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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 20:30

DIMANCHE 10 MARS 2013

 

Les leçons à tirer du pari perdu du Pandemrix. Claudina Michal-Teitelbaum (CMT)

 

tyché, chance                                                 

 Tyché, la déesse de la chance.

 

En complément du post de Jean-Claude Grange sur la narcolepsie et le Pandemrix. (1)

 

J’avais, pour ma part, expliqué que l’adjonction de squalène dans le vaccin n’avait eu finalement pour avantage que l’augmentation de la marge bénéficiaire de GSK, qui a ainsi pu vendre au prix du vaccin vendu unitairement sans adjuvant, un vaccin conditionné par dix doses et contenant quatre fois moins d’antigène que le vaccin standard, l’antigène étant de loin le composant le plus coûteux du vaccin. (2) Aucun avantage de l’ajout d’un adjuvant n’a pu être démontré pour les vaccinés ou pour la santé publique, bien au contraire.

 

Le squalène n’avait été utilisé auparavant en tant qu’adjuvant que pendant la guerre du Golfe, sur les soldats américains et dans certains vaccins contre la grippe destinés aux personnes âgées. Il s’agissait du vaccin Gripguard en France (ou Fluad) de Novartis, dont la commercialisation a été suspendue début 2011 sur le territoire français.

 

Les inquiétudes suscitées à l’époque par l’adjonction d’un adjuvant dans le vaccin contre la grippe non éprouvé sur les tranches d’âge concernées par la vaccination ont provoqué l’hilarité de journalistes en vogue (3). Et des interventions rassurantes de la part des membres d’Infovac (cf.vaccination contre la grippe A H1N1 2009, FAQ, Infovac en PDF) site d’information sur les vaccins, réputé indépendant malgré l’omniprésence de liens et conflits d’intérêts parmi ses membres (4). Ceux-ci seraient toutefois plus crédibles si, contrairement à Catherine Weil-Olivier, ils montraient autant d’empathie envers les victimes d’effets indésirables de vaccins qui doivent suivre un chemin de croix pour obtenir une simple reconnaissance du statut de victimes de la part des pouvoirs publics, que celle-ci manifeste de soutien spontané envers les laboratoires victimes des « entraves réglementaires » qui les empêchent de vendre à grande échelle les mêmes vaccins partout dans le monde (5).

 

TRENTE-TROIS MILLIONS de doses de Pandemrix ont été administrées à des sujets de tous âges dans 47 pays au prétexte de l’urgence lors de cette pseudo-pandémie. La Suède comme la Finlande étaient des  pays où la couverture vaccinale de la population était particulièrement élevée, de 59 % et de 50 % respectivement. Dans ces pays les enfants et adolescents ont été vaccinés prioritairement en raison de la thèse selon laquelle ils sont les vecteurs principaux de la grippe et que le fait de les vacciner devait protéger les adultes de la contagion.

 

De fait, lorsqu’on observe les chiffres respectifs d’hospitalisation en soins intensifs et de mortalité en France et en Finlande, pour prendre cet exemple, on peut constater que proportionnellement à la population, 5,4 millions d’habitants en Finlande et 64 millions en France soit 12 fois plus, la Finlande a présenté plutôt plus d’hospitalisations en soins intensifs et de décès que la France (132 contre 1331 pour les hospitalisations en soins intensifs et  44 contre 312 pour les décès). La couverture vaccinale était cependant de 50 % en Finlande et seulement de 8 % en France. (6), (7).

 

Un médecin de santé publique suédois se fait la réflexion, suite à la mise en évidence des cas de narcolepsie chez des enfants et adolescents suédois, que cela « n’en valait pas la peine ». (8)

 

Emmanuel Mignot, médecin français parti chercher fortune aux États-Unis à l’université de Stanford et proclamé grand spécialiste de la narcolepsie (mais certainement pas de l’épidémiologie) avait été associé et avait apporté sa caution à l’étude chinoise évoquée par Jean-Claude Grange. (9)

 

Celle-ci n’était pas simplement de qualité médiocre, car les conclusions quant à la relation entre narcolepsie et grippe saisonnière ne reposaient que sur les souvenirs qu’avaient les patients, qui étaient en majorité des enfants, d’avoir été vaccinés ou d’avoir éprouvé les premiers symptômes de la narcolepsie. Les conclusions de cette étude étant que la narcolepsie avait un caractère saisonnier et devait être associée à la grippe plutôt qu’au vaccin Pandemrix. (10)

 

La publicité faite dans les médias et par le BIP 31, bulletin de pharmacovigilance toulousain, pourtant habituellement plus critique. (11), à cette étude était sans commune mesure avec son exécrable qualité. Et, à cause de cette étude, des médias peu regardants pouvaient écrire : le vaccin contre la grippe protège de la narcolepsie. (12)

 

Bien tenté par GSK, mais un peu dur à avaler.

 

Emmanuel Mignot ayant déjà quelques conflits d’intérêts avec des laboratoires condamnés pour fraude comme Merck, j’avais parié que cet appel du pied de sa part serait bien reçu par GSK qui l’a, en effet, désigné comme son champion, celui qui est censé faire toute la lumière sur la relation entre narcolepsie et vaccin au squalène et dont GSK finance désormais les recherches.

 

Le directeur de la section GSK médicaments, Norman Begg, dans l’article de Reuters cité précédemment, jure, la main sur le cœur, que GSK va tout faire pour que la vérité surgisse. Un peu difficile à croire lorsqu’on sait que, en 2012, GSK A ETE CONDAMNE À PAYER 3 MILLIARDS DE DOLLARS D’AMENDES ET INDEMNITÉS POUR DES MULTIPLES MANQUEMENTS À LA LÉGISLATION AMÉRICAINE DONT CERTAINS ÉTAIENT QUALIFIE DE CRIMINELS. S’étalant des années 1990 à 2000, les faits incriminés couvraient toute la palette des fraudes imaginables, allant des cadeaux versés aux médecins jusqu’à la diffusion de faux articles scientifiques pour inciter les médecins à prescrire des médicaments hors AMM et au refus de fournir des données de sécurité pour l’Avandia à la FDA. Ou encore la fraude vis-à-vis de Medicare, l’assurance destinée aux Américains les plus pauvres.

 

À noter aussi une autre condamnation pour défaut de respect des standards de fabrication dans certaines usines du laboratoire pharmaceutique.

 

GSK a alors plaidé coupable, ce qui est exceptionnel dans ce type de procès, pour éviter des condamnations plus lourdes.

 

En tout cas Emmanuel Mignot n’a pas été embauché par GSK sur la base de ses compétences, compte tenu de la qualité déplorable de l’étude qu’il a publiée, mais sur la base de son allégeance aux intérêts du laboratoire et à son inventivité pour trouver des moyens de disculper le Pandemrix, source de profits très substantiels pour GSK.

 

En réalité, en plus de la France, avec l’étude Narcoflu, quatre autres pays européens,

la Suède (13), la Finlande (14), l’Angleterre (15) et l’Irlande (16), ont mené des études avec une méthodologie très solide, des études de type cas témoin, et ont établi de manière concordante une association entre vaccin et narcolepsie.

 

Il suffit de lire une seule de ces études pour s’apercevoir du luxe de précautions prises par les médecins épidémiologistes publics, non rémunérés par GSK, afin de s’assurer de la fiabilité des données recueillies et de celle des conclusions tirées. Vouloir comparer ces études à celle signée par Emmanuel Mignot revient à comparer un solex et une Ferrari.

 

L’odds ratio trouvé dans les différentes études publiques était à chaque fois du même ordre, le rapport étant d’environ 13 dans les trois mois suivant la vaccination, ce qui approchait le risque relatif et revenait à dire que les enfants et adolescents exposés au vaccin avaient, pendant cette période de trois mois, 13 fois plus de risques de développer une narcolepsie que ceux qui n’avaient pas été vaccinés. Le plus souvent il s’agissait d’une forme sévère de narcolepsie, avec cataplexie. Ce rapport décroissait avec le temps. Cela représente entre 1 cas pour 16 000 doses, attribuable au vaccin dans la tranche d’âge concernée en Finlande, et un cas pour 57 000 en Angleterre. Cette différence s’explique mécaniquement par le fait qu’un plus grand nombre d’enfants ont été vaccinés dans les pays scandinaves. Plus le nombre d’enfants vaccinés est grand plus l’estimation des cas attribuables au vaccin sera précise.

 

En France, la vaccination, comme cela était projeté, avec le Pandemrix de tous les adolescents à partir de 11 ans, à savoir   5,5 millions d’adolescents, aurait pu générer QUELQUES 350 à 700 (deux doses) CAS SUPPLÉMENTAIRES DE NARCOLEPSIE DANS CETTE TRANCHE D’ÂGE.

 

Les cas de narcolepsie ne résument pas à eux tout seuls les EFFETS INDÉSIRABLES GRAVES du vaccin (effets indésirables provoquant ou prolongeant une hospitalisation, provoquant une invalidité, une malformation congénitale ou le décès) ; ceux-ci sont A DÉCLARATION OBLIGATOIRE. D’après l’AFSSAPS, 91 de ces effets graves ont été rapportés dont plus du tiers étaient des effets de type neurologique (allant des sensations anormales, paresthésies aux paralysies, en passant par les vertiges, convulsions, etc. cf. bulletin n° 13 de pharmacovigilance du 28 janvier 2010). Les effets secondaires graves comprenaient aussi 8 décès.

