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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 12:09

Après le Pr Brotchi qui appelait à la vaccination ROR obligatoire, voilà maintenant l'Académie française de Pharmacie qui s'y met.

 

Dans un article du Journal International de Médecine (JIM) du 12/07, on peut notamment lire les propos surréalistes de cette Académie qui semble donc donner, à présent, dans le registre des affirmations scientifiques péremptoires puisque celle-ci rappelle que:

 

«toutes les études ont réfuté la responsabilité du ROR dans la survenue d’effets secondaires graves»

 

Dans ces conditions, il est absolument étrange que l'équipe d'Initiative Citoyenne ait pu trouver et citer, de façon non exhaustive qui plus est, les références d'une série de publications scientifiques attestant d'un lien entre la vaccination ROR ou la vaccination anti-rougeoleuse et la survenue d'effets secondaires extrêmement graves, d'ordre neurologique notamment.

 

A la lueur de telles publications et si on veut bien substituer la lucidité au déni de l'Académie, on a alors une chance de comprendre que l'alarmisme ambiant au sujet des complications attribuées à la rougeole pourrait alors bientôt se muer en un alarmisme au sujet des complications GRAVES d'une vaccination imposée. Car plus on vaccinera, plus le nombre d'effets secondaires s'élèvera. Et ces effets secondaires peuvent aussi se solder par la mort, des séquelles neurologiques et des hospitalisations.

Serait-ce donc vraiment mieux? La population y gagnera-t-elle au change? Pas sûr du tout.... même s'il est vrai que "tomber malade dans les règles" est toujours socialement beaucoup mieux accepté que "tomber malade hors des règles".

 

En date du 16 juillet 2011, Initiative Citoyenne a également écrit à la rédaction scientifique du Journal International de Médecine (JIM) pour lui faire parvenir la réaction suivante.

 

La rédaction du JIM nous a répondu en date du 19 juillet et sa réponse atterrante peut être lue ICI.

 

Cette réponse est en effet tout à fait atterrante de la part d'un tel journal parce que là où nous étions en droit de nous attendre à un échange d'arguments SCIENTIFIQUES véritables, on remarque d'emblée que cette réponse se contente d'affirmations et d'arguments d'autorité.

Pour autant, le fait de déclarer que la sécurité du ROR est "un fait avéré" ne transforme pas une telle assertion en démonstration scientifique.

 

Bien au contraire, cela démontre encore et toujours tout le profond malaise que suscite le fait de soulever cette question de la sécurité vaccinale. Il est vrai que c'était assez difficile de défendre la qualité des avis d'une Académie qui est prise en défaut de façon aussi grossière puisque celle-ci avait osé affirmer que toutes les études ont réfuté la responsabilité du ROR dans la survenue d'effets secondaires graves et que nous avions pourtant apporté la preuve rigoureuse du contraire.

 

L'affirmation du JIM sur la sécurité du ROR ne tient pas la route et c'est si vrai que les exemples ne manquent pas pour la prendre en défaut:

 

- ainsi, si la sécurité du vaccin ROR est un fait avéré, comment donc se fait-il que ce vaccin soit également couvert par le programme québéquois d'indemnisation des victimes de vaccinations qui couvre différentes indemnités dont des indemnités pour dommages corporels et des indemnités de décès y compris les frais funéraires??? 

 

- si la sécurité du ROR est un fait tellement avéré, comment aussi se fait-il qu'un document officiel du Center for Disease Control (CDC) stipule au sujet de ce même vaccin que " le risque pour le vaccin ROR d'entraîner des problèmes graves ou la mort est extrêmement faible"??

 

- et surtout comment se fait-il que la justice britannique ait donné raison à une famille dont le fils souffre de graves lésions cérébrales depuis sa vaccination ROR il y a 18 ans et ait concédé à une indemnisation de 90 000 £?

 

Voilà donc, ci-dessous les effets d'un vaccin ROR dont la sécurité est "avérée": Robert Fletcher, 18 ans, incapable de marcher, de parler, incontinent et souffrant de multiples crises épileptiques depuis ses 13 mois, âge auquel il a été vacciné.

 

Robert-Fletcher.jpg

 

 

Le JIM se réfère aussi béatement à la "validité" de ce qu'aurait pu affirmer la Food and Drug Administration (FDA) alors que cette agence n'est autre que le pendant américain de la très opaque EMEA (agence européenne du médicament), largement financée par les industriels du secteur. Et bien entendu, c'est aussi le cas pour cette agence américaine où le système des portes tournantes ("revolving doors") est fréquent et consiste à faire passer des gens de l'industrie aux postes de règlementation/évaluation et vice-versa. C'est ainsi que divers scandales alimentaires et médicamenteux ont pu éclater comme celui de l'Aspartame, du Vioxx etc.

