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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 23:00

ANSM--Afssaps.jpg

Une majorité de gens ne savent pas ce que signifient ces initiales: ANSM.

Pas étonnant, c'était aussi le but de ce genre de changement de nom après toutes les casseroles que traînait l'Afssaps. L'ANSM est donc le nouveau nom de l'Afssaps, l'agence nationale de Sécurité du Médicament. L'équivalent français en somme de la FDA aux USA ou de l'EMEA au niveau européen.

 

Il existe en France un réseau impressionnant d'instances et d'agences aux noms tous plus opaques les uns que les autres pour beaucoup de citoyens: INPES (Institut national de Prévention et d'Education à la Santé), InvS (Institut de Veille Sanitaire), INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), HCSP (Haut Conseil de Santé Publique), HAS (Haute Autorité de Santé), CTV (Comité Technique des Vaccinations) etc etc

 

En Belgique aussi, diverses instances co-existent: KCE (Centre fédéral d'expertises des soins de santé), CSS (Conseil Supérieur de la Santé), etc

 

Tous ces différents noms pléthoriques ont aussi comme effet (sans doute pas boudé ou complètement indésirable) de brouiller le citoyen dans sa possible perception des véritables responsabilités. Ne sachant plus qui fait quoi, qui se trouve où et avec quels conflits d'intérêts, le citoyen finit donc hélas le plus souvent par abdiquer et se résigner à laisser des experts peu dignes de confiance gérer sa santé à sa place.

 

Cette déresponsabilisation, hélas, s'avère des plus dangereuses, tout simplement parce que ces instances ne font pas ce pour quoi le citoyen croit qu'elles sont payées.

 

Prenons le cas de l'ANSM justement, qui est le sujet de cet article. Un récent communiqué de l'association française E3M qui s'intéresse au sort des malades de la myofasciite à macrophages et au rôle de l'aluminium vaccinal dans cette pathologie, fait état du refus de cette agence dite "publique" de financer des études sur la sécurité vaccinale et notamment sur l'aluminium utilisé comme adjuvant dans une majorité de vaccins!

 

En effet, le 12 septembre dernier, l'ANSM annonçait les projets retenus en matière de sécurité médicamenteuse. Aucun financement ne fut donc accordé aux projets déposés qui avaient trait à l'évaluation des risques de l'aluminium vaccinal alors que cette agence recommande pourtant aux consommateurs d'éviter d'appliquer des déodorants à base d'aluminium sur une peau lésée ou irritée!!!

 

En octobre 2011, cette même instance, diriginée par Dominique Maraninchi avait déjà fait la politique de la chaise vide (de même que le Haut Conseil de la Santé Publique du Salamon et le Comité Technique des Vaccinations de Daniel Floret) à l'occasion d'une "réunion de consensus" organisée par le député-médecin Gérard Bapt à l'Assemblée Nationale au sujet des très controversés vaccins HPV. Le fait, ô scandale, que plusieurs médecins comme les Drs Pèlerin, de Chazournes et Spinosa y étaient conviés, n'était pas du goût de ces mandarins peu habitués à la moindre remise en question ou contradiction!

 

Le laxisme envers les très réactogènes vaccins HPV est d'ailleurs très contradictoire avec le retrait abusif de l'ancien DTP (sans alu) pour de fausses réactions allergiques qui ont surtout permis à Sanofi, avec la complicité de l'ex Afssaps, d'accroître ses profits en forçant ainsi la main aux parents pour qu'ils acceptent des vaccins toujours plus chers et plus combinés (seul le vaccin tétravalent, avec la coqueluche, ayant encore une autorisation de mise sur le marché pour les enfants de moins de 6 ans!). Cet épisode est d'ailleurs expliqué plus en détails dans le récent livre de Virginie Belle "Faut-il faire vacciner son enfant?"

 

Tout récemment encore, l'ancienne Afssaps (ANSM donc) reconnaissait sur son site que les vaccins pandémiques H1N1 et plus particulièrement le vaccin Pandemrix sont liés à un risque accru de narcolepsie qui est en réalité 4 fois plus grand en cas de vaccination H1N1 qu'en l'absence de vaccination. Ce risque alors qu'initialement associé aux seuls enfants s'avère en outre aussi de mise chez les adultes vaccinés. Mais comme très bien épinglé par un récent article du Canard Enchaîné, il s'avère que pas moins de 4000 personnes pourraient souffrir en France de narcolepsie suite à cette vaccination...  très loin donc de la vingtaine de cas que l'ex Afssaps daignait il y a quelques mois admettre du bout des lèvres!