 

Un article de pharmacovigilance intitulé « Pharmacovigilance des vaccins » était paru dans la Revue du Praticien en novembre 2011. D’abord CENSURE POUR LA PARTIE CONCERNANT LE PANDEMRIX, il avait été rétabli dans sa version intégrale à la demande des auteurs. Il estimait la sous-notification des effets indésirables concernant les vaccins en général. Seulement  1 à 10% des effets indésirables observés seraient notifiés. À savoir que seul 1 effet indésirable sur 10 à 1 sur 100 serait notifié.

 

Cette estimation semble excessivement optimiste au regard des études publiées par des médecins, comme celle de JCG. (17). Dans cette étude, comparé à ce qui est officiellement déclaré à l’ANSM, les médecins ne déclarent que 1 effet secondaire grave pour 500. Entre parenthèses, si les médecins déclaraient tous les effets indésirables graves et inattendus, comme ils en ont l’obligation, ils en auraient 10 par an en moyenne à notifier. À supposer que cela leur prenne une heure par effet indésirable cela représenterait  10 heures de travail par médecin et par an. Mais quel gain inestimable pour la santé publique ! 388 500 effets indésirables graves pourraient ainsi être analysés au lieu des 759 recueillis en 2007.

 

Donc, si l’on prend les fourchettes basses et hautes de l’estimation de la sous-notification des effets indésirables GRAVES les 91 effets indésirables graves se transforment en 900  (90X10) à  45 000 (91 X500). Exprimé en taux standardisé cela représente entre 20 pour 100 000 et 1000 pour 100 000 (autrement dit 1%) effets indésirables graves. Et cela ne comprend que les effets indésirables immédiats et graves et ne comprend pas les effets indésirables modérés ni les effets indésirables graves différés dans le temps comme la narcolepsie ou d’éventuels syndromes de Guillain Barré, SEP ou autres encéphalopathies.

 

Cela alors que seulement 6% (4,1 millions) de la population a été vaccinée par le Pandemrix.

 

Cette estimation ne comprend pas non plus les effets indésirables modérés comme la fièvre, l’urticaire, les syndromes grippaux dont des médecins disaient qu’ils étaient particulièrement nombreux avec le Pandemrix. Bien que les études financées par GSK n’aient rien vu de tout cela.

 

Pour rappel, les experts, et en particulier, les membres d’Infovac, s’étaient montrés très rassurants, écrivant et expliquant en de nombreux lieux que les effets indésirables graves attendus ne pouvaient être au plus que de 1 pour 100 000. Les cas attribuables de narcolepsie à eux seuls dépassent largement ce chiffre.

 

La pharmacovigilance française, ne tenant, comme à son habitude, aucun compte ni de la sous-notification ni de l’efficacité du vaccin, a conclu, dans un rapport de mai 2010 à la bonne tolérance des vaccins utilisés pendant la pseudo-pandémie. Et par voie de conséquence à l’excellence du rapport bénéfice/risque du Pandemrix.

 

Comment a-t-on été amené à vouloir vacciner toute la population avec un vaccin expérimental dont les essais n’avaient inclus que quelques centaines de personnes dans chaque groupe d’âge ?

 

On a pu voir qu’au fur et à mesure que la bénignité de la grippe apparaissait, la pression médiatique et étatique augmentait pour emmener la population à se faire vacciner. Et cela à n’importe quel prix et dans n’importe quelles conditions au risque de renforcer la transmission de la grippe en regroupant les personnes dans des vaccinodromes.

 

Un des ressorts pour amener la population à se faire vacciner a été de jouer SUR LA CONFUSION ENTRE LA NOTION DE FACTEUR DE RISQUE AU SENS STATISTIQUE ET LA NOTION DE RISQUE INDIVIDUEL ET DE SANTÉ PUBLIQUE. On a tendance à considérer, en se fondant sur une interprétation simpliste, opportuniste et visiblement biaisée, de la notion de facteur de risque, que toute augmentation relative du risque trouvée dans un groupe donné de la population impliquerait un risque de santé publique justifiant l’extension des recommandations de la vaccination à l’ensemble du groupe concerné.

 

Les médias ont beaucoup insisté sur cette notion de « risque » et de « groupe à risque.

 

Le calcul est pour le moins simpliste. Le cas de l’asthme est assez caricatural. La prévalence de l’asthme en France est de quelque 9% d’enfants diagnostiqués asthmatiques et quelque 6% d’adultes. Avec des formes d’asthme d’une sévérité très variable. Dans le bilan de la pandémie publié par l’INVS (BEH du 29 juin 2010) 1334 personnes ont été hospitalisées en soins intensifs avec un diagnostic confirmé virologiquement ou présumé cliniquement de grippe. Parmi celles-ci il nous est dit que 415 présentaient une “pathologie respiratoire chronique dont asthme”. En réalité on ne sait pas s’il s’agissait de vieux tabagiques avec des insuffisances respiratoires chroniques ou d’asthmatiques. La proportion de “pathologies respiratoires chroniques” parmi les personnes hospitalisées en soins intensifs est de 31% et donc supérieure à la prévalence dans la population générale des pathologies respiratoires chroniques. Emballer c’est pesé. Les personnes présentant des “pathologies respiratoires chroniques dont asthme” constituent désormais un groupe à risque qu’il est urgent de vacciner.

 

En réalité, ce qui cloche c’est que les personnes hospitalisées sous l’étiquette pathologies respiratoires chroniques dont asthme NE SONT EN RIEN REPRÉSENTATIVES DE LA POPULATION GÉNÉRALE DES ASTHMATIQUES, car la caractéristique la mieux partagée par les personnes hospitalisées en soins intensifs avec un diagnostic de grippe et décédant suite à une simple grippe est UNE DÉGRADATION MAJEURE ET CHRONIQUE DE L’ÉTAT GÉNÉRAL.

 

Le même raisonnement peut être tenu pour les autres “groupes à risque”.

 

L’utilité pour les laboratoires, d’un point de vue financier, de ce procédé pour le moins spécieux va très au-delà de la pandémie, car en mêlant groupes à risque et stratégie du cocooning (stratégie consistant à vacciner tout l’entourage pour protéger les personnes à risque) les États-Unis en sont venus à être LE PREMIER PAYS, EN 2010, À RECOMMANDER LA VACCINATION ITÉRATIVE ANNUELLE CONTRE LA GRIPPE DE TOUTE LA POPULATION DES ENFANTS ET ADULTES ÂGÉS DE PLUS DE 6 MOIS. C’est la première fois au monde qu’une population entière doit être vaccinée tous les ans contre une maladie. Et c’est l’équivalent américain du Haut Conseil de la Santé publique français, l’ACIP, qui a émis cette recommandation en 2010. L’HCSP suit le même chemin que l’ACIP en élargissant progressivement, mais sûrement les groupes à risque à vacciner sans que rien ne le justifie dans l’épidémiologie de la grippe ni dans l’efficacité, plutôt aléatoire et modeste, du vaccin.

 

Les États-Unis sont le premier client pour les vaccins contre la grippe, car même si seulement environ 40 % de la population accepte d’être vaccinée, cela fait tout de même 120 millions de doses de vaccins chaque année. Il est à noter que le groupe le plus vacciné aux États-Unis est celui des nourrissons, âge auquel l’efficacité du vaccin serait inexistante si l’on en croit les méta-analyses de la Collaboration Cochrane.

 

La grippe est LA MALADIE À PRÉVENTION VACCINALE LA PLUS LUCRATIVE POUR LES LABORATOIRES, sans même tenir compte de la pseudo-pandémie qui a boosté la vente de vaccins, puisque le chiffre d’affaires des vaccins contre la grippe représente quelque 4 milliards de dollars.

 

La grande majorité de ces vaccins sont destinés aux pays industrialisés.

 

Le LEADER INCONTESTÉ DU MARCHÉ DES VACCINS CONTRE LA GRIPPE EST SANOFI PASTEUR avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard de dollars uniquement pour les États-Unis ce qui représente désormais 65 % du chiffre d’affaires pour ce vaccin dans ce pays. Sanofi Pasteur est aussi leader pour le marché des vaccins en général. (18)

 

La multinationale pharmaceutique est également en passe de devenir le premier laboratoire mondial par le chiffre d’affaires en dépassant Pfizer, grâce, notamment, au rachat de la biotech Genzyme. (19)

 

Le deuxième poste présentant la plus forte croissance du chiffre d’affaires pour Sanofi, avec une croissance annuelle de 16,5% est, justement aussi, le poste des vaccins.

 

Cocorico pourrait-on dire. Quoiqu’en réalité cela n’empêche en rien la multiplication des plans sociaux dans cette multinationale. Donc pas vraiment de quoi se réjouir.

 

On conçoit que des laboratoires qui pèsent plusieurs dizaines de milliards de chiffre d’affaires ne peuvent pas se contenter de petits marchés. Quand ils mettent sur le marché un vaccin, ils n’envisagent pas de ventes à moins de plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.

 

C’est, justement ce qui pose problème à deux titres

 

D’une part, les biotechs leur permettent une créativité sans bornes. S’il ne s’agit que d’ajouter des adjuvants ou des molécules porteuses issues du génie génétique pour que le nouveau vaccin soit glorifié du titre d’« innovation » cela ne leur pose aucun problème. Toute innovation provoquant un accroissement de la valeur ajoutée et des marges bénéficiaires.