 

Il est évident que quand de telles agences ne sont pas indépendantes, comme c'est hélas le cas, c'est la porte ouverte à toutes les dérives et avec le scandale du Vioxx, divers scientifiques de l'agence ont bien dû avouer que malgré les alertes internes qu'ils avaient tirées au sein de l'agence, cela restait lettre morte. C'est qui est bien la preuve que les enjeux financiers passent bien avant la santé des consommateurs.

 

Du reste, le CDC est une source tout aussi officielle aux USA et on comprend alors assez mal comment cet organisme peut évoquer "des problèmes graves et des décès après ROR" si la FDA a décrété que la sécurité du ROR était démontrée et que c'était un fait avéré!

 

Concernant les travaux du Dr Wakefield, il est relevant que l'establishment tente toujours de s'agripper à Wakefield comme s'il était le seul à avoir établi de solides relations entre l'autisme et les vaccinations alors que d'autres études ont convergé dans le même sens, sans pour autant être retirées. En effet, comme rappelé dans The Daily Mail, le Pr John O'Leary avait déjà reproduit les résultats du Dr Wakefield en 2001 et l'équipe de la Wake Forest University School of Medicine de Caroline du Nord a fait publier la deuxième étude indépendante qui est venue confirmer le bienfondé des travaux de Wakefield.

Du reste, si la presse s'est focalisée sur la personne du Dr Wakefield, il ne faut pas oublier que ses travaux étaient cosignés à l'époque par une dizaine d'autres scientifiques dont on n'ose jamais affirmer qu'ils se sont eux aussi tous trompés. Sans parler du temps illogiquement long qu'il a fallu pour "déjà" retirer cette étude en 2010 comme dit le JIM! Etrange...

 

Et autre chose d'étrange dont le JIM a aussi oublié de parler c'est que le British Medical Journal tout comme le Lancet ont tous les deux, depuis 2008 et 2009 un partenariat d'éducation permanente avec Merck, grand fabricant mondial de vaccins, qui produit notamment des vaccins ROR. Tout cela pose question. Tout comme on peut aussi se poser la question des conflits d'intérêts de cette Académie française de Pharmacie car on remarque toujours, dans le chef de ceux qui affirment de façon aussi outrancière "il n'y a aucun danger, aucun risque" de très lourds conflits d'intérêts (comme par hasard!).

 

En conclusion, nous ne pouvons que renvoyer la rédaction du JIM ainsi que tout lecteur soucieux de prendre soin de sa santé, à notre article sur l'arrogance des experts qui conseillent souvent sans savoir, se contentant d'affirmations jamais démontrées mais ô combien irresponsables en terme de véritable de santé publique.

 

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 14:26

Dans son interview publiée dans le Journal du Médecin, rappelons que le Pr Brotchi avait notamment déclaré: " [...]Je ne comprends pas que les autorités ne rendent pas cette vaccination (antirougeoleuse) obligatoire. Les gens doivent bien se rendre compte qu'en médecine, le risque zéro n'existe pas. Un médecin ne va jamais garantir le succès d'un traitement à 100%. Dans ce cas précis, on dispose d'un vaccin efficace et gratuit. Même administré les trois premiers jours de la maladie, le vaccin est encore efficace.[...]"

   

Une étude scientifique* réalisée par différents scientifiques finlandais et publiée en 1998 dans le très officiel American Journal of Epidemiology précise ainsi, très clairement que, même dans des populations très vaccinées contre la rougeole, des épidémies peuvent encore survenir.

 

Les auteurs ont ainsi étudié la contagiosité dans différentes circonstances (à l'école, à la maison, etc) de personnes précédemment vaccinées. Il en ressort que même des personnes correctement vaccinées peuvent s'avérer contagieuses et donc participer à la dynamique infectieuse.

 

Suite à une réunion de 144 étudiants dans un local peu ventilé, au sein duquel circulait le virus rougeoleux, le virus s'est propagé et les personnes infectées de façon indirecte, donc plus tardive, avaient un haux risque de contracter la rougeole, même si elles avaient été revaccinées (ayant donc reçu la vaccination complète préconisée, en 2 doses).

 

Quand des enfants d’une même famille ont partagé une chambre à coucher dans laquelle se trouvait un cas de rougeole, on a pu observer un risque de 78% (7 enfants sur 9) parmi les vaccinés.

 

On a pu observer que les vaccinés présentaient une incubation deux jours plus courte que les personnes non vaccinées.  

