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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 22:49

C'est une question d'autant plus pressante à la lueur de ce qui vient de se passer au Conseil d'Etat où une maman a été déboutée tout dernièrement, parce qu'elle contestait la décision de renvoi de son fils d'une crèche de la ville de Bruxelles alors que celui-ci bénéficiait d'un certificat médical de contre-indication à la vaccination.

 

 

Le médecin de la crèche en question, se basant sur les avis "scientifiques" de l'ONE, relayait ainsi auprès de la maman que l'eczéma de son fils était classé parmi "les fausses contre-indications" à la vaccination (!)

 

Des propos pour le moins troublants puisque, selon une étude indépendante menée pendant les 5 premières années de vie des enfants et comparant ainsi valablement l'état de santé des enfants vaccinés et non vaccinés, il ressort que les enfants vaccinés suivant les recommandations officielles souffrent très nettement plus souvent d'eczéma chronique que des enfants n'ayant jamais reçu le moindre vaccin (167 enfants contre 101) (!)

 

En outre, la notice des différents vaccins imposés par l'ONE (pentavalent, hexavalent, ROR) stipulent le risque d'allergies et d'éruptions ce qui peut médicalement parlant fort bien recouvrir la survenue de manifestations eczémateuses, pouvant être l'expression particulière d'une atopie.

 

D'autres études**, publiées dans de grands journaux médicaux établissent un risque accru de manifestations allergiques de ce type en lien avec la vaccination anti-coquelucheuse (incluse dans le vaccin pentavalent et hexavalent exigés par l'ONE pour la fréquentation des crèches).

 

** Pediatric Allergy and Immunology, Volume 19, Number 1, February 2008 , pp. 46-52(7)

 

D'éminents spécialistes admettent aussi le lien entre vaccinations et développement des allergies comme par exemple le Pr Lucienne Chatenoud, immunologiste à l'Inserm et au CHU Necker Enfants Malades:

 

"L’hypothèse la plus avancée est l’hypothèse hygiéniste. Dans tous les pays industrialisés, on observe une diminution des infections endémiques chez les jeunes enfants, liée aux programmes de vaccination et à l’utilisation des antibiotiques ; or cette diminution est corrélée à une augmentation de la fréquence des maladies auto-immunes ou dysimmunitaires: diabète de type 1, sclérose en plaques, maladies inflammatoires de l’intestin, mais aussi les allergies."

 

Le médecin traitant de l'enfant, c'est à dire la personne qui est professionnellement parlant la mieux à même d'évaluer son état et d'établir, dans l'intérêt de son patient, d'éventuelles contre-indications, se retrouve en fait tout à fait nié dans ses prérogatives et dans ses compétences.

 

Tant que les vaccinations suivent, pas de problème mais quand des certificats font obstacle à cette politique de vaccination aveugle et sans discernement, ça coince, tous les petits docteurs devant "rentrer dans le rang" et suivre les dogmes bien docilement...

 

Il est cependant regrettable, une fois encore dans l'intérêt premier des patients, que nombre de praticiens ne se posant même plus de questions, ne se rendent ainsi même pas compte du rôle de marionnette que le système vaccinaliste en place entend leur faire jouer avec, à la tête de la "pyramide du savoir" des "leaders d'opinion" le plus souvent liés à l'industrie ou des organisations internationales comme l'OMS dont on sait qu'elles ne sont pas indépendantes.

 

Ces atteintes répétées à la liberté thérapeutique des médecins ne doit cependant pas non plus occulter le devoir des médecins de se tenir informés "des connaissances les plus actuelles de la Science" mais cela veut aussi dire de toute la Science et pas seulement de celle imposée par l'ONE et "ses bonnes âmes".

 

A l'Université, on enseigne officiellement l'importance de se tenir au courant des connaissances les plus actuelles, de chercher par soi-même et d'ainsi entretenir en permanence sa "formation continue". Pourtant, combien de médecins donnent encore la priorité à leurs propres recherches personnelles sur les directives et autres "guidelines" venues d'en haut qui certes, sont faciles à appliquer mais dont on ne sait souvent pas très bien sur quoi elles reposent.

 

Ainsi, l'ONE préconise toutes ces vaccinations "pour la protection de la collectivité" et recommande ces vaccins multiples au nom "du confort de l'enfant et du vaccinateur" mais ce confort semble toutefois pouvoir être fort relativisé, eu égard à l'étude mentionnée ci-dessus qui démontre que les enfants très vaccinés ont une bien moins bonne santé que les enfants non vaccinés...