 

D’autre part, les essais cliniques avant commercialisation de ces innovations sont menés pas les laboratoires eux-mêmes et ne portent, au mieux, que sur quelques milliers de personnes. Ils sont donc incapables de détecter des effets indésirables qui se produiraient à une fréquence inférieure à 1 pour 1000, voire inférieure à 1 %, si cet effet indésirable devait se produire dans une seule tranche d’âge. Ils ne détectent pas non plus les effets indésirables différés, qui sont souvent les plus graves. Ils ne sont simplement pas conçus pour cela.

 

Les conséquences graves des maladies combattues dans les pays industrialisés ont une fréquence généralement comprise entre moins de 1 pour 100 000 et 1 pour 10 000 (cf. grippe, méningite à méningocoque, infections invasives à pneumocoque entre autres).

 

Rien ne garantit donc que les « innovations » des laboratoires n’entraîneront pas plus d’effets indésirables graves qu’on ne peut en attendre de bénéfices.

 

Au nom du progrès, de la croissance économique, de la croyance mythique en l’excellence intrinsèque de toute vaccination et avec l’appui des experts et, généralement, des pouvoirs publics, on fait donc le pari que la généralisation à des dizaines de millions d’individus de telle innovation vaccinale va avoir un bénéfice conséquent, très supérieur aux risques qu’elle fait courir aux populations en bonne santé.

 

Mathématiquement je dirais que le pari est perdu d’avance. C’est un pari plus que déraisonnable.

 

C’est ce qu’est venu démontrer de manière claire le cas du Pandemrix.

 

Mais le point principal, c’est que ces innovations ne correspondent à aucun besoin de santé publique. Elles correspondent seulement à une volonté des laboratoires de renouveler et étendre sans cesse le marché en augmentant leurs marges bénéficiaires.

 

La pseudo-pandémie a été l’occasion rêvée pour expérimenter des « innovations » à grande échelle.

 

Il y a eu le Pandemrix, mais il y a aussi eu le CELVAPAN de Baxter utilisant une technique de culture « innovante » sur cellules de rein de singe vert (au lieu de la classique culture sur œufs de poule). Ou encore les cultures sur cellules MDCK, des cellules hétéroploïdes ayant des propriétés tumorigènes, pour l’OPTAFLU et le CELTURA. (cf interview de JF Saluzzo dans le livre « Faut-il vacciner son enfant » par Vriginie Belle avec ma collaboration aux éditions Milo).

 

D’autres vaccins, les vaccins conjugués, comme le vaccin contre la méningite à méningocoque C, comportent des molécules dites « porteuses » (carriers en anglais) sur lesquelles la fraction antigénique est adsorbée. Ces molécules jouent le même rôle que des adjuvants. Dans le cas du vaccin Meningitec de Pfizer, cette protéine est une protéine dérivée de la toxine diphtérique obtenue par génie génétique.

 

Les effets indésirables graves auto-immuns sont des effets indésirables qui sont relativement rares et d’apparition généralement différée par rapport à la vaccination. Dans ces maladies auto-immunes les propres anticorps attaquent des structures de l’organisme lui-même et induisent des maladies invalidantes, pouvant parfois être mortelles, aiguës ou chroniques. C’est ce type de mécanisme qui est suspecté dans les cas de narcolepsie.

 

Une revue de la littérature publiée dans la revue Internationale d’Immunologie à ce sujet recensait les effets indésirables auto-immuns des vaccins. (20)

 

Si on ne doit retenir que les effets indésirables auto-immuns officiellement reconnus comme conséquence directe de la vaccination, de nombreux autres effets indésirables auto-immuns ayant été suspectés, mais non reconnus officiellement, on répertorie la thrombopénie (réduction pathologique du nombre de plaquettes) induite par le vaccin rougeole-oreillons-rubéole, le syndrome de Guillain Barré associé au vaccin expérimental contre la grippe, pratiqué en 1976 aux États-Unis en raison d’une fausse pandémie de grippe, et la narcolepsie actuelle provoquée par le Pandemrix.

 

On peut noter que deux sur trois de ces effets indésirables graves auto-immuns reconnus officiellement sont survenus lors de l’expérimentation à grande échelle de techniques innovantes à l’occasion d’épidémies bénignes de grippe indûment qualifiées de pandémies menaçantes.

 

On ne peut s’empêcher de suspecter que si on ne peut pas mettre en évidence davantage d’effets indésirables de type auto-immun et si on y parvient seulement lorsque de grandes campagnes de vaccination sont organisées, c’est parce que les maladies auto-immunes provoquées par les vaccins sont noyées dans le bruit de fond, évoqué par Marc Girard, des maladies auto-immunes induites par des causes diverses, et dans la routine vaccinale.

 

Nous sommes habitués à l’argumentation selon laquelle un effet indésirable ne peut être pris en considération que si son imputabilité est établie de manière certaine, c’est-à-dire s’il est démontré de manière irréfutable qu’il est causé par le vaccin.

 

En l’espèce, on peut dire qu’on applique deux poids deux mesures, parce que l’efficacité des vaccins est établie la plupart du temps sur la base de l’interprétation statistique de critères intermédiaires. C’est-à-dire qu’elle est présumée d’après la capacité du vaccin à provoquer une élévation des anticorps. On ne demande pas à un vaccin de faire la preuve irréfutable de son efficacité avant de l’administrer à des millions de personnes.

 

Cela est particulièrement vrai pour le vaccin contre la grippe pour lequel tous les ans on fait le pari que l’antigène vaccinal va être en parfaite adéquation avec la souche circulante. Très souvent, ce pari est perdu. Et alors, le bénéfice modeste attendu de la vaccination est réduit à néant. Ne restent que les risques.

 

Un « dynamisme » à toute épreuve de l’innovation dans des multinationales pharmaceutiques ayant un contrôle de plus en plus oligopolistique des vaccins et exigeant des marchés de plus en plus étendus, une pharmacovigilance qui ne voit pas un problème, une InVS en pleine allégeance idéologique aux politiques vaccinales et entretenant des relations avec les laboratoires pharmaceutiques, un HCSP dont les recommandations sont marquées par le plus grand arbitraire, un président du Comité technique de vaccination conseillant le HCSP, Daniel Floret, aussi inamovible que perclus de conflits d’intérêts avec les laboratoires, des politiques qui organisent des enquêtes parlementaires pour comprendre pourquoi la population a refusé de se faire vacciner avec un vaccin expérimental pour une maladie bénigne... (21)

 

On ne saurait trop conseiller aux parents et aux citoyens la plus grande prudence avant de tenter l’expérience de nouveaux vaccins. Surtout si ceux-ci sont proposés au nom d’une supposée urgence sanitaire.

 

Pas de liens d’intérêts

 

Références

 

(1)   http://docteurdu16.blogspot.fr/2013/02/le-pandemrix-est-coupable-de.html

(2)   http://www.blogger.com/comment.g?blogID=4313472142599177823&postID=4583823603237054222

(3)   http://blog.france2.fr/mon-blog-medical/2009/10/22/le-mot-adjuvant-fait-une-belle-carriere/

(4)   http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/InfoVac

(5)   http://www.canal-u.tv/video/canal_u_medecine/cif_vaccinologie_2011_les_combinaisons_vaccinales_interet_et_limites.7109

(6)   http://www.eurosurveillance.org/images/dynamic/EE/V16N27/Lyytikainen_tab2.jpg

(7)   http://www.invs.sante.fr/beh/2010/24_25_26/index.htm

(8)   http://www.reuters.com/article/2013/01/22/us-narcolepsy-vaccine-pandemrix-idUSBRE90L07H20130122

(9)   http://docteurdu16.blogspot.fr/2013/02/le-pandemrix-est-coupable-de.html

(10) http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ana.22587/full 

(11) http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202011,%2018,%20%284%29,%2041-53.pdf

(12) http://www.newscientist.com/article/dn20814-swine-flu-not-vaccine-may-trigger-narcolepsy.html

(13) http://www.lakemedelsverket.se/upload/nyheter/2011/Fallinventeringsrapport_pandermrix_110630.pdf

(14) http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0033536

(15) http://www.bmj.com/content/346/bmj.f794

(16) http://healthupdate.gov.ie/wp-content/uploads/2012/04/Final_Report_of_National_Narcolepsy_Study_Steering_Committee-latest1.pdf

(17) http://docteurdu16.blogspot.fr/search/label/PHARMACOVIGILANCE

(18) http://www.fiercevaccines.com/special-reports/top-10-selling-flu-vaccines-2012

(19)  http://www.lefigaro.fr/societes/2011/11/03/04015-20111103ARTFIG00472-voue-au-declin-en-2008-sanofi-va-devenir-leader-mondial.php

(20) http://xa.yimg.com/kq/groups/1920818/862071591/name/08830181003746304.pdf

(21) http://docteurdu16.blogspot.fr/2011/02/daniel-floret-et-le-comite-technique.html

 

Source: docteurdu16.blogspot.be

 

Visionner après ça la conférence de presse des autorités sanitaires françaises du 8/10/2009... une arrogance et une assurance qui font froid dans le dos!!

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 15:40

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L'immunité du vaccin contre la coqueluche s'estompe avec le temps :

 

La revue Pediatrics publie les résultats d’une étude démontrant que l’immunité des enfants qui ont reçu le vaccin contre la coqueluche diminue chaque année suivant l’administration de la dernière des cinq doses.

