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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:58

Après avoir écrit aux Ministres le 8 août dernier, Initiative Citoyenne vient d'écrire à toutes les écoles secondaires et internats en Communauté Française (soit par la Poste, soit par mail; les écoles dont le mail était inactif pouvant nous contacter si elles souhaitent un renvoi) mais également, aux Associations de Parents centrales UFAPEC et FAPEO.

 

 
 

 

Lire la lettre à toutes les directions d'écoles secondaires et d'internats

  

Lire la lettre aux Associations de Parents UFAPEC et FAPEO

 

Lire la lettre envoyées aux Ministres Laanan et Simonet                                

 

Voir aussi notre communiqué de presse du 26 août 2011 sur le sujet. 

 

Et nos séquences audio sur cette actualité: ICI et ICI  (comme les auditeurs attentifs l'auront remarqué, la loi belge sur les droits du patient ne date pas de mars 2002 mais bien d'août 2002, cette petite confusion de notre part provenant de la date assez proche de la loi française correspondante, ou "loi Kouchner" laquelle date, elle, bien de mars 2002)

 
 
La Nouvelle Gazette des 27 & 28 août 2011:
Art. La Nouvelle Gazette 27 & 28 août 2011
et sur divers autres sites internet de journaux (La Libre, Le Vif, RTL info, Agoravox, etc) 
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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 22:24

Comme vous le savez peut-être, notre collectif a envoyé ce lundi 8 août, par recommandé et par mail, un courrier de questions précises aux Ministres de la Communauté Française Laanan (Santé) et Simonet (Enseignement obligatoire).

 

La presse écrite de ce 10 août en a fait état et en voici un petit échantillon:

 

le soir 10 août 2011

 

 

 

La Libre 10 août

 

 

 

vers-l-avenir-10-aout-2011.jpg

   

 

Cette actualité a aussi été relayée :

 

- Sur Agoravox

 

- Sur Pharmacritique

 

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 22:05

Le Pr Leo Neels et le Dr Jean Creplet de Pharma.be ne manquent pas d'humour.

C'est déjà ça pourrait-on dire en lisant la "réponse" qu'ils nous on faite sous la forme d'une carte blanche parue dans Le Soir du 9 décembre 2010 et intitulée "Du procès d'intention comme fondement de la démocratie".

 

Ces messieurs nous dépeignent comme de dangereux intégristes déconnectés du terrain tout en se présentant, eux, comme de fervents partisans du débat contradictoire.

 

Ils nous font aussi le portrait modèle d’une industrie respectable et en qui nous pourrions avoir confiance….

 

Vraiment ?

 

Pas à en croire les faits en tout cas puisque la liste des scandales pharmaceutiques ne cesse en effet de s’allonger.

Vioxx, Avandia, Trovan, Paxil, Mediator, vaccin hépatite B, vaccins « contre le cancer du col », crise du H1N1, Tamiflu, etc (*)

 

Il est logique que les auteurs ne tiennent pas tellement à s’attarder sur ces affaires scandaleuses, révélatrices des pratiques récurrentes de cette industrie pharmaceutique surpuissante et devenue totalement incontrôlable.

 

Des affaires qui ont charrié et continuent de charrier leur lot de colères, de désespoirs et de décès.

 

Des affaires auxquelles les codes et chartes de déontologies que Big Pharma dit s’auto-appliquer n’ont jamais RIEN changé.

 

Pourquoi ? Parce que la clef-de voûte de ces scandales c’est à chaque fois, un silence coupable, un silence intolérable, une absence de débat contradictoire réel et mené à temps, le tout permis à chaque fois par des experts juges et parties !

 

Et qu’on ne vienne pas avec l’argument suranné de l’emploi pour justifier l’injustifiable ! Ce n’est pas parce que 30 000 personnes travaillent dans ce secteur en Belgique que cela justifie le moins du monde la mise en danger de la vie d’autrui via des décisions d’instances où des experts sont juges et parties.

 

Léo Neels et Jean Creplet, dans la « logique » marchande qui est la leur confondent ostensiblement progrès médical et consumérisme pharmaceutique. Comme si consommer plus, c’était forcément se porter mieux. Ce que, du reste, on a tenté de faire croire à la population avec cette vaccination H1N1 prétendument préventive mais dont l’efficacité n’avait jamais été prouvée dans les tests cliniques pré commercialisation, comme avoué par l’agence européenne du médicament !

 

Comment ? Par le biais des experts juges et parties. On en revient toujours à cela, parce que c’est le nœud du problème !

 

Or ce que nous avons dit n’est pas qu’il ne fallait pas du tout leur donner la parole mais bien qu’ils n’aient aucun rôle dans les processus décisionnels et les comités officiels. Aussi, il était tout à fait possible d’auditionner de tels experts en conflits d’intérêts mais pas de leur permettre de peser à ce point sur les décisions ni d’occuper les postes-clés des comités !