 

L'ONE a ainsi une façon très à elle d'informer les parents. Un document interne de l'ONE de mars 2010 (distribué aux travailleurs médico-sociaux de l'institution) comporte notamment une page "Vaccination. Comment améliorer l'information aux parents avant et après?" (signé Dr M-Ch. Mauroy, médecin coordinateur)

 

Sur cette page, on peut lire que pour "informer" les parents mais sans leur dire vraiment toute la vérité (sinon, il y a fort à parier qu'ils refuseraient donc mieux vaut que le consentement libre et éclairé passe à la trappe!), l'ONE préconise le recours à des "étiquettes explicatives" pour "rappeler aux parents les conseils de surveillance de l'enfant à l'issue d'une vaccination."

 

Les deux "étiquettes" de l'ONE en question (l'une sur les effets du ROR, l'autre pour les vaccins Infanrix Hexa, Prevnar et vaccin contre le méningocoque) disent respectivement ceci:

 

CONCERNE VACCIN ROUGEOLE-RUBEOLE-OREILLONS

 

Chers Parents,

 

Votre enfant a été vacciné ce jour. Ne vous inquiétez pas s’il présente dans les 15 jours qui suivent : une réaction locale discrète (rougeur, gonflement), une éruption cutanée, un gonflement des ganglions du cou ou de la fièvre (il est conseillé de donner du paracétamol pour la faire diminuer à partir de 38,5°C).

Si vous constatez l’apparition d’autres symptômes ou si la fièvre ne descend pas, nous vous recommandons de contacter votre médecin sans tarder.

 

CONCERNE VACCINS INFANRIX HEXA, PREVNAR ET MENINGOCOQUE

 

Chers Parents,

 

Votre enfant a été vacciné ce jour. Il peut présenter dans les 48 h une réaction locale discrète (rougeur, gonflement) ou de la fièvre (il est conseillé de donner du paracétamol pour la faire diminuer à partir de 38,5°C).

Si vous constatez l’apparition d’autres symptômes ou si la fièvre ne descend pas, nous vous recommandons de contacter votre médecin sans tarder.

Le médecin face aux vaccins: véritable acteur de santé ou simple marionnette?

Pas un mot donc sur les risques graves et tous ceux à long terme des vaccins!

Pour l'ONE, le consentement libre et éclairé, c'est donc une notion non encore intégrée. Et la "belle affaire" c'est qu'en cas de problème, l'Office pourra, en toute tranquilité, prétexter qu'il n'est pas possible de dire quel est le vaccin qui a pu léser l'enfant, vu la simultanéité des vaccins faits aux enfants "pour leur confort" (!)



En effet, une enquête de la cellule Provac de l'ULB de 2009, financée par la Communauté française précise bien que :"5% des enfants ont dû consulter un médecin pour effets indésirables endéans les 48h après une vaccination. Vu la simultanéité des vaccins, il est impossible de dire quels sont les vaccins incriminés."  (cfr p.43/54)



Hélas, les parents qui se rendent ainsi compte, après coup, d'avoir été trompés et abusés sur le rapport bénéfices/risques de ces vaccins pédiatriques se retrouvent sans recours puisque l'Office a bien sûr pris, en amont, la précaution de leur faire signer un "formulaire de consentement" selon lequel les parents déclarent "avoir reçu l'information sur les vaccinations", formulation volontairement vague mais pouvant ainsi, pernicieusement, rentrer dans le cadre juridique de la loi de 2002 sur le droit des patients (l'ONE pouvant ainsi prétendre qu'il a fourni aux parents l'information sur les vaccins, y compris sur leurs risques, sans préjudice de la loi de 2002...).

 

Outre le mépris de l'ONE pour la loi sur les droits du patient (2002) qui n'est très clairement pas respectée en terme de devoir d'information comme nous venons de le démontrer ci-dessus, il y a aussi le très désagréable côté je-m'en-foutiste de l'Office en matière de conflits d'intérêts puisqu'il n'est par exemple pas notifié dans cette enquête de 2008 et 2009 de la Cellule Provac que le Dr Swennen (notée sur ces documents comme "promoteur") a des conflits d'intérêts patents pouvant altérer son jugement clinique et ainsi nuire à l'intérêt des patients sur lesquels ses propos pourraient avoir une influence...