 

Des chercheurs américains ont analysé les cas d’incidence de la coqueluche chez un peu plus de 200 000 enfants qui avaient reçu toutes les doses prescrites. Parmi ceux-ci, 547 ont tout de même développé la maladie.

 

Les chercheurs ont constaté que malgré le fait que le vaccin est administré à la grande majorité des enfants, les cas de coqueluche continuent d’augmenter d’année en année. La proportion des enfants touchés âgés de 7 à 10 ans a presque doublé entre 2007 et 2009, passant de 13 % de l’ensemble des cas à 23 %.

 

Parmi une sous-population d’enfants faisant partie de l’étude, le risque absolu de contracter la coqueluche passait de 15,6 cas par 100 000 enfants durant l’année suivant l’administration de la dernière dose, à 138,4 cas par 100 000 enfants durant la sixième année, selon Med Page Today.

 

Source: yahoo.com

 

Référence de l’étude dans Pediatrics:

 

Tartof SY, et al "Waning immunity to pertussis following 5 doses of DTaP" Pediatrics 2013; 131: 1-6.

 

En fait, à en lire ce que le Journal International de Médecine (JIM) publiait récemment, on peut voir que la vaccination n'est pas sans effet sur les souches bactériennes, amenant celles-ci à ne plus exprimer dans certains cas, des toxines contenues dans le mélange vaccinal acellulaire, comme la pertactine. Tout ceci démontre donc que la Nature compense les pseudos barrages contre la maladie et met en place des phénomènes adaptatifs qui pourraient à terme s'avérer pire que l' "ennemi originel". Ajoutons à cela que les effets secondaires de ces vaccins ne sont pas nuls pour autant (hélas!). Nos ennuis d'aujourd'hui sont le fruit de nos "brillantes solutions" d'hier...

 

Nul doute que nos brillants experts décréteront la "seule" solution: soit un nouveau vaccin, soit un rappel de plus, soit d'autres cibles (encore d'autres cibles!) à vacciner. Pour eux, il faut absolument continuer de vacciner entre-temps avec les vaccins disponibles car ils offrent un certain degré de protection. Toutefois, il faut bien avoir à l'esprit que tous les vaccinés n'auraient pas forcément contracté une coqueluche s'ils ne l'avaient pas été.

 

Voir aussi:

 

Intérêt de la vitamine C dans les cas de coqueluche

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 23:03

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Vaccins antiviraux: une nouvelle méthode d'atténuation

 

Prenant pour modèle le virus Chikungunya, une équipe de chercheurs (Aix-Marseille Université, IRD, Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) démontre dans un article publié dans le dernier numéro de la revue Plos Pathogens qu'une nouvelle méthode d'atténuation  pourrait modifier profondément l'approche actuelle de conception des vaccins antiviraux atténués.


Les vaccins antiviraux sont un élément essentiel de la politique de santé publique internationale, avec un bénéfice sanitaire considérable, particulièrement chez les enfants. Les vaccins antiviraux les plus efficaces et les moins onéreux sont des vaccins dits "vivants atténués", reposant sur l'injection d'un virus dont la virulence est diminuée et qui va reproduire chez la personne vaccinée une infection véritable, mais sans gravité. Ces vaccins apportent une protection de longue durée, après un nombre d'injections réduit (parfois une seule). Ils sont donc particulièrement adaptés pour les populations des pays à faibles ressources.

Ces vaccins sont toutefois difficiles à créer, car l'atténuation de la virulence des souches virales vaccinales est un phénomène complexe, particulièrement difficile à maîtriser. Pour cette raison, il existe de nombreuses maladies virales importantes pour lesquelles il n'existe pas de vaccin et en cas d'émergence d'un nouveau pathogène viral (un phénomène qui s'est répété au cours des dernières décennies) il est difficile d'envisager de produire rapidement des vaccins vivants atténués.


Antoine Nougairède et collaborateurs (Aix-Marseille Université, IRD, Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) démontrent dans un article publié dans la revue Plos Pathogens qu'une nouvelle méthode d'atténuation pourrait modifier profondément l'approche actuelle de conception des vaccins antiviraux atténués.


Prenant pour modèle le virus Chikungunya (un virus émergent à génome ARN, transmis par les moustiques et responsable de plusieurs millions de cas humains au cours des dernières années), ils ont pu obtenir des candidats vaccinaux en utilisant une technique de ré-encodage génomique. Cette méthodologie fascinante permet de produire artificiellement des génomes viraux recomposés sans modifier le codage des protéines virales. Cette recomposition est intrinsèquement associée à une atténuation de la virulence virale.


De manière importante, les virus atténués obtenus par Antoine Nougairède et collaborateurs étaient de production aisée, stables lors de passages répétés en cultures cellulaires et leur capacité de multiplication pouvait être finement contrôlée en modifiant les paramètres de ré-encodage.


La technique de ré-encodage massif des virus à génome ARN est transposable à de nombreux pathogènes viraux et peut être mise en œuvre dans des délais étonnamment courts.

 
L'étude d'Antoine Nougairède et collaborateurs suggère donc qu'elle pourrait jouer un rôle important dans la conception de vaccins viraux atténués de nouvelle génération.

Pour plus d'information voir l'étude à l'adresse suivante:

http://www.plospathogens.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.ppat.1003172


Référence:

"Random Codon Re-encoding Induces Stable Reduction of Replicative Fitness of Chikungunya Virus in Primate and Mosquito Cells" ; Antoine Nougairede, Lauriane De Fabritus, Fabien Aubry, Ernest A. Gould, Edward C. Holmes, Xavier de Lamballerie ; Plos Pathogens.

 

Le proverbe est connu, mais il mérite ici pleinement d’être repris :

 

Mieux vaut « un diable qu’on connaît », plutôt qu’un diable qu’on ne connaît pas.

 

Les maladies naturelles pourraient être bien plus efficacement gérées avec des méthodes naturelles mais volontairement tenues à l’écart à cause des intérêts écrasants et partisans des grosses multinationales pharmaceutiques qui écrasent tout sur leur passage.

 

Ici, on entre, au nom d’un soi-disant « Progrès » dans l’ère de chimères tout à fait folles et ce, sans la moindre vision globale des conséquences catastrophiques possibles à court, moyen ou (très) long terme.

 

Quand on voit à quel point de nombreuses victimes de vaccins transgéniques [impliquant donc là aussi une manipulation des gènes] comme ceux contre l’hépatite B ou le HPV sont arrangées avec des maux totalement incurables, diffus et atypiques qui ne répondent à aucune thérapie, on ne peut que tirer la sonnette d’alarme au sujet de méthodes pour lesquelles notre corps n’a jamais été prévu et suite auxquelles, il pourrait dérailler de façon imprévue et parfaitement incontrôlable.

 

A partir du moment où ces méthodes seront sans doute prochainement imposées à de tous jeunes enfants qui n’auront aucun mot à dire à ce sujet, il y a lieu de dénoncer sans restriction cette nouvelle tyrannie scientiste, tristement assujettie aux intérêts financiers.

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 21:58

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2 mois sans vaccins alors que les pharmas ont encore près de 300 nouveaux vaccins dans leur pipeline, cela devait leur paraître insupportable.... 2 mois de vie sans pouvoir capter ce marché-là, ça n'était plus possible, il fallait réagir, et faire passer progressivement la "pilule" comme quelque chose de positif, qui pourrait permettre de protéger bébé, si vulnérable et si fragile, avant même que son système immunitaire ne puisse être "renforcé" par les vaccins. Car c'est bien là le genre de baratin auquel vous aurez encore droit, jusqu'à plus soif. Tous les lieux communs, les plus grands simplismes et la manipulation auxquels on peut s'attendre dans un tel contexte où les enjeux financiers sont à ce point élevés.

 

Une fois encore, la santé publique va se retrouver prise en otage par des gens complètement prisonniers de l'idéologie qui est la leur, ces gens qui voient sans cesse midi à leur porte et qui ne voient QUE la prétendue protection contre les méchants microbes dont nous serions à la merci! Sauf que stimuler artificiellement le système immunitaire dès la naissance pour encore par la suite l'assommer avec tous les autres vaccins du programme (car il faut bien maintenir les marchés actuels!) aura inévitablement un effet "boomerang" et ne pourra sans doute qu'augmenter encore le risque de maladies auto-immunes chez ces enfants polyvaccinés, à l'immunité d'emblée surexcitée dans un prétendu but de "protection"! Et ce d'autant plus qu'il existe déjà des liens clairs entre la vaccination répétée et le risque de maladies auto-immunes. Nul doute que si les bébés pouvaient donner leur avis, ils seraient très en colère qu'on joue ainsi à ce point à la roulette russe avec leur avenir et que pour prétendument sauver quelques bébés, on nivelle ainsi par le bas la santé de TOUS.

 

Vaccin pour stimuler le système immunitaire des nouveau-nés :

 

BumInteractif – mer. 6 mars 2013 12:15 HNE

 

Ce sont les chercheurs du Boston Children’s Hospital qui viennent de percer à jour une nouvelle composante, selon Medical News Today.

 

Celle-ci activerait la réponse immunitaire des globules blancs des nouveau-nés, et ce, de manière substantielle. Le système immunitaire sous-développé des nourrissons les met à risque d’infections importantes, notamment le rotavirus, la coqueluche, en recrudescence, et le pneumocoque.

