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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 15:05

"Trois agences européennes épinglées pour leur gestion" titrait un article du journal Le Monde du 12 mai dernier.

 

Ca ne date pas d'hier si on veut bien se souvenir du H1N1 ou encore de l'attitude de l'ex Directeur de l'Agence européenne du Médicament derrière laquelle tous nos gouvernants nationaux se réfugiaient lâchement au cours de la fausse pandémie.

 

Comme quoi, non seulement rien n'a changé depuis lors mais la presse est toujours aussi lente et aussi molle dans ses analyses.

 

Voir aussi l'article "Rien ne sera jamais assez inquiétant pour l'EFSA" (= Agence européenne de Sécurité de la Chaîne alimentaire).

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 23:04

 

La Commission européenne offre un prix pour encourager les chercheurs à trouver des moyens de surmonter les obstacles à l'utilisation des vaccins dans les pays en développement.

  
Source: Lettre d'information n°89 du 3 mai 2012 de la DG Sanco (CE)
  
Comme s’il n’y avait vraiment pas mille fois plus utile et plus urgent à faire avec ces 2 millions d’euros pour aider les plus pauvres et les plus fragiles dans le monde…
 
Par comparaison, le prix Tremante décerné par le Forum européen de Vaccinovigilance à des personnes qui font avancer la recherche sur les risques et effets secondaires des vaccins équivaut à 2000 euros soit 1000 fois moins. C'est là où on voit le deux poids deux mesures, dû aux enjeux commerciaux faramineux d'un côté et à cette absence d'enjeux commerciaux de l'autre.
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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 23:25

Mardi 17 avril

 

Les vaccinations aident non seulement les citoyens dans les pays en développement à améliorer leur santé, mais elles permettent aussi un contrôle de la population. C’était l'un des principaux messages que Bill Gates a fait passer aux membres du comité de développement du Parlement européen qu'il visitait mardi. Le discours a suscité l'intérêt d'un nombreux public et il est clair que les MPE tiennent le plus grand donateur privé au monde en haute estime.  

 

«Si la santé des enfants s'améliore, les parents sont moins susceptibles d'avoir beaucoup d'enfants ». B. Gates a expliqué l'approche de la Fondation Gates en matière de contrôle de la population. « Souvent, leur objectif est d'avoir deux enfants qui atteindront l'âge adulte et qui pourront soutenir les parents par la suite. Plus les enfants sont en bonne santé, plus il est inutile qu’une famille ait cinq enfants ou davantage », a déclaré B. Gates. « Il y a un besoin particulier de vaccins », a-t-il précisé, « étant donné qu'un tiers des enfants en Afrique ont de graves problèmes de santé avant d’atteindre l'âge de cinq ans. Dans de nombreux cas, ces problèmes de santé signifient que leur cerveau ne se développera jamais à pleine capacité. « Nous devons être prudents et n’administrer que des vaccins extrêmement efficaces », a souligné B. Gates. « Mais le prix des vaccins a chuté et il ne faut pas nécessairement qu’un médecin de formation procède à la vaccination. Le potentiel est donc très important ».

   

M. Gates a salué les efforts fournis par de nombreux pays européens pour augmenter la proportion de l'aide au développement à 0,7% du PIB. Il a rejeté les critiques formulées par certaines franges de la population et certains experts à l'encontre de l'aide au développement. « Les critiques sont pour la plupart très générales. Vous devez être plus spécifiques. Par exemple, on ne peut critiquer les dons de vaccins. Ni l’aide en matière d'appui budgétaire ». Cependant, B. Gates a également pointé les problèmes rencontrés dans l'attribution de l'aide. « Vous savez toujours qu'une partie de votre argent sera utilisée à mauvais escient. Nous essayons de la limiter à moins de 5 pour cent. » En général, l'aide au développement devrait être dépensée de manière efficace. Dans un discours, B. Gates avait passé en revue les investissements qui permettraient d’atteindre les objectifs de développement du millénaire dans les dix prochaines années.  

   

Bill Gates a aussi souligné l'importance de la technologie. Il s'attend à voir quelques nouvelles percées dans les cinq prochaines années et quelques très importantes avancées dans les dix ans à venir. La possibilité de manier de l'argent virtuel, par exemple, ce qui permettrait aux gouvernements des pays du Sud d’instaurer un système fiscal national sans avoir à supporter des coûts administratifs élevés.

 

Source: CTA  

 

Les effets secondaires resteront hélas toujours moins virtuels que l’argent évoqué par Bill Gates qui n’est autre que le docile ambassadeur de l’OMS.

Ainsi, dans la longue tradition vaccinale idéologique et anti-démocratique de l’OMS, il relaie en un mot « qu’il n’y a pas à critiquer les dons de vaccins » et ne s’embarrasse même pas du caractère médical de la vaccination, qu’il souhaite voir pratiquée par des non-médecins dans une pure approche commerciale (d’ailleurs cela transparaît assez fort : les prix ayant baissé, il faudra « en écouler » des vaccins –le fameux principe des soldes- et pour cela, fatalement, tout le monde sera nécessaire, médecins ou pas ! C’est donc bien d’une vaccination à tout prix dont il s’agit, telle que nous la dénonçons depuis plusieurs années maintenant.

Le fait qu’un pareil personnage, qui accorde apparemment si peu d’importance à l’éthique médicale ou au devoir d’information, soit reçu au Parlement européen avec les honneurs, devrait tous nous alerter en tant que citoyens d’états dits « de droit » ou « développés ».

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 18:48

8 décembre 2011. AFP

 

BRUXELLES - La Commission européenne a présenté jeudi une série de propositions pour éviter la répétition des erreurs et combler les lacunes constatées lors des crises provoquées par la pandémie de grippe A en 2009 et la contamination à l'E.coli en 2011.

La proposition que nous avons adoptée aujourd’hui prévoit les moyens et les structures d'une protection efficace des citoyens de toute l’Europe contre un vaste éventail de menaces sanitaires, a assuré le commissaire chargé de la Santé, John Dalli.