Alors que cela fait ainsi des années que Mme Swennen travaille spécifiquement sur les vaccins et se retrouve fréquemment dans des comités qui font des recommandations sur les vaccins, il aura fallu attendre mai 2010 pour qu' un rapport du très "indépendant" KCE (centre fédéral d'expertise des soins de santé) précise, noir sur blanc, ses conflits d'intérêts:



"Béatrice Swennen a reçu une rémunération pour une communication, un subside de formation, une prise en charge de frais de voyage ou un paiement à l’occasion d’une participation à un symposium."



Au cours de l'émission "Question à la une" du 17 février 2010, sur la RTBF, on pouvait notamment entendre le Dr Swennen déplorer le fait que les gens veulent à la fois "être complètement protégés" et qu'ils n'acceptent pas le fait qu'il puisse y avoir des effets secondaires rares et de dire "eh bien ça, c'est une quadrature du cercle qui n'est pas possible." 

 

Ce que les gens veulent, c'est avant tout être informés de façon honnête: soit on leur explique le champ énorme des inconnues en terme de risques parce qu'on ne les connaît pas vraiment, faute d'avoir eu la volonté de les étudier, comparativement à des enfants non vaccinés, soit on les sait mais alors on les dit clairement, sans tabou, sans langue de bois et on les explicite, on les détaille, bien au-delà de la simple "douleur/rougeur au point d'injection". La littérature médicale générale constituant déjà une base de départ suffisamment solide, en terme informationnel.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 23:00

C'est une question qu'on peut se poser, suite aux informations diffusées dans la Enews 1045 (Mediplanet):

 

"Baisse des consultations en 2010 chez les médecins généralistes belges

 

Depuis la première fois en dix ans, les consultations chez les médecins généralistes ont connu en 2010 une sensible diminution. Il y a eu 1,3 million de consultations en moins qu'en 2009, soit -4% ou près de 130 consultations en moins par an par généraliste. Au total, les médecins de famille ont attesté en 2010 presque 2 millions de prestations (consultations et visites) en moins qu'en 2009.

 

En 2010, les généralistes belges ont réalisé 614.000 visites à domicile en moins qu'en 2009, soit une diminution de près de 6,2% contre -1,8% en 2009. Ce qui représente près de 70 visites en moins par généraliste par an. La tendance n'est pas neuve mais elle n'est désormais plus compensée par l'augmentation du nombre de consultations. Les prestations des médecins généralistes ont diminué de 4,5% et leur budget total a été réduit de 1,8% pour atteindre 1,09 milliard d'euros. La diminution du nombre de consultations s'est traduite par une réduction de 15 millions d'euros sur le budget et celle du nombre de visites à domicile par une diminution de près de 10 millions. La tendance à la baisse est générale, sur l'ensemble du pays. On attribue cette tendance à la campagne de vaccination contre la grippe mexicaine, qui a découlé sur 700.000 contacts avec des généralistes en 2009, contre 270.000 l'an dernier. Abstraction faite de cette campagne, la diminution de l'ensemble des prestations des généralistes se limite à 3,6% au lieu de 4,5%."

 

 

Cette diminution des consultations en 2010 (par rapport à 2009) en dit aussi long sur la capacité des médias à susciter la peur au sein du public: vraisemblablement, des gens qui n'avaient aucune raison de se rendre chez un médecin ont subitement cru qu'elles feraient bien de s'y rendre pour poser des questions, sur l'opportunité du vaccin etc....

Bien des gens ont toutefois dû être fort déçus du peu d'information fiable qu'ils ont pu recevoir de la part des autorités et donc aussi de leur médecin puisque nombre de médecins ont relayé assez docilement les informations lénifiantes de la Cellule Influenza, notamment sur le vaccin et sa soit-disant "sécurité".

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:35

Les médecins font des choix pour eux-mêmes différents de leurs recommandations aux patients

 

Face à une décision médicale difficile, ce qu'un médecin recommande pour un patient est susceptible d'être différent de ce qu'il déciderait pour lui-même, selon une étude publiée dans les Archives of Internal Medicine.

Peter A. Ubel de l'Université Duke et ses collègues ont mené deux enquêtes auprès de médecins. Dans la première, ils leur demandaient d'imaginer qu'eux-mêmes ou un de leurs patients avaient reçu un diagnostic de cancer du côlon. Ils avaient deux options chirurgicales pour le traiter, les deux guérissant la maladie 80% du temps. Mais, l'une avait un taux de mortalité plus élevé, 20%, et moins d'effets secondaires indésirables. L'autre option avait un taux de mortalité plus bas, 16%, mais avait des effets secondaires tels que la diarrhée chronique et colostomie.