 

Il s’agit donc d’une découverte dont l’équipe menée par Ofer Levy peut être fière. En effet, annuellement, c’est plus de 2 millions de nourrissons de moins de 6 mois qui décèdent à cause d’un système immunitaire trop faible.

 

Si les spécialistes pouvaient stimuler l’immunité dès la naissance, plutôt qu’à 2 mois, ce taux diminuerait radicalement.

 

En ce moment, le composé TLR 8 est utilisé sur des patients cancéreux. Dans les laboratoires du Dr Levy, c’est le VTX-294 qui a été testé sur des échantillons de sang de nouveau-nés, un composé dérivé. La réponse immunitaire s’est avérée 10 fois plus forte qu'avec le TLR 8.

 

En plus, les tests ont aussi été effectués sur des échantillons sanguins adultes, et la réponse, dans tous les cas, était beaucoup moins importante qu’avec les échantillons provenant des nourrissons.

 

Source: yahoo.com

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 21:50

Une victime française, condamnée à payer 4000 euros de frais de justice au laboratoire fabricant d'un produit qui l'a rendue malade et aux médecins qui en avaient fait la prescription... on croit vraiment rêver mais hélas non!! Notez que, dans un contexte où les autorités se considèrent comme "les partenaires naturels des pharmas" et avec lesquelles elles pactisent, comment s'en étonner finalement?? Celui qui croit que c'est là une question parano ferait bien d'aller s'acheter des lunettes, d'ouvrir les liens ci-dessus, de façon à pouvoir appeler un chat, un chat!

 

Lire l'article du 10 mars dernier dans le JDD sur cette triste affaire.

 

Extrait:

 

« Professeur à l’Université Paris Descartes où elle codirige l’Institut Droit et Santé, Anne Laude confirme que "le régime d’indemnisation des accidents médicamenteux est défavorable aux victimes", a fortiori depuis la transposition en droit français en 1998 de la directive européenne du 25 juillet 1985. La juriste, coauteur du Droit de la santé (PUF), voit "quatre raisons principales" aux difficultés rencontrées par les victimes. Premièrement, elles ne peuvent agir qu’à l’encontre du producteur du médicament. Deuxièmement, elles sont soumises à des délais très serrés pour engager une action en justice : dix ans après la mise en circulation du produit (alors que l’exemple du Distilbène a montré que les dommages peuvent apparaître très tardivement) et trois ans après la survenue de l’accident. Troisièmement, le labo n’est pas responsable quand il prouve qu’il ne connaissait pas l’existence d’un défaut au moment où le médicament a été mis en circulation. "Le droit français considère que le risque de l’inconnu ne doit pas être supporté par le producteur mais par la victime", commente Anne Laude. Enfin, quatrième obstacle, "la responsabilité du labo est écartée dès lors que l’information sur la notice est suffisante". »

 

Quelques réflexions....

 

"Vive l'Europe" tout d'abord, la porte ouverte à toutes les dérives et une grande facilité pour les lobbys en tous genres, y compris pharmaceutiques, qui ont accès à un pouvoir centralisé, ce qui leur facilite la tâche.

 

Les médecins semblent bien protégés derrière les labos, les premiers semblant "déresponsabilisés" par un tel système juridique inadapté.

 

Les notices ne sont souvent pas lues et parfois carrément indisponibles comme avec les vaccins faits par les médecins ONE qui ne remettent jamais spontanément la notice aux parents. Du coup, ces parents-là sont évidemment discriminés par rapport aux parents plus fortunés qui vont acheter les vaccins en pharmacie et qui, eux, ont un accès direct à la notice (bien qu'encore largement incomplète)

 

Il est évident que le risque de l'inconnu devrait être supporté par ceux qui retirent les plus gros bénéfices (financiers) de ces produits et ce d'autant plus quand ils SAVENT dès le départ que leurs produits ont un caractère expérimental indéniable. Or ceci est évidemment clairement le cas avec les vaccins, en témoignent les exigences tout à fait insuffisantes pour l'évaluation de leur sécurité, en témoignent aussi les aveux accablants des médecins de l'industrie (le Dr Saluzzo de Sanofi qui reconnaît qu'ils ne savent en fait pas du tout comment marchent les vaccins; les aveux du Dr Nathalie Garçon de GSK qui avoue qu'ils n'ont aucune idée du devenir de l'aluminium dans le corps, qu'il est utilisé depuis le début de façon tout à fait empirique et que si l'aluminium arrivait aujourd'hui sur le marché, il ne serait sans doute pas accepté.) puis en témoigne aussi la confidentialité des documents sur la pharmacovigilance des vaccins. Avec l'affaire du H1N1 également, on a bien vu ce qui s'est passé: des contrats confidentiels scandaleux qui déchargaient largement les labos de leur responsabilité, des frais d'avocats (des labos) assumés en vertu des clauses par les deniers des contribuables puis les résultats que l'on sait avec les nombreux effets secondaires, comme la narcolepsie (effet médiatisé) sans oublier tous les autres effets secondaires coûteux et douloureux mais qui n'ont jamais été médiatisés.

 

Tout démontre donc bien que les risques sont mal cernés et plus graves qu'on ne le dit, on travaille donc sans filet sur la planète entière. Il est donc urgent que ce soient les laboratoires qui apportent aux gens les preuves sonnantes et trébuchantes de l'innocuité de leurs produits, que ça soit à court, moyen ou long terme!!

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 19:25

Les médecines dites complémentaires entrent peu à peu à l’hôpital

  

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A l’heure où les médecines douces sont sur la sellette car elles portent tort aux lobbies pharmaceutiques, alors qu’elles sont qualifiées par nos pouvoirs de santé - Ordre des médecins en particulier, - de « croyances ésotériques » ou de « poudre de perlimpinpin » et même de « nids de sectes », et leurs praticiens de « dérapeuthes » qui privent leurs malades d’une chance de guérir par les méthodes officielles et « scientifiquement prouvées », nous pouvons considérer que tout espoir n’est pas perdu, loin de là.

 

En effet, Bernard Debré ne s’est pas contenté de critiquer, avec l’aide de Philippe Even, ces lobbies et leurs médicaments, la plupart du temps inutiles et souvent dangereux, il a aussi défendu l'acupuncture, la phytothérapie, l'ostéopathie et les massages ayurvédiques. Je ne dirai pas qu’il est totalement convaincu de l’efficacité de ces médecines dans les pathologies lourdes, mais il est sur le bon chemin de l’ouverture. N’oublions pas qu’il a, à bon escient, qualifié de « grippette » la « pandémie » supposée de la grippe A. Il a été l’un des seuls « patrons » à se le permettre.

 

Le 14 octobre 2010, interviewé par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos dans le journal Le Point, il a avoué que les Médecines Alternatives et Complémentaires ont leur place à l'hôpital.

 

« Je conseille tout le temps d'associer la médecine moderne aux complémentaires. Ainsi, dans mon service de Cochin, nous utilisons l'acupuncture. Pour les membres du personnel qui le désirent, nous avons des séances de shiatsu et de massage ayurvédique. Je suis très favorable aux médecines complémentaires et alternatives les plus raisonnables. Certaines ont fait les preuves de leur efficacité. Comme l'acupuncture, dont on a montré comment elle fonctionnait. La phytothérapie est la mère de toutes les médecines. Je travaille à l'East Hospital à Shanghaï, où la plupart de ces médecines sont appliquées. »

 

Le Professeur Debré pense que les nombreux tests en cours démontreront le bien-fondé de la phytothérapie. Il attribue cet engouement actuel pour les médecines douces à l'ouverture au monde. « Les gens vont en vacances en Thaïlande, la télé leur parle des médecines pratiquées à l'autre bout de la planète. à côté, on ne cesse d'insister sur le côté négatif de certains médicaments. Il y a ceux qui sont retirés du marché à cause de leur dangerosité. Et puis, on ne cesse de répéter qu'il ne faut plus utiliser d'antibiotiques pour une angine. Alors les gens se tournent vers d'autres thérapies. »

 

Durant son interview, il a ajouté que sa fille, qui monte beaucoup à cheval, fait appel à l'ostéopathie quand elle se blesse. « Je n'y croyais pas, maintenant, il m'arrive également d'y faire appel, comme à l'acupuncture. Je pratique également parfois le shiatsu et me soumets à des massages ayurvédiques. »

 

Cela dit, il a ajouté : « je reste fondamentalement attaché à la médecine occidentale, qui seule peut répondre à certaines pathologies lourdes. » Puisque le Pr Debré a l’esprit ouvert et ose défendre des positions gênantes pour Big Pharma, il changera peut-être d’avis, comme il l’a fait pour l'ostéopathie, s’il constate que d’autres médecines dites douces marchent aussi et même dans des cas graves.

 

À son tour, et à l’instar du Parisien, L'Express de mars 2013 commentait les déclarations de l'Académie de médecine et constatait que ces « thérapies complémentaires, comme préfère les nommer l'Académie, connaissent un réel succès en France ». Il est indéniable que près de 4 personnes sur 10 (et sans doute plus), « et tout particulièrement les malades atteints de cancer » y feraient appel, toujours selon l'Académie.