 

Au lieu de cela, c’est encore aux Prs Van Ranst et Van Laethem que RTL donnait exclusivement la parole dans son JT de 19H du 13 décembre dernier pour refaire un Xième appel à la vaccination en alarmant inutilement les femmes enceintes au passage. On voit donc très clairement dans quel camp se situe l’absence de débat contradictoire et les motivations financières qui peuvent régir pareille idéologie.

 

Car il s’agit bien ici d’un cas typique de position idéologique.

 

Depuis le début, la vaccination n’a jamais cessé d’être présentée comme « la seule méthode de prévention efficace » ce qui bien sûr, était faux mais cette vision monolithique servait fort adéquatement les intérêts partisans de ceux qui l’ont distillée !

 

Cette position idéologique est tellement vraie qu’aux USA, des bons d’achat dans les épiceries sont distribués à ceux qui acceptent docilement de recevoir la vaccination contre la grippe saisonnière … a-t-on jamais vu ce type de pratique pour la prise d’un quelconque autre médicament ? Tout est bon pour écouler des vaccins. On ne peut pas toucher aux vaccins, on ne peut pas les critiquer ni remettre en cause leur sécurité. On ne peut jamais émettre un regard critique parce c’est tabou. Et le discours bon enfant du Pr Léo Neels sur son attachement au débat contradictoire sonne plutôt faux quand on sait avec quelle virulence il a critiqué l’excellent article de Knack et du Vif des 12 et 14 novembre 2008 au sujet des « vaccins contre le cancer du col, deux vaccins TRES inefficaces ».

 

Suite à la parution de ces articles qui explicitaient toute la « compétence » et la « vertu » employées par l’industrie pour terrifier les femmes et écouler leurs produits à tout prix, le Pr Neels s’est opposé à ce qu’il a appelé « un journalisme partial et léger ».

 

Un journalisme partial et léger, vraiment ?

 

Pas si sûr à en croire une publication du journal officiel du 22 septembre 2010  dans laquelle on peut lire que l’Afssaps a interdit une publicité TROMPEUSE en faveur du Gardasil. Près de deux ans après la publication des articles du Knack et du Vif, l’Afssaps est venue confirmer leur bienfondé et rappeler que ces vaccins n’ont toujours pas d’utilité préventive démontrée contre le cancer, contrairement à ce qu’affirmait déjà le Pr Neels fin 2008 dans son droit de réponse à ces deux revues !

 

Dans la conclusion de son article « Cancer : une pub interdite plombe le vaccin Gardasil », la journaliste Sophie Verney-Caillat explique la raison de ce retard de réaction de la part des autorités de santé françaises et nous apprend, comme par hasard, que plusieurs personnes ayant siégé dans des comités décisionnels-clé étaient « investigateur principal » et « chargé de communication » pour la firme concernée. Elle écrit : « Sans préjuger de leur impartialité, on peut se demander s'il est normal que les politiques de santé publique coûteuses et à l'efficacité incertaine soient inspirées par des médecins aussi liés financièrement aux laboratoires. »

 

Il est en effet étrange, et peut-être le Pr Neels et son collègue considéreront cela comme une coïncidence ( ?), que des groupements indépendants comme la collaboration Cochrane aient une position beaucoup moins enthousiaste sur l’utilité de la vaccination antigrippale qu’un groupe « scientifique » comme l’ESWI, financé lui à 100% par l’industrie mais se présentant néanmoins comme « indépendant » et ayant  notamment conseillé l’OMS…

 

Interrogé dans Der Spiegel, Le Dr T. Jefferson de la Collaboration Cochrane a évoqué justement ces contradictions entre les découvertes scientifiques et la pratique, entre les preuves et la politique d’action.

 

Et quand Der Spiegel lui demande d’expliquer ces contradictions et ce qu’il y a derrière celles-ci, le Dr Jefferson explique : « Il est évident que ceci a rapport avec l’influence de l’industrie pharmaceutique, avec le fait que l’importance de l’influenza a été complètement exagérée. Cela a rapport aussi avec les fonds alloués à la recherche, avec le pouvoir, les trafics d’influence et la réputation des scientifiques. »

 

Un jour ou l’autre, il faudra bien que l’industrie prenne la mesure de la contestation légitime et de plus en plus généralisée contre son hégémonie dangereuse ou à tout le moins, contestable, sur un plan de santé publique :

 

NEJM :« Lorsque des chercheurs dépendent à ce point des firmes pharmaceutiques, qui assurent une part aussi importante de leurs revenus personnels, ils auront du mal à résister à cette tendance très forte qui les pousse à faire en sorte que [les essais cliniques] donnent des résultats favorables aux laboratoires » Jerome Kassirer, ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine.                                            

