Situation désespérée pour ceux qui nient
les risques des vaccins
Par Barbara Loe Fisher,
Présidente du Centre National d’Information
sur les Vaccinations (NVIC)
Le fils de Barbara a été victime du vaccin DTC en 1980
Les vaccins sont « inévitablement dangereux » - Cour Suprême des Etats-Unis
Ce sont effectivement des temps désespérés pour ceux qui continuent à nier les risques des vaccins. Nous le savons parce que nous assistons à tant d’actes de désespoir de médecins déterminés à mettre fin au débat public sur la vaccination et la santé. Ceux qui veulent nier les risques des vaccins déploient un maximum d’efforts pour restreindre l’accès du public à l’information, camoufler les dommages vaccinaux, les décès, et s’arranger pour violer le droit fondamental à un consentement libre et éclairé.
Pas de vaccins contre la grippe ? Pas d’emploi !
2013 avait à peine commencé que des agences de Santé publique et des associations médicales professionnelles demandaient que les infirmières et les membres du personnel de soins de santé soient licenciés s’ils refusaient d’obéir aux ordres qui les enjoignaient de se faire vacciner contre la grippe – il n’y avait pas d’exception et on ne pouvait poser aucune question. [1] Peu importait que ce vaccin comporte des risques, qu’il soit inefficace et quasi inutile contre les souches les plus répandues cette année aux Etats-Unis. [2]
Projet de loi pour rendre le vaccin obligatoire
Cette première mesure a été suivie par la mise en place d’une législation soutenue par les autorités sanitaires et les associations professionnelles médicales financées par les pharmas comme l’Académie Américaine de Pédiatrie dans les états du Texas, d’Oregon, d’Arizona et du Vermont. [3] Leur objectif était d’éliminer ou restreindre les exemptions à la vaccination pour donner plus de pouvoir aux médecins et ainsi contraindre enfants et adultes à subir la vaccination – sans exceptions et sans questions à poser.
Rapport de l’Institut de Médecine : où trouver la véritable science vaccinale ?
A la mi-janvier, le Comité de l’Institut de Médecine a publié un rapport qui a permis d’ouvrir les yeux de certains. Ce rapport reconnaissait que seulement 37 études scientifiques avaient examiné la sécurité de l’actuel calendrier vaccinal américain pour les nouveau-nés et enfants de moins de 6 ans [4] qui comprend un total de 49 doses de 14 vaccins [5] comparativement aux 23 doses de 7 vaccins recommandées en 1983. [6] Suite à l’absence d’un nombre suffisant de bonnes études scientifiques, le Comité se trouvait dans l’impossibilité de déterminer si le nombre de doses et le timing recommandé par le gouvernement était ou n’était pas associé au développement de problèmes chroniques de santé comme des convulsions, des problèmes d’auto-immunité, des allergies, des problèmes d’apprentissage, des cas d’autisme au cours des six premières années de vie. [7]
Prévalence de l’autisme aux Etats-Unis : 1 enfant sur 50
En mars, un rapport a été publié par le Centre National des Statistiques de Santé. Ce rapport estimait que parmi les enfants qui fréquentaient l’école aux Etats-Unis, 1 enfant sur 50 avait reçu un diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) [8]. En 2004, il s’agissait d’1 enfant sur 150. En 1992, c’était 1 enfant sur 500 et en 1986 1 enfant sur 2.000. [9]
En avril, qui est le mois de sensibilisation à l’autisme aux Etats-Unis, on assista à des pressions tous azimuts de la part de médecins à l’intérieur, comme à l’extérieur du gouvernement pour rejeter toute association entre la forte hausse du nombre de vaccins administrés aux enfants au cours des 30 dernières années et les fortes augmentations correspondantes des cas d’autisme chez les enfants.