 

Les étudiants vaccinés comme les étudiants non vaccinés pouvaient également infecter leurs frères et sœurs. Une protection totale contre la rougeole pourrait ne pas être réalisable, même parmi les revaccinés quand les enfants sont confrontés à une forte exposition au virus de la rougeole.

 

** Explosive school-based Measles Outbreak - Intense exposure may have resulted in High risk even among revaccinees.", American Journal of Epidemiology, Mikko Paunio et al., 148:1103-10,1998

 

 

Ce qui précède suffit donc amplement à contester la pertinence des autres propos du Pr Brotchi en faveur de l'obligation vaccinale: "[...] Ce refus (de vaccination) met en danger d'autres personnes. De plus, les médecins ou les autorités ne sont pas à l'abri d'une action en justice déposée par des personnes qui attaqueraient la non obligation de vaccination. Il faut donc rendre cette vaccination obligatoire. C'est la solution qui s'impose."

 

Il suffira donc au législateur de faire valoir, auprès de ces personnes, le fait que, même des personnes dûment vaccinées peuvent être à la source d'une épidémie qui les auraient frappés eux ou des membres de leur famille....ce qui revient à admettre que le vaccin préconisé est loin d'être, de facto, une panacée. Mais cela, c'est un peu "le serpent qui se mord la queue" et on en revient toujours à la seule et véritable solution qui s'impose: la loi de mars 2002 sur le droit des patients et qui consacre le consentement libre et éclairé.

 

Si cette loi était vraiment respectée en toutes circonstances, aucune personne ne pourrait se plaindre d'avoir fait le choix, en toute connaissance de cause, de la vaccination ou de la non vaccination. Cette loi consacre donc très clairement le principe d'autonomie du patient, suffisamment responsable pour prendre soin de sa santé, ce qui est déjà beaucoup, pour autant qu'on lui en donne les moyens via une information suffisamment honnête, pluraliste et rigoureuse.

 

Culpabiliser les personnes en tentant de les rendre responsables de la santé ou de la maladie d'autrui consiste à nier la primauté du terrain d'une part ("le microbe n'est rien, le terrain est tout" a même avoué Louis Pasteur à la fin de sa vie) et à affirmer implicitement qu'un certain nombre de gens devraient être sacrifiés (effets secondaires inévitables, pour tout médicament) pour le soi-disant "bien commun" d'autre part, ce qui fait furieusement penser à de sombres thèses du passé.

 

Enfin, pour en revenir plus spécifiquement aux propos du sénateur Brotchi relatifs aux risques de la vaccination ("Les gens doivent bien se rendre compte qu'en médecine, le risque zéro n'existe pas. Un médecin ne va jamais garantir le succès d'un traitement à 100%."), citons notamment le Dr François Choffat, en p.129 & 130 de son livre "Hold-Up sur la santé":

 

"Le coût des campagnes ROR est important et leur bénéfice douteux. Les vaccins sont différents d'un traitement médicamenteux qu'on peut interrompre en cas d'intolérance. Ils modifient durablement le fonctionnement du système immunitaire et peuvent provoquer des déséquilibres tardifs qui ne seront pas identifiés sans étude collective systématique. Le vaccin contre la rougeole protège les 95% des vaccinés, mais ces derniers seront-ils pour autant en meilleure santé? Si on avait laissé les parents choisir librement de faire vacciner ou non leurs enfants, et qu'on avait enregistré leurs observations, on aurait eu des éléments de comparaison valables entre vaccinés et non vaccinés, à condition de suivre les enfants sur la durée et dans leur globalité. [...]. On aurait pu comparer les deux groupes, vaccinés et non-vaccinés, pour leur résistance aux infections, pour leur développement neurologique, pour la survenue d'allergies, de dyslexie, de troubles psychiques, d'autisme, de maladies auto-immunes. Car ce vaccin a été accusé de provoquer toutes ces maladies, autrement plus graves que la rougeole. Le ROR n'allège certainement pas le coût des soins. Il est même probable qu'il contribue à l'alourdir."