Elles visent à combler les lacunes constatées afin de permettre une action coordonnée de l'Union et de ses Etats membres pour enrayer la propagation dune maladie, a-t-il insisté.

L'une de ces propositions vise l'achat commun de vaccins pour tirer la principale leçon de la crise provoquée par la pandémie de grippe A (H1N1) en 2009. Les Etats avaient agi en ordre dispersé et ont été incapables de négocier le prix des vaccins avec les laboratoires qui leur ont imposé leurs conditions.

Certains ont fait beaucoup trop, comme la France avec 94 millions de doses achetées par précaution. D'autres ont été chiches, voire, comme la Pologne, n'ont passé aucune commande. D'autres, enfin, n'ont pas pu obtenir de vaccins car les stocks étaient épuisés.

Nous devons faire en sorte d'être plus équitablement préparés, a insisté M. Dalli. La pandémie de grippe A (H1N1) a coûté très cher à l'Europe, surtout aux pays qui ont vu grand et doivent maintenant détruire les doses.

Le commissaire a toutefois insisté sur le fait que la santé était une compétence des Etats et que tout devait se faire sur une base volontaire.

Mais il souhaite l'extension du mécanisme actuel de coordination applicable aux maladies transmissibles à toutes les menaces pour la santé d'origine biologique, chimique ou environnementale.

Ces menaces peuvent prendre la forme de maladies transmissibles d'une personne à l'autre, telles que la grippe, ou de maladies d'origine alimentaire ou hydrique comme le botulisme ou les infections à E.coli, ou bien encore résulter de conditions climatiques extrêmes, telles que les vagues de chaleur ou de froid, souligne-t-il.

La bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh) a tué 49 personnes en Allemagne et une en Suède en 2010. Des milliers d'autres personnes ont été intoxiquées et la panique a ruiné le secteur des fruits et légumes en Espagne après que les autorités sanitaires allemandes eurent accusé, à tort, des concombres de l'agriculture biologique espagnole d'être le véhicule de la maladie.

Une enquête minutieuse menée par l'Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) a permis d'identifier la cause du mal et son origine: des graines importées d'Egypte.

Les carences constatées au cours de cette crise ont conduit M. Dalli à formuler plusieurs propositions. L'une consiste à permettre à la Commission de déclarer une situation d’urgence sanitaire au niveau européen.

Elle permet de définir des mesures à prendre à l'échelle de l'Union lorsque l'épidémie se traduit par une mortalité à grande échelle et que les mesures nationales ne peuvent enrayer la propagation dune maladie.

Le commissaire préconise par ailleurs un renforcement du rôle du comité de sécurité sanitaire créé en 2001 à la suite des attaques terroristes et de la propagation délibérée de toxines de la maladie du charbon aux États-Unis.

Il demande aussi une préparation accrue à la lutte contre les crises sanitaires. Il ne suffit pas d'avoir un plan sur le papier. Il faut qu'il soit opérationnel, a-t-il insisté.

 

Source: Romandie



Voici des mesures qui, sur le papier, à première vue, peuvent sembler nobles MAIS, à bien y regarder de plus près, on se rend simplement compte que « l’étau se ressert » et qu’il s’agit de mesures à tendance liberticide.

 

Pourquoi ?

 

Parce qu’au lieu de tirer les leçons du H1N1 et de comprendre que la seule et unique voie vaccinale constitue un monopole artificiellement créé pour servir les puissants lobbys qui gouvernent l’Europe de Bruxelles, on ne se limitera une fois encore qu’à ce seul « non choix ».

 

Parce qu’on veut favoriser un mécanisme d’achat groupés de vaccins, certes très bénéfique pour les laboratoires et pour éviter les invendus mais très peu avantageux pour la liberté et la démocratie puisque cela empêchera des contre-exemples dérangeants, comme celui de la Pologne, d’apparaître et de faire réfléchir les autres pays. Un tel système ne fera donc que favoriser les pressions et les obligations vaccinales au sein de l’Union. Le fait qu’un Etat comme la Pologne QUI A POURTANT FAIT LE BON CHOIX, soit assimilé à un « Etat chiche » confirme d’ailleurs tout à fait le bienfondé de notre analyse.

 

Parce que l’on parle déjà de donner le pouvoir exorbitant de déclaration d’un état d’urgence à une Commission Européenne non élue et donc non légitime [qui a d’ores et déjà, au terme du sommet européen de ce soir, le pouvoir assez ahurissant de contrôler les budgets nationaux de tous les Etats membres !!]

 

Parce que l’on parle déjà de « mesures à prendre à l’échelon européen » en cas de « menace incontrôlable à l’échelon national » ce qui signifie évidemment « menace de vaccination obligatoire » au prétexte qu’un microbe se baladerait dans différents pays. Et comprenons bien que si ce pouvoir avait déjà été détenu par la Commission à l’époque du H1N1, elle en aurait très probablement usé en imposant la vaccination, au prétexte que le virus H1N1 était présent dans plus d’un pays !

 

Parce que ce Comité sanitaire est une institution assez opaque et non élue et que les « menaces terroristes » ont bon dos pour la prise de mesures liberticides et illégitimes. En faisant peur au public, on peut lui faire accepter des choses qu’il jugerait inacceptables en temps normal. Songeons- y !

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 13:10

 

Ce que le Monde intitule de façon  racoleuse "Les petits secrets de l'Agence Européenne du médicament"  n’est autre qu’un « secret de polichinelle » qui n’étonnera somme toutes que les quelques naïfs qui restent encore. Il eût en effet été beaucoup plus approprié de titrer « L’Agence Européenne du Médicament : pourquoi on ne peut définitivement plus y croire. »

 

Car enfin, cela fait déjà des mois et même des années que l’on sait que :

 

- Cette agence est financée à + de 75% par l’industrie pharmaceutique.

 

- Cette agence n’est pas du tout fiable et protège davantage l’industrie que le public, en témoignent notamment les documents de pharmacovigilance caviardés qu’elle a envoyés à la revue professionnelle Prescrire ou encore, le fait que cette instance a omis de tenir compte des 7 décès sur 2000 patients survenus au cours de l’évaluation du vaccin H1N1 Pandemrix, dans son évaluation pré-commercialisation !

 

-  Ce n’est certainement pas avec Mme Testori, à présent chargée de « signer les autorisations », qu’il faut croire à « de grands changements » ou un « grand redressement » d’une telle Agence puisque cette même personne a osé appeler de ses vœux une vaccination humaine de masse, décidée de façon arbitraire par une Commission Européenne non élue, anti-démocratique et noyautée par les lobbies, à la manière de ce qui se fait déjà pour les vaccinations animales.

 

- Une preuve de plus que cette personne est loin d’être un gage de changement : elle n’a toujours pas compris (ou ne souhaite pas comprendre ? Un déni de sa part étant somme toute plus probable) que 1. les conflits d’intérêts affectent déjà négativement des décisions d’AMM depuis des années car cette agence est financée à 75% par l'industrie or tout conflit d'intérêts, quel qu'il soit, "interfère avec le jugement clinique et nuit à l'intérêt des patients.". 2. Une simple déclaration de ces conflits d’intérêts ne suffira absolument pas à supprimer l’influence néfaste que ceux-ci induisent sur les « experts » officiels 

 

Ainsi donc, lorsque l’on lit, venant de cette Mme Testori, que « si l'on trouve une décision d'AMM qui a pu être affectée par un conflit d'intérêts, elle devra être réexaminée. »

 

On comprend qu’il n’y a pas besoin du moindre « stress test » pour comprendre que ce ne sont QUE DES MOTS, du brassage de vent et le triste épisode du H1N1 nous a d'ailleurs suffisamment démontré non seulement que les octrois d’AMM sont constamment affectés par les conflits d’intérêts mais aussi que ces décisions ne seront pas réexaminées (sans même commencer à parler du tabou supplémentaire en ce qui concerne la « sécurité » des vaccins en général !)

 

Les petits secrets de l'Agence Européenne du Médicament

 

14/11/2011  

 

LONDRES ENVOYÉ SPÉCIAL - Après la France, l'Europe. L'onde de choc du scandale du Mediator, le coupe-faim du laboratoire Servier qui aurait provoqué jusqu'à 2 000 morts, a atteint l'Agence européenne du médicament (AEM), déjà mise en cause pour son manque de transparence, ses carences en matière de pharmacovigilance et ses insuffisances dans la lutte contre les conflits d'intérêts.

 

Aiguillonnée par sa tutelle, la Commission européenne, l'AEM tente désormais de redresser la barre.

 

Canary Wharf est le nouveau et très chic quartier des affaires de Londres. Dans cette petite péninsule nichée dans une boucle de la Tamise se trouve le siège de l'AEM, autorité qui régule un marché de plus de 500 millions de consommateurs : un magnifique immeuble dont les baies vitrées semblent vouloir jouer la transparence.

 

Or l'AEM tremble sur ses fondations. En France, dans son rapport de janvier sur le Mediator, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) évoque un "enlisement européen" pour qualifier la période 1998-2003. La députée européenne (Europe-Ecologie) Michèle Rivasi dénonce le "rôle négatif joué par Jean-Michel Alexandre et son successeur au Comité des médicaments à usage humain de l'AEM, Eric Abadie", tous deux issus de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

 

"Aucun n'a permis une réaction plus rapide pour faire retirer le Mediator du marché, malgré les alertes parvenues à l'AEM dès 1998",s'indigne la parlementaire. Avec sa collègue Eva Joly, Mme Rivasi a obtenu de l'Organisme européen de lutte anti-fraude (OLAF) qu'il ouvre, le 22 juillet, une enquête, en lien avec la procédure judiciaire française, sur la gestion du dossier Mediator par l'AEM qui a aussi péché par manque de transparence.

 

Dans son numéro de juillet 2009, la revue Prescrire en relate un exemple caricatural. Enquêtant sur les problèmes de pharmacovigilance du rimonabant, un anorexigène (l'Acomplia, retiré depuis du marché), Prescrire a reçu de l'AEM un rapport de l'Agence suédoise du médicament. Sur les 68 pages du document "il n'y a pas plus de deux pages lisibles. Le reste du texte est méthodiquement noirci ligne par ligne, parfaitement caviardé, y compris la date du rapport !", constate le mensuel.

 

Le 28 mai 2011, le British Medical Journal consacre, lui, sa couverture à "La lutte pour l'accès aux données non publiées" par l'AEM. Deux chercheurs danois racontent avoir demandé à l'agence, le 29 juin 2007, les rapports sur les essais cliniques de deux molécules destinées à faire perdre du poids: rimonabant et sibutramine. Ils recevront ces données près de quatre ans plus tard, le 1er février 2011, après avoir saisi le médiateur européen devant les refus réitérés de l'agence.

 

La gestion par l'AEM des conflits d'intérêts est aussi mise en cause. Par un geste spectaculaire et inédit, le Parlement européen a refusé, le 10 mai, le quitus sur l'exécution du budget de l'AEM pour l'exercice 2009. Un camouflet motivé à la fois par "la gestion des procédures de passation de marchés", mais aussi en raison"des risques potentiels concernant l'indépendance des experts ou des personnes associés à l'évaluation des médicaments." Le Parlement accordera finalement son quitus, le 25 octobre, malgré l'opposition des élus Verts.

 

Sentant le vent du boulet, l'AEM amorce un tournant. En décembre 2009, elle a d'abord changé de tutelle, passant de celle de la Direction générale (DG) Entreprises qu'elle avait depuis sa création en 1993, à celle de la DG Santé et consommateurs (Sanco). Contrairement à toutes les agences nationales qui relèvent du ministère de la santé, l'AEM était inscrite dans la logique de la compétitivité de l'industrie européenne et de son secteur pharmaceutique.