Ces médecins savaient, mais de nombreux parents aujourd’hui ne savent toujours pas que le débat public sur l’inflammation du cerveau due aux vaccins, les troubles cérébraux chroniques et les dysfonctionnements immunitaires, comprenant aussi l’autisme, a commencé 16 ans avant qu’une étude soit publiée dans The Lancet en 1998 et qui examinait l’association possible entre le vaccin ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) et l’autisme. [10, 11]
Le CDC ne confirme pas l’affirmation du Dr Offit que 10.000 vaccins sont sans danger pour les bébés. (CDC : Centres Américains de Contrôle des Maladies)
Le vendredi 1er avril, une étude menée et financée par le CDC a été publiée dans le Journal of Pediatrics. Cette étude précisait que « l’exposition croissante aux protéines stimulant les anticorps et aux polysaccharides des vaccins n’est pas associée à un risque d’autisme » et, par conséquent, les vaccins ne causent pas l’autisme. [12] Il s’agissait en fait d’une tentative pathétique pour valider une hypothèse machiavélique émise en 2002 par un développeur de vaccin, Paul Offit, qui affirmait qu’un enfant pouvait réagir sans problème à l’administration de 10.000 vaccins en même temps. [13]
Cependant, n’importe quel étudiant en science possédant une compréhension élémentaire des méthodes de recherche en matière de santé [14] et qui serait au fait des effets des ingrédients vaccinaux [15, 16, 17, 18 ] comme de la différence entre l’immunité naturellement acquise et l’immunité induite par les vaccins, pourrait aisément comprendre qu’en l’absence d’un groupe de contrôle non vacciné, l’étude serait fatalement biaisée. Cette étude n’a en fait rien prouvé du tout quant à la relation possible entre l’administration de plusieurs vaccinations dans la première enfance et le développement de l’autisme parmi des enfants génétiquement différents avec ou sans augmentation de la susceptibilité biologique aux réactions indésirables à la vaccination. [20]
Les pédiatres qualifient les parents faisant partie des réseaux sociaux de « trouble-fêtes »
Le 15 avril, Pediatric News a publié les résultats d’un sondage en ligne qui présentait une lapalissade : dans les réseaux sociaux, les connaissances, les valeurs et les croyances d’une personne, ainsi que l’opinion des amis et des familles influencent fortement les décisions concernant la vaccination. [21] Les parents qui émettent des doutes quant à l’innocuité des vaccins et ont recours à des calendriers vaccinaux alternatifs ont été péjorativement étiquetés de « trouble-fêtes ».
Les pédiatres qui ont commenté l’enquête ont fait entendre que les parents « trouble-fêtes » ne fondaient pas les décisions qu’ils prenaient par rapport aux vaccins sur « une logique rationnelle » et sur des « preuves scientifiques » parce qu’ils étaient influencés par des amis « trouble-fêtes » et des informations trompeuses sur des sites non-conformistes et « trouble-fêtes » eux aussi. [22] Apparemment, il ne fut tenu aucun compte du fait que les parents dits « trouble-fêtes » n’ont pas pu être convaincus par cette pauvre science comme par cette rhétorique creuse qui préconise des vaccins passe-partout. [23]
Un journaliste et un magazine attaqués pour avoir mis en cause la sécurité du Gardasil
C’est en avril également qu’un journaliste chevronné et animateur de radio a été personnellement attaqué par des pédiatres et des responsables de la Santé publique à Buffalo, dans l’état de New York, pour avoir osé écrire un article mettant en cause l’innocuité du vaccin Gardasil et avoir exhorté les parents à faire des choix éclairés en matière de vaccins. [24] Des médecins indignés ont menacé de ruiner financièrement le magazine qui a publié l’article et de retirer toute publicité payante si l’article n’était pas supprimé. [25]
Offit tente de diaboliser les parents « trouble-fêtes »
Fin avril, un journaliste de CNN a cité des médecins qui attribuaient les épidémies de coqueluche, de rougeole et d’oreillons aux personnes non vaccinées des pays développés parce que ces dernières diffusaient leurs doutes sur internet quant à la sécurité des vaccins, mettant du même coup en danger la santé du monde. [26] La réaction du Dr Offit ne se fit pas attendre : « C’est la classe moyenne supérieure, les parents bien éduqués de race blanche qui boudent les vaccins. Ces gens ont généralement fait des études supérieures, occupent des postes de gestion et sont habitués à tout contrôler » a-t-il déclaré platement.
Les médecins qui sont entrés dans le jeu du blâme et de la critique ne sont même pas d’accord entre eux pour affirmer que les parents « trouble-fêtes » qui s’interrogent sur les vaccins ne sont que des gens stupides et irrationnels ou peut-être des gens bien éduqués, riches, de race blanche, qui refuseraient de reconnaître la supériorité intellectuelle et l’infaillibilité de ceux qui portent les titres de docteur en médecine, docteur ès science quelque soit la couleur de leur peau ou l’argent qu’ils gagnent.
Les docteurs Offit, [27], Halsey , [28, 29 30] Plotkin, [31, 32] Omer, [33, 34, 35, 36] et autres qui nient les risques que présentent les vaccins s’occupent de critiquer tout le monde sauf bien entendu eux-mêmes par rapport aux tristes statistiques qui montrent qu’1 enfant sur 50 en Amérique développe un type de dysfonctionnement immunitaire et cérébral appelé autisme, alors que précédemment, avant qu’on ne multiplie par trois le nombre de vaccins administrés aux bébés, on ne comptait qu’1 cas sur 2000 enfants.
Régression vers une mauvaise santé après la vaccination : une expérience universelle
Ce que les médecins qui se complaisent dans le négationnisme [37] refusent d’accepter, c’est qu’aujourd’hui tout le monde connaît quelqu’un qui était en bonne santé qui s’est fait vacciner et qui, dans la suite, ne s’est plus jamais senti bien. [38]. Cette régression vers un état de mauvaise santé, [39] ce type d’expérience universelle de souffrances et de risques après l’utilisation d’un produit pharmaceutique a une longue histoire parfaitement documentée [40, 41, 42]. Ces risques et ces échecs [43, 44] expliquent pourquoi le débat public sur la santé et les vaccinations se poursuivra au 21ème siècle et devra continuer. Ce débat continuera jusqu’à ce que les médecins (qui poussent les enfants et les adultes déjà plus vaccinés et malades que jamais), à recevoir de plus en plus de vaccins, se décideront enfin à présenter de meilleures explications que : « c’est la faute de mauvais gènes », « on a aujourd’hui de meilleurs diagnostics » ou « tout n’est que coïncidence ».
Les fabricants de vaccins et les médecins qui sont effectivement à l’abri de toute responsabilité n’en ont pas moins un strict devoir éthique
Aux Etats-Unis, les fabricants de vaccins sont à l’abri de toute responsabilité devant les tribunaux civils. Les médecins qui promeuvent et administrent les vaccins sont aussi à l’abri de toute poursuite en cas de complications vaccinales. [45, 46]
Les médecins qui échappent à toute responsabilité sur le plan juridique n’en ont pas moins une plus grande obligation éthique d’encourager leurs patients et les parents d’enfants mineurs à s’informer le mieux possible au sujet des risques que comportent les vaccins. Ils ont aussi l’obligation morale de respecter les décisions des patients et des parents, même si personnellement, ils ne partagent pas la décision prise. [47, 48]
La liberté de pensée, de parole et de conscience est protégée par la Constitution aux Etats-Unis. [49] La confiance du public dans l’intégrité des politiques de santé publique est détruite lorsque des médecins ne respectent pas le droit au consentement éclairé par rapport à des risques médicaux et quand ils se comportent en intimidateurs en lieu et place de guérisseurs pleins de compassion dont le principal objectif est d’abord de ne pas nuire.
