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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 14:31

GRENOUILLE.jpg

Un week-end de conférences est organisé à l'initiative de Muriel Desclée, de notre collectif, les 28, 29 & 30 avril prochains, à Sart-Bernard, dans le Namurois.

 

Dix conférences sur des thèmes fondamentaux pour l'avenir de nos sociétés seront ainsi réparties sur les 3 jours de temps, et données par des intervenants de très grande qualité et bien sûr parfaitement indépendants.

 

Le nucléaire, les ondes électro-magnétiques, les OGM & les pesticides, les questions de santé publique, le rôle des médias, l'économie en lien avec la démocratie, la liberté de penser et d'agir autrement que la majorité... autant de thèmes qui seront abordés et qui méritent bien sûr toute l'attention des citoyens.

 

Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le programme ainsi que le formulaire de réservation: ICI (attention, il est indispensable de réserver!)    

Grenouille 2 

A cette occasion, Initiative Citoyenne donnera une séance d'information (gratuite) sur le thème "liberté vaccinale & information", le samedi 28 avril prochain de 13H à 13H30.  

 

Adresse: Rue les Quartiers n°5, 5330 Sart-Bernard

   

Téléchargez l'affiche: ICI

 

 

 

Interview de Muriel Desclée d'Initiative Citoyenne le 19 avril 2012 sur Canal C: ICI 

 

Interview radio de Muriel Desclée sur Vivacité le 23 avril 2012:ICI

 

Article dans Bio Info d'Avril 2012: ICI

 

Debriefing de l'évènement dans Bio Info de Juin 2012: ICI

 

Vidéo de notre conférence "LIBERTE VACCINALE & INFORMATION":

   

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 23:55

12 janvier 2012- Ouvertures

 

Par Diane Saint-Réquier

 

Plusieurs analystes américains spécialistes des médias tirent la sonnette d’alarme : les médias seraient de moins en moins enclins à porter devant la justice les atteintes à la liberté d’informer et à la transparence, laissant ce rôle contentieux et coûteux à la société civile.

   

Alors que Wikileaks et le désir omniprésent d’Open Data ont profondément changé le rapport du public aux autorités qui le gouvernent, il semblerait que les citoyens et les associations prennent de plus en plus en charge un rôle qui incombait traditionnellement aux journalistes et aux groupes médias : la défense de la liberté d’informer et de la transparence des organisations gouvernementales. Devant les plus hautes instances judiciaires s’il le faut.

 

[...]

Les citoyens prennent le relais

Mais pour ce qui est des questions d’accessibilité de l’information et de transparence gouvernementale, c’est la société civile qui, de plus en plus, mène les actions juridiques… aux côtés des groupes médias plus modestes ! Ainsi, 41% des avocats des médias et 46% des membres de la NFOIC questionnés pour l’étude de la NFOIC (voir lien ci-dessus) ont constaté une augmentation du nombre d’affaires portées par des associations et/ou des particuliers en renfort de groupes de presse, de radio ou de télévision. Aux Etats-Unis il existe aussi plusieurs organisations dont la mission est d’épauler les reporters en quête de clarté, en leur offrant un soutien logistique, financier et judiciaire.



[...]



Le reste de cet article sur le site Ouvertures

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 19:32

Une citoyenne vigilante nous a signalé ceci (on aura tout vu et tout lu!) sur le site du Ministère de la Santé:

 

Dossier B/BE/11/V3: demande d’essai en champ avec un vaccin, composé d’un organisme génétiquement modifié, contre la pleuropneumonie porcine

 

Nos porcs apprécieront! De même que les futurs consommateurs de ces porcs ainsi vaccinés...