 

Paola Testori, directrice générale de la DG Sanco à la Commission se réjouit de ce changement : "L'autorisation d'un médicament, comme celle d'un aliment ou d'un pesticide, est une décision politique. L'AEM donne un avis. Je signe l'autorisation et la DG Sanco rend des comptes au Parlement européen et au Conseil."

 

Directeur médical de l'AEM, Hans-Georg Eichler insiste sur le bien-fondé de cette transparence : "Auparavant les données étaient confidentielles. A présent, la distinction est faite entre les données des essais cliniques devenues publiques une fois l'avis rendu par l'Agence, et les informations commerciales qui restent confidentielles."

 

Le Parlement européen et le Conseil ont aussi adopté, le 15 décembre 2010, une directive sur la pharmacovigilance applicable à compter du 21 juillet 2012. "Le texte prend en compte un certain nombre de critiques formulées à l'encontre de l'AEM. Et prévoit notamment un accès approprié aux données pour le patient et la création d'un portail web destiné au public", résume Mme Testori.

 

Des règles renforcées éviteraient-elles une affaire comme celle du Mediator ? Non si l'on en croit le "stress test" demandé par John Dalli, Commissaire européen à la santé et à la consommation.

 

"Nous avons identifié trois carences que nous allons corriger, précise Mme Testori.Lorsqu'un Etat membre décide de suspendre ou de retirer l'autorisation de mise sur le marché (AMM) d'un médicament, il faudra déclencher automatiquement une évaluation européenne. Ensuite, lorsqu'un laboratoire retire volontairement l'un de ses produits, il devra obligatoirement informer sur la motivation de ce retrait. Enfin, le public devra pouvoir accéder à une liste des médicaments sous surveillance."

 

Mme Testori convient qu'il "faudrait aussi améliorer le traitement des conflits d'intérêts et des contrôles. Si l'on trouve une décision d'AMM qui a pu être affectée par un conflit d'intérêts, elle devra être réexaminée". Depuis fin septembre, les déclarations d'intérêts sont consultables sur le site de l'AEM.

 

Plusieurs responsables français demeurent critiques. Président de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé, Gilles Bouvenot a déclaré lors de son audition sur le Mediator au Sénat : "Certaines AMM européennes me laissent un peu perplexe. Voter une AMM à la majorité ne constitue pas le meilleur système."

 

Le vice-président de la commission d'AMM de l'Afssaps, Jean-François Bergmann, est encore plus sévère : "Le niveau d'exigence en termes d'efficacité de l'AEM en 2011 est inférieur à ce qu'il était en France il y a quinze ans." Ce n'est pas l'avis du docteur Eichler : "Il y a vingt ans, les AMM pouvaient prêter à critiques, mais à présent le rapport bénéfice-risque est régulièrement évalué."

 

Selon Bouvenot, "l'AEM a beaucoup apporté aux pays de l'Union qui n'avaient pas leur propre instance d'évaluation du médicament". Cela l'a sans doute poussée à montrer une certaine souplesse. Les industriels en auraient-ils profité ?

 

Paul Benkimoun

 

Source: Le Monde

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:41

30 septembre 2011 (Journal du Médecin)

 

Un nouveau programme de recherche financé par l’UE, appelé Advanced Immunization Technologies (ADITEC) doit accélérer le développement de technologies d’immunisation nouvelles et puissantes. La Commission européenne a décidé d’ajouter 30 millions d’euros au budget de ce programme, qui sera développé en pratique par un consortium de 42 institutions de recherches et structures de l’industrie. Il concernera tous les aspects cruciaux de la vaccination, de la recherche fondamentale et des nouvelles technologies aux études cliniques.

 

Un article paru sur le site de la Tribune de Genève du 29 septembre dernier, en parlait, sans manquer d'humour puisque l'introduction de l'article précisait: "Un important financement européen de plus d’un million d’euros sera alloué à une équipe de chercheurs genevois pour développer une nouvelle génération de vaccins plus efficaces et tout aussi sûrs."

 

Hélas, la logique veut que quand des produits sont si efficaces et si sûrs que les officiels le prétendent depuis des années, il n'y a nul besoin d'en fabriquer de nouvelles versions "plus efficaces". Cette situation est donc celle où on propose sans cesse de "laver plus blanc que blanc". Si ces nouveaux vaccins seront "aussi sûrs" que ceux actuellement utilisés, il n'y a véritablement pas de quoi être rassurés. En réalité, il y a tout lieu de comprendre que ces nouvelles versions ne seront pas du tout évaluées avec plus d'honnêteté intellectuelle que celles actuellement en usage.

 

A l'heure actuelle, même l'Afssaps présente la sous-notification des effets secondaires de vaccins à la manière d'un ICEBERG, la majeure partie de ceux-ci restant immergés/non rapportés et donc non comptabilisés. Or, si l'on venait à enfin tenir compte de cette sous-notification, il va sans dire que cela influerait sensiblement sur le ratio bénéfices/risques des vaccins actuels tel que présenté officiellement au public. Ceci démontre le caractère non scientifique d'affirmations selon lesquelles "les vaccins actuels seraient très sûrs" et donc aussi celui consistant à dire que "les vaccins du futur seront tout aussi sûrs"!

 

Mais cet article de la Tribune de Genève apporte également d'autres détails utiles:

 

- Ce projet fait partie du 7° programme cadre de la Commission européenne, un organe non démocratique dont les membres n'ont pas été élus par les citoyens.

 

- Ce programme est financé à raison de 30 millions d'euros par des fonds publics européens ALORS QUE la désaffection du public pour la vaccination va croissante, comme l'ont démontré diverses publications. Une fois encore cette distorsion anti-démocratique a de quoi interpeller...

 

- Ce programme est, entre autres, soutenu par l'OMS dont on connaît le niveau de corruption et l'implication dans le fiasco du H1N1 de même que sa volonté de vaccination mondiale.