«L’industrie pharmaceutique aurait-elle joué avec le feu ? Le vaccin nous a-t-il mis en danger ? Rien que l’idée donne des frissons dans le dos. Nous tentons de contacter les quatre fabricants de vaccins pandémiques : un vrai parcours du combattant. Dans le monde de la pilule, bonsoir la transparence ! Baxter refuse toute interview. Chez Novartis, c’est le porte-parole qui a un agenda trop chargé. Chez Sanofi, le service presse est carrément débordé, il n’a pas pu nous fixer un rendez-vous en trois semaines de tournage. Quant à Glaxo Smith Kline qui a vendu le vaccin pour la Belgique, il a fallu vraiment beaucoup insister. »

Pascale Bollekens, dans Question à la Une du 17/02/2010 (« Grippe H1N1 : la grande tromperie ? »)

 

L’entrevue avec le responsable du développement de ces vaccins chez GSK en dit long sur la confiance qu’on peut avoir dans cette industrie, quelque soit le nombre d’emplois qu’elle génère :

 

 
 
 

 

 

 

 

françois autain

"Une mission d'information sur les dysfonctionnements du système français d'évaluation et de contrôle du médicament révélés par l'affaire du Mediator et sur les moyens d'y remédier va être mise en place au Sénat à mon initiative. Je ne sais pas encore la place que j'y occuperai. Je compte faire tout mon possible pour dénoncer la situation épouvantable dans laquelle nous sommes." Sénateur/Dr François Autain

 

 

 

  

« Commencer enfin à nettoyer les écuries, à assainir cette infection permanente, cette septicémie chronique entraînée par les conflits d'intérêts dont les conséquences ont été une fois de plus illustrées par le fiasco de la grippe A H1N1. Que l'on ne s'y trompe pas! Ce qui s'est passé là n'est ni isolé, ni unique. Mais la dimension ouvertement planétaire et l'écho médiatique ont rendu cette situation malsaine plus facilement perceptible pour l'opinion publique. Ce scandale permet à tout un chacun de réaliser à quel point les industriels et leur valetaille scientifique et politique jouent avec notre santé pour des raisons bassement économiques. Nous devrions saisir cela comme une occasion d'insister sur une refonte globale et urgente du système d'expertise et de prise de décision politico-sanitaire dans son ensemble, de préférence avant que la santé publique ne collapse. »

Pharmacritique

 

 

 

(*) Quelques scandales pharmaceutiques parmi tant d'autres:

 

Vioxx (Merck) : 88 000 à 139 000 attaques cardiaques aux USA dont 30 à 40% mortelles selon la FDA et pas moins de 50 000 plaintes en justice [sans parler des effets dans le reste du monde]  Source: Le Figaro 

 

"Le 30 avril 2009, le journal The Scientist révélait que la firme Merck avait payé un montant tenu secret à Elsevier, l’une des plus grandes maisons d’édition scientifiques au monde, pour que la société Excerpta Medica qu'il détient édite une fausse revue médicale intitulée The Australian Journal of Bone and Joint Medicine afin de faire la promotion du Vioxx."

Source: Pharmacritique

  

   

Avandia (GSK) :

  « Diabète GSK est mis en cause pour manipulation des données scientifiques »

 

« Le producteur pharmaceutique est aujourd’hui accusé de toutes parts. Pourquoi ? Pour avoir fait taire des détracteurs par la menace de procès, pour avoir obtenu illégalement à l’avance des copies d’articles scientifiques défavorables à son produit pour mieux y répliquer. Et pour avoir caché à la communauté thérapeutique le résultat d’essais inquiétants qu’elle avait obtenu sur des effets secondaires de sa molécule. C’est en tout cas ce qu’affirme le professeur Steven Nissen, spécialiste mondialement reconnu du diabète, dans un article publié dans l’European Heart Journal.

 

 Source: Le Soir 

 

 

Trovan (Pfizer) :

Wikileaks : les sales méthodes de Pfizer révélées :

« Pfizer, leader mondial de l’industrie pharmaceutique, a fait pression (avec succès) sur le procureur général du Nigéria pour qu’il abandonne une action en justice. En cause, un essai pharmaceutique controversé qui a provoqué la mort de 11 enfants. »

Source: Altermonde



Paxil (GSK) : « GSK a pratiqué pendant des années un marketing intense d'un antidépresseur, la paroxétine, auprès des femmes enceintes alors que la firme en connaissait les effets tératogènes sur le foetus (malformations cardiaques).
Ce procès dans lequel la firme a été condamnée - parce qu'il a été démontré qu'elle a enfoui sciemment les études compromettantes- n'a quasi pas eu de retentissement en Europe alors qu'on aurait pu s'attendre à un scandale semblable à celui de la thalidomide » nous a écrit un médecin spécialiste belge....

+ d'infos sur Le Point

 

Mediator (Servier) : De 500 à 1000 morts en France. La toxicité pour les valvules cardiaques était connues depuis plus de 10 ans avant que le retrait ne soit exigé !

Source: Le Figaro , (2)

Le laboratoire Servier a demandé la censure, en référé, du livre du Dr Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest au prétexte que le sous titre de son livre sur le Mediator (« Combien de morts ? ») risquait de nuire à sa réputation !  

 

Source: Le Figaro 

 

 A présent, des scientifiques qui ont fait une estimation plus large de la mortalité, y compris celle à venir, parlent de 1000 à 2000 décès imputables au Mediator en France.

 

Source: RTL INFO 

 

 

 

Vaccins hépatite B (GSK, Sanofi Pasteur) :

Mise en examen des deux principaux fabricants, GSK et Sanofi Pasteur fin 2007 pour TROMPERIE AGGRAVEE concernant ces vaccins.

« Vaccins hépatite B : une affaire de racaille ? » Pr Pierre Cornillot 

 

Vaccins contre le cancer du col de l’utérus (Merck notam.) :

Le groupe Merck a comparé les jeunes filles vaccinées avec un faux groupe placebo ce qui biaise la comparaison et leur permet de présenter leur vaccin comme plus sûr qu’il n’est. Or l’aluminium (donné au faux groupe placebo et contenu aussi dans le vaccin) est toxique en lui-même. Le groupe pharmaceutique a du reste refusé de dire la quantité exacte d’aluminium administrée dans le faux groupe placebo.

Sources : National Vaccine Information Center (NVIC) sur base des informations de Merck et de la FDA

 

Tamiflu (Roche) : « Scandale du Tamiflu : les études sont trafiquées », Dr Broussalian

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 15:13

Le Soir avait réalisé une interview de Jean Nève (président du CSS) et Yves Van Laethem (président du groupe scientifique Influenza) au sujet des conflits d'intérêts, interview qui a été publiée dans l'édition du 23 novembre du journal.

 

Voir ICI.

 

Suite à leurs propos, Initiative Citoyenne a tenu à réagir et a proposé une carte blanche pour faire valoir ses arguments. Carte blanche que le Soir a bien voulu publier, et nous l'en remercions.

 

Carte blanche d'Initiative Citoyenne parue dans le Soir (du 26 novembre):

Vaccins contre la grippe A/H1N1 : les conflits d'intérêts ne sont pas une fatalité !

Marie-Rose Cavalier, Sophie Meulemans, Muriel Desclée. Au nom de l'association Initiative citoyenne. L'association de citoyens défend le principe selon lequel un bon expert scientifique n'est pas forcément lié à un groupe commercial.

 

Nous ne pouvons rester sans réagir aux propos tenus dans l'édition du Soir du 23 novembre par Messieurs Jean Nève et Yves Van Laethem, respectivement président du Conseil supérieur de la santé (CSS) et président du groupe scientifique Influenza et tous deux, membres de la Commission « Transparence » du ministère de la Santé publique.

 

Présenté en première page comme un « débat » au sujet des conflits d'intérêts entre ces deux personnalités, il nous apparaît que celui-ci n'en est pas véritablement un puisque l'aspect contradictoire y fait manifestement défaut. M. Jean Nève se présente comme partisan d'une transparence totale et M. Van Laethem précise n'avoir rien à cacher : tout va pour le mieux, en somme, dans le meilleur des mondes…

 

Au sein d'Initiative citoyenne, nous portons toutefois un regard moins angélique mais plus réaliste sur cette situation qui gangrène la santé publique mais aussi la démocratie depuis déjà des années.

 

Tout d'abord, en ce qui concerne la « garantie d'indépendance et de transparence » du CSS, il nous semble que M. Jean Nève a oublié de rappeler les conclusions éloquentes des journalistes parues, à ce sujet, dans le Knack et le Vif l'Express des 12 et 14 novembre 2008 :  

« Il ressort des documents que nous avons pu consulter que quatre des cinq membres du groupe de travail qui a préparé l'avis du CSS sur le Gardasil et le Cervarix (les fameux vaccins ”contre le cancer du col de l'utérus”) sont ou ont été consultants ou chercheurs rémunérés par Glaxo Smith Kline ou Sanofi Pasteur MSD. Pourtant, ils ont tous les cinq signé la déclaration de conflits d'intérêts exigée par le Conseil supérieur de la santé, une déclaration par laquelle ils affirment pouvoir agir en toute indépendance dans ce dossier. »

 

Jean Nève qui parle du CSS comme d'une institution ayant « vocation à émettre des avis scientifiques indépendants » évoque une procédure de gestion des intérêts qu'ils ont mis cinq années à établir. Aujourd'hui, plusieurs années après la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, il apparaît, à la lueur de la saga du H1N1, que rien n'a véritablement changé.

 

Sous couvert de discours prônant plus de transparence, on banalise ce qui n'est pas sans conséquences : le fait même d'avoir des conflits d'intérêts.

 

En 2008 déjà, Katty Cauwerts, secrétaire scientifique du CSS, disait que « jusqu'à un certain point, c'est inévitable, il faut aller chercher les données là où elles se trouvent ».