 

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 12:01
bébé militant
 
Marche citoyenne: ENSEMBLE pour la liberté vaccinale et l'information
       
Nous sommes les parents de Stacy, décédée une semaine après ses premiers vaccins, nous créons cet évènement mondial en hommage à Stacy, Nova et toutes les autres victimes de vaccins. Nous convions chaque citoyen de chaque pays à suivre cette marche à partir de leurs communes et localités, les choses doivent changer! Pensez aussi à convoquer vos médias et des victimes ou parents de victimes prêts à témoigner. Et préparez vos panneaux et banderoles, « LIBERTE VACCINALE ET INFORMATION », nous vous autorisons aussi à vous servir de la photo des jumelles Stacy et Lesly.
Les essais cliniques de certains vaccins ont encore tués récemment 14 enfants en Argentine, une dizaine en Inde, et d'autres encore dans le monde. Selon le Washington Post du 4 janvier dernier, ces 14 décès survenus en Argentine se seraient produits dans le "groupe placebo" ce qui, si cela s'avère vrai, démontre par a+b que les placebos sont faux, qu'ils sont toxiques en eux-mêmes et que l'évaluation de la sécurité des vaccins est donc biaisée et nos enfants, des cobayes!          
Rejoignez-nous ce vendredi 20 janvier partout dans le monde.            
Lieu et heure : Bruxelles, Gare du midi, Avenue Fonsny en direction de la Place Victor Horta. De 11h30 à 14h30.
         
Lien évènement facebook pour rejoindre cette marche
               
Vous pouvez joindre les organisateurs de cette marche aux numéros indiqués ci-joints.
 
0032/71438177 - 0032/492983902- 0032/498610088
         

stacy lesly

 

 

Voir aussi le communiqué des parents et leur interview sur le site Ouvertures.

 

Ecouter l'interview du papa sur la radio bretonne Kernews 

 

Le discours de Me Philippe Vanlangendonck, l'avocat des parents: ICI

 

 manif-5.jpg

 

 

  Quelques vidéos des discours, allocations et prononcés...

 

 

 

 
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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 22:27

La "citoyenneté active", c'est aussi celle des journalistes qui tout en faisant leur travail, peuvent parfois aussi pleinement remplir leur rôle de citoyen au sens de garant ou de contributeur d'un état démocratique.

 

Voilà pourquoi nous avons choisi de poster cet article dans cette rubrique et pourquoi nous avons choisi de vous faire part de cet excellent "travail citoyen" d'investigation et de transparence sur ce qui se passe au sein même du Parlement Européen.... prétendu coeur de la pseudo démocratie européenne!

 

 

 

Avez-vous vu ce que ces eurodéputés sont prêts à faire pour avoir leur argent ?

Avez-vous vu aussi comment la liberté de la presse passe rapidement au second plan par rapport à l’Argent ?

 

Maintenant, demandez-vous s’il peut véritablement en être autrement en matière de vaccinations et si les médias ont vraiment le droit de relayer des « informations objectives » en sachant que les montants financiers en jeu sont autrement plus faramineux que les salaires et allocations des députés en question ….

 

Comprenez-vous alors mieux le rôle et l’importance de collectifs citoyens comme le nôtre, derniers remparts et derniers contre-pouvoirs dans une situation où les médias n’ont tout simplement pas le droit de remplir la mission qui devrait être la leur ?

 

Merci de votre soutien !

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 20:32

 

avenue-du-port-copie-1.jpgD'aucuns pourraient se demander pourquoi nous évoquons ce sujet de l'Avenue du Port (à Bruxelles). Pourtant, à y regarder de plus près, on peut constater de profondes similitudes entre ce dossier et ce que nous avons connu avec le H1N1.

 

Explications.

 

Depuis 2008, les riverains de l'Avenue du Port avaient réagi et fait part de leurs objections aux autorités, par rapport à un permis d'urbanisme pour le réaménagement de cette avenue bruxelloise. Ils contestaient notamment l'abattage abusif de plus de 300 platanes et le retrait des pavés de la voirie.

 

Comme souvent, les autorités compétentes n'ont pas voulu entendre les riverains ni prendre en compte leurs arguments. La Ministre bruxelloise Brigitte Grouwels n'a fait que s'entêter, essayant coûte que coûte de faire passer en force son projet de réaménagement, en dépit du bon sens et de la plus élémentaire logique démocratique.