 

« Acupuncture, ostéopathie, hypnose, tai chi sont-ils efficaces ? La réponse de l'Académie est globalement positive ». Et pour L'Express, l’acupuncture peut apporter un bénéfice au patient dans de nombreuses pathologies. L'Académie cite notamment les lombalgies et cervicalgies chroniques, la migraine, l'arthrose des membres inférieurs, les douleurs des femmes enceintes et lors de l'accouchement, ainsi que les nausées et vomissements induits par une chimiothérapie.

 

Concernant l’ostéopathie, l'Académie conclut à une efficacité certaine mais « modérée » dans les lombalgies et cervicalgies aigües ou chroniques, les céphalées et les vertiges d'origine cervicale, ainsi que pour la migraine, mais « à un moindre degré ».

 

Pour l’hypnose, toujours selon L’Express, l’Académie a recensé plus de 60 essais contrôlés, avec des diagnostics très larges, mais finalement tournés essentiellement autour des douleurs, nausées, vomissements, fatigue et anxiété, mais elle  déplore « la faiblesse des effectifs et la qualité médiocre de la méthodologie ». Toutefois, le groupe de travail estime que « son efficacité semble avérée pour les gestes invasifs chez l'enfant et l'adolescent ainsi que pour les effets secondaires des chimiothérapies ».

 

Le magazine note par ailleurs que le tai chi améliore l'équilibre et réduit sensiblement les risques de chute chez les personnes âgées, et semble également avoir des effets bénéfiques sur l'asthme et le sommeil. Quant au qigong, il réduit la pression artérielle au repos chez les patients hypertendus. Mais, pour l'Académie, « on ne peut dire aujourd'hui si la faveur dont [tai chi et qigong] jouissent est autre chose qu'un effet de mode ».

 

L'Express évoque enfin l’effet placebo : « Toutes les thérapies complémentaires ont un effet placebo, et ce dernier semble équivalent que l'acupuncture, par exemple, soit simulée ou authentique. Mais c'est aussi le cas pour de “vrais” médicaments et, surtout, cela ne signifie pas qu'elles soient inefficaces. “Au contraire" même, précise l'Académie, "compte tenu des intermédiaires neurobiologiques aujourd'hui connus de l'effet placebo” ».

 

Le Parisien rend compte lui aussi de ce rapport de l’Académie de médecine, qui « a reconnu du bout des lèvres l’utilité de certaines techniques ». Le journal cite le Pr Daniel Bontoux, de l’Académie, qui ajoute : « On les appelle complémentaires, car elles ne sont pas à elles seules une médecine. Mais elles peuvent permettre d’obtenir un petit plus par rapport aux traitements conventionnels ». Le Parisien cite en outre Jean-Yves Fagon, en charge du développement de la médecine complémentaire à l’AP-HP, qui remarque qu’« il y a une demande très importante des patients ». Le quotidien conclut que « les hôpitaux de Paris où 23 praticiens à peine offrent des consultations de médecine complémentaire espèrent le développement de la recherche sur ces thérapies. Et à défaut d’un diplôme universitaire, une initiation en faculté de médecine. »

 

Nous n’en sommes pas encore à la reconnaissance officielle de ces médecines comme des médecines à part entière, d’autant que l’homéopathie n’est jamais citée par ces « pontes », mais ces quelques déclarations sont en contradiction avec l’attitude de rejet total par l’Ordre des médecins sous la coupe de la Miviludes et autres « experts » en ce genre. Nous avons donc déjà gagné une victoire sans guerre.

 

Sylvie Simon

  

En Belgique, pendant ce temps, les doyens de faculté de médecine réclament le déremboursement des médecines douces qu’ils considèrent comme non scientifiques !!

 

Récemment, à croire que les doyens belges et l’Ordre des Médecins français se sont concertés, on pouvait lire dans le Figaro : « Comme le rappelait le Pr Simon Schraub, cancérologue, dans le bulletin de l'Ordre de septembre 2012: «De l'homéopathie capable de guérir le cancer, cela n'existe pas!»

 

Pourtant, force est de constater que cette affirmation n’est pas conforme à la réalité des faits, une réalité factuelle qui est pourtant censée être la base de toute science digne de ce nom.

 

«De l'homéopathie capable de guérir le cancer, cela n'existe pas! » Une fois encore, l'Ordre des Médecins parle de ce qu'il ne connaît pas... Dans un rapport sur le travail de la Prasanta Banerji Homeopathic Research Foundation, 21 888 patients atteints d'une tumeur maligne ont été traités uniquement par homéopathie, sans chimiothérapie ni radiothérapie, entre 1990 et 2005. D'après les comptes rendus cliniques, on a constaté une régression complète de la tumeur dans 19 % des cas (4 158 patients) et une stabilisation ou une amélioration dans 21 % des cas (4 596 patients). Ceux dont la tumeur n'évoluait pas ont été suivis ensuite pendant deux à dix ans afin de surveiller l'amélioration (1). Cela tend à montrer que l'homéopathie est capable à elle seule de guérir ou, du moins, de stabiliser 40 % de tous les cancers, un taux de réussite qui équivaut aux meilleurs résultats obtenus avec des traitements conventionnels, et ce sans subir les effets invalidants de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Des laboratoires indépendants ont étudié la thérapie homéopathique de cette Banerji Foundation, ou protocole Banerji. Deux des remèdes utilisés, Carcinosin (ou Carcinosinum) et Phytolaccadecandra, se sont avérés aussi efficaces contre le cancer du sein que le Taxol prescrit en chimiothérapie. (2) Etonnamment, tous les traitements employés par la Banerji Foundation sont disponibles en pharmacie et Ruta 6 (Rutagraveolens) est l'un des quelques remèdes régulièrement prescrits. »

 

Lorsqu’on sait que les taux de « succès » de la chimiothérapie ne sont, que de 2,2 à 2,3% dans le meilleur des cas et encore, même pas en termes de guérison mais de survie à 5 ans, selon l’étude publiée en 2004 dans Clinical Oncology, on se dit que ces Prs machin chose feraient mieux de tourner leur langue sept fois dans leur bouche et de retourner sur les bancs de l’école apprendre ce que signifie le mot « humilité ». En fait, tristement, il s’avère dans la pratique qu’un nombre désespérant de patients perdent des chances immenses de bien-être et de qualité de vie, tout simplement parce que l’establishment préfère nier ce qu’IL ne comprend pas selon ses seuls concepts étroits… quel dommage en termes de santé publique !! Seul l’adage de Molière, malheureusement toujours d’actualité résume bien cet état des choses : « Mourir dans les règles plutôt que réchapper hors des règles », ce que le Dr Martine Gardénal a très joliment paraphrasé en regrettant cette préférence de mourir scientifiquement plutôt que de guérir empiriquement.

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:00

ordre et désordres

Le livre

 

Protocoles et dépistages sont les maîtres mots de la médecine d'aujourd'hui, une médecine « de masse » appliquée mécaniquement au gré des études épidémiologiques et des essais cliniques menés par les laboratoires pharmaceutiques.

Contre ce système qui nuit à la santé des patients en refusant de tenir compte des spécificités de chacun, certains médecins ou pharmaciens ont décidé de résister. Ils veulent appliquer une médecine plus humaine, une médecine qui soigne des personnes et non des maladies.


Mais c’est sans compter sur l'administration, qui veille à ce que les protocoles de traitements médicaux soient appliqués à la lettre, les enfants vaccinés à tour de bras et les adultes dépistés en masse, parce qu’il en a été décidé ainsi. Si les recommandations des autorités ne sont pas strictement mises en application, les divers Conseils de l'Ordre et la mission de lutte contre les sectes savent s'unir pour que tous les praticiens retrouvent le droit chemin... celui de la médecine robotisée et «rentable» (pour l'industrie pharmaceutique, pas pour la Sécurité sociale).

 

Dans cet ouvrage, Sylvie Simon donne la parole à des praticiens humains, lucides, qui souhaitent que la santé de leurs patients reste, malgré tous les obstacles, tous les ennuis à affronter, la seule priorité.

 

L’auteur

 

Sylvie Simon est journaliste et écrivain. Elle milite depuis de nombreuses années pour que chacun connaisse les vrais enjeux de notre système de santé. On lui doit de nombreux ouvrages et essais dans ce domaine (La Nouvelle Dictature médico-scientifique, Votre Santé n’intéresse que vous, Vaccins, mensonges et propagande…)

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 22:00

LES TEINTURES-MÈRES HOMEOPATHIQUES CONDAMNEES A DISPARAITRE?

 

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NE LAISSONS PAS DISPARAÎTRE LES TEINTURES-MERES HOMEOPATHIQUES! 

   

LETTRE OUVERTE du Docteur Jean-Michel MOREL DE BESANCON

 

Il est Président de la Société Franc-Comtoise de Phytothérapie et d’Aromathérapie et Chargé de cours au DU de Phytothérapie et d’Aromathérapie en Faculté.

 

LES TEINTURES-MERES: UN PATRIMOINE MEDICAL ET PHARMACEUTIQUE EN GRAND PERIL 

 

La liberté de prescription du médecin, la pratique de la phytothérapie et la pluralité thérapeutique sont menacées.

 

Pour le patient, le libre choix de son praticien et de ses modalités de soins ne seront plus respectés. (Et surtout sa santé est en jeu. J L)

 

Va-t-on éliminer l’usage médical des plantes ?

