On l'avait déjà vu avec la fausse pandémie de H1N1, l'urgence a bon dos pour faire accepter des vaccinations hasardeuses et même expérimentales.
L'urgence a bon dos aussi pour pouvoir prétendre après coup qu' "on ne savait pas quelle serait la dangerosité du virus, qu' il fallait agir et décider toute de suite et qu'on ne pouvait donc pas laisser la population démunie, sans aucun vaccin".
Le paradigme faux et étroit qui consiste à la façon d'un conditionnement pavlovien, à limiter les réponses aux épidémies au seul développement de nouveaux vaccins, mène tout droit à une impasse de santé publique, où les problèmes ne sont jamais résolus, mais tout au plus reportés et encore, au prix d'un nombre inéluctable de victimes de graves effets secondaires.
Mais il est toutefois très important de comprendre les rouages d'un système aussi idéologiquement verrouillé et c'est pourquoi, nous allons donner un nouvel exemple de cette "stratégie des prétextes", qui fonctionne visiblement si bien en matière de survaccination.
L'exemple, tout à fait actuel, nous est donné par la justification officielle d'une vaccination systématique contre l'hépatite B, seulement quelques heures après la naissance, de tous les nourrissons américains et ce, même lorsque les mères ne sont pas infectées ou lorsqu'elles n'ont pas été préalablement dépistées!
Une page officielle du Centre de Contrôle des Maladies (CDC), instance sanitaire américaine officielle, répond ainsi de la façon suivante à cette question:
Pourquoi un nourrisson devrait-il recevoir le vaccin contre l'hépatite B à la naissance, avant de quitter l'hôpital, même si la mère est négative à l'antigène de l'hépatite B (HbsAg)?
Les nourrissons nés de mères infectées par l'hépatite B exigent l'administration du vaccin anti-hépatite B et d'immunoglobulines anti-hépatite B (HBIG) endéans les 12 heures qui suivent la naissance pour les protéger d'une contamination. Cependant, en raison d'erreurs et de retard qui peuvent survenir dans l'interrogatoire, l'analyse et les résultats du statut maternel des antigènes de l'hépatite B, administrer la première dose du vaccin anti-hépatite B peu après la naissance à tous les nourrissons, s'avère être une mesure sûre, réduisant le risque d'infection périnatale lorsque le statut maternel des antigènes HBs est soit inconnu soit incorrectement documenté au moment de son administration. Il a aussi été montré que débuter le schéma vaccinal contre l'hépatite B à la naissance accroît la probabilité que l'enfant reçoive le schéma vaccinal complet.
On invoque donc là aussi une fausse urgence pour tenter de légitimer une vaccination aveugle d'enfants très majoritairement non exposés à ce genre de maladie qui ne se transmet que par voie sanguine ou sexuelle (n'exposant ainsi significativement que les personnes qui ont des rapports sexuels homosexuels ou hétérosexuels ou qui recourent à des drogues injectables voire des transfusions sanguines). C'est du reste bien une fausse urgence puisqu'il est parfaitement possible d'obtenir un résultat sanguin rapide et fiable et que la proportion d'enfants infectés est extrêmement faible.
Dans le même temps, on affirme que cette façon de procéder, en vaccinant dès la naissance, est "sûre" mais sur quelle base scientifique dès lors que le système immunitaire d'un enfant n'est pas mature avant 6 ou 7 ans d'âge, que ces vaccins contiennent des substances notoirement toxiques comme l'aluminium ou le formaldéhyde et que l'évaluation de la sécurité des vaccins est biaisée en amont, avec le recours constant à de faux groupes placebos?
La tragédie du petit Ian Gromorski, décédé dans d'atroces souffrances suite à l'administration à sa naissance du vaccin contre l'hépatite B alors qu'il était pourtant né en parfaite santé, suffit déjà à démontrer qu'une telle vaccination, avec un vaccin transgénique qui plus est, ne peut jamais être honnêtement décrite de façon aussi anodine. Les risques de cette vaccination sont donc grandement minimisés, comme le montre d'ailleurs aussi le sort qui a été réservé au Pr Tardieu qui avait mis en évidence un risque accru de sclérose en plaques pendant 3 ans chez les enfants vaccinés avec l'Engerix B (aussi disponible aux USA) mais qui, sujet tabou oblige, fut "interdit de conférence de presse" selon le récit du journal Libération du 14 octobre 2008.
Hélas, tandis qu'on minimise les risques, on gonfle aussi la prétendue utilité du vaccin ainsi que la gravité statistique de la maladie et ce, depuis que l'OMS a décrété ultra nécessaire la vaccination universelle de tous les enfants en 1991.
C'est ainsi qu'une maladie qui était loin d'être la première préoccupation des médecins en charge d'une clientèle pédiatrique, s'est immiscée dans les cabinets. A force de lobbying. Et quel lobbying! Même les représentants des fabricants de vaccins l'avouaient publiquement alors à l'époque: "En lien avec l'OMS, nous ouvrons des marchés!"
Une preuve éclatante que la demande de vaccination a été créée de toute pièce par les fabricants, en lien avec l'OMS qu'ils ont ainsi parfaitement su instrumentaliser, réside notamment dans les résultats implacables d'une enquête menée auprès d'un échantillon représentatif de médecins pédiatres et généralistes américains, destinée à évaluer leur perception de l'utilité d'une vaccination contre l'hépatite B chez les nouveaux-nés...
Affirmer en outre que la vaccination aussi précoce est un meilleur gage de compliance et d'adhésion des parents au schéma vaccinal complet est par ailleurs aussi cynique puisque cela implique en revanche des doses supplémentaires dues à l'immaturité du système immunitaire de si jeunes enfants. En effet, il faut savoir que chez le jeune enfant, une vaccination anti-hépatite B implique un minimum de 3 doses (en vaccins monovalents) alors qu'elle ne comporte à présent plus que deux doses chez l'adolescent ou l'adulte. En plus, comme avoué par l'ONE, les vaccinations combinées (comme le vaccin hexavalent) exposent également à des rappels inutiles c'est à dire 4 doses de la valence hépatite B au lieu de 3.
Lorsqu'on sait que les enfants ne deviennent vraiment à risque de contracter la maladie qu'à partir de l'adolescence et des premières relations sexuelles (non protégées) mais que 50% des nourrissons vaccinés ne seraient plus protégés par la vaccination 15 ans plus tard, on ne peut que déplorer l'irrationalité scientifique totale d'une telle recommandation vaccinale chez les nourrissons. Que ça soit à la naissance ou dès deux mois, la vaccination à la naissance favorisant en fait davantage l'acceptation des parents parce qu'on profite de leur faiblesse due à l'émotion et à la fatigue propres à un tel événement mais aussi parce qu'une mesure proposée dans une certaine précipitation laisse toujours moins de place à la réflexion.