 

- Le groupe de recherche genevois travaillera sous la direction du Pr Claire-Anne Siegrist, titulaire de la chaire de vaccinologie de l'Université de Genève, financée par la Fondation Mérieux et en prise avec divers autres conflits d'intérêts avec des fabricants de vaccins.

 

- Ce projet a notamment un objectif de recherche fondamentale qui est de "comprendre comment provoquer à l’aide d’un vaccin la réponse de défense appropriée.", preuve s'il en était besoin que les vaccins ACTUELS ne provoquent PAS une réponse de défense appropriée et qu'ils ne sont donc pas forcément anodins!

 

- Il serait question de "minimiser les effets indésirables" et de "vaccination personnalisée", ce qui est bien la preuve que les vaccins actuels ne sont pas si inoffensifs qu'on le dit et pratiqués "à l'aveugle" sur des populations massives jouant les cobayes à leur insu.

 

- Le Pr Siegrist, toujours dans l'optique de "laver plus blanc que blanc" pour présenter de façon plus enthousiasmante ou plus rassurante les vaccins du futur, admet au passage la voie tout à fait "empirique" des vaccins utilisés actuellement et le fait qu'on a donc bien plongé des milliards de gens vaccinés dans l'inconnu depuis l'avènement de la vaccination il y a un peu plus de 200 ans. Cet inconnu est-il rassurant? Pas forcément lorsque l'on constate la hausse inquiétante des cas de cancers, y compris chez les enfants, la hausse aussi des maladies auto-immunes et neurodégénératives,...

 

- Enfin, le Pr Siegrist dit qu'il est d'autant plus important d'engendrer une réponse immune appropriée (proportionnée) et de minimiser les effets secondaires chez les sujets affaiblis et les très jeunes enfants mais comment se fait-il alors que ces tous jeunes enfants, au système immunitaire encore immature (jusque 6-7 ans) soient pourtant obligés de recevoir 8 vaccins différents pour pouvoir entrer dans une crèche belge francophone????

 

 

Initiative Citoyenne a envoyé, le 12 octobre, un courriel à la rédaction de la Tribune de Genève en demandant, dans un souci d’objectivité journalistique, que soit communiqué d’une façon ou d’une autre à leurs lecteurs, les importantes incohérences contenues dans cet article, que nous avons commentées ci-dessus.

 

En date du 14 octobre, Initiative Citoyenne a reçu une réponse de la Tribune de Genève et y a bien entendu répondu. Lire ICI ces deux réponses.

 

 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 21:20

Alors que la campagne H1N1 est (dé)passée, le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence Européenne du Médicament s'est senti "obligé" de par l'attitude de diverses agences de santé nationales (Finlande, Suède) et d'interpellations comme celle de l'eurodéputée Michèle Rivasi, de faire croire au public qu'il tenait à l'application du principe de précaution. Qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit là que d'une demi- mesure puisqu'il n'y a pas de retrait de l'AMM du vaccin, mais d'une simple modification de la notice et qu'on fait ainsi reposer toute la responsabilité sur les épaules du médecin, chargé de l'évaluation du "rapport bénéfices/risques".

 

Lire l'article sur le site de Santé Médecine.

 

Mais la vraie raison de cette fausse image de sécurité et du non retrait définitif du marché du vaccin est sans doute à rechercher du côté de ceux qui, manifestement, rêvent déjà de futures pandémies pour recommencer ce fumeux principe des "vaccins maquette" auxquels il ne faut que changer la souche tout en gardant l'opaque et non analysable contenu de l'adjuvant (en vertu du contrat)....

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 20:27

Alors que la revue médicale "Le Généraliste" du 20 janvier 2011 expliquait déjà que:

 

"[...] Le programme de vaccination des enfants (contre la grippe) ne se déroule pas vraiment comme espéré outre-Manche.[...] La situation est meilleure du côté des adultes, grâce à la possibilité qu'ont les pharmaciens de certaines régions de réaliser eux-mêmes la vaccination. Celle des enfants se fait lors de rendez-vous spécifiques chez le médecin généraliste, mais il semble qu'il ne s'agisse pas là d'une priorité au sein des grandes pratiques de groupe.[...] Le National Health Service a cependant révélé que, cette année encore, les pharmaciens se verraient offrir une formation complémentaire pour vacciner les enfants contre la grippe au cours de l'hiver prochain."

 

La même revue, toujours sous la plume de David Desmet, titre, dans son édition du 10 février 2011: " Le plan vaccinal britannique se plante."

 

Chose très intéressante, on en apprend plus dans cet article sur les vraies raisons de ce ratage. C'est ainsi qu'on peut lire:

 

"[...]Comme nous l'avions signalé précédemment, la vaccination des enfants contre la grippe saisonnière ne se déroule pas comme prévu. De nombreux médecins généralistes.estiment ne pas être compétents pour la réaliser; d'autres évoquent le manque de temps, principalement des cabinets de groupes qui déplorent un "manque de personnel".

 

Et surtout ceci:

 

"Le plus gros problème rencontré par les généralistes outre-Manche est qu'ils doivent commander eux-mêmes les doses vaccinales auprès des fabriquants. Les autorités (et plus précisément le Ministère britannique de la Santé) n'interviennent pas dans le processus. [...] La raison invoquée par les autorités britanniques pour remettre la vaccination antigrippale entièrement entre les mains des médecins généralistes tient dans le fait qu'elles ne les conseillent qu'à des groupes à risque bien déterminés, et qu'elles considèrent le généraliste comme la personne idéale pour identifier et assurer le suivi des personnes concernées. Chaque médecin est donc supposé capable d'estimer parfaitement la quantité de doses vaccinales dont il a besoin et d'organiser la vaccination de ses patients."

 

Dans le même article de cette revue médicale, non accessible au commun des patients, on peut aussi lire que le Pr Salisbury, célèbre vaccinologue britannique et ardent défenseur de l'industrie pharmaceutique, plaide pour que "la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière soit coordonnée par le Ministère de la Santé."

