Le 31 mars dernier, le journal La Meuse (édition Basse Meuse) diffusait l'article suivant:
En date du 2 avril, Initiative Citoyenne a fait parvenir par mail au Journal, la demande suivante d'un droit de réponse.
Le journal nous a répondu, en remettant en réalité aux calendes grecques la parution d'un article rectificatif ou complémentaire, ce qui est pour nous inacceptable et surtout particulièrement anti-déontologique.
C'est la raison pour laquelle nous avons, ce jour, déposé plainte auprès du Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ).
Le 22 juin, le CDJ nous a envoyé sa décision. Une décision assez surréaliste qui ne contient que des affirmations mais aucune réelle justification. Cela semble en fait consister en de simples copier-coller de la précédente décision dans l'affaire du Vif. Mais ce qui est le plus surréaliste, c'est la déclaration du CDJ selon laquelle notre plainte est "non fondée" alors que nous insistions justement sur la nécessité déontologique que le média en question complète sans délai son précédent article avec les informations scientifiques pertinentes que nous mentionnions, en nous basant notamment sur une disposition déontologique des journalistes flamands dont la traduction figurait pourtant, ironie du sort, sur le propre site du CDJ ! :
« Le journaliste donne loyalement le droit de réplique pour corriger ou compléter une information factuelle pertinente. Une demande de réplique ne peut être refusée que pour des raisons sérieuses. »
Voici, par conséquent, ICI la réponse que nous avons envoyée ce 22 juin au CDJ, suite à ladite décision.