 

En outre, et puisque ces effets secondaires du ROR ne sont ni quantifiés, ni évalués, on peut aussi citer, par analogie, le Dr Marc Girard qui s'exprimait en ces termes, au sujet du vaccin anti-hépatite B et qui répond ainsi indirectement fort bien à la certitude qu'a le Pr Brotchi qu'il faudrait rendre cette vaccination obligatoire:

 

"L'argument constant d'un bon nombre a été que dans le cadre du vaccin contre l'hépatite B, le nombre de cas de scléroses en plaques observés ne dépassait pas le nombre de cas attendus. Or, il n'existe pas de registre de cette maladie. Et on sait de façon notoire qu'il y a une sous-notification des observations. C'est comme si un professeur de mathématiques annonçait à ses élèves que "a" est plus petit que "b", alors qu'on ne connaît ni "a" ni "b" ! "(Dr Marc Girard in Alternative Santé n°319, février 2005)

 

 

Lire aussi notre communiqué de presse du 6 juillet dernier "Rougeole: l'obligation vaccinale est scientifiquement et politiquement indéfendable." (aussi publié sur Agoravox)

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 11:50

Mr Brotchi, sénateur MR et neurochirurgien avait émis un souhait, à nos yeux autoritaire et scientifiquement non fondé, en ce qu'il souhaite voir la vaccination anti-rougeoleuse (en 2 doses) devenir obligatoire.

 

Notre communiqué de presse du 6 juillet 2011 sur la rougeole répond, entre autres, à ce genre de "tentation autoritaire".

 

Voir aussi notre article intitulé "Rougeole: d'autres données scientifiques contredisent de plus belle le Pr Brotchi"

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:20

Brève (18/06/2011): Recrudescence de la rougeole au  Québec où plus de 4 malades sur 10 sont vaccinés !

 

Dans un article du 7 juin 2011 on apprend que, sans parler d'épidémie, il y a une recrudescence de la rougeole. On y fait ce constat : "Prés de 6 malades sur 10 ne sont pas vaccinés" qui peut se traduire par "au moins 4 malades sur 10 sont vaccinés ! " C'est comme vous voudrez !!!

 

Source: Yoopa.ca

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 14:30

Par Anny Poursinoff, Députée Europe Ecologie Les Verts- 31/05/2011

 

Anny-Poursinoff-Europe-Ecologie_pics_390.jpg

La France et d'autres pays comme la Suisse connaissent une forte recrudescence de la rougeole avec de nombreux cas chez les adultes et les très jeunes nourrissons et de fréquentes hospitalisations. Ainsi, d'après les données de la DO (déclaration obligatoire), il a été recensé 604 cas en 2008, 1 544 en 2009, 5 021 en 2010 et déjà plus de 3 700 pour janvier-février 2011.

 

En 2010, 8,3% des cas étaient des nourrissons de moins d'1 an, parmi lesquels 38% ont été hospitalisés et 34% des cas étaient des adultes de plus de 20 ans parmi lesquels 47% ont été hospitalisés. C'est dire la gravité de la rougeole dans ces deux groupes d'âge.

 

La vaccination est-elle la solution à ce problème ? Prévention rime-t-elle toujours avec vaccination ? Il semble que nous ayons perdu la mémoire. Résumons le fil de l'histoire.

 

► Dès 1950, à propos d'un éventuel vaccin contre la rougeole qui n'existait pas encore, l'OMS écrivait :

« Son emploi devrait être limité à moins qu'il ne soit prouvé qu'il confère une immunité pour toute la vie au prix de risques très restreints. Une méthode assurant une immunité de quelques années seulement aurait pour effet de retarder l'apparition de la maladie (alors que c'est pendant la seconde enfance qu'elle présente le moins d'inconvénients et de dangers) jusqu'à l'âge adulte, où elle a un caractère plus sérieux. »

 

► Dans les années 70, on pouvait lire dans la presse médicale (revue Le Concours médical) :

« La rougeole, une des maladies dites bénignes de l'enfance, mérite pleinement cette appellation en France. »

 

Ou encore, sous la plume du professeur Bastin :

« Il est évident qu'une vaccination générale fait courir le risque de rougeoles d'adulte et de rougeoles du nouveau-né plus graves ; cette vaccination ne doit pas être systématique. »

 

 Dix décès en 1987, mais un vaccin français

 

► En 1983, la rougeole étant devenue subitement, selon Le Quotidien du médecin, une maladie grave aux lourdes conséquences. Cette année-là, comme par hasard, l'Institut Mérieux mettait sur le marché un vaccin mixte rougeole-rubéole, et une grande campagne d'incitation à la vaccination commençait.

 

Quelle était donc la situation à l'époque ? L'annuaire statistique de la France montre que la mortalité par rougeole avait diminué de 99,6% entre 1906 et 1983 malgré une augmentation de la population de 33%. En 1987, avec une couverture vaccinale d'à peine 10%, il y eut dix décès. Etait-ce un problème majeur de santé publique ?

 

L'élargissement de la couverture vaccinale a réduit la circulation du virus sauvage et les rappels naturels qu'elle permettait ne se font plus, d'où la survenue de rougeoles chez les adultes ; les nourrissons, quant à eux, sont également exposés car ils ne reçoivent plus d'immunité de leur mère. A-t-on vraiment eu raison de ne pas tenir compte des mises en garde du corps médical d'il y a 35 à 60 ans ?