 

"A ce stade, il ne semble pas que les autorités réagiront favorablement à la demande du Pr Salisbury. Le gouvernement britannique entend avant tout ne pas ou ne plus vivre au-dessus de ses moyens, et le transfert de la responsabilité vaccinale n'est donc à l'ordre du jour d'aucun agenda politique."

 

 

   

TOUBIBDECODAGE:

 

Le peu de succès de cette campagne tient au fait que la caution publique fait défaut. Comme nous l'avions déjà expliqué, la caution publique (officielle) est IN-DIS-PEN-SA-BLE pour l'industrie pharmaceutique.

 

C'est grâce à cet apparent "blanc-seing public" que nombre de citoyens sont ainsi dans la croyance que cette vaccination est vraiment utile ou importante.

 

Lorsqu'il s'agit de s'adresser directement à l'industrie, il y a forcément moins de succès car le caractère purement commercial de cette vaccination apparaît beaucoup plus nettement aux yeux des citoyens. En outre, vu les effets secondaires nettement plus nombreux que ce que pourrait croire un public non averti, il est bien évident que les autorités britanniques préfèrent s'en laver les mains et se décharger de cela sur les médecins. Ceux-ci, s'étant bien sûr rendu compte de "ce transfert de responsabilité vaccinale", ils ne sont guère enchantés à l'idée d'être poursuivis par diverses victimes.

 

Il n'est donc guère étonnant que le vaccinologue en question, ardent défenseur des intérêts des industriels, soit partisan d'un retour aux vieilles méthodes du passé avec finalement toute la responsabilité en cas de problèmes sur l'état et surtout sur les citoyens et tous les bénéfices pour les industries concernées!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 14:29
Communiqué de presse - Strasbourg, 9 mars 2011
 
Effets collatéraux de la grippe H1N1
Michele Rivasi interpelle la Commission pour suspendre l'utilisation du vaccin Pandemrix chez les enfants
 
La députée européenne Michele Rivasi a demandé lors d'un entretien avec John Dalli, le commissaire européen à la santé et aux consommateurs, la suspension des injections du vaccin Pandemrix chez les enfants de l'ensemble des pays de l'Union Européenne.
 
Le vaccin anti-H1N1 Pandemrix, produit par GSK, est suspecté d'avoir un lien dans l'apparition de cas de narcolepsie (une maladie neurologique rare mais grave qui entraîne relâchements musculaires et somnolence) chez des enfants de 4 à 19 ans, dans les huit mois qui ont suivi l'injection. La Finlande comptait fin janvier 2011, 60 cas de narcolepsie chez les enfants et adolescents de moins de 19 ans. 90 % d'entre eux ont reçu des injections de Pandemrix. Le risque d'avoir la narcolepsie au sein des enfants vaccinés est 9 fois plus élevé qu'au sein des enfants n'ayant pas été vaccinés. Des cas de narcolepsie associée à l'injection de Pandemrix ont aussi été signalés en Suède, en Islande, en Norvège, en France et au Portugal.
 
En attendant les résultats définitifs d'investigations scientifiques plus poussées, les autorités sanitaires finlandaises ont décidé de suspendre les injections de Pandemrix. Car sa responsabilité est probable et "l'association observée si évidente qu'il est improbable que d'autres facteurs dits collatéraux puissent expliquer le phénomène" indiquent les autorités finlandaises.
 
"Ce n'est hélas pas l'opinion de l'Agence Européenne des Médicaments qui, contrairement à la Finlande, ne donnera aucun avis sur le Pandemrix tant que les vérifications engagées ne seront pas terminées. Cela me fait malheureusement penser à l'affaire du Mediator et du benfluorex. Une nouvelle fois, l'EMA préfère ne pas agir ou ne rien dire qui puisse nuire à un médicament, plutôt que d'agir en préventif. Il faudra combien de malades pour sortir de cet immobilisme ?," constate Michele Rivasi.
 
"Pourquoi, dès qu'il s'agit de médicaments ou de vaccins, le principe de précaution doit-il systématiquement profiter aux entreprises et non aux patients ? Si l'on veut une Europe de la santé crédible, dans laquelle les gens pourront avoir confiance, il est indispensable que la Commission prenne des décisions préventives, claires et sans ambigüité en faveur de la santé des populations," analyse l'eurodéputée française.
  
Bureau de Michèle Rivasi
Députée au Parlement Européen 
Groupe Verts/ALE
60 rue Wiertz, 1047 Bruxelles
Bureau 08G309
Tel: 00 32 2 284 73 97
Fax: 00 32 2 284 93 97
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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:28

Dans un communiqué, publié sur le site du CDH, on peut lire un texte surréaliste qui soulève une fois encore, de façon inévitable, la question de l' honnêteté intellectuelle de nos élus...

 

Voici ce texte, avec les passages surréalistes colorés. Notre avis, plus détaillé, se trouvera à la suite de ce texte préoccupant pour l'avenir sanitaire et démocratique des citoyens.

 

 

La Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du Parlement européen a adopté ce mardi un rapport sur l'évaluation de la gestion de la grippe H1N1 en 2009-2010 en Europe.

 

La Députée européenne Anne Delvaux (PPE-BE), shadow-rapporteur pour le Groupe PPE, se félicite de l'adoption de ce rapport à une large majorité (58 voix pour, 2 contre et une abstention). "Face au risque pandémique, les Etats Membres ont agi de manière fort individuelle et très peu collective alors que le virus, lui, ne connait pas de frontière territoriale! Pour les quelque 500 millions de citoyens que nous représentons, nous nous devions de tirer les leçons de tout cela afin de pouvoir mieux répondre à l'avenir à une éventuelle nouvelle menace pandémique".