 

Les riverains qui avaient eu la bonne idée de s'organiser en différents comités d'action étaient déterminés à sauvegarder leur quartier, même si cette lutte leur a déjà pris beaucoup de temps, d'argent et d'énergie. Jusqu'au bout, ils ont espéré la voie du dialogue et du bon sens mais devant la mauvaise volonté et l'entêtement des autorités, ils ont bien dû se résoudre à porter l'affaire en justice.

 

C'est ainsi qu'ils ont pu triompher le 5 octobre 2011 dernier, le tribunal de première instance de Bruxelles leur ayant donné raison.

 

Toutefois, en raison de l'incurie et de l'aveuglement de Mme Grouwels, la Région (c'est à dire  le contribuable) devra payer une indemnité à l'entrepreneur qui était prévu pour l'annulation du chantier. Il était question d'une somme de 5 MILLIONS d'euros mais il s'avère que cette somme pourrait avoir été gonflée, histoire pour Mme Grouwels de dissuader l'abandon de son projet anti-démocratique. Le montant réel qui sera finalement versé à l'entrepreneur n'a pas encore été fixé à ce stade et fera sans doute l'objet de négociations.

 

Cette victoire à l'arraché est une belle victoire citoyenne mais elle serait d'autant plus belle si une majorité de citoyens arrivaient enfin à en tirer TOUTES les leçons quant au fonctionnement de notre "démocratie" (comme les riverains en émettent le souhait dans une lettre du 7 octobre, aux parlementaires bruxellois)

 

Car n'ayons surtout pas la mémoire trop courte.

 

 

Dès 2009, Initiative Citoyenne regroupait des citoyens et des médecins qui ont posé des questions précises et fait part de leurs objections aux autorités compétentes au sujet de l’achat massif et de l’utilisation de vaccins expérimentaux contre cette fameuse grippe A. De même, IC avait à l’époque, elle aussi, écrit aux parlementaires.

 

N’ayant pas le sentiment d’avoir été écoutés (c’est le moins que l’on puisse dire) alors qu’il s’agissait pourtant d’une question de santé publique et de violation du droit des patients à un consentement libre et éclairé, nous avons, nous aussi, dû nous résoudre à porter l’affaire en justice. Les vaccins étant cependant un sujet autrement plus tabou qu’un réaménagement urbanistique, l’affaire a été étouffée par une « justice » dont on peut raisonnablement douter de l’indépendance quand il s’agit d’enjeux de cette ampleur.

 

Bien que nous ayons été déboutés, la vérité a tout de même fini par éclater en mai 2010 avec la publication du contrat secret honteusement conclu entre l’état belge et la firme GSK, un contrat dont la publication nous a été refusée par la justice qui estimait cette demande « non urgente ». Une fois ce contrat révélé, tous les citoyens ont pu se rendre compte des mensonges éhontés des autorités qui osaient jurer la main sur le cœur qu’il ne s’agissait pas de « vaccins expérimentaux » alors que le contrat signé par Mme Onkelinx le démontrait pourtant clairement !

 

Mme Onkelinx elle aussi s’est entêtée et a foncé tête baissée au prétexte que « l’OMS l’avait préconisé ». Et sans même se soucier de la volonté de toute une partie de la population de ne pas se faire vacciner, elle a cependant commandé 12 millions de vaccins pour couvrir toute la population sans parler d’une vaccination obligatoire qui avait été initialement envisagée.

 

Là aussi, son entêtement a coûté cher, très cher aux contribuables, puisque ce sont plus de 90 MILLIONS d’euros de fonds publics qui ont été investis de façon anti-démocratique dans cet achat de vaccins expérimentaux. Certes, Mme Onkelinx a pu obtenir une résiliation sans frais d’une partie du contrat mais tout cela ne se serait pas produit si elle avait écouté les citoyens et les nombreuses voies scientifiques dissidentes.

 

Il nous apparaît au final assez clairement que, ce qui rend possible ce genre de coups de force anti-démocratiques, c’est ce sentiment exaspérant d’impunité qui prévaut chez cette élite politique, toujours assurée de rester en poste et de s’en tirer à bon compte au lieu d’être démise immédiatement de ses fonctions voire même de risquer la prison pour abus de pouvoir ou de devoir personnellement rembourser les gaspillages de fonds publics dont elle s'est rendue coupable.