 

De très nombreuses souches de Teintures-Mères (TM) sont amenées à disparaître, en raison d’une réglementation européenne contraignante [1]. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM, anciennement AFSSAPS) a initié un calendrier de mise en conformité en 2001 qui se termine en 2015. Les professionnels médecins phytothérapeutes n’ont pas été invités à participer aux prises de décision. (pas plus bien sur que les usagers J L)

 

Dorénavant, cette directive séparera arbitrairement deux catégories de médicaments :

 

Les médicaments à enregistrement homéopathique (EH) qui répondent à certains critères, mais surtout qui démarrent de la dilution 2CH (2° centésimale, correspondant à la 4DH, 4° décimale soit 1/10000° ou 10-4) pour aller jusqu’à la 30CH (ou 60DH, dilution 10-60)

 

Les médicaments à autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les autres, dont les teintures-mères.

 

Le critère retenu par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour abroger les TM par fournées entières est une « bibliographie homéopathique jugée insuffisante », ce qui a pour conséquence, non pas un déremboursement, mais une interdiction de leur délivrance en officine.

 

Deux questions se posent d’emblée :

 

-  Pourquoi séparer les TM et les dilutions ?

 

Les technocrates de Bruxelles ont décidé de faire démarrer arbitrairement l’homéopathie à la 2° centésimale, pour des raisons d’innocuité, et pour permettre un enregistrement simplifié. Malheureusement, cette directive sert de prétexte à une mise en coupe réglée des teintures-mères.

 

Les TM sont d’usage très ancien avec une grande sécurité d’emploi. Elles sont utilisées par les homéopathes eux-mêmes, avec des indications puisées autant dans la matière médicale de phytothérapie [2] que dans celle d’homéopathie [3]. En outre, la bibliographie scientifique à propos des plantes médicinales est considérable.

 

Les TM sont définies par leur mode de fabrication [4], et servent de souche de base pour les préparations homéopathiques. Elles répondent à la définition des « alcoolatures » en phytothérapie et sont très utilisées du fait de leur grande diversité (jusqu’à présent, nous disposions de quasiment 800 souches). Elles sont considérées par les médecins comme des produits « éthiques », les « médicaments génériques de la phytothérapie ». Ce sont des formes galéniques du domaine public et des matières premières précieuses pour les pharmaciens. Elles ne donnent pas lieu à une concurrence comme les autres formes galéniques.

 

-  Pourquoi demander une bibliographie uniquement « homéopathique » ?

 

Une bibliographie scientifique sérieuse ne peut pas séparer un auteur « homéopathique » et un auteur « non homéopathique ». Une souche de plante, ce sont des propriétés vérifiées à différents dosages, parfois pondéraux, parfois à des dosages très faibles voire infinitésimaux, et parfois dans ce cas avec une pathogénésie (expérimentation homéopathique). En tout cas, c’est un continuum d’effets qui relie l’homéopathie et la phytothérapie sans séparation.

 

De plus, on veut supprimer des TM parce qu’elles ne font pas partie de l’homéopathie, mais on leur refuserait une AMM sous prétexte qu’on n’a pas de bibliographie homéopathique ! Quelle contradiction !

 

La pluralité thérapeutique génère des économies de santé

 

Le chiffre d’affaires qui résulte des ventes de médicaments est estimé à 21,7 milliards d’euros dans les officines en 2011[5]. L’usage excessif de médicaments dans des pathologies de médecine générale en première intention génère des coûts importants et parfois indus, avec une pérennisation des traitements et une augmentation des pathologies iatrogènes. Trop souvent, on applique la maxime : « Aux petits maux les grands remèdes ! ».  Il faut au contraire favoriser le recours à des pratiques simples, respectueuses de l’environnement et de la physiologie de nos patients. Dans ce domaine, l’utilisation de la phytothérapie sous diverses formes galéniques dont les teintures-mères représente une alternative pertinente, fiable et de bonne sécurité.

 

La prescription des plantes médicinales rencontre actuellement un franc succès en médecine générale, de nombreux confrères prescrivent avec compétence et conviction, générant ainsi des économies non négligeables.

 

Pour nous phytothérapeutes, comme pour les homéopathes, la suppression programmée des TM est une véritable catastrophe : nous étions fiers de cette variété de plusieurs centaines de souches détenues par les laboratoires homéopathiques. Cette ruine progressive de la matière médicale ne nous laissera que quelques dizaines de plantes sous forme de phyto-médicaments manufacturés, privant ainsi les médecins de leur liberté de prescription et amputant une part importante de leur arsenal thérapeutique. Imaginons que les médecins n’aient à leur disposition que 30 ou 40 remèdes pour soigner tous les maux de leurs patients !

 

Nos propositions

 

Nous demandons donc instamment aux pouvoirs publics de modifier l’application de cette directive pour permettre une simple inscription sur la liste des TM de toutes les plantes qui sont déjà à la Pharmacopée, et en outre de celles utilisées par la tradition, possédant une bibliographie scientifique et de bonne innocuité. C’est tout à fait possible.

 

Aux laboratoires homéopathiques, nous demandons de faire le maximum pour inscrire progressivement toutes les plantes dont nous avons besoin, en concertation avec les professionnels utilisateurs.

 

Nous sommes conscients que cela représente un travail important pour les laboratoires d’homéopathie qui ont toujours été les garants de la conservation de ces souches, mais dans le monde de la phytothérapie et de la pharmacognosie, de nombreuses bonnes volontés peuvent s’associer pour aider à réunir les documents et la bibliographie nécessaires.

 

RÉFLEXIONS CONNEXES

 

La phytothérapie de prescription médicale s’implique dans une démarche responsable, écologique, favorisant la biodiversité et le développement durable.

 

En France surtout, la teinture-mère est un patrimoine précieux, dont la disparition pourra laisser le champ libre à des pratiques venues d’ailleurs. Par exemple, les formules de médecine traditionnelle chinoise ou ayurvédique font de plus en plus l’objet de brevets et d’expérimentations cliniques. Leur motivation commerciale est évidente. Il est urgent de reconnaître chez nous l’historicité, la spécificité et l’originalité de la préparation magistrale de phytothérapie. (NB: Initiative Citoyenne tient à indiquer ici tout son respect pour ces "pratiques venues d'ailleurs" que sont la médecine traditionnelle chinoise ou la médecine ayurvédique qui recèlent un savoir tout à fait impressionnant et digne d'estime; contrairement à une volonté d'exclusivité de certains, Initiative Citoyenne défend le pluralisme thérapeutique au sens large car cette pluralité de traitements est ce qui est le plus salutaire pour l'ensemble des patients. Nous pensons que l'auteur a surtout voulu insister ici, sans doute maladroitement cependant, sur le principe de "consommer local d'abord", c'est-à-dire de commencer par préserver ce sur quoi nous avons un pouvoir peut-être plus tangible, de par un ancrage historique et géographique accru .) 

 

Ce Nième coup dur pour l’usage médical des plantes, mettant à chaque fois un coup d’arrêt à des prescriptions responsables, ne nous fera pas penser pour autant à une « cabale anti-phyto ». Néanmoins, il montre que le lobbying homéopathique fonctionne beaucoup mieux que celui de la phytothérapie, dont les pratiques et les intérêts sont très dispersés.

 

L’OMS [6] fait la promotion de l’emploi des plantes médicinales dans tous les pays, observe un usage par les trois quarts de la population mondiale, reconnaît qu’elles sont source d’emplois, d’innovations, d’économies de santé, de réduction de la iatrogénie.

 

La phytothérapie est choisie par de nombreux individus qui désirent être acteurs de leur santé, dans une démarche responsable. Nos patients font un choix. Ils s’impliquent dans la prise en charge de leur capital-santé, ils ont droit à être respectés sur ce plan. Ne va-t-on pas évincer les plus vertueux ?

 

La prise de conscience écologique doit pénétrer le monde de la santé, et l’usage des ressources médicinales de notre environnement en est l’un des éléments majeurs.

 

Chez les médecins, l’étude des plantes et de leurs principes actifs est indispensable à la connaissance critique du médicament. À qui profite l’ignorance ?

 

La pratique de l’homéopathie a beaucoup évolué depuis la fermeture du secteur 2 de la convention médicale aux médecins généralistes, ce qui ne leur permet plus de demander des honoraires convenables pour une consultation longue. Les nouveaux homéopathes qui pratiquent en secteur conventionnel sont convaincus, mais ils ont moins de temps que leurs ainés, et sont moins nombreux à pratiquer une homéopathie uniciste très exigeante et chronophage.

 

De ce fait, ils ont recours de plus en plus à des prescriptions complexes, ou pluralistes, et en tout cas aux teintures-mères.

 

Les teintures-mères sont du domaine public. Leur prescription s’effectue en latin, par la Dénomination Botanique Internationale, qui correspond point pour point à la Dénomination Commune Internationale des substances chimiques (DCI), qui sert à la prescription des médicaments génériques.

 

Aura-t-on pensé aux producteurs de plantes, que cette mesure furtive risque de mettre sur la paille, s’ils ont tout consacré à l’approvisionnement des laboratoires homéopathiques en plantes fraîches de qualité ?

 

J’espère que le monde de la santé et le monde politique prendront conscience de l’enjeu et des conséquences de cette décision absurde. Il faut absolument modifier l’application en France de cette directive.