 

En somme, c'est là exactement le même discours que celui du Dr Van Laethem, lequel affirme «mentionner ces conflits d'intérêts avec clarté » (sauf dans les journaux, les radios et sur les plateaux télés ?) et qu'« il faut mieux déclarer clairement ce type de lien et tenter d'en faire abstraction le plus possible ».

 

Le hic, c'est que plusieurs scientifiques et personnalités politiques estiment non seulement que cet argument ne tient pas, mais en plus que la seule déclaration des conflits d'intérêts ne suffit pas à empêcher leur influence sur le jugement des experts…

 

Ainsi, on peut citer les propos de P. Chevalier, M. Van Driel et M. De Meyere, trois médecins belges, parus dans article de la revue d'Evidence Based Medecine Minerva, en 2007 :

 

« La seule déclaration de conflits d'intérêts suffit-elle, cependant, à résoudre le problème ? Des collaborateurs de Centres académiques du monde médical répondent que NON, pour plusieurs motifs : la notion de conflits d'intérêts est fort variablement interprétée, les conflits d'intérêts ne sont pas souvent vérifiés, leur influence difficilement identifiable pour un non-expert dans une matière. Ils estiment qu'il est plus facile de déclarer ces conflits puis de se comporter comme s'ils n'existaient pas, plutôt que de tenter de les éliminer. »

 

Dans le même registre, le sénateur français, par ailleurs aussi médecin, François Autain déclarait dans l'émission C'est dans l'air du 19 novembre dernier : « On prétend qu'un expert qui n'a pas de lien d'intérêts n'est pas un expert compétent. Ce sont les laboratoires qui tiennent ce langage. Or moi je prétends que des experts compétents qui n'ont pas de liens d'intérêts, ça existe et je ne comprends pas pourquoi on ne les fait pas travailler et on ne les fait pas siéger dans ces commissions. D'autant plus que je m'aperçois que, dans ces commissions, ce sont toujours les mêmes. »

 

Aujourd'hui, nous sommes à un tournant. Il faut pouvoir et surtout vouloir choisir. Parce que notre santé est chose bien trop importante.

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 14:53

RICARDO GUTIERREZ

 

jeudi 25 novembre 2010

 

La plainte déposée au parquet de Bruxelles vise toutes les personnes qui auraient abusivement tiré bénéfice du contrat du contrat de 110 millions d’euros passé par l’Etat, le 22 juillet 2009, avec la firme GSK, puis de la campagne de vaccination qui a suivi.

 

Nouvelle offensive judiciaire contre les promoteurs du vaccin anti-grippe A/H1N1. Les avocats Georges-Henri Beauthier et Philippe Vanlangendonck ont déposé plainte pour corruption et coalition de fonctionnaires, mercredi, au parquet de Bruxelles.

 

Quatre membres du collectif Initiative Citoyenne, dont un médecin, se sont constitués partie civile. Ils s’estiment « moralement et physiquement lésés » par la propagande unilatérale en faveur du vaccin.

 

Elément déclencheur : les récentes révélations sur les conflits d’intérêts que présentaient cinq des quinze experts qui ont recommandé le vaccin au gouvernement (« Le Soir » de samedi).

 

La plainte vise toutes les personnes qui auraient abusivement tiré bénéfice du contrat du contrat de 110 millions d’euros passé par l’Etat, le 22 juillet 2009, avec la firme GSK, puis de la campagne de vaccination qui a suivi. Les plaignants dénoncent une coalition de fonctionnaire et des faits de corruption qui pourraient concerner quatre instances (citées dans la plainte) : le ministère de la Santé publique, l’Agence fédérale des médicaments (AFMPS), le Commissariat Influenza, ou le cabinet de la ministre de la Santé publique.

 

Les plaignants s’appuient notamment sur l’enquête menée, en juin, par le « British Medical Journal » sur les conflits d’intérêts des experts qui sont intervenus dans la gestion de la grippe A/H1N1, au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)… Une investigation qui met notamment en cause un expert belge.

 

La plainte rappelle que la composition du comité scientifique qui a recommandé le choix du vaccin, en Belgique, reste secrète. Mais une enquête publiée par la revue « Politique » démontre qu’un tiers au moins de ces experts sont liés à la firme qui a obtenu le marché, GSK.

 

Me Beauthier et Me Vanlangendonck estiment que des fonctionnaires ou des personnes appelées à exercer une fonction publique ont détourné le fonctionnement normal du service public « à des fins servant des intérêts particuliers mercantiles ». En clair : des « ventes massives du vaccin prototype Pandemrix ». Les avocats invoquent une « coalition de fonctionnaires », mais aussi une violation des lois sur l’expérimentation humaine, sur la liberté thérapeutique, sur le droit des patients… Ils demandent qu’une enquête fasse la lumière sur les « relations corrompues » qui lient, d’après eux, des décideurs politiques, des experts et des industriels « impliqués dans cette fraude qui s’est installée en Belgique avec les contrats secrets d’achats massifs de vaccins et d’antiviraux en 2009 ».