 

 

 

 

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 18:28

Voici deux courtes séquences vidéos qui expliquent parfaitement les raisons qui en rendu possible un fiasco comme celui du H1N1. Elles ont été prises, dans le cadre d'un documentaire plus vaste, dont les tournages s'achèvent progressivement et intitulé "A votre Santé Citoyens":

 

 

 
  

 

Ce documentaire, réalisé par Nazzarèna et Christophe-Emmanuel Del Debbio, comporte des séquences inédites sur Initiative Citoyenne et notre vision des choses. Il fait l’objet d’une souscription publique. Tous ceux souhaitant donc disposer de ce documentaire en DVD sont donc invités à participer à cette souscription et à visiter le site du documentaire « A votre Santé Citoyens » : ICI.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 09:27

Dans un domaine aussi crucial que celui de la santé, n'est-ce pas indispensable d'oser mettre en évidence de telles contradictions et de telles incohérences quand elles existent? N'est-ce pas aussi cela la citoyenneté active? La vigilance citoyenne?

 

C'est ce que nous avons souhaité faire, à Initiative Citoyenne, en rédigeant ce communiqué de presse du 23 septembre 2011, intitulé "Vaccins, des contrastes saisissants".

 

Bonne lecture à tous.

 

 

Egalement publié sur Agoravox 

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 15:05

Un texte de salut public à lire de toute urgence!!

 

Voir ICI

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 22:46

Eh oui, certains (ceux qui ne l'ont pas vu) ne comprendront sans doute pas comment on peut faire le lien entre ces deux dossiers. Et pourtant, au cours de son enquête, diffusée en avant première mondiale le mercredi 26 janvier dernier sur la RTBF, on aura pu remarquer que Marie-Monique Robin a reçu des réponses finalement très similaires à celles qui nous ont été opposées dans le dossier du H1N1. Le sujet varie mais les mécanismes, eux, sont toujours les mêmes.

 

 

Les conflits d'intérêts suintent de partout.

 

Quand on les interroge, sur des questions concrètes et précises, le malaise des officiels est très perceptible. Ils continuent de mentir effrontément et n'hésitent pas à afficher au grand jour l'étendue de leur ignorance et de leur incompétence.

ex: Quand une personne de l'Efsa dit qu'elle n'a pas connaissance des études originales (en matière de toxicité de l'aspartame) , tout en continuant d'affirmer que le produit est sûr!

 

(cela ressemble furieusement à l'attitude que le Dr Reynders avait eu à Ciney, le 30 septembre 2009, lors d'une réunion où il défendait l'usage du vaccin expérimental H1N1, y compris chez la femme enceinte, tout en expliquant qu'il n'était pas au courant des études de reprotoxicité qui avaient ou n'avaient pas été faites (sic!) au niveau supranational!

 

L'opacité et le culte du secret

 

Dans l'enquête de Mme Robin, on apprend que les réunions des "experts" au sujet du danger de différentes substances sont secrètes et que les comptes-rendus ne sont pas accessibles au public. Les officiels évoquent la clause de confidentialité imposée par l'industrie pour des raisons commerciales.

 

Comment, là aussi, ne pas faire le lien, avec la scandaleuse clause de confidentialité qui a frappé le contrat de vaccins H1N1 alors que son contenu, en lui-même révoltant, aurait pu influencer des millions de gens quant à leur choix d'y recourir!

Comment encore, ne pas penser aux prétextes fumeux du Conseil Supérieur de la santé (CSS) qui justifiait son refus de dévoiler les noms des experts et leurs conflits d'intérêts au motif de devoir protéger le droit de ceux-ci à leur vie privée???!!

 

 

 

Les mensonges des officiels ne font que se succéder dans ce documentaire de salut public.

Par exemple, on y entend que l'OMS et ses sociétés apparentées nient le lien entre cancer et pesticides (!!!!!!!!)