 

Pourquoi ces agences sont-elles donc toujours occupées à minimiser les risques de ce genre de politique vaccinale de masse? 



Bien au-delà de la seule question des multiples conflits d'intérêts des experts qui siègent au sein de ces agences, on retrouve une autre raison évidente qui n'est que trop peu abordée par les divers analystes à savoir la quasi non faisabilité pour des experts, même exclusivement payés par l'argent public, de remettre en cause avec leurs conclusions le bienfondé d'une politique gouvernementale avec les conséquences juridiques que cela pourrait représenter pour lesdites autorités!

 

Les gens ne se rendent pas toujours bien compte de cela mais il s'agit pourtant d'un aspect fondamental de la problématique: il existe déjà une sorte de conflits d'intérêts entre l'expert rétribué par les autorités et son expertise susceptible, à un moment donné ou  à un autre, d'entrer en contradiction avec les politiques mises en place jusqu'alors par ces mêmes autorités! Si on ajoute à cela, les aveux particulièrement préoccupants mais aussi très éclairants qu'on peut retrouver sur le site du Sénat français selon lesquels les autorités "publiques" sont en fait "les partenaires naturels" des multinationales pharmaceutiques, on comprend que les objectifs des pouvoirs publics et donc aussi des experts qu'ils rémunèrent (sous peine de pressions, de démissions ou autres intimidations, cfr à la FDA américaine!) va être de rassurer, le plus souvent à tort, le public, tout en préservant ainsi l'image de l'industrie.

 

Ceci nous ramène finalement aux pistes de solution évoquées par l'immunologiste américaine Dr Tetyana Obukhanych qui en appelait à juste titre, après la séparation de l'Eglise et de l'Etat, à une séparation de la Science et de l'Etat (des Etats). Cela renvoie également à la notion de Science citoyenne qui devrait être à la fois contrôlée et financée en majorité par les citoyens.

Soulignons que si ça avait toujours été le cas, il est hautement probable que les OGM alimentaires n'auraient jamais été autorisés et encore moins imposés à leur insu et contre le gré d'une majorité de gens dans leurs assiettes!!

 

Lorsqu'on sait que les agences nationales ne font le plus souvent que reproduire dans les divers Etats les diktats de l'OMS dont un des buts majeurs est surtout de simplifier les frais de lobbying des pharmas en uniformisant mondialement les recommandations unilatérales au profit du "tout chimique", on doit inévitablement relativiser leurs messages dans toute alerte sanitaire médiatisée.

 

Il est en outre d'autant plus important de relativiser les affirmations le plus souvent faussement rassurantes de ce genre d'agences que le corps médical, souvent en quête d'auto-protection, a tendance à vous rabâcher ce discours "venu d'en haut" comme parole d'Evangile. Cette absence de discernement chez les soignants a plusieurs raisons: outre le manque de temps pour chercher par eux-mêmes, il y a la crainte perpétuelle et sous-jacente à tout acte, de poursuites en justice de la part d'un patient qui fait qu'il est éminemment plus rassurant et confortable pour un praticien de pouvoir affirmer après coup, pour se couvrir, "qu'il n'a fait qu'appliquer les recommandations officielles en vigueur à l'époque".

 

Hélas, en voulant se couvrir eux-mêmes, c'est le patient qui en sort particulièrement fragilisé et laissé conséquemment à la merci de pseudo politiques sanitaires de masse, éthiquement indéfendables.

 

A côté de cette "technique du parapluie" ("C'est pas moi, c'était telle agence de santé publique qui avait recommandé que"), il y a aussi le discours trop général et flou qui sert encore trop souvent d'échappatoire, tant aux médecins lambda qu'aux experts médiatisés et autres leaders d'opinion. Ceux-là en effet adoptent une pseudo position défensive actuellement où on les entend faire des aveux sous forme de faux scoops dans le style "Oui, les vaccins, comme tous les médicaments peuvent causer des effets secondaires." Ce discours bien aseptisé est toujours très commode d'autant qu'ils se limitent toujours à cela, sans jamais entrer bien sûr dans le vif (accablant) du sujet concernant la dangerosité et les risques de ces produits. Point de détails les enfants, se serait bien trop dangereux....

 

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