 

Pour l'eurodéputée, le texte tel qu'approuvé en Commission est le compromis final des revendications de tous les groupes politiques en termes de coopération sanitaire, d'indépendance et de transparence. "Face aux constats d'échec d'une réelle coopération sanitaire entre Etats membres, il me semblait important d'adopter une démarche constructive et concrète", ajoute l'eurodéputée. Et de citer, les plus importantes mesures réclamées par les eurodéputés dans ce rapport:

 

- Le renforcement systématique de la coopération entre Etats membres et une meilleure coordination entre Etats membres et institutions européennes pour assurer, à l'avenir, une réponse plus cohérente et efficace en cas de risque pandémique;

 

- Une clarification des rôles des structures européennes de gestion du risque sanitaire pour éviter toute cacophonie;

 

- La demande de révision par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de la définition des critères de déclenchement d'une alerte pandémique mondiale (qui tiennent compte non seulement de la propagation géographique d'un virus, mais aussi de sa sévérité) ;

 

- Une évaluation des stratégies vaccinales et de communication mises en œuvre dans les Etats Membres pour mieux restaurer la confiance avec les citoyens;

 

- La création d'un mécanisme d'acquisition collective de vaccins par les Etats membres pour éviter les disparités;

 

- La publication de toutes les déclarations d'intérêt des experts qui sont amenés à conseiller les autorités européennes de santé publique pour mieux éviter tout conflit d'intérêts;

 

- Une vigilance accrue et la plus complète transparence dans l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence sanitaire et de pandémie.

 

Le texte sera voté en mars en session plénière.

 

D'ici là le Groupe PPE organisera le 9 février prochain au Parlement européen une audition publique sur le thème : "Grippe H1N1: quelles leçons tirer pour améliorer la coopération entre Etats membres en cas de pandémie?" (Parlement européen, JAN 6Q1, 15h - 18h30). Des Représentants de l'Organisation Mondiale de la Santé, des Etats Membres (France, Belgique, Pologne, Hongrie), de la Commission européenne, du secteur Pharmaceutique, des associations de patients et de médecins seront entendus par les députés à l'occasion de ce Hearing présidé par Anne Delvaux. 

 

 

LE VIRUS DU SURREALISME A LA BELGE A-T-IL CONTAMINE TOUS LES PARLEMENTAIRES EUROPEENS OU PRESQUE?

 

 

1°) Le texte d'Anne Delvaux - qui fait tellement penser à Magritte- entérine la vraie-fausse existence passée d'un faux virus "pandémique" qui n'a été déclaré comme tel que sous la houlette d'une OMS définitivement non crédible et à la solde des lobbies.

Le texte, avec les temps employés parle de "prochaine menace pandémique" comme si le H1N1 en avait été réellement une et évoque le franchissement des frontières par le vrai faux virus pandémique! Première escroquerie intellectuelle.

 

2°) Le texte parle d'un "compromis final" en terme de coopération, de transparence et d'indépendance mais, il y a fort à parier que le public, sur le terrain, n'aura pas les mêmes attentes en terme de transparence et d'indépendance véritables!

Si ce "compromis final" est en quelque sorte la solution finale des eurodéputés aux futures menaces "pandémiques" tant attendues, il y a plus que jamais lieu de craindre pour l'avenir de notre "démocratie sanitaire", déjà bien moribonde après cette sinistre mascarade de la grippe porcine, version 2009-2010.

 

3°) Cette coopération systématique dont il est question n'a rien de rassurant quand on sait quels seront les partenaires de ce genre de collaboration! Les états, déjà bien assez largement influencés par les intérêts privés, coopéreront encore davantage avec les institutions européennes, déjà ultranoyautées par les lobbies, et dont la primauté décisionnelle revient, in fine, à la très illégitime Commission (Européenne) dont la totalité des membres sont  NON ELUS! L'Agence Européenne du Médicament, financée à 80% par les industriels juges et parties, permet en réalité juste à la Commission de donner un simulacre de "scientificité" à ses décisions formelles qui seront appliquées sans sourciller par les états-larbins avec la complicité d'une majorité de parlementaires européens, à l'exception de quelques rares autres, désormais trop peu nombreux pour faire la différence.

 

4°) Etant donné que la cacophonie a gêné les intérêts commerciaux plus ou moins grossièrement dissimulés derrière les vénérables OMS et EMEA & Commission Européenne, il est évident que les industriels concernés sont favorables à plus d'unanimité (en faveur des vaccins, par principe et non par réflexion bien sûr, cela va sans dire!) à l'avenir! Moins de cacophonie et plus de démocratie? Cela sera visiblement dur à concilier, surtout à la lueur des précédentes critiques inquiétantes de l'OMS sur le rôle d'Internet!

 

5°) Enorme mais vrai! Alors que c'était l'OMS elle-même qui avait sciemment modifié sa définition de pandémie, très opportunément, au printemps 2009 (preuves à l'appui dans un reportage de TF1), puis nié cela, devant divers journalistes et devant le Conseil de l'Europe, voilà que c'est l'OMS qui demande de remodifier sa définition de pandémie pour y réinclure le critère de gravité qu'elle avait elle-même supprimé!!!! Et nos élus européens de reprendre ça, comme si de rien était, dans un communiqué. On croit rêver!

 

6°) La confiance des citoyens à restaurer, forcément, en vue de futures "stratégies vaccinales" c'est à dire de "futures stratégies commerciales" (c'est tout à fait superposable). Sur le plan financier aussi, on dit qu'il faut "restaurer la confiance". Et bien sûr, pour ce faire, il y aura la communication qui appartiendra toujours ici au domaine du marketing (propagande publicitaire). On remarquera qu'on ne parle que du vaccin parce que, par principe, il a été décidé -pas par le peuple- que seule la vaccination était digne d'être citée dans un tel texte et que, sans qu'il faille même en discuter, c'est encore de futurs vaccins qu'il faudra produire pour les futurs virus tant attendus.