 

Comme pour le BCG, une conférence de consensus est nécessaire

 

Il reste à faire le bilan des politiques vaccinales mises en place depuis des décennies : il s'agit d'évaluer objectivement l'évolution épidémiologique de la maladie et de ses complications, mais aussi de recenser réellement les accidents vaccinaux, avec un système de recueil des données fiable.

 

Une conférence de consensus a été organisée sur le vaccin antituberculeux et a abouti à lever l'obligation légale de vaccination pour l'ensemble de la population. Il est temps de mettre en place une mission de l'Office parlementaire des choix scientifiques et techniques sur le bilan de chaque vaccination et il est particulièrement pertinent aujourd'hui d'organiser une conférence de consensus sur la vaccination contre la rubéole et la rougeole.

 

Avec Michel Georget, agrégé de biologie, auteur de l'ouvrage « Vaccinations, les vérités indésirables » et Jean-Luc Veret, responsable de la commission santé d'Europe Ecologie - Les Verts.

 

Source: Rue89

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 10:05

 

Source: Tribune de Genève (TDG)





loupe

La prestigieuse revue médicale New England Journal of Medicine (NEJM) vol. 316 N°13, de 1987 (p. 771-774) nous apprend que : 99% des personnes vaccinées au Texas en 1985 contre la rougeole ont contracté la rougeole alors que seul 1% des non vaccinés l’ont contractée.

http://vactruth.com/2011/05/05/vaccines-what-to-accept-as-science/

 

Notons aussi une épidémie de rougeole dans les hautes écoles à Hobbs (New Mexico, USA). Peu avant, 98% des étudiants avaient été vaccinés.

(Source : MMWR (Center for Disease Control), 1er février 1985)

 

Aussi intéressant et aussi solide : Gustafson et al. (1987) décrivent une épidémie de rougeole dans une école secondaire. 99% des élèves possédaient les preuves de leur vaccination avec le vaccin vivant. (MMWR, 2 septembre 1988)

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 23:09
Informations issues du site du groupe médical suisse de réflexion sur les vaccins
 
 
La maladie
 
Comme la rubéole et les oreillons, la rougeole est due à un virus qui se transmet par la salive. Les premiers symptômes apparaissent 10 à 15 jours après un contact. Une fièvre, souvent élevée, précède une éruption sous forme de plaques rouges sur le visage s'étendant par la suite à l'ensemble du corps. Ces symptômes sont toujours accompagnés d'une toux et d'une conjonctivite. Après environ 4 ou 5 jours, l'éruption s'atténue et la fièvre diminue. Pneumonie ou otite sont des complications possibles. Les complications graves (encéphalites) sont rares et les chiffres avancés par les instances officielles sont volontairement alarmistes. Ces chiffres sont en effet peu crédibles, car la rougeole n'était pas une maladie à déclaration obligatoire. Dans nos pays industrialisés, la mortalité est très rare et touche des enfants dont les défenses sont affaiblies. Dans les pays en voie de développement, par contre, la mortalité peut dépasser les 10 %, en raison d'une mauvaise santé immunitaire liée à la malnutrition, mais aussi à la présence d'autres maladies infectieuses, notamment la tuberculose.
Avant la vaccination systématique, la rougeole conférait une immunité permanente, ce qui expliquait sa fréquence dans l'enfance et sa rareté chez l'adulte.
 
Le vaccin
 
Noms de marque : Attenuvax®, Moraten®, Rouvax®.
Il s'agit d'un vaccin à virus vivants atténués généralement associé aux vaccins des oreillons et de la rubéole dans le ROR.
Les virus de la rougeole (et des oreillons) sont cultivés sur des cellules d'embryons de poulet et de ce fait pourraient contenir des virus de poule. On dispose en outre d'indices laissant supposer la présence de virus des leucémies aviaires dont les risques pour la santé de l'être humain ne sont pas connus.
 
Ce que l'on ne vous dit généralement pas
 
La vaccination a permis une régression de la fréquence de cette maladie, mais en contrepartie, les cas sont devenus plus graves car ils concernent désormais des catégories d'âges où les complications sont plus importantes (adolescents, adultes,nouveau-nés).
5 à 10 % des personnes vaccinées ne développent pas une protection suffisante, ce qui rend illusoire toute volonté d'éradication de cette maladie.
Mais il y a plus grave : en mars 2001, le très sérieux British Medical Journal relatait que des scientifiques indiens avaient averti que l'Inde pourrait être le témoin de l'émergence d'un virus mutant de la rougeole hautement virulent sur lequel le vaccin est inefficace. Une fois de plus, à vouloir éliminer du globe un organisme, on en sélectionne des formes résistantes et l'histoire des antibiotiques pourrait bien se répéter avec les vaccins.
Plusieurs études démontrent que l'absence d'éruption rougeoleuse (comme dans le cadre de la vaccination) augmenterait le risque de maladies de l'immunité (allergies par exemple) et de certaines tumeurs.
Le lien entre le vaccin de la rougeole et des maladies inflammatoires du tube digestif (maladie de Crohn, colite ulcéreuse) ainsi que le risque d'autisme suite au vaccin sont fortement débattus dans la littérature scientifique et la question n'est à ce jour pas résolue.
 