 

Source: Le Soir

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 14:20

 

 
Communiqué de presse du 25 novembre 2010 (résumant la conférence de presse du même jour): ICI

Vaccin H1N1: plainte contre X pour coalition et corruption (RTBF INFO)
 
 25.11.10 - 21:00
 
Quatre membres de l'association Initiative Citoyenne se sont constitués partie civile et ont déposé plainte jeudi contre X pour coalition et corruption de fonctionnaires. Ils veulent que toute la lumière soit faite notamment sur les conflits d'intérêts des experts.
 

Les parties civiles entendent bien en savoir plus également sur la manière dont le contrat pour le vaccin a été passé avec la firme pharmaceutique GSK.

 

Une plainte a été déposée en juin dernier au parquet de Bruxelles mais les avocats d'Initiative Citoyenne ont déjà été avertis qu'elle serait classée sans suite. Cette constitution de partie civile fait suite à cette plainte et vise à obtenir qu'une enquête soit menée, ont expliqué Maîtres Georges Henri Beauthier et Philippe Vanlangendonck.

 

L'association Initiative Citoyenne dénonce le secret qui a entouré et entoure encore la conclusion du contrat pour le vaccin de la grippe H1N1 et les recommandations sur la vaccination.

 

Cette "opacité" du processus a déjà été dénoncée par plusieurs autorités internationales et médias, indiquent les membres de l'association dans leur plainte, mais également l'indépendance des experts qui ont recommandé la vaccination et le choix du vaccin H1N1.


"Nous sommes dans un système de relation corrompue entre experts et industrie. Il n'y a plus d'indépendance", expliquent-ils, ajoutant que contrairement à ce que certains experts mis en cause ont répondu, il est "tout à fait possible de trouver des experts compétents sans aucun lien problématique" avec l'industrie.

 

SOURCE: RTBF INFO/BELGA

 

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 21:59

Ce film représente plus d'un an de démarches, d'actions en justice, de confrontations rigoureuses du discours officiel avec la réalité des faits...

Dans cette vidéo de synthèse, vous pourrez découvrir ou redécouvrir la position de différents médecins sur le sujet, voir ou revoir des extraits de JT, des extraits de nos conférences de presse mais aussi la réaction de plusieurs citoyens interrogés au cours de différents microtrottoirs. Ce film, c'est nous, c'est vous, c'est le reflet fidèle et rigoureux d'un ras-le bol généralisé face aux mensonges et à la manipulation. Enfin, c'est la preuve de l'impérative nécessité de structures citoyennes de vigilance, viables et fonctionnelles.

 

PARTIE 1/3

 

     
 
PARTIE 2/3

 
PARTIE 3/3
 

 

 
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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 21:54
Actualité du scandale

mercredi 30 juin 2010 par Marc Girard

 

Quoiqu’ayant significativement contribué à l’échec du plan vaccinal concocté par le gouvernement belge à l’initiative des lobbies, le groupe Initiative citoyenne a d’abord été débouté par la Justice de toutes ses demandes.

 

D’emblée dénoncées et documentées Grippe porcine : joyeux anniversaire ! , cependant, la mystification et l’imposture ont été confirmées partout où l’on s’est avisé d’enquêter. De l’alerte « pandémique » à la pharmacovigilance en passant par un développement bâclé, une autorisation de mise sur le marché proprement défectueuse et des contrats scandaleusement léonins, les dysfonctionnements sont désormais documentés à tous les niveaux.

 

Il ne s’agit pas de rejouer éternellement le match, mais simplement de comprendre que ce qui s’est passé n’est que l’épisode le plus caricaturalement documentable du processus pervers qui, depuis la directive 65/65/CEE, asphyxie la santé publique sous l’étreinte terrible des lobbies pharmaceutiques : la grippe H1N1 n’est qu’un exemple parmi bien d’autres.

 

Il existe aujourd’hui une convergence d’éléments clairs, précis, concordants qui permet à Initiative citoyenne de revenir devant la Justice pénale, civile et administrative par souci de la santé citoyenne – justement… Adressée au Procureur du Roi, leur plainte vise les chefs de coalition de fonctionnaires et de corruption de fonctionnaires (cf. l’article du journal Le Soir)...

 

C’est aussi l’occasion de revenir sur la question cruciale : qu’y a-t-il de si actuel dans ce scandale dont on voudrait nous faire croire qu’il appartient désormais au passé ?

 

 

 

 

image IC 29 juin 2010

conférence de presse du 29 juin 2010 à Bxl; de gauche à droite: S.Meulemans, M-R Cavalier, Dr Marc Girard, Me P. Vanlangendonck, Me G H Beauthier

 

 

 

L’actualité du scandale lié à la fausse pandémie grippale se reconstitue aisément d’une relecture tridimensionnelle : l’expertise, la pharmacie, le politique.