Références:
1 Fisher BL. Women, Vaccines & Bodily Integrity. NVIC Vaccine Newsletter Jan. 14, 2013.
2 Centers for Disease Control. What You Should Know for the 2012-2013 Flu Season: Can I Get Vaccinated and Still Get the Flu?
3 LaVigne P. New State Vaccine Bills Threaten Vaccine Choices. NVIC Vaccine Newsletter Apr. 22, 2013.
4 Institute of Medicine Committee on the Assessment of Studies of Health Outcomes Related to the Recommended Childhood Immunization Schedule. The Childhood Immunization Schedule and Safety: Stakeholder Concerns, Scientific Evidence and Future Studies. Washington, DC: The National Academies Press 2013.
5 Centers for Disease Control. Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) Recommended Immunization Schedule for Persons Aged 0 Through 18 Years – United States, 2013. MMWR 2013; 62(01): 2-8.
6 Centers for Disease Control. Recommended schedule for active immunization of normal infants and children 1983.
7 Businesswire. National Vaccine Information Center Supports Three of Five Recommendations of New IOM Report on US Childhood Immunization Schedule Safety and Calls for Transparency. NVIC Jan. 16, 2003 Press Release.
8 Blumberg SJ, Bramlette MD, Kogan MD et al. Changes in Prevalence of Parent-reported Autism Spectrum Disorder in School-aged U.S. Children: 2007 to 2011-2013. National Health Statistics Reports 2013; 65: 1-11.
9 Newschaffer CJ, Falb MD, Gurney JG. Autism Prevalence Trends from United States Autism Special Education Data. Pediatrics 2005; 115(3).
10 Coulter HL, Fisher BL. DPT: A Shot in the Dark. Harcourt Brace Jovanovich 1985 (Warner 1986, Avery 1991, Penguin - current).
11 Institute of Medicine Vaccine Safety Committee. Appendix B: A Brief Chronology of Pertussis and Rubella Vaccine (1982) Adverse Effects of Pertussis and Rubella Vaccines. Washington, D.C: The National Academies Press 1991.
12 DeStefano F, Price CS, Weintraub ES. Increasing Exposure to Antibody-Stimulating Proteins and Polysaccharides in Vaccines Is Not Associated with Risk of Autism. Journal of Pediatrics. Published online April 1, 2013.
13 Offit PA, Quarles J, Gerber MA et al. Addressing Parents’ Concerns: Do Multiple Vaccines Overwhelm or Weaken the Infant’s Immune System?Pediatrics 2002; 109(1): 124-129.
14 Himmelfarb Health Sciences Library. Study Design 101: Case Control Study. November 2011.
15 Centers for Disease Control. Vaccine Excipient and Media Summary. February 2012.
16 Sato H, Ito A, Chiba J. Monoclonal Antibody Against Pertussis Toxin: Effects on Toxin Activity and Pertussis Infections. Infection and Immunity 1984; 46(2): 422-428.
17 Tomljenovic L, Shaw CA. Mechanisms of aluminum adjuvant toxicity and autoimmunity in pediatric populations. Lupus 2012; 2(21).
18 Santucci B, Cannistraci C, Cristaudo A et al. Thimerosal posivities: The role of SH groups and divalent ions. Contact Dermatitis 1998; 39(3): 123-126.
19 The Free Dictionary. Acquired Immunity.
20 Institute of Medicine Committee to Review Adverse Effects of Vaccines. Adverse Effects of Vaccines Evidence and Causality. Increased Susceptibility (page 82). Washington, D.C. The National Academies Press 2012.
21 Brunson EK. The Impact of Social Networks on Parents’ Vaccination Decisions. Pediatrics published online April 15, 2013.
22 Rajaraman M. Social networks play a key role in parents’ vaccination decisions. Pediatric News April 15, 2013.
23 Fisher BL. The Safety of the Childhood Vaccine Schedule: A Public Perspective Institute of Medicine Committee on the Assessment of Studies of Health Outcomes Related to the Recommended Childhood Immunization Schedule Feb. 9, 2012 meeting.