Nos recommandations
 
Afin d'en être protégés toute leur vie, laissons à nos enfants la chance de faire cette maladie naturellement à l'âge où elle est bénigne. Malheureusement la chance de rencontrer le virus est de plus en plus rare. À la puberté, le vaccin peut se justifier si l'adolescent n'a pas les anticorps protecteurs.

Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2009
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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 22:54

Rédigé par les médecins du groupe suisse de réflexion sur les vaccins (Infovaccins.ch)

 

 

ROUGEOLE : COMMENT SURVIVRE A LA PANIQUE

 

La Suisse fait face depuis fin 2006 à une épidémie de rougeole qui a touché plus de 2'000 personnes à ce jour. La peur de cette maladie réputée bénigne est abondamment exploitée par les médias et les informations les plus fantaisistes sont diffusées. Ainsi le journal Le Matin-Dimanche du 28 février 2008 cite l'Office fédéral de la santé publique qui annonce 15 à 40 morts par année ce qui est totalement farfelu. La mortalité annoncée serait de 1 sur 1'000 cas, mais aucun décès n'a été déclaré dans l'épidémie en cours.



Avant la vaccination en Suisse, la mortalité de la rougeole était pratiquement nulle. Le fait qu'elle présente un problème sanitaire aujourd'hui est une conséquence de la vaccination de masse. Les autorités suisses étaient au courant de ce risque lors de l'introduction du vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) il y a 20 ans.


Bref historique de la rougeole avant le vaccin 

 

Il faut rappeler que dans les pays occidentaux, la rougeole avait un fort taux de complications et une mortalité élevée encore au début du 20 ème siècle, en relation avec des conditions de vie médiocres (hygiène, alimentation, habitat). Cette mortalité a diminué pour être pratiquement nulle dans les années 50, bien qu'aucun enfant n'échappait à la maladie.



La rougeole devient grave en cas de malnutrition et de maladie infectieuse concomitante, en particulier la tuberculose. Ce qui explique sa mortalité importante à l'époque en Europe et aujourd'hui encore dans les pays où les conditions économiques sont défavorables.



Des épidémies très contagieuses survenaient tous les 3 à 6 ans environ et touchaient les enfants qui n'avaient pas encore rencontré le virus, en leur conférant une immunité durable. Avant deux ans, la maladie était rarissime car les enfants étaient protégés par l'immunité héritée de la mère. À 10 ans, tous les enfants avaient contracté la maladie, et les épidémies suivantes, en les remettant en contact avec le virus, provoquaient ainsi une sorte de "rappel naturel" totalement silencieux, mais grâce auquel la protection efficace durait jusqu'à la fin de la vie.



Après deux ans et avant la puberté, la maladie est bien supportée, au prix de complications banales, sinusites, otites, bronchites en particulier. Jusqu'aux années 80, le corps médical et la population considéraient cette maladie d'enfance comme normale, voire utile au développement de l'enfant. Les livres de médecine de cette époque décrivent la maladie comme bénigne. Le discours officiel a changé dès la promotion du vaccin, et cette maladie a alors été présentée comme gravissime.

 

La situation actuelle de la rougeole



La vaccination de masse a bouleversé cet équilibre favorable : l'immunité conférée par le vaccin est de bonne qualité, mais elle ne dure pas car, les épidémies ayant disparu, les "rappels naturels" ne se font plus. L'immunité des mères peut être insuffisante pour protéger l'enfant avant deux ans et le vaccin ne peut se faire avant un an ( voir conclusions pratiques ). Les cas de complications graves touchent donc en priorité des enfants de moins d'un an et des adolescents.
Par ailleurs on assiste désormais à des cas de rougeole chez les adultes chez qui les complications neurologiques peuvent être sévères, éventuellement mortelles.

 

Pourquoi ne pas vacciner les petits enfants ?