Sur les 242 médecins qui ont retourné le questionnaire, 38% choisissaient pour eux-même l'option avec un taux de mortalité plus élevé mais moins d'effets secondaires. Alors que seulement 24,5% recommandaient la même option pour un patient.

 

Source: Psychomedia

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 22:06

Alors que l'on nous a seriné, pendant des années, que les doutes sur les vaccins n'avaient pas lieu d'être, "que ces produits étaient parmi les plus sûrs", que le corps médical est en majorité en faveur des vaccins et que les populations sceptiques sont très minoritaires et soit-disant d'origine sectaire, une enquête-choc de l'INPES (tellement choc d'ailleurs qu'elle en est restée NON PUBLIEE) démontre tout le contraire.

 

L'INPES (Institut National de Prévention et d'Education à la Santé) a en fait réalisé, en 2005, avec l'Institut de Sondage BVA, une enquête auprès d'un échantillon représentatif de 400 médecins français, généralistes et pédiatres afin d'évaluer leur perception de l'utilité et de la sécurité des vaccins. Les résultats sont si éloquents qu'il fallait, bien entendu, tenter au maximum, d'en dissimuler les résultats au  public....

 

58% des médecins se posent des questions sur l'utilité des vaccins donnés aux enfants.

 

31% des médecins se posent des questions sur la sécurité des vaccins.

 

La référence à cette enquête est donnée, très confidentiellement, aux praticiens dans le document de l'INPES intitulé "Vaccinations, Guide pratique pour le praticien" et est notée comme suit: "BVA. Étude sur les vaccins pédiatriques auprès des médecins généralistes et des pédiatres.  2005 : p. 31 – non publiée."

 

EST-CE VRAIMENT NORMAL, démocratiquement parlant, que de tels résultats soient demeurés aussi longtemps aussi confidentiels?

 

Car, pendant ce temps, la plupart de ces médecins QUI DOUTENT soit de l'utilité soit de la sécurité ont fort probablement continué à vacciner aveuglément de peur de faire part publiquement de leurs doutes, en commençant par leur patientèle!!!

 

Si ces médecins ont ainsi accepté de donner franchement leur avis dans ce type d'enquête, c'est bien entendu parce qu'ils ont forcément dû recevoir une garantie absolue d'anonymat.

 

L'omerta est si forte que, dans les faits, hélas, c'est toujours le sinistre "Faites ce que je dis, pas ce que je fais" qui prévaut. Au détriment du patient bien sûr et de son droit à un consentement libre et éclairé.

 

Il n'en reste pas moins qu'avec de tels chiffres, plus aucune obligation vaccinale d'aucune sorte ne saurait encore trouver la moindre légitimité scientifique ou démocratique.

 

(voir en page 12 du livret de l'INPES (14 du curseur pdf) et en page 35 du livret (37 du curseur pdf)… « non publiée » !)

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:32

Comment les médecins sont-ils informés?
 

Cette information est-elle fiable?

 

Ne met-elle pas en péril la santé des patients?

 

                      

 
 
Concernant les visiteurs médicaux toujours, un article est paru assez récemment dans l'Express...
 
 

 

La vidéo qui fait mal aux laboratoires


Par LEXPRESS.fr, publié le 02/02/2011

Pour motiver ses visiteurs médicaux, le laboratoire Lilly France a parodié une publicité Orangina et mis en scène un médecin dompté à coups de fouet.  

Un médecin esclave d'un visiteur médical qui a les traits de la panthère de la publicité Orangina. Cette idée saugrenue, révélée par Libération, est la trame d'un clip diffusé lors d'un séminaire de la filiale française du laboratoire pharmaceutique Lilly, qui distribue pour le Prozac.   


Dans la vidéo (ci-dessus), un médecin, fouetté et contraint à se déshabiller, est forcé par la panthère (le visiteur médical) à prescrire du Zypadhera, la dernière molécule du laboratoire pour traiter la schizophrénie. "Prescrire, oui je veux prescrire", répète le praticien au centre d'une piste de cirque. Nu comme un ver, le visage tordu de douleur sous les coups de fouet, il laisse finalement place au "packshot" final: "Zypadhera, prescrivez-le sinon ça pourrait mal se passer".   