 

Notes: 

 

[1] Directive Européenne 92/73/CEE transposée en Droit français avec décret d’application en 1998 (Décret n° 98/52 du 28 janvier 1998) consultable au lien suivant: http://admi.net/eur/loi/leg_euro/fr_392L0073.html  

[2] Tétau M, Bergeret C. La phytothérapie rénovée. Ed. Maloine. 1983

[3] Coulamy A, Jousset C. Basses dilutions et drainage en homéopathie. Ed. Similia. 2000

[4] macération prolongée de plante fraîche dans l’alcool selon un protocole codifié

[5] ANSM, Octobre 2012, Analyse des ventes de médicaments en France en 2011

[6] « Réglementation des médicaments à base de plantes. La situation dans le monde » de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1998 http://apps.who.int/medicinedocs/pdf/s2226f/s2226f.pdf

 

Source: site du Dr Jacques Lacaze

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 12:39

Inquiétudes au sujet des effets secondaires

du vaccin HPV

 

Les parents affirment ne pas avoir été avertis des dangers

 

Inquietudes-au-sujet-du-vaccin-HPV.JPG

Deborah est devenue gravement malade après avoir reçu son vaccin HPV

 

Par Janet Boyle, the Sunday Post, 7 mars 2013

 

DES CENTAINES D’ECOLIERES ONT FAIT DES REACTIONS INDESIRABLES APRES AVOIR ETE VACCINEES AVEC LE VACCIN HPV

 

Un groupe de surveillance de la Santé a admis que 1.101 effets secondaires ont été rapportés depuis que le vaccin Gardasil a été introduit dans les écoles britanniques il y a six mois.

 

Ce sont des filles de 12 et 13 ans qui sont concernées. Elles souffrent de difficultés respiratoires, de crises d’épilepsies, de douleurs articulaires, de fatigue et de troubles digestifs.

 

Des parents affirment ne pas avoir été informés des dangers potentiels du vaccin, alors que des militants ont aussi exprimé leur inquiétude.

 

Les autorités continuent cependant d’affirmer que le vaccin est sans danger.

 

Jackie Fletcher a déclaré : « Nous n’apprécions guère que les parents aient à déplorer un manque d’information à  propos de la sécurité de ce vaccin. Cette situation ne leur permet pas de faire un choix éclairé. »

 

Les autorités ont proposé cette vaccination aux adolescentes dès 2008 pour les protéger  du papillomavirus humain qui provoque la plupart des cancers du col de l’utérus. C’est le Cervarix qui a été choisi pour la première phase du programme de vaccination parce qu’il présentait les meilleurs avantages. Plus de cinq millions de doses ont été administrées.

 

Des inquiétudes se sont cependant manifestées quand des effets secondaires ont été signalés. Au mois d’août, le Cervarix a été remplacé par le Gardasil. Mais on peut dire qu’après ce vaccin également, des filles sont tombées gravement malades. Sherrel Halliday de Cawdor dont la fille aînée Déborah, 15 ans avait souffert d’épuisement et de troubles articulaires après avoir reçu le Cervarix, déclare : «  On nous a demandé de faire vacciner notre plus jeune fille Katherine, 13 ans avec le Gardasil. L’école ne nous a jamais parlé d’effets secondaires, même après que j’aie posé des questions sur la sécurité du vaccin. En fait, la brochure d’information distribuée par l’école ne ressemble pas du tout au document du fabricant à propos des effets secondaires. Ce document évoque des douleurs temporaires, oedèmes, maux de tête, nausées et température élevée. Est-ce trop que demander un peu d’honnêteté ? » Sherrel explique qu’après avoir reçu le vaccin Deborah savait encore à peine marcher. Elle s’inquiète que Katherine puisse également avoir des effets secondaires après le Gardasil : « J’ai été contactée par des parents dont les filles ont eu des effets secondaires semblables après la vaccination Gardasil. » Sherrel pense que les effets secondaires déclarés ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. La plupart des parents ne savent pas comment s’y prendre pour déclarer des effets secondaires ou comment ils doivent s’y prendre pour demander au médecin ou à l’infirmière de faire ces déclarations. Un porte-parole du MHRA  a déclaré : «  Le Gardasil est un vaccin mis au point scientifiquement. Il est largement utilisé dans d’autres pays où des dizaines de millions de personnes ont été vaccinées. » Robert Marsh déclarait : « Des effets secondaires du Gardasil ont été signalés ; nous voulons témoigner de notre sympathie à toutes les personnes concernées. On estime cependant que les vaccins HPV peuvent sauver 400 vies par an au Royaume Uni. »

 

Un porte-parole du gouvernement écossais devait déclarer : « Les bénéfices du vaccin HPV pour la protection du cancer l’emportent sur les risques. »

 

« Les vaccins comme tous les médicaments comportent toujours un petit risque d’effets secondaires. Les professionnels de santé et les parents sont encouragés à rapporter tous les effets secondaires au MHRA en utilisant les formulaires jaunes. ».

 

Source: SaneVax

 

A souligner : là-bas, ils avaient initialement choisi le Cervarix puis suite à la médiatisation de plusieurs effets secondaires graves, ils ont finalement changé pour le vaccin Gardasil. Ici, c’est l’inverse, la Flandre a opté pour le Gardasil (dont les effets secondaires ont été mondialement plus médiatisés vu le nombre accru de doses utilisées par rapport au Cervarix) et la Communauté Française c’est jetée sur le Cervarix, « médiatiquement plus vierge ». Dans les deux cas, on assiste à la même idéologie et à la même minimisation des effets secondaires, sans cesse occultés aux parents. Des parents britanniques s’en plaignent ci-dessus mais un collectif comme le nôtre ou une association comme Vie Féminine avaient dénoncé il y a des mois le même phénomène de désinformation des jeunes et des parents à ce sujet.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 12:25

L’État contre les médecines douces : une perte de chance pour les malades

 

4/03/2013

 

S’il est nécessaire de réguler le secteur informel des médecines douces, cela ne doit pas se faire à la mitraillette. La politique agressive de l’État, qui amalgame voies complémentaires et charlatanisme, est une « perte de chance » tant pour les malades que pour le budget de la sécurité sociale.

 

(Compte rendu de mon intervention du 18 février 2013 à Paris intitulée : « Les dessous de la politique antisecte française »)

 

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En ce moment, dans le quasi-silence des « grands » médias, une commission d’enquête parlementaire auditionne des acteurs concernés par le thème « dérives sectaires et santé ». Quatrième enquête touchant la question « sectaire » (aucun autre sujet de société n’a autant mobilisé les parlementaires !) la démarche entretient la psychose répandue par la Miviludes et les associations antisectes. Avec, puisqu’on aborde le secteur de la santé, l’appui du ministère éponyme et du Conseil de l’ordre des médecins. La commission est d’ailleurs composée de nombreux médecins.

 

Une question politique, philosophique, scientifique, juridique, médiatique, sociale et économique

 

La question du traitement à réserver à ces approches différentes et complémentaires est en fait une question majeure de société. C’est une question :

 

- philosophique (elle touche au problème crucial mais toujours non résolu des relations entre le corps et l’esprit)

- scientifique (comment faire le tri entre les démarches valides et les autres)

- juridique et pénale (comment départager le crime et l’escroquerie de l’erreur ou de l’innovation en matière de soin)

- politique (qui est compétent pour décider en la matière ; quels mécanismes pour éviter tout conflit d’intérêt et abus de pouvoir)

- sociale (les deux tiers des Français ont recours aux médecines douces)

- médiatique : la presse relaie avec complaisance, quand elle ne l´attise pas, la propagande discriminatoire du pouvoir

- économique (trou de la sécurité sociale ; immense marché actuellement protégé par un monopole), etc.

 

On le voit, cette question ne peut être abordée à la légère. Or, en France, elle est laissée aux mains de non professionnels dont beaucoup défendent en sous-main des intérêts particuliers. Pour justifier leur politique arbitraire, discriminatoire et irrespectueuse des droits de ceux qu´ils accusent, ils prétendent protéger les faibles et la santé de nos concitoyens, proclamant partout que les médecines douces sont tout simplement, aujourd´hui, la porte d’entrée des « sectes » dans la société...

 

Prétextant une légitime nécessité de mettre de l’ordre dans ce domaine, la politique du gouvernement (qu’il soit de droite ou de gauche) a toujours été de diaboliser ces approches afin de protéger un monopole et des profits substantiels. Exploitant la peur du citoyen face aux risques (qui peuvent être réels) de manipulation, le pouvoir s´efforce d´empêcher l’émergence de ces approches plus douces, moins coûteuses financièrement, généralement plus respectueuses de l’individu dans sa sensibilité et dans sa globalité. Et offrant de multiples compléments de thérapie que la médecine conventionnelle n´offre pas.

 

Une vraie "perte de chance" pour des milliers de malades...

 

Brandissant les concepts de « sectes » et de « dérives sectaires », termes qui n’ont aucune définition juridique, le pouvoir peut de cette façon totalement arbitraire inquiéter toute voie « différente » ou, surtout, contestataire de l’ordre sanitaire établi. La population, croyant que l’État garantit l’intérêt général et agit avec éthique, applaudit, la presse étant en première ligne.

 

Lire la suite : ICI

 

Remarque d'Initiative Citoyenne : ce qui est dit sur la MIVILUDES française (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) est évidemment tout à fait transposable au CIAOSN belge (Centre d’Information et d’Avis sur les organisations sectaires nuisibles)

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