Alors qu'il y a pas moins de 47 500 paralysies flasques dues au vaccin polio oral en Inde (à tel point que les médecins locaux s'en plaignent dans des revues d'éthique), la presse relaie une fois encore docilement les propos de cette instance, appelée OMS, qui s'est déjà tellement discréditée notamment avec le H1N1 et ses faux critères de pandémie.
L'OMS prétend qu'il y a eu un déclin des cas cette année mais qu'ils ne disposent que de la moitié des fonds nécessaires pour éradiquer les trois dernières terres de prédilection du virus à savoir le Pakistan, l'Afghanistan et le Nigéria.
Sonia Bari, porte parole de l'OMS pour l'Initiative d'Eradication de la polio, a déclaré que le monde se trouvait maintenant à un tournant décisif ("maintenant ou jamais").
Mais l'article du journal britannique Telegraph rajoute ensuite, des propos sans doute attribuables à cette représentante de l'OMS, selon lesquels échouer à éliminer cette maladie pourrait donner lieu à des recrudescences de la maladie, susceptibles de donner lieu à 200 000 enfants handicapés par la polio au cours des dix prochaines années.
Pas un mot bien sûr sur la fausse victoire contre la polio en Inde ou 47 500 cas de paralysie flasque au moins, sont survenus alors que cette maladie est deux fois plus meurtrière que la polio et handicape bien entendu également des enfants.
Pas un mot non plus sur le fait que ces belles promesses de l'OMS, chaque fois basées sur une peur qu'on instrumentalise (sorte de "prédiction sanitaire" comme celle qui fut faite avec tant de "succès" pour la gravité du H1N1), ne datent pas d'hier et que cette instance avait déjà annoncé l'éradication de la polio pour l'an 2000!!
Mais il faut trouver des prétextes car tout vaut absolument mieux que de devoir reconnaître publiquement les échecs et risques graves de la vaccination! C'est ainsi qu'on accuse tantôt le manque d'argent (alors que Bill Gates est pourtant une manne inépuisable!), tantôt internet, comme ce fut le cas avec le fiasco du H1N1.
"Nous sommes à un point clé entre succès et échec" a conclu Mme Bari.
Le gros problème c'est que ce discours est juste... un discours et que chaque échec est remaquillé en succès ou en "succès futur", nécessitant encore d'autres efforts, rappels ou développement de nouveaux vaccins, à chaque fois au bénéfice des laboratoires.
Car si on voulait vraiment réduire et éteindre cette maladie, il est certain qu'on ne trouverait jamais des frigos toujours remplis de vaccins là où les ventres restent désespérement vides et les villages sans aucune eau potable et système d'épuration des eau usées!
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