>> La publicité Orangina Rouge "Naturellement méchante" parodiée par Lilly France   
   
Le détournement de la publicité - interdite en France - devait motiver les visiteurs médicaux pour qu'ils vantent les mérites des médicaments du laboratoire auprès des généralistes. En plein scandale du Mediator et alors que l'Afssaps a rendu public la liste de 77 médicaments sous surveillance renforcée, la vidéo fait évidemment la polémique.   

Les dirigeants de Lilly France se défendent d'avoir eu connaissance du clip avant sa diffusion en interne. "C'est quelque chose qui nous a choqué à un point jamais arrivé. Le laboratoire existe depuis 130 ans et nous n'avons jamais rien connu de tel", a indiqué à Libération Jean-Baptiste Labrusse, directeur des ressources humaines de Lilly France. 

Dans un communiqué publié sur son site, Lilly France en remet une couche et "condamne fermement" la vidéo diffusée sur Internet. Le responsable parle d'un dérapage isolé et attribue l'erreur à "un cadre en début de carrière qui a fait son truc dans son coin". Des sanctions auraient été prises à l'encontre de l'auteur.   

>> Un deuxième clip - diffusé aux employés de Lilly France - parodie une publicité La Jaunie.   

Source: L'Express

 

Scandale du laboratoire Lilly: deux nouvelles vidéos

Par Estelle Saget, publié le 07/02/2011 à 13:57, mis à jour à 17:40

Outre la parodie dégradante d'une publicité Orangina, la filiale française du laboratoire Lilly avait conçu deux faux zappings, où Nicolas Sarkozy et Liliane Bettencourt vantent les mérites d'un antidépresseur maison.
 
Alors que la polémique enfle sur les méthodes employées par le laboratoire Lilly pour motiver ses visiteurs médicaux, L'Express a pu se procurer deux autres vidéos à usage interne conçues sur le même principe que la scandaleuse parodie de la publicité Orangina. Il s'agit de deux séquences de zapping télé dont les images d'origine ont été conservées, alors que la bande son a été entièrement remontée pour vanter les mérites de Cymbalta, un antidépresseur commercialisé par Lilly. 

On y voit notamment Liliane Bettencourt expliquer qu'elle s'est fâchée avec sa fille "qui voulait [lui] imposer un traitement qui ne [lui] convenait pas." Et la milliardaire de préciser: "J'étais sous Seroplex [N.D.L.R.: médicament concurrent du laboratoire Lundbeck] depuis longtemps ; maintenant que je prends Cymbalta, je suis à nouveau moi-même ; fini les Banier, les Patrice de Maistre, je revis."   

Un peu plus tard, c'est le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui s'entretient avec la journaliste Claire Chazal: "Ai-je été clair sur le profil du patient Cymbalta, madame Chazal, oui, ou non?" 

Dans une autre séquence, on entend la voix off expliquer que le champion de natation Alain Bernard, "dépressif", prend maintenant du Cymbalta. Et son entraîneur de conclure: "Je suis optimiste pour les prochains championnats d'Europe." 

"Une simple tentative humoristique"

Ces faux zappings ont été diffusés pour la première fois en interne le 16 décembre 2010, lors d'une réunion de cadres au siège de Lilly France, à Suresnes (Hauts-de-Seine), en même temps que les deux parodies des publicités Orangina et des cachous Lajaunie, comme le confirme le directeur des Ressources humaines, Jean-Baptiste Labrusse. Les quatre vidéos ont ensuite été projetées aux visiteurs médicaux au cours de leurs traditionnels séminaires de motivation de la première semaine de janvier. "Ces zappings, qui parodient des personnes publiques, sont regrettables et nous présentons nos excuses à ceux qui pourraient en être blessés, affirme Jean-Baptiste Labrusse. Cependant, je souligne qu'ils n'ont pas le caractère profondément dégradant de la fausse publicité Orangina. On est ici dans une simple tentative humoristique." 

Comme les deux premières vidéos, ces zappings mettent en avant un médicament de la division "système nerveux central" de Lilly France, appelée en interne la division "psy". Le porte-parole du laboratoire s'est refusé à confirmer la responsabilité particulière de ce département dans le scandale. "Lors de notre enquête interne, plusieurs personnes ont été sanctionnées, certaines pour leur manque de discernement, d'autres pour leur manque de vigilance", a simplement précisé Jean-Baptiste Labrusse.

 

Source: l'Express

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