L’Espagne s’interroge sur la pertinence
de la vaccination HPV
SANEVAX ,16 Novembre 2012
Le récent décès d’une jeune fille de 13 ans après la seconde injection du vaccin a poussé les citoyens espagnols à exprimer leurs inquiétudes par rapport à la pertinence du programme de vaccination HPV dans le pays. Le fait que la jeune fille ait reçu une deuxième injection en dépit du fait qu’elle avait fait une réaction asthmatique grave après la première dose du vaccin nécessitant une hospitalisation, soulève d’autres questions. Les autorités gouvernementales de santé fournissent-elles des informations adéquates sur les effets secondaires possibles ? Les citoyens espagnols veulent savoir. Le Parlement Européen fournira-t-il des réponses aux questions posées ? (Sanevax)
Source : Registre du Parlement Européen, 22 octobre 2012
Veuillez noter que la réponse à la question sera donnée endéans les 8 semaines
Question pour réponse écrite E-009047/20120 LA Commission, Article 17, Andres Perello Rodriguez (S&D)
Sujet : Réactions indésirables au vaccin contre le papilloma virus humain (HPV)
En 2007, le ministère espagnol de la Santé a approuvé le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) pour l’inclure dans son programme de vaccinations. Le ministère a non seulement recommandé l’utilisation de ce vaccin, mais il a contribué à son financement, afin qu’il puisse être offert gratuitement à toutes les jeunes filles de 14 ans.
De nombreux effets secondaires ont été enregistrés dans d’autres pays qui avaient déjà commencé à administrer ce vaccin. Une partie importante du personnel des soins de santé s’est interrogé sur la décision prise et a exprimé ses doutes par rapport à la qualité, l’efficacité, ainsi qu’au prix élevé du vaccin. En dépit de cela, les autorités de Santé espagnoles ont mis sur pied une campagne de vaccination systématique, en omettant de mentionner les risques liés à l’administration de ce vaccin. Les autorités ont fortement insisté sur le fait que le vaccin était sans danger bien qu’il ait été assez récemment mis sur le marché. Ni la notice destinée au patient, ni non plus la campagne d’information n’ont mentionné les réactions indésirables possibles, comme par exemple le risque encouru par les patients sujets à l’empoisonnement aux métaux. Les autorités n’ont pas non plus informé les jeunes filles ou leurs parents des alternatives possibles au vaccin, de la prévalence du virus ou de son lien avec le cancer.
En Espagne on a signalé 750 cas d’effets secondaires au vaccin, dont certains furent particulièrement graves, comme le récent décès d’une jeune fille de 13 ans à Gijon après une crise d’asthme liée au vaccin.
La Commission est-elle bien informée des cas d’effets indésirables relatifs au vaccin contre le papillomavirus humain ?
La Commission a-t-elle effectué des recherches sur les causes de ces effets indésirables ?
La Commission s’est-elle assurée que les gouvernements nationaux fournissent une information adéquate aux citoyens de l’Union Européenne au sujet des réactions indésirables à ce vaccin ?
Etant donné le nombre des cas rapportés, la Commission est-elle en mesure d’expliquer les causes et les suites de ces effets secondaires ?
Commentaires
16 novembre 2012 - Sandy Lunoe écrit :
Un cas tragique de plus après ce vaccin Gardasil !
Qu’en aurait-il été si Merck n’avait pas eu recours à ses propres critères d’exclusion au cours des essais cliniques ?
Il est à noter que, pour ces essais, le vaccin a été testé sur des groupes triés sur le volet parce qu’ils étaient le moins susceptibles de présenter de graves effets secondaires indésirables. Ces groupes n’étaient certainement pas représentatifs de ceux qui ont été ou qui seront vaccinés.
Critères d’exclusion de Merck :
1. Allergies à un des composants du vaccin
2. Histoire d’une allergie grave
3. Histoire connue d’une allergie à des aliments ou à des médicaments
4. Immunodéprimés, immunodéficients ou personnes atteintes de maladies auto- immunes
5. Toute autre condition de santé, thérapie, anomalies dans des examens de laboratoire ou autre circonstance qui ne favoriserait pas la participation à l’étude.
6. Résultats cliniquement significatifs de maladie au cours du dépistage ou de l’examen physique qui, de l’avis de l’investigateur, serait susceptible de compromettre l’issue de l’étude.
7. Système immunitaire affaibli ou autres problèmes d’immunité.
Il est tout à fait irresponsable et contraire à l’éthique de tester ce vaccin ou tout autre vaccin sur des groupes triés sur le volet et « filtrés » à ce point, en vue de pouvoir affirmer que le vaccin est sans danger – et qu’en conséquence il peut être mis sur le marché et administré à un nombre considérable de personnes qui pourraient présenter des états de santé tels que ceux qui ont été délibérément éliminés des essais cliniques.
Il s’agit ici d’une raison supplémentaire pour laquelle la sécurité des vaccins doit impérativement être remise en question.
Source: SaneVax