 

On y entend aussi, les officiels défendre leurs poisons sur base du dogme périmé et anti-scientifique du "taux limite". Cette théorie, qui date de Paracelse affirme que c'est forcément "la dose qui fait le poison". Or, comme bien expliqué dans ce documentaire, la complexité de notre biologie et de notre physiologie n'obéit pas à cette loi.

Ainsi, même des doses infimes peuvent avoir des effets véritablement délétères, surtout que ces doses soit disant "infimes" sont, dans la pratique, cumulées jour après jour.

 

En matière de H1N1, souvenez-vous, les officiels affirmaient aussi que, pour ce qui était du mercure ou du formaldéhyde, c'était "des petites doses".

On voit donc, très clairement ici, le peu de sérieux, à accorder à ce type d'assertion gratuite...

 

Alors que le formaldéhyde est un cancérigène notoire, reconnu de l'OMS et du Centre International de Recherche sur le Cancer, l'OMS n'a pas hésité à prôner, tous azimuts, cette fameuse vaccination anti-H1N1 qui elle aussi, en contenait.

 

Pourquoi? Parce qu'il fallait à tout prix écouler une marchandise.

C'est exactement ce qui se passe pour d'autres poisons.

Dans cette enquête, Marie-Monique Robin a en effet pu interroger un professeur italien au sujet du danger de l'aspartame. Ce professeur a confié ce qu'un officiel de l'Efsa (l'agence européenne de sécurité des aliments) lui a avoué:

 

"Si nous admettions vos évaluations et vos études, nous serions alors forcés de retirer l'aspartame du marché dès demain matin et vous savez bien que ce n'est pas possible."

 

Nous y voila: c'est l'industrie qui fait la loi.

C'est d'ailleurs si vrai que c'est la seule explication rationnellement possible pour expliquer qu'un contrat aussi gigantesquement scandaleux ait pu être signé par le gouvernement belge pour l'achat du vaccin anti-H1N1 a GSK!!!

 

 

Aussi, si nous voulons progressivement reprendre les droits sur notre propre santé, il est INDISPENSABLE de comprendre les mécanismes du système.

Car c'est bien, hélas, d'un système dont il s'agit, quelques soient ses déclinaisons possibles.

Il n'est pas question ici d'un quelconque conspirationnisme mais de lucidité: celle de percevoir, enfin, que toutes les facettes, sujet par sujet, renvoient toujours à un même schéma anti-démocratique récurrent.

Si nous nous empoisonnons au quotidien via les aliments, cela a un impact direct et négatif sur la qualité de nos défenses immunitaires. Et si cela affaiblit nos défenses immunitaires, on devine que la vaccination, telle qu'elle a été promue à la collectivité est l'absurde élevé à la puissance infinie. En cas de véritable pandémie, ce qu'il faut c'est accroître avant tout le potentiel de notre système de défense naturel, en commençant par supprimer ce qui l'affecte, et non prétendre combattre, par des moyens artificiels (vaccination) les effets du système alimentaire aberrant qui est le nôtre. On ne combat pas une absurdité par une autre!

RAPPEL/INFO: "Notre poison quotidien", documentaire de Marie-Monique Robin, repassera le mardi 15 mars prochain à 20H40 sur ARTE. A ne pas manquer!!

 

marie-monique-robin.jpg

  "Savoir, c'est POUVOIR."

  (Marie-Monique Robin)

 

 

Ci-dessous, une interview de Mme Robin, au sujet de son dernier documentaire:

 

 

Comment vous est venu l'idée de mener cette enquête ?

 

Marie-Monique Robin :Lorsque je travaillais sur mon précédent documentaire, Le Monde selon Monsanto, trois questions me venaient régulièrement à l'esprit : d'autres entreprises produisant des substances chimiques avaient-elles, comme Monsanto, menti et caché ou manipulé des données ? Deux : comment sont testés et réglementés les produits mis sur le marché ? Trois, y a-t-il un lien entre l'exposition à ces produits et les maladies chroniques et neurodégénératives qui sont en pleine explosion dans les pays développés, au point que l'Organisation mondiale de la santé parle elle-même d'« épidémie ».

 

Prenons le cas des pesticides utilisés dans l'agriculture. Leurs fabricants nient toujours tout lien entre les maladies que vous évoquez et l'exposition à ces produits ?

 
C'est tout simplement faux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, chaque année, un à trois millions de personnes sont victimes d'une intoxication aiguë par les pesticides, et plus de 200 000 en meurent. Dans mon film, je montre que l'exposition chronique à des doses faibles mais répétées dans le temps de pesticides a provoqué des maladies chroniques chez les agriculteurs. Elles ont mis très longtemps à être reconnues, mais elles le sont enfin dans certains pays. En France, la Mutualité sociale agricole (MSA) a fini par accorder le statut de maladie professionnelle à une trentaine d'agriculteurs, dont dix pour la maladie de Parkinson. Qui devons nous croire, la MSA ou l'industrie chimique ?

Vous remettez en cause la notion de Dose journalière admissible (DJA), qui est un des fondements de toute la réglementation des produits chimiques dans l'alimentation. Comment en êtes-vous arrivée là ?

 


Le système actuellement en vigueur a été élaboré à la fin des années 50. Il repose sur ce qu'on appelle la DJA, c'est-à-dire la quantité d'additifs alimentaires qui peut être ingérée quotidiennement et pendant toute une vie sans aucun risque. L'initiateur de la DJA est le toxicologue français René Truhaut. La création de la DJA part d'une bonne intention, celle de limiter les risques de l'utilisation des produits chimiques – qui, rappelons-le sont des poisons – dans la chaîne alimentaire. Pour établir cette DJA, on est parti du principe de Paracelse (médecin suisse du XVIe siècle) : la dose, c'est le poison. Autrement dit, à de très faibles doses, les substances chimiques sont inoffensives. Or, ce que j'ai pu constater dans mon enquête, c'est que la plupart des DJA ont été calculées sur la base d'études fournies par l'industrie chimique elle-même. Mais, comme Monsanto, beaucoup d’entreprises de ce secteur mentent et trichent. Les DJA sont donc largement suspectes, car calculées sur la base de données fournies par des entreprises dont la principale préoccupation n'est pas la santé du consommateur mais la recherche du profit.

Par ailleurs, ce principe de « la dose fait le poison » est devenu un dogme intangible de l'évaluation toxicologique, alors même qu'on sait aujourd'hui qu'il n'est pas valide pour toutes les substances. Certaines d'entre elles, comme celles qu'on appelle les « perturbateurs endocriniens », peuvent agir sur l'organisme à des doses très faibles. Des centaines d'études ont par exemple prouvé que le Bisphénol A pouvait avoir des effets à des doses infimes, parfois 5 000 fois inférieures à la DJA qui lui a été attribuée.

Enfin, chaque substance s'est vu attribuer une DJA individuellement. Or, il faut savoir que 100 000 produits chimiques sont apparus depuis la seconde guerre mondiale et qu'on n'a jamais évalué les conséquences de ces produits lorsqu'ils sont mélangés, ce que l'on nomme "l'effet cocktail".Aujourd'hui, il y a du poison partout, qui rentre dans la nourriture, et on essaie simplement de faire en sorte que les gens ne tombent pas raides morts tout de suite!


Vous n'accordez aucune confiance aux agences de règlementation comme la Food and drug administration (FDA) aux Etats-Unis ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en Europe, qui contrôlent la mise en circulation des produits sur le marché ?

 


Je ne leur fais effectivement pas confiance, et je pense que le système de règlementation mis en place est totalement inopérant et ne nous protège pas. Je veux bien accorder à certains de leurs experts le crédit de faire ce qu'ils peuvent mais, hors micro, ils reconnaissent eux-mêmes que leur action est très limitée. En fait, le principal problème des experts qui travaillent dans ces agences vient de leur proximité avec le monde de l'industrie. Les membres des comités sur les additifs alimentaires ou les plastiques alimentaires à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) comme à l'EFSA, sont tous sous contrat avec les marchands d'additifs alimentaires ou de plastiques. Tous.

