Une épidémie d’oreillons sévit actuellement à l’Université de Gand. Des dizaines d’étudiants (au moins 70, peut-être 100 ou d’avantage) ont été touchés par cette maladie de l’enfant. On enregistre chaque année plusieurs cas, mais cette année le nombre de cas dépasse tout ce que l’on avait connu auparavant. La chose est vraiment curieuse étant donné le fait que, à part quelques exceptions, toute la génération touchée avait été complètement vaccinée. En fait l’épidémie touche également les étudiants vaccinés. On soupçonne dès lors qu’un virus ait pu muter.
Cette épidémie nous enseigne deux choses. En premier lieu, la vaccination ne protège pas contre la maladie, même pas après un rappel à 12 ans. Point final ! En deuxième lieu : la vaccination favorise l’émergence de nouvelles variantes du virus susceptibles de provoquer une épidémie. C’est là exactement ce que nous avons dit depuis plusieurs années !
Cette histoire ne se termine pas là. Dans le groupe des étudiants qui ont été touchés (jeunes adultes), les complications de la maladie, parmi lesquelles l’inflammation des testicules, sont plus fréquentes que chez les enfants à un âge où ils auraient normalement dû faire la maladie.
Toute la campagne de vaccination a en fait eu comme effet d’augmenter les risques de complications de la maladie parmi nos jeunes étudiants. Bravo !
La dernière incongruité est de la même veine : on conseille maintenant aux étudiants de se faire administrer une dose supplémentaire du vaccin. Et cela en plein milieu d’une épidémie. Idée tout à fait géniale! - En premier lieu, il nous faut remarquer que toute la population étudiante a probablement été contaminée ; c’est un peu comme servir la moutarde après le dîner. En deuxième lieu, les responsables n’auraient-ils jamais entendu parler des risques qu’il y a à vacciner en période d’incubation ? Une personne déjà infectée par le virus présente un risque beaucoup plus élevé d’effets secondaires après une vaccination qu’une personne qui n’a pas encore été infectée. Il s’en suivra que le nombre de complications de la vaccination ne pourra qu’augmenter. En troisième lieu, l’épidémie est peut-être la conséquence d’un virus mutant qui n’a pas d’affinité pour les anticorps produits par le vaccin, ce qui rendrait toute vaccination inutile. Pourtant il est recommandé de faire des rappels du vaccin ! Comprenne qui pourra…
Source: Dr Gaublomme de l'Association Preventie Vaccinatieschade sur base d'un article du Belang van Limburg du 15/04/2012.
L’épidémie ne cesse de croître
C’est sous ce titre que la presse flamande (Nieuwsblad.be) de ce 24 avril 2012 nous apprend que le nombre de personnes contaminées à l’Université de Gand atteindrait plus de 150 étudiants. (VTM Nieuws et De Standaard du 20 avril parlent de 150 à 200 étudiants)
L’épidémie s’étendrait en outre à l’extérieur du campus. Il est frappant, disent les autorités, que la plupart des malades sont bel et bien vaccinés, tout en prétendant que les vaccinés seraient malgré tout moins malades.
Semblables épidémies se sont déjà produites ailleurs
Le très renommé journal médical The New England Journal of Medicine du 10/04/2008 évoque l’épidémie d’oreillons qui s’est produite aux Etats-Unis en 2006 et qui a touché 6.584 personnes, dont une majorité avait pourtant reçu les deux doses de vaccins recommandées.
Cette publication du NEJM conclut d'ailleurs de la façon suivante: " Malgré un taux élevé de couverture avec deux doses de vaccins contenant la valence anti-ourlienne, une vaste épidémie d'oreillons est survenue, se caractérisant par un échec des deux doses de vaccin, plus particulièrement chez les jeunes adultes en secondaire du Midwest, qui avaient probablement reçu la seconde dose lorsqu'ils étaient encore à l'école primaire. Un vaccin contre les oreillons plus efficace ou un changement de politique vaccinale peut s'avérer nécessaire pour prévenir de futures épidémies d'oreillons et parvenir à l'élimination de la maladie."
Autre exemple d'échec, qui ne fait pas plus réfléchir les officiels, et qui les incitera très probablement à une sorte de fuite en avant avec de nouveaux rappels plutôt que d'abandonner leurs méthodes inefficaces:
Une épidémie de plus de 2300 cas, aussi survenue aux Etats-Unis, et qui était commentée par le Comité américain de la vaccination (ACIP) en février 2010: