infections au virus H7N9 de la grippe aviaire s'aggrave en Chine, avec 21 cas déclarés dont six décès, l'Organisation mondiale de la santé s'est voulue rassurante, lundi 8 avril, affirmant qu'il n'y avait, à ce stade, aucun signe d'une transmission d'homme à homme. Pour Vincent Enouf, virologue et responsable adjoint du Centre national de référence des virus influenzae (grippe) de l'Institut Pasteur, une mutation du virus reste possible à n'importe quel moment, ce qui pourrait déclencher une pandémie.

 

Lire : Grippe aviaire : aucun signe de transmission interhumaine, selon l'OMS

 

En quoi le H7N9 diffère-t-il d'autres souches du virus de la grippe aviaire ?

 

Vincent Enouf : Le H7N9, découvert il y a un mois dans la région de Shanghaï, est une nouvelle souche de grippe, comme il en existe déjà des dizaines. Tous ces virus possèdent à leur surface deux protéines externes, l'hémagglutinine (la lettre H) et la neuraminidase (N), qui leur permettent de se fixer sur un récepteur de la cellule cible puis de se décrocher de la membrane cellulaire pour infecter d'autres cellules. Il existe 16 formes différentes d'hémagglutinine et 9 de neuraminidase. Toutes les combinaisons existent dans la faune animale, en particulier chez les espèces aviaires.

 

Dans la majorité des cas, ces virus ne touchent que les oiseaux. Mais parfois, en mutant, ils acquièrent des capacités qui leur permettent de passer la barrière d'espèce et d'infecter l'homme. Cela a été le cas en 2001 avec le virus H5N1, qui a fait 370 morts, en 2009 avec le H1N1 (grippe A) et actuellement pour le H7N9.

 

Une combinaison spécifique de mutations génétiques rend le virus plus ou moins dangereux pour l'homme. Dans le cas du H7N9, la souche, dont la concentration dans l'air est très élevée, entraîne des pneumonies, accompagnées de fièvres, toux et essoufflement. Il peut provoquer des complications graves chez les personnes fragiles ou porteuses de terrains de maladies chroniques. Par contre, contrairement au H5N1, il ne tue pas forcément les volailles qu'il infecte. Ainsi, les agriculteurs ne voient pas les élevages contaminés, ce qui permet une diffusion plus grande du virus.

  

photo-le-monde-2-H7N9.jpg

 

Le virus H7N9 peut-il se transmettre d'homme à homme ?

 

Pour l'instant, nous ne disposons d'aucune preuve tendant à prouver que le virus H7N9 peut se transmettre d'homme à homme. Les autorités sanitaires chinoises surveillent la centaine de personnes qui ont été au contact des 21 patients infectés. Il s'agit de voir si elles contractent elles aussi le H7N9 sans avoir été au contact d'animaux.

 

Cette surveillance devra durer longtemps dans la mesure où le virus peut à tout moment muter et acquérir les capacités de passer d'homme à homme. Une mutation l'a déjà rendu capable de prospérer à des températures plus basses que celles qui lui sont habituelles chez les oiseaux, ce qui lui a permis de se fixer sur les récepteurs localisés dans les voies respiratoires supérieures de l'homme. C'est une mutation favorable à une transmission d'homme à homme.

 

Peut-on prévoir l'évolution de ce virus ?

 

Non, les mutations et la diffusion des virus sont impossibles à prévoir. Le H7N9 peut retourner dans le monde aviaire pour y disparaître ou bien réapparaître d'ici à quelques années ; il peut aussi se révéler de plus en plus actif et se transmettre d'homme à homme sur tous les continents. Dans ce cas là, il deviendrait un virus pandémique, comme le H1N1 ou le H3N2.

 

En cas de pandémie, cette souche pourrait alors devenir hautement contagieuse dans la mesure où elle n'est pas connue du système immunitaire humain, qui s'avère donc plus vulnérable. Le temps que les hommes fabriquent des anticorps et qu'un vaccin soit mis au point, le virus peut entraîner beaucoup de morts. Ensuite, au bout d'un moment, le virus finira par entrer dans le patrimoine viral humain et devenir un virus saisonnier, contre lequel on sait lutter.

 

Pourquoi ces virus apparaissent-ils plus fréquemment en Asie ?

 

Effectivement, le H5N1 est apparu pour la première fois à Hongkong, le H7N9 à Shanghaï. Cela s'explique par la densité humaine de ce continent, ainsi que les modes de vie : les habitants ont l'habitude de vivre avec les volailles au sein même de leur habitation. Ces contacts favorisent la mutation et la transmission des virus. 

 

Audrey Garric

 

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