4 mai 2012
Interrogé sur les risques sanitaires que présente le Gardasil, du fait notamment de la présence de sels de bore dans sa composition, le Ministre de la Santé a rappelé que la toxicité de ce composant sur les fonctions de reproduction était connue, avant de préciser que la dose présente dans le vaccin est très largement inférieure à la valeur seuil assurant l'innocuité de ce dérivé de l'acide borique et l'exposition restait alors limitée dans le temps (Question n° 129978, JOAN 1er mai 2012, page 3343).
Le Ministre a terminé sa réponse en relevant que les données nationales de pharmacovigilance recueillies depuis plus de quatre années d'utilisation ont confirmé l'innocuité du vaccin.
8 mai 2012
Le Ministre a notamment répondu en ces termes au député Rudy Salles qui avait lui aussi posé une question relative à la présence de borate de sodium dans le vaccin Gardasil:
"La toxicité sur les fonctions de reproduction de l'acide borique et de ses dérivés tels que le borate de sodium (ou borax) présent dans la composition du vaccin GARDASIL sont connues. Chez l'homme, la valeur seuil d'exposition référencée à ne pas dépasser est de 0.2 mg de Bore/kgg/jour. Or, une dose vaccinale de GARDASIL contient 35 mcg de borate de sodium soit environ 4,2 mcg de Bore, ce qui est très largement inférieur à la valeur seuil assurant l'innocuité de ce dérivé de l'acide borique. Par ailleurs, il s'agit d'une exposition limitée dans le temps (trois injections espacées chacune d'un intervalle d'au moins deux mois). "
Sources: Pierre Desmarais, Avocats.fr & Assemblée Nationale française
Les affirmations du Ministre sont totalement péremptoires et il ne sera hélas pas difficile de le démontrer. Ces réponses sont faussement rassurantes et inexactes, principalement sur deux aspects.
Le premier tient aux prétendues « faibles doses » alors que de plus en plus, des chercheurs expliquent que ce n’est PAS la dose qui fait forcément le poison et que des doses très faibles peuvent parfois déjà s’avérer redoutablement toxiques.
« De plus en plus de biologistes suspectent "des effets délétères de certains composés chimiques à des niveaux très inférieurs aux doses considérées comme sûres", lit-on dans Le Monde. Un sujet peu médiatisé mais capital pour la santé publique. » […] « "Les études de toxicologie classique partent du principe que 'la dose fait le poison', c'est-à-dire que plus on augmente la dose du produit que l'on veut tester, plus l'effet est important", explique un autre chercheur, Daniel Zalko. "Or, à plus faibles doses, et parfois à des doses inférieures à un niveau où la toxicité du produit semble avoir disparu, on retrouve des effets importants, d'une nature parfois différente".
Laura Vandenberg précise que la toxicologie se base la plupart du temps sur des expériences à hautes doses. Et puis les toxicologues extrapolent et déduisent la dose journalière admissible pour l'homme. Cette valeur est calculée mais jamais testée, explique la chercheuse. »
Le deuxième aspect tient à la prétendue innocuité du vaccin, celle-ci pouvant d’autant moins être affirmée que selon des sources professionnelles fiables comme JAMA ou Prescrire, seuls 1 à 10% des effets secondaires des médicaments sont effectivement rapportés, que l’Afssaps elle-même représente la sous-notification des effets secondaires de vaccins à la façon d’un iceberg et que même avec une telle sous-notification, un précédent article du Point du 24 octobre 2011 révélait déjà que« L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps), qui a dénombré 351 victimes (chiffres 2011), établit un taux (EIG) de 8,1 cas pour 100 000 vaccinations. Un chiffre jugé trop important pour les anti-Gardasil, qui estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Car, selon l'Institut national du cancer (Inca), le taux d'incidence du cancer du col de l'utérus est de 6,4 pour 100 000 femmes (chiffres 2010). Une femme aurait ainsi plus de risques d'être atteinte d'effets secondaires graves liés au vaccin que de développer un cancer du col de l'utérus ! Cela change considérablement la donne. »
Mais en attendant, les "grands experts" aux nombreux conflits d'intérêts continuent d'avoir des tribunes dans des médias complices pour vanter les fausses vertus préventives de ces vaccins, tout en taisant leurs risques. Voir ici l'exemple du Pr Baldauf dans le Figaro.
NB: Ces informations ont été envoyées par mail aux députés français Rudy Salles & Yva Lachaud qui avaient déjà posé au Ministre des questions sur la présence de borax dans le Gardasil