Dans mon film, je raconte l'histoire de Dominique Parent-Massin, car elle est emblématique de ces conflits d'intérêt. Elle a présidé pendant des années le comité des additifs alimentaires à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et a toujours affirmé que l'aspartame ne présentait aucun danger. Comment aurait pu elle prétendre le contraire ? Elle travaille pour Ajinomoto, premier fabricant d'aspartame au monde, et pour Coca Cola, qui en est le premier utilisateur.

Comme la quasi-totalité des experts travaillent désormais pour l'industrie, j'admets qu'il soit difficile d'en trouver des indépendants. Mais qu'au moins ces conflits d'intérêts soient publics et ainsi connus de tous. Et tout aussi important, que les décisions prises par ces autorités de régulation soient totalement transparentes. Le système actuel ne peut plus continuer, il est fait pour protéger l'industrie, pas le consommateur.

Qui devrait aujourd'hui repenser le système de réglementation des substances chimiques dans l'alimentation si ce ne sont pas les autorités de régulation ?

  
L'Union européenne a mis au point le programme REACH [un système intégré d'enregistrement, d'évaluation, d'autorisation et de restrictions des substances chimiques, NDLR], qui me semble aller dans le bon sens. L'idée est d'inverser la charge de la preuve, de demander aux industriels de prouver que les produits qu'ils veulent mettre sur le marché ne sont pas toxiques. Et de le faire sur la base d'un processus de validation beaucoup plus transparent qu'aujourd'hui. Le principe de REACH est également de ne pas attendre ce qu'on appelle aux Etats-Unis, « The dead body count method » (la méthode qui consiste à compter les morts à la morgue), pour intervenir. Autrement dit, ne pas attendre trente ans pour évaluer l'éventuelle toxicité d'un produit en comptant les morts et les malades. Il ne s'agit de rien d'autre que d'appliquer le principe de précaution tel qu'il est prévu dans les constitutions françaises et européennes. Si des études expérimentales faites chez les animaux, ou in vitro, montrent l'éventuelle toxicité d'un produit sur le marché, on ne tergiverse pas, on l'interdit purement et simplement.

 

 

Quelle serait la première mesure à prendre pour diminuer la toxicité des aliments que nous mangeons ?

 

Sur la base d'études expérimentales réalisées sur des animaux, nous savons que de très nombreux produits ont des effets potentiellement cancérigènes, neurotoxiques ou « obésogènes ». Une liste de ces produits a été établie par de nombreuses associations et ONG et par le Parlement européen lui-même. Il faut se débarrasser immédiatement de tous ces produits.

Dans votre film, vous dénoncez les effets nocifs de l'aspartame et du bisphénol A. Etes-vous favorable à leur retrait total du marché ?


Evidemment. Le principe de précaution nous commande d'agir dès que nous sommes en possession de données partielles et c'est très largement le cas pour ces deux molécules. L'aspartame, que l'on retrouve dans au moins 6 000 produits de consommation courante, est un cas exemplaire. Il ne sert à rien et à personne, pas plus aux obèses qu’aux diabétiques, comme on nous a abusivement laisser croire. Qu'est-ce que ce produit fait encore sur le marché après toutes les études qui prouvent sa nocivité depuis au moins trente ans ? Quant au bisphénol A, n'en parlons pas. Lui aussi est inutile. La preuve, quand le Canada puis la France ont interdit l'usage des biberons au bisphénol A, ils ont immédiatement été remplacés par un autre produit.


Que faire pour échapper à notre poison quotidien ?


Nous n'avons pas le choix, il faut encourager l'agriculture biologique, manger bio, cuisiner des produits frais, éviter au maximum les plats préparés vendus dans les supermarchés et introduire dans son alimentation des produits simples comme le curcumin, qui sont des anti-inflammatoires naturels corrigeant les défauts et excès de la malbouffe.

 

Propos recueillis par Olivier Milot
 
Source: Télérama

 

Pour visionner sans attendre, l’intégralité du documentaire de Marie-Monique Robin, se rendre ICI

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