 

L’expertise

Alors que les politiques ne cessent de déléguer aux "experts" l’essentiel de leurs prérogatives décisionnelles, en contestant aux citoyens leur droit de regard eu égard à la complexité présumée des problèmes posés, la grippe porcine offre désormais une histoire paradigmatique permettant de documenter que les experts ne sont en fait que les hommes de paille des lobbies Ethique scientifique et crise de l’expertise. Si les grands problèmes politiques du moment (crise bancaire, relance économique, développement durable...) renvoient effectivement - au moins en surface - à une certaine complexité (encore parasitée par l’idéologie), la grippe porcine a offert le spectacle d’experts qui n’ont pas craint de se mouiller très précisément ("au moins 30 000 morts en France ; nécessité de vacciner 90% des enfants pour faire barrage à la pandémie) et qui se trouvent, par le fait même, littéralement ridiculisés aujourd’hui. Plus grave : loin de pouvoir s’abriter derrière leur droit à l’erreur, les experts se sont constamment trompés dans un sens favorable aux intérêts de leurs sponsors inavoués. Or, par contraste avec l’erreur aléatoire, qui peut tomber d’un côté ou de l’autre de la vérité, cette erreur systématique correspond à ce qu’on appelle un biais : elle est d’autant plus éloquente qu’en parallèle, elle s’est appuyée sur une rhétorique de dissimulation des conflits d’intérêts - contradictoire tant avec l’éthique scientifique traditionnelle qu’avec la législation en vigueur. Bref et pour le dire simplement : les citoyens ont pu voir que les experts sont tous nus - et qu’ils ne sont pas beaux. L’actualité de ce constat se renforce que de ce qui s’est depuis lors passé dans le Golfe du Mexique...

 

La pharmacie

Dans la vie d’un médicament, la phase de développement (avant la mise sur le marché) est incontournable. C’est le seul moment où l’on peut soumettre un nouveau produit à des évaluations contraintes par un minimum de rigueur : contrôle du processus de fabrication, tests chez l’animal, essais cliniques, etc. Même si ces exigences peuvent être contournées (comme attesté par les affaires cérivastatine ou Vioxx), elles ne sauraient en aucun cas être remplacées par une promesse de pharmacovigilance une fois le produit sur le marché. En l’espèce, alors que l’EMEA (l’agence européenne) reconnaissait sans fard que le rapport bénéfice/risque des vaccins antigrippaux n’avait pu être évalué au cours du développement, l’administration sanitaire ne rougit pas de clamer, une fois le produit sur le marché, que les données de la pharmacovigilance « ne modifient en rien » le rapport bénéfice/risque du produit, lequel n’avait justement pas été évalué : c’est dire, avec un parfait cynisme, que ce rapport bénéfice/risque n’a été et ne sera jamais évalué et que ces produits, pour lesquels on a un temps envisagé une obligation vaccinale, sont proprement défectueux au sens légal du terme. Or, cette séquence – développement bâclé sur la fallacieuse promesse d’une pharmacovigilance qui ne viendra jamais – est exactement celle qui sous-tend la proposition de directive modifiant la directive 2001/83/CE qui est actuellement en discussion à Bruxelles : ce projet est proprement effrayant, et la récente histoire des vaccins contre la grippe porcine est l’éloquent prélude de la caricature technico-réglementaire que les lobbies pharmaceutiques cherchent désormais à mettre en place. Cette directive scélérate, faut-il le préciser, ne se limite pas aux seuls vaccins contre la grippe : elle concerne tous les médicaments.

 

Le politique

Dans la « Préface à l’édition française », datée de février 2009, de son récent ouvrage L’Etat prédateur , l’économiste américain James Galbraith admettait que sa réflexion portait d’abord sur les Etats-Unis tout en postulant qu’elle touchait à une dynamique bien plus universelle. Il n’aura pas fallu plus de deux mois pour le confirmer. Car, ce qui frappe le plus, dans cette histoire grippale dont les enjeux financiers ne sont même pas niés par ceux qui en profitent, c’est qu’à aucun moment, on n’a entendu la voix promotionnelle des fabricants : la publicité de ces produits a été assurée par la voix du Ministre et de ses conseillers, au moyen d’arguments qui, dans n’importe quelle autre situation, eussent été sanctionnés par les instances nationales chargées de contrôler la publicité pharmaceutique. Bien pis : en France, le gouvernement n’a pas craint de recourir à la réquisition, authentifiant ainsi de la façon la plus extrême une mystification sanitaire dont les déterminants lucratifs sautaient pourtant aux yeux. Se trouve dès lors illustrée de la façon la plus éloquente la thèse de l’Américain que la déréglementation, ce n’est pas la loi de la jungle au profit de lobbies : c’est l’appropriation par les lobbies de l’autorité et de la puissance de l’Etat au bénéfice de leur prédation. En l’espèce, on les a donc vus capables de détourner à leur profit la plus extrême des prérogatives de l’Etat dans un pays qui a banni la peine de mort : son pouvoir de contrainte sur les corps – mais au seul bénéfice de la liquidation des stocks.