Pourquoi s'opposer alors à la vaccination du programme officiel qui comprend deux injections du triple vaccin ROR "rougeole-oreillons-rubéole" entre 12 et 18 mois ? Parce que ces vaccins ont des effets secondaires plus fréquents et plus graves que ne le reconnaissent les autorités sanitaires. Parmi les complications dénoncées, l'autisme est la plus grave, mais on constate aussi des perturbations chroniques du système immunitaire, allergies, tendance aux infections, maladies auto-immunes sévères. Par ailleurs ce vaccin s'ajoute aux autres vaccinations de la petite enfance dont le nombre cumulé représente, à 18 mois, 26 à 32 immunisations contre 8 à 10 maladies, grâce à 6 ou 9 injections combinées.



Nous pensons que la vaccination a moins d'effets secondaires chez des grands enfants que chez les tout petits. Enfin, puisque la maladie ne représente un risque que pour les adolescents, les adultes et en particulier, les femmes enceintes, l'immunité sera d'autant meilleure que la vaccination est plus tardive.

 

Comment reconnaître la rougeole ?



La maladie commence souvent par un jour de fièvre élevée sans éruption cutanée, yeux rouges et douloureux à la lumière, nez irrité ainsi que la gorge et le larynx, voix rauque et toux, il faut ajouter une éruption de taches rouges avec point blanc central sur la face interne des joues. Après un jour de répit apparaît une deuxième poussée fébrile accompagnée de l'éruption typique : petites taches rouges en relief de quelques millimètres de diamètre qui se rejoignent pour former de larges plages mais laissant toujours entre elles des intervalles de peau saine.



L'éruption commence au visage et gagne progressivement le reste du corps en 3-4 jours. Elle disparaît dans le même ordre et la fièvre diminue rapidement. La maladie dure une semaine à dix jours.



Le mieux est de respecter la fièvre et l'inappétence. Donner suffisamment à boire. Soins locaux, paracétamol en faibles doses si l'enfant souffre trop. Préférer les remèdes homéopathiques, en particulier pour stimuler une bonne sortie de l'éruption lorsque celle-ci tarde.


Conclusions pratiques



Enfants dès 1 an



Le choix de vacciner ou non revient aux parents. Un contact avec un malade est indispensable pour faire la maladie au "bon âge" et acquérir une immunité naturelle durable.

 

Adolescents



Puisque les enfants n'ont presque plus la chance de faire la maladie au "bon âge", nous encourageons avec insistance la vaccination vers 14 ans. Cette pratique a l'avantage d'apporter une protection juste avant l'âge vulnérable et de conférer aux futures mamans une meilleure immunité à transmettre à leurs petits.



Adultes



En cas d'épidémie comme c'est le cas actuellement, un adulte qui n'aurait pas eu la maladie ni le vaccin devrait se faire vacciner. Une vaccination dans les 72 heures suivant l'exposition confère une protection totale ou partielle.

En cas de doute, un simple examen du sang permet de savoir si une personne est immunisée ou non ( détection des anticorps IgG spécifiques).



Enfants de moins de 6 mois



Le vaccin n'est pas possible durant cette période.

Si la mère a fait la rougeole avant la grossesse, l'enfant est protégé jusqu'à un âge lui permettant de faire plus tard la maladie naturellement, qu'il soit allaité ou non.

Si la mère n'a pas d'immunité contre la rougeole et qu'un contact est avéré avec le virus, dans un délai de 6 jours, une immunisation dite passive ( injection intramusculaire d'anticorps humains non spécifiques dénommés gammaglobulines ) est alors indiquée. Le produit protège l'enfant de cet âge pendant quelques mois et lui évite la maladie dans une période délicate pour lui.



Enfants entre 6 mois et 1 an



Si la mère a fait la rougeole avant la grossesse, l'enfant est protégé jusqu'à un âge lui permettant de faire plus tard la maladie naturellement, qu'il soit allaité ou non.

Si la mère n'as pas d'immunité contre la rougeole et qu'un contact est avéré avec le virus, dans un délai de 6 jours, une immunisation dite passive ( injection intramusculaire d'anticorps humains non spécifiques dénommés gammaglobulines ) peut être pratiquée. Le produit protège l'enfant en bas âge pendant quelques mois et lui évite la maladie dans une période délicate pour lui.



Notons encore que les directives de l'Office fédéral de la santé publique autorisent la vaccination dès l'âge de 6 mois. Dès 1 an, il revient aux parents de décider s'ils souhaitent compléter la vaccination par une seconde dose ou attendre l'adolescence en espérant entre-temps une rougeole "bon âge".



Femmes enceintes



S'il y a un doute quant au fait que la mère a fait ou non la rougeole : effectuer un examen de sang pour mesurer l'immunité (tout comme pour la rubéole).