24 Tokasz J. Column critical of vaccine for teen HPV stirs outrage. The Buffalo News Apr. 11, 2013.
25 O’Connor L. Writer Defends Column Critical of Gardasil Vaccine. “Parent Talk” radio interview with Barbara Loe Fisher on risk of HPV and Gardasil and informed consent rights of parents. The Breeze (FM102.9 & AM1230). April 13, 2013.
26 McCafferty G. Vaccines shunned by some as others struggle for access. CNN Apr. 26, 2013.
27 Fagone J. Will this Doctor Hurt Your Baby? Philadelphia Magazine June 2009.
28 NBC-TV. Debate with Neal Halsey, M.D. and Barbara Loe Fisher moderated by Matt Lauer on vaccine safety, chronic disease increases and informed consent. Today Show March 1997.
29 O’Reilly KB. Time to get tough? States increasingly offer ways to opt out of vaccine mandates. American Medical News Sept. 8, 2008.
30 Salmon DA, Halsey NA. Keeping the M in Medical Exemptions: Protecting Our Most Vulnerable Children. J Infect Dis Aug. 29, 2012 (published online).
31 31 Plotkin S, Orenstein WA, Offit PA, editors. Vaccines, 6th Edition. Saunders Elsevier Inc. 2012.
32 Plotkin S. History of Vaccines: A New Website by the Oldest Medical Society in the U.S. Shots of Prevention.com Nov. 3, 2010.
33 Omer SB, Pan WK, Halsey NA et al. Nonmedical exemptions to school immunization requirements: secular trends and association of state policies with pertussis incidence. JAMA 2006; 296: 1757-1763.
34 Salmon DA, Omer SB. Individual freedoms versus collective responsibility: immunization decision-making in the face of competing values. Emerging Themes in Epid 2006; 3: 13-15.
35 Omer SB, Salmon DA, Orenstein WA, deHart PM, Halsey N. Vaccine Refusal, Mandatory Immunization and the Risks of Vaccine Preventable Diseases. N Engl J Med 2009; 360(19): 1981-1988.
36 Stadlin S, Bednarczyk RA, Omer SB. Medical Exemptions to School Immunization Requirements in the United States – Association of State Policies with Medical Exemption Rates (2004-2011). J Infect Dis Aug. 29, 2012 (published online).
37 Diethelm P, McKee M. Denialism: What is it and how should scientists respond? Eur J Public Health 2009; 19(1): 2-4.
38 NVIC.org. Vaccine Freedom Wall.
39 MedAlerts.org. Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) searchable database.
40 Institute of Medicine Vaccine Safety Committee. Adverse Events Association with Childhood Vaccines: Evidence Bearing on Causality. Washington, D.C. The National Academies Press 1994.
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42 Health Resources Services Administration. National Vaccine Injury Compensation Program Statistics Report.
43 He Q, Vijanen MK et al. Whooping Cough Caused by Bordetella pertussis and Bordetella parapertussis in an Immunized Population. JAMA 1998; 280: 635-637.
44 Dayan GH, Rubin S, Plotkin S. Mumps Outbreak in Vaccinated Populations: Are Available Mumps Vaccines Effective Enough to Prevent Outbreaks?Clin Infect Dis 2008; 47(11): 1458-1467.
45 Businesswire. National Vaccine Information Center Cites ‘Betrayal’ of Consumers by U.S. Supreme Court Giving Total Liability Shield to Big Pharma. NVIC Press Release Feb. 23, 2011
46 Evans G. National Childhood Vaccine Injury Act: Revision of the Vaccine Injury Table. Pediatrics 1995; 98(6): 1179-1181.
47 University of Illinois Chicago College of Medicine. Informed Consent.
48 American Medical Association. Informed Consent.
49 American Library Association. Quotations: First Amendment, Censorship and the Freedom to Read.
Source: Newsletter du NVIC du 14 mai 2013