 

 

source: site du Dr Marc Girard

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:43

RICARDO GUTIERREZ

jeudi 01 juillet 2010

 

Le procureur du roi de Bruxelles, Bruno Bulthé, est saisi d'une plainte pour corruption et coalition de fonctionnaires, dans la foulée de la campagne de vaccination contre la grippe pandémique. Elle vise, sans les nommer, les experts qui ont incité le gouvernement à acquérir des doses massives de vaccin contre la grippe A/H1N1.

 

La plainte est déposée par 106 citoyens, dont les animateurs de l'association Initiative citoyenne, qui avait lancé plusieurs procédures civiles, sans succès, la Justice considérant qu'elle n'avait pas intérêt à agir.

 

Des éléments neufs, comme la divulgation, dans nos colonnes (Le Soir du 6 mai), du contrat d'achat de vaccins passé par l'Etat et GSK, ont incité les opposants à franchir le cap du dépôt de plainte pénale…

 

« Sans velléité de règlements de comptes à l'égard de quelque pouvoir, commente l'avocat des plaignants, Georges-Henri Beauthier, mais avec le souci de mettre un coup d'arrêt à ce marketing médical et éviter qu'en septembre, les vaccins qui n'ont pu être écoulés, le soient avec le même manque de transparence »

 

La plainte prend appui sur le rapport adopté, ce 24 juin, par l'assemblée du Conseil de l'Europe qui dénonce le rôle des lobbies et des experts sous influence de l'industrie pharmaceutique, au sein de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)…

 

« Ce qui est vrai à l'OMS l'est peut-être aussi chez nous, insiste Me Beauthier : Comme les autorités belges refusent de révéler le nom des experts, seul un juge d'instruction est armé pour vérifier dans quelle mesure ces professionnels du ministère de la Santé, de l'Agence des médicaments et du Comité interministériel Influenza ne se trouvent pas en situation de conflit d'intérêts. Il s'agit de constater, en somme, s'ils n'ont pas favorisé certaines décisions alors qu'ils y trouvaient un intérêt illicite ».

 

Source: Le Soir

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 20:09

Vaccin grippe A: plainte de citoyens pour corruption

 

29.06.10 - 15:37

 

Initiative Citoyenne et une centaine de citoyens ont déposé une plainte auprès du parquet de Bruxelles contre X.

 

Cette plainte vise les responsables étatiques qui auraient décidé la conclusion d'un contrat avec une firme pharmaceutique pour le vaccin contre la grippe AH1N1.

 

Les plaignants reprochent notamment à l'Etat et à certains de ses dirigeants d'avoir pris des risques pour la santé des citoyens en lançant cette campagne de vaccination.

 

En effet, selon Initiative Citoyenne, ni l'efficacité de ce sérum ni sa sécurité n'était garantie. L'Etat l'avait pourtant présenté comme "fiable".

 

Les plaignants suspectent les personnes ayant participé à la conclusion du dit contrat d'en avoir retiré un avantage personnel.

 

La plainte est dirigée notamment contre le ministère de la santé publique, l'agence fédérale des médicaments et des soins de santé et contre le comité interministériel Influenza.

 

En 2009, l'Etat avait effectivement conclu un contrat avec la firme GSK pour l'achat de doses du vaccin pour une valeur de 110 millions d'euros.

 

Initiative Citoyenne souligne que ce contrat a été caché aux parlementaires et au public.

 

L'association remarque encore que l'Etat s'était engagé auprès de la firme à la rembourser en cas de réclamation. Par contre, l'Etat ne s'était pas engagé à indemniser les victimes.

 

Les plaignants constatent enfin, que la soit-disante pandémie n'a jamais existé.

 

Source: Belga

 

Ce communiqué de l'agence Belga fait suite à la conférence de presse que nous avions organisée ce mardi 29 juin 2010 à 11H à Bruxelles.

 

Pour lire notre communiqué de presse du 29/06/2010 relatif à cette plainte, voir ICI

 

Pour lire le texte intégral de cette plainte contre X, voir ICI

 

NB: Pour respecter la vie privée des signataires effectifs de cette plainte, nous avons remplacé dans cette copie le nom et adresse des signataires par la mention :

"[105 signataires dont les noms ont été dûment communiqués au parquet]"

 

Cette plainte pourra bien sûr être complétée par différents éléments neufs et à ce sujet, les citoyens qui le souhaitent ne doivent pas hésiter à nous communiquer des données qu'ils jugeraient capitales pour l'avancement du dossier et pour l'enquête que nous espérons tous!

 

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