 

7°) L'acquisition collective de vaccins ou de médicaments s'oppose à la notion même de "démocratie sanitaire". Au prétexte de favoriser les négociations avec les industriels et de peser à la baisse sur les prix, ce type de mécanisme témoigne de la complicité évidente entre industriels et décideurs politiques qui ne peuvent que se réjouir de voir leurs intérêts respectifs rencontrés: les industriels  peuvent ainsi éviter les invendus et les résiliations et les politiciens nationaux pourront ainsi se laver les mains et déployer plus facilement leur parapluie, pour invoquer des décisions "venues d'en haut".

Le "bon peuple" dans tout ça, se retrouvera confronté à une pression vaccinatoire d'autant plus forte que les moyens financiers seront à la hauteur du défi marketing à relever, avec une voix publicitaire qui sera bien sûr déclinée dans toutes les langues de l'Union!

En outre, un tel mécanisme collectif constituera un véritable carcan pour les décideurs nationaux, destinés à éviter qu'un  très dérangeant exemple comme le cas polonais puisse se répéter. Les citoyens des différentes nations ne gagneront rien à cette sinistre mascarade, si ce n'est de favoriser une vaccination des humains sur un mode contraignant et totalitaire, comme du vulgaire bétail, comme le souhaite d'ailleurs ardemment Mme Testori, de la DG Sanco, grande partisane de l'achat groupé de vaccins!

 

8°) Le texte, écrit par l'eurodéputée Anne Delvaux (CDH, PPE) et censé relayer l'avis d'une majorité d'eurodéputés confond d'une façon atterrante, la publication des conflits d'intérêts avec la résolution des conflits d'intérêts. Comme si, le simple fait de déclarer ces conflits, permettait d'éviter leurs conséquences concrètes en termes décisionnels!

Stupidité ou mauvaise foi des eurodéputés?

Quoi qu'il en soit, 3 auteurs, médecins belges, ont publié un édito extrêmement clair dans la revue d'Evidence Based Medicine Minerva, dans lequel ils expliquent bien que la simple déclaration des conflits d'intérêts ne suffit pas à éviter leurs conséquences (en terme de réciprocité) et ne peut ainsi s'apparenter, se superposer à la résolution de ceux-ci!

 

9°) "Une vigilance accrue et la plus complète transparence dans l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence sanitaire et de pandémie." On a vu ce que valait la "vigilance accrue" concernant la pharmacovigilance de ces vaccins et notamment l'enterrement, vite fait, de tout lien entre le Pandemrix et les cas de narcolepsie. On a vu aussi toute la transparence que l'on pouvait attendre en la matière quand la véritable commission d'enquête sur le H1N1, impliquant le rôle de l'Agence Européenne du Médicament, et son indépendance, a été refusée par les responsables du parti d'Anne Delvaux (PPE) et du parti socialiste européen. Malgré ce refus et malgré le fait qu'ils étaient plus de 200 à demander cette commission, une majorité d'eurodéputés soutiennent le rapport d'Anne Delvaux, confirmant ainsi le simple rôle de figurant qui est le leur.

Quant à l'évaluation des produits médicaux recommandés en cas d'urgence sanitaire et de pandémie, là aussi, il ne faut pas se leurrer puisque cette évaluation sera aussi sélective (idéologie politico-commerciale oblige) que rapide, les états et l'Union Européenne n'ayant pas fait mystère de leur souhait de voir des vaccins pour les futures pandémies produits toujours plus vite donc toujours plus bâclés!

 

 

EN CONCLUSION:

 

Nous aurions préféré, très franchement, nous passer d'avoir à faire ce genre de "preuve par 9". Mais qu'une majorité d'eurodéputés aient eu l'indécence de supporter pareil "compromis final" ne pouvait nous laisser sans réaction. Et si certains croyaient encore pouvoir compter sur leurs élus, qu'ils veuillent bien se rendre compte, ne serait-ce qu'en regardant qui sera convié à cette future session du 9 février prochain, de l'issue la plus probable du vrai faux "rapport de force"....

 

Le 9 février prochain, la session qui fera croire à une discussion "démocratique" réunira:

 

Secteur pharmaceutique: sert SES intérêts et influe sur TOUTES les autres structures.

(sous couvert de réglementations, c'est l'industrie qui fait la loi, qui obtient les passe-droits, qui corrompt les experts juges et parties etc)

 

 

Représentants de l'OMS= serviteurs de l'industrie

(ne pas l'oublier: l'industrie finance l'OMS à plus de 75% donc:

"dis moi qui te paie et je te dirai QUI tu sers". Facile à comprendre!)

 

Commission Européenne= grande servante de l'industrie s'il en est!!

Ce conglomérat de gens non élus, qui n'ont absolument AUCUNE LEGITIMITE sert avant tout les industriels comme de multiples exemples ont déjà pu le montrer.

L'exemple des OGM est très révélateur: alors que plus de 80% si pas 90% de l'ensemble de la population de l'Union est CONTRE les OGM, la Commission, elle, se permet d'être ostensiblement POUR et l'unique raison en est évidemment sa soumission TOTALE aux intérêts privés des industriels cupides.

 

 

Représentants nationaux (BELGIQUE, France, Pologne, Hongrie)=  serviteurs de l'industrie, avec une affinité particulière pour les industriels implantés sur leur sol; la Pologne étant, sans doute, tolérée, parce qu'il faut bien faire croire qu'"on veut bien parler avec tout le monde".

Mais dans les chancelleries, on ne s'était pourtant guère privé de critiquer la Pologne et de justifier son refus d'un contrat verreux par un manque de moyens financiers pour acheter les vaccins hasardeux.

 

 

Association de patients et associations de médecins= financées par l'industrie

Regardez sur le site d'associations comme l'association belge du diabète (et des patients diabétiques), regardez dans les revues médicales comme "Le Journal du Médecin" ou "Le Généraliste". Regardez sur le site de l'association belge de pédiatrie, de gynécologie etc...

 

 

Pas Initiative Citoyenne, qui refuse d'emblée de participer à ce genre de mascarade.

Ce sera, c'est très clair, définitivement au peuple à faire la différence à l'avenir et non plus à ses intermédiaires qui ont, à de très rares exceptions près, lamentablement trahi...

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