Comme il est difficile pour ne pas dire impossible d'avouer aux prisonniers d'un juteux marché captif de + de 70% des seniors que le cercle vicieux de la vaccination anti-grippale annuelle dans lequel on les a plongés s'avère en réalité, totalement inutile...
C'est ce qu'on ne peut que conclure en lisant cet article assez affligeant du Soir du 6 mars sur la moindre efficacité de cette vaccination.
Cet article, qui titre "Grippe: le vaccin moins efficace" évoque la mutation du virus qui affecterait ainsi "l'adéquation des anticorps".
Cependant, destiné sans doute à donner l'illusion d'une communication enfin transparente sur les limites et échecs des politiques de vaccination en général, cet article ne doit dupper personne car il sert surtout à conserver coûte que coûte des consommateurs crédules, en affirmant par exemple "Le vaccin reste efficace, même si sa puissance est diminuée".
Ces affirmations gratuites sont hélas contraires aux données actuelles de la Science puisque de l'aveu même du Centre Belge d'Information Pharmacothérapeutique (CBIP):
"L'article du Geneesmiddelenbulletin conclut qu'il n'y a pas de preuves valables issues d'études randomisées ou de méta-analyses attestant que la vaccination annuelle contre la grippe chez les personnes âgées et les patients à risque soit efficace. Les auteurs d'une méta-analyse publiée récemment dans The Lancet Infectious Diseases arrivent à la même conclusion."
Il est vrai cependant que le CBIP, comme visiblement les experts qui s'expriment dans cet article du Soir sont tous enfermés dans ce même illogisme préoccupant consistant à continuer à promouvoir quelque chose connu et reconnu comme inutile alors même que ce geste n'est pas dénué d'effets secondaires pour autant (Joan en sait hélas quelque chose!).
Mais ce n'est pas tout: les affirmations des experts dans cet article sont aussi totalement déconnectées de la réalité puisqu'on évoque une absence de production d'anticorps spécifiques au virus muté pour expliquer l'échec du vaccin actuel alors même que tout immunologiste sait pourtant parfaitement qu'une vaccination antigrippale va occasionner une baisse croissante d'efficacité avec les années, indépendamment d'une mutation ou non du virus annuel en cause, précisément parce que l'organisme garde la trace de la première stimulation antigénique vaccinale (ce qu'on appelle "le péché originel" en immunologie) et ne formera pas des anticorps protecteurs idéaux au fil des ans et des vaccinations successives.
Il est donc su et connu immunologiquement parlant que commencer à recommander une vaccination antigrippale annuelle à un patient quel qu'il soit, c'est le plonger dans un cercle vicieux où s'accumulera à la fois un risque accru de contracter une grippe au fil des ans et des effets secondaires à court, moyen ou long terme, sans parler de l'effet cumulatif de ce genre de vaccinations en termes d'effets secondaires.
Mais nos bons experts, enseignants universitaires ou autres membres d'instituts officiels, continuent encore en affirmant ensuite que "Chez certains patients (vaccinés donc), l'apparition de ces mutants se traduira sans doute par une grippe atténuée."
Oui, cela n'est pas un scoop, nombreux étant les patients qui ont définitivement cessé de se faire vacciner après avoir subi la première vaccination antigrippale de leur vie et être tombés malades comme jamais ils ne l'ont été au cours de leur existence.
La grosse omission coupable ici consiste en fait à faire passer ce genre de situation comme anecdotique et exceptionnelle au vu de cette mutation annuelle-ci alors qu'il est en fait très fréquent que le "vogelpiek" des grands experts de l'OMS pour la sélection annuelle des souches vaccinales échoue d'une part, et que d'autre part, il est très fréquent que les patients vaccinés, même avec les bonnes souches, contractent cependant une grippe en bonne et due forme. Pourquoi: parce qu'une vaccination quelle qu'elle soit sappe et affaiblit le système immunitaire ainsi court-circuité. Le sujet vacciné est donc bien plus susceptible en post-vaccination de contracter toutes sortes d'infections microbiennes diverses et variées, qu'il s'agisse d'infections virales ou bactériennes que s'il n'avait pas été vacciné.
Mais une fois encore, admettre cela serait du même coup admettre le caractère ostensiblement trompeur d'une propagande séculaire consistant à faire croire aux gens que "la vaccination renforce leur système immunitaire." Motus donc.
L'article se termine par un message censé rassurer les bonnes ouilles que nous sommes: "L'OMS elle, a déjà adapté les vaccins. Pour celui de l'automne 2012, la souche actuelle de H3N2 a été remplacée par une souche Victoria dont les anticorps devraient mieux correspondre au virus que nous connaîtrons alors."
Même à mettre son bonnet de Diseuse de bonne aventure sur sa tête, l'OMS n'aura pas plus idée de la souche qui circulera réellement l'an prochain.
Demain on rase gratis, n'oubliez pas...
Voir aussi cet autre exemple parfait d'"élucubrations expertales" avec Marc Van Ranst dans le journal néérlandophone "De Gentenaar" du 7 mars dernier: ICI
(on appréciera la recommandation de poursuivre envers et contre tout une vaccination qui échoue chez pas moins de 10% des adultes jeunes et 30% des seniors!)