Le mieux est désormais d'être fixé avant toute grossesse.

Si la future mère n'a pas pris cette précaution avant la grossesse, et en l'absence d'une immunité suffisante contre la rougeole, une immunisation dite passive (injection intramusculaire d'anticorps humains non spécifiques dénommées gammaglobulines ) peut alors être indiquée.



 La crèche



Si l'enfant est mis en crèche avant 1 an, l'immunité de la mère doit être contrôlée auparavant (prise de sang). En l'absence d'immunité contre la rougeole, la crèche devrait être évitée.


Références :

 

Michel Georget : Vaccinations, les vérités indésirables, Ed. Dangles 2007
Groupe médical de réflexion sur les vaccins : Qui aime bien vaccine peu, Ed. Jouvence 2007


www.bag.admin.ch > thèmes > maladies et médecine > maladies infectieuses > rougeole

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 18:41

 

Ce que ce reportage ne dit cependant pas c'est que:

 

- Le Pr Patrick Goubeau, qui s'exprime dans le reportage a cosigné, en 2008, avec le Pr Van Ranst, un article cofinancé par GSK (ndlr: un des plus grands fabricants de vaccins au monde qui produit bien sûr aussi son vaccin "ROR"). [1]

 

En outre, "l'unité du Pr Goubeau a par ailleurs bénéficié d'une bourse de GSK pour une étude publiée en avril 2004." [2]

 

Ne pas signaler ces conflits d'intérêts, n'est-ce pas plutôt là que se situe le plus grand manque de civisme?

 

[1] http://www.kuleuven.be/rega/mvr/pdf/18327983.pdf

 

[2] Le lien n'est actuellement plus actif mais il l'a été et cela ressort de l'enquête publiée par le journaliste David Leloup, pour la revue Politique de Novembre-Décembre 2010. http://politique.eu.org/spip.php?article1266

 

- Même le fabricant de vaccin Smith Kline Beecham a dû faire, en 1995, un constat d'inefficacité de cette vaccination  dans la revue Vaccine Action n°1 (p.995) en ces termes:

 

« Les rougeoles ont été dix-huit fois plus nombreuses aux USA en 1990 qu’en 1983, malgré une vaccination systématique contre la maladie depuis 1978. Ainsi, 18 épidémies ont été recensées parmi les populations scolaires très immunisées (71% à 99,8%) et pas moins de 77% des rougeoles déclarées sont apparues chez des élèves vaccinés. L’échec d’une vaccination préscolaire se traduit donc par une transformation paradoxale de la rougeole en maladie des vaccinés.»

 

- Quant à la "gravité" de la maladie en termes statistiques, il y a eu lieu de rappeler ceci:

 

"On pouvait lire dans Le Concours Médical en 1976, les propos du Pr Bastin, loin d'être un opposant aux vaccins en général : "La rougeole, une des maladies dites BENIGNES de l’enfance mérite pleinement cette appellation en France." 

 

Il complétait en outre son propos en disant : "Il serait difficile de vacciner systématiquement chez nous où la maladie est bénigne puisque, sur 100 rougeoleux hospitalisés [donc des cas choisis pour leur sévérité] la mortalité est de 0,17."

En 1983, année du lancement de la campagne vaccinale en France,
le Pr Roux, Directeur général de la Santé de l’époque, disait que "des moyens seraient mis en oeuvre pour sensibiliser les médecins et le grand public à la gravité de ces maladies aux lourdes conséquences.". Ainsi, en l’espace de 6 ans, la rougeole était passée du statut de maladie majoritairement bénigne au statut de maladie majoritairement grave et ce, pour des raisons purement commerciales.

 

Rappelons du resteau passage qu'entre 1906 et 1983 (année du lancement de la campagne de vaccination), la mortalité par rougeole avait baissé toute seule, sans vaccin, de 99,5% en France !

 

-  Le vaccin peut, lui aussi, engendrer des complications neurologiques:



"L'argument vaccinaliste pour se vacciner contre la Rougeole, est de prévenir l'apparition d'une complication redoutable, l'encéphalite. Outre le caractère exceptionnel de cette complication, il convient de préciser que cette complication survient en dépit de la vaccination, comme en témoigne un article paru dans la Revue Médicale de Tours, concernant 2 cas d'encéphalite, survenus chez deux enfants vaccinés contre la Rougeole. "Revue Médicale de Tours" -1995- T.29. - N9/10."

 

Plus d'informations sur les effets secondaires graves possibles du ROR: ICI

 

L'avis du groupe médical suisse de réflexion sur les vaccins:

"Rougeole, comment survivre à la panique? " &  la fiche d'information sur la maladie et